Post de Présence et Action Culturelles (PAC)

🔴 COMMUNIQUE DE PRESSE 𝐆𝐞𝐨𝐫𝐠𝐞𝐬-𝐋𝐨𝐮𝐢𝐬 𝐁𝐨𝐮𝐜𝐡𝐞𝐳 𝐚𝐭𝐭𝐚𝐪𝐮𝐞 𝐥’𝐚𝐮𝐭𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐞 𝐚𝐬𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐭𝐢𝐯𝐞 𝑄𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑐𝑒𝑟𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑣𝑖𝑟𝑒 𝑎̀ 𝑙’𝑎𝑙𝑡𝑒𝑟𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 Ce mardi 18 juin 2024, le mouvement Présence et Action Culturelles (PAC) était convié par les Présidents du Mouvement Réformateur (MR) et des Les Engagés.be - Mouvement Participatif à prendre part, avec d’autres institutions, à une plateforme thématique de concertation, prévues pour établir un cadre de discussion préalable aux #négociations des futurs gouvernements de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Chaque institution/association était invitée à y présenter ses priorités sectorielles. Pendant plus d’une heure, les différent·es responsables ont exposé leurs actions menées et/ou leurs enjeux au sein de leur institution respective. Les échanges demeuraient sereins et courtois, malgré des thématiques parfois éloignées de celles des programmes du MR et des Engagés. Quand arriva le tour de prise de parole du mouvement PAC, représenté par sa codirectrice Sarah de Liamchine, celle-ci fut assez grossièrement interrompue par Monsieur Bouchez, qui l’invita à s’expliquer quant à un « attachement à un parti politique en particulier ». Madame de Liamchine dut lui rétorquer que PAC n’était pas attaché spécifiquement à un parti. Il a historiquement été créé par le Parti socialiste mais demeure aujourd’hui structurellement indépendant bien qu’idéologiquement proche. Ce mouvement d’Education permanente, reconnu comme tel par la FWB, fait en outre partie de l’action commune socialiste, à instar de Solidaris Wallonie, du syndicat FGTB et d’autres associations. Le socle réunissant toutes ces institutions étant celui de valeurs communes de gauche et progressistes. Ce à quoi le Président du MR a répondu : « C’est justement ça le problème, une association comme PAC utilise l’argent public, l’argent cotisé par tous les citoyens, afin de financer le parti socialiste. Ce système de soutien déguisé au PS, pour moi, c’est fini. Je vais remettre de l’ordre dans tout cela ». Au-delà de la dureté du propos et des attaques ad hominem proférées dans un cadre qui se voulait pourtant constructif, les propos de Georges-Louis Bouchez nous posent profondément question : en mettant en question l’intégrité institutionnelle de PAC, sans aucun fait tangible qui puisse étayer son propos, le Président du MR remet en cause le principe même de l’Éducation Permanente. Un secteur représenté par quelques 300 associations, qui travaillent quotidiennement avec les populations, visant à leur émancipation, en défendant le principe démocratique par la construction de propos politiques, toutes tendances démocratiques confondues. Remettre en question l’Éducation Permanente, c’est aussi mépriser les liens historiques que cette forme d’action socioculturelle entretient avec les mouvements ouvriers, dont elle est l’héritière.

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Joseph Pirson

Collaborateur scientifique au IACCHOS chez Université catholique de Louvain

5 mois

Je rejoins tout à fait l'avis de Michel. Défendre certaines valeurs ne signifie pas être infeodé à un parti. C'est comme si l'on prétendait que l'UWE était une succursale du MR.C'est ici pour moi l'occasion de rendre hommage à une personnalité comme Jacques Crahay qui nous a incités à ouvrir l'avenir...

Vanessa Buvens

Head of Membership @EDRi, Development & Strategy Advisor/Consultant to NGOs

5 mois
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