CRIET : Quand la vérité se heurte aux fables de La Défense dans l’affaire Olivier Boko et Oswald Homeky https://lnkd.in/eCfuFqbe
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Qu'est-ce que soulève Me Lancinet Sylla dans le procès du massacre du 28 septembre 2009 ? Me Lancinet Sylla, l'un des avocats de l'accusé Aboubacar Toumba Diakité, soulève une question cruciale concernant la compétence du tribunal à juger des crimes contre l'humanité. Il met en lumière le manque d'expérience et de formation des magistrats guinéens dans le domaine spécifique des crimes contre l'humanité et de la responsabilité pénale de commandement des chefs militaires. Sur le plan juridique, il est pertinent de rappeler que le principe de compétence est fondamental dans le droit pénal international. Les crimes contre l'humanité sont des infractions graves qui nécessitent une expertise particulière de la part des juges et des avocats. La compétence du tribunal à juger de tels crimes est donc une question légitime et cruciale pour garantir un procès équitable et conforme aux normes internationales. Me Sylla argumente que les magistrats guinéens n'ont pas l'expérience ni l'expertise nécessaire pour juger de tels crimes, ce qui pourrait compromettre l'équité et la justice du procès. Il plaide donc pour la conservation des qualifications initiales des faits, à savoir des qualifications de droit commun, afin d'éviter une "expérimentation judiciaire" qui pourrait nuire aux droits de la défense. La positionnement de Me Lancinet Sylla met en lumière les défis et les enjeux auxquels sont confrontés les tribunaux nationaux lorsqu'ils sont appelés à juger des crimes internationaux graves. Sa démarche vise à garantir les droits de la défense et l'équité du procès, tout en questionnant la capacité du système judiciaire guinéen à traiter des affaires de cette nature avec l'expertise et la rigueur nécessaires. Donc il revient au tribunal de procéder à une évaluation approfondie de sa compétence, envisager des mesures pour renforcer son expertise, motiver clairement sa décision et respecter les normes internationales et les droits de la défense.
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En mars 1939, la France fut le théâtre d'un procès qui captiva l'attention nationale et internationale : celui d'Eugène Weidmann, surnommé le "tueur au regard de velours" pour son charisme énigmatique et ses yeux captivants. Accusé de six meurtres, son affaire ne fut pas seulement un fait divers, mais un événement marquant dans l'histoire judiciaire française. Le procès d'Eugène Weidmann se distingua par la complexité de sa personnalité. Décrit comme schizophrène par certains experts, il incarnait une dualité fascinante entre un comportement extérieurement calme et une brutalité insondable. Cette ambivalence contribua à l'intérêt exceptionnel que lui portèrent médias et public, transformant son procès en un spectacle médiatique sans précédent. 🧠 L'exécution d'Eugène Weidmann en juin 1939 fut un tournant historique. Marquée par des conditions chaotiques et la prise de photos et de films, elle choqua profondément l'opinion publique. Cet événement tragique fut la dernière exécution publique en France, conduisant à l'adoption d'un décret par le Premier ministre Edouard Daladier, qui rendit les exécutions futures privées, modifiant ainsi durablement la pratique judiciaire française. La défense de Weidmann fut assurée par des avocats de renom, dont Maître Moro-Giafferi, qui plaida contre la peine de mort en mettant en avant la nécessité d'une responsabilité pleine et entière pour justifier une telle sentence. Cette approche, ainsi que l'indignation suscitée par les conditions de l'exécution, contribua à un changement significatif dans la perception et la pratique de la justice en France. ⚖️ En conclusion, le procès d'Eugène Weidmann incarna non seulement la fin d'une époque marquée par les exécutions publiques, mais aussi une réflexion profonde sur la peine de mort et le rôle de la justice dans la société. 🇫🇷 #Justice #Histoire #Droit
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En mars 1939, la France fut le théâtre d'un procès qui captiva l'attention nationale et internationale : celui d'Eugène Weidmann, surnommé le "tueur au regard de velours" pour son charisme énigmatique et ses yeux captivants. Accusé de six meurtres, son affaire ne fut pas seulement un fait divers, mais un événement marquant dans l'histoire judiciaire française. Le procès d'Eugène Weidmann se distingua par la complexité de sa personnalité. Décrit comme schizophrène par certains experts, il incarnait une dualité fascinante entre un comportement extérieurement calme et une brutalité insondable. Cette ambivalence contribua à l'intérêt exceptionnel que lui portèrent médias et public, transformant son procès en un spectacle médiatique sans précédent. 🧠 L'exécution d'Eugène Weidmann en juin 1939 fut un tournant historique. Marquée par des conditions chaotiques et la prise de photos et de films, elle choqua profondément l'opinion publique. Cet événement tragique fut la dernière exécution publique en France, conduisant à l'adoption d'un décret par le Premier ministre Edouard Daladier, qui rendit les exécutions futures privées, modifiant ainsi durablement la pratique judiciaire française. La défense de Weidmann fut assurée par des avocats de renom, dont Maître Moro-Giafferi, qui plaida contre la peine de mort en mettant en avant la nécessité d'une responsabilité pleine et entière pour justifier une telle sentence. Cette approche, ainsi que l'indignation suscitée par les conditions de l'exécution, contribua à un changement significatif dans la perception et la pratique de la justice en France. ⚖️ En conclusion, le procès d'Eugène Weidmann incarna non seulement la fin d'une époque marquée par les exécutions publiques, mais aussi une réflexion profonde sur la peine de mort et le rôle de la justice dans la société. 🇫🇷 #Justice #Histoire #Droit
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La genèse de l'imprescriptibilité des crimes contre l'humanité en droit français L'imprescriptibilité des crimes contre l'humanité en droit français est une consécration juridique récente, fruit d'une longue évolution historique et doctrinale. Les prémices : de la prescription à la non-prescription Avant la Seconde Guerre mondiale, le droit français ne reconnaissait pas l'imprescriptibilité d'aucune infraction. La prescription était considérée comme un principe fondamental du droit pénal, garantissant la sécurité juridique et la protection des citoyens contre des poursuites judiciaires tardives. Cependant, les atrocités commises pendant la guerre, notamment l'extermination systématique des Juifs par le régime nazi, ont bouleversé cette conception. L'idée d'une imprescriptibilité spécifique aux crimes contre l'humanité a émergé, portée par des juristes et des voix de la société civile. L'affirmation de l'imprescriptibilité En 1945, la Charte de Nuremberg, instituant le Tribunal international militaire, a consacré l'imprescriptibilité des crimes contre l'humanité. Cette reconnaissance internationale a influencé l'évolution du droit français. En 1964, la loi n° 64-1326 du 26 décembre 1964 a consacré l'imprescriptibilité des crimes contre l'humanité en droit français. Cette loi a été adoptée dans le contexte des procès des responsables de la collaboration et des crimes de guerre commis pendant la Seconde Guerre mondiale. Consécration constitutionnelle et extension du champ d'application L'imprescriptibilité des crimes contre l'humanité a ensuite été inscrite dans la Constitution française en 1993, à l'article 62-1. Cette consécration constitutionnelle a renforcé la valeur juridique de ce principe et son caractère intangible. Le champ d'application de l'imprescriptibilité a également été étendu au-delà des crimes contre l'humanité commis pendant la Seconde Guerre mondiale. La loi n° 2006-676 du 23 juin 2006 a étendu l'imprescriptibilité aux crimes de génocide commis en tout temps et en tout lieu. La genèse de l'imprescriptibilité des crimes contre l'humanité en droit français illustre la volonté de la France de lutter contre l'impunité des crimes les plus graves et de garantir la justice pour les victimes, même après un long délai. Sources: * Loi n° 64-1326 du 26 décembre 1964 tendant à constater l'imprescriptibilité des crimes contre l'humanité. * Constitution de la République française https://lnkd.in/dTTK9D63 * Loi n° 2006-676 du 23 juin 2006 portant modification du code pénal relative à la prescription des crimes de génocide https://lnkd.in/dfNVU4gg OM.
Loi n° 64-1326 du 26 décembre 1964 tendant à constater l'imprescriptibilité des crimes contre l'humanité (1).
legifrance.gouv.fr
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En mars 1939, la France fut le théâtre d'un procès qui captiva l'attention nationale et internationale : celui d'Eugène Weidmann, surnommé le "tueur au regard de velours" pour son charisme énigmatique et ses yeux captivants. Accusé de six meurtres, son affaire ne fut pas seulement un fait divers, mais un événement marquant dans l'histoire judiciaire française. Le procès d'Eugène Weidmann se distingua par la complexité de sa personnalité. Décrit comme schizophrène par certains experts, il incarnait une dualité fascinante entre un comportement extérieurement calme et une brutalité insondable. Cette ambivalence contribua à l'intérêt exceptionnel que lui portèrent médias et public, transformant son procès en un spectacle médiatique sans précédent. 🧠 L'exécution d'Eugène Weidmann en juin 1939 fut un tournant historique. Marquée par des conditions chaotiques et la prise de photos et de films, elle choqua profondément l'opinion publique. Cet événement tragique fut la dernière exécution publique en France, conduisant à l'adoption d'un décret par le Premier ministre Edouard Daladier, qui rendit les exécutions futures privées, modifiant ainsi durablement la pratique judiciaire française. La défense de Weidmann fut assurée par des avocats de renom, dont Maître Moro-Giafferi, qui plaida contre la peine de mort en mettant en avant la nécessité d'une responsabilité pleine et entière pour justifier une telle sentence. Cette approche, ainsi que l'indignation suscitée par les conditions de l'exécution, contribua à un changement significatif dans la perception et la pratique de la justice en France. ⚖️ En conclusion, le procès d'Eugène Weidmann incarna non seulement la fin d'une époque marquée par les exécutions publiques, mais aussi une réflexion profonde sur la peine de mort et le rôle de la justice dans la société. 🇫🇷 #Justice #Histoire #Droit
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En mars 1939, la France fut le théâtre d'un procès qui captiva l'attention nationale et internationale : celui d'Eugène Weidmann, surnommé le "tueur au regard de velours" pour son charisme énigmatique et ses yeux captivants. Accusé de six meurtres, son affaire ne fut pas seulement un fait divers, mais un événement marquant dans l'histoire judiciaire française. Le procès d'Eugène Weidmann se distingua par la complexité de sa personnalité. Décrit comme schizophrène par certains experts, il incarnait une dualité fascinante entre un comportement extérieurement calme et une brutalité insondable. Cette ambivalence contribua à l'intérêt exceptionnel que lui portèrent médias et public, transformant son procès en un spectacle médiatique sans précédent. 🧠 L'exécution d'Eugène Weidmann en juin 1939 fut un tournant historique. Marquée par des conditions chaotiques et la prise de photos et de films, elle choqua profondément l'opinion publique. Cet événement tragique fut la dernière exécution publique en France, conduisant à l'adoption d'un décret par le Premier ministre Edouard Daladier, qui rendit les exécutions futures privées, modifiant ainsi durablement la pratique judiciaire française. La défense de Weidmann fut assurée par des avocats de renom, dont Maître Moro-Giafferi, qui plaida contre la peine de mort en mettant en avant la nécessité d'une responsabilité pleine et entière pour justifier une telle sentence. Cette approche, ainsi que l'indignation suscitée par les conditions de l'exécution, contribua à un changement significatif dans la perception et la pratique de la justice en France. ⚖️ En conclusion, le procès d'Eugène Weidmann incarna non seulement la fin d'une époque marquée par les exécutions publiques, mais aussi une réflexion profonde sur la peine de mort et le rôle de la justice dans la société. 🇫🇷 #Justice #Histoire #Droit
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En mars 1939, la France fut le théâtre d'un procès qui captiva l'attention nationale et internationale : celui d'Eugène Weidmann, surnommé le "tueur au regard de velours" pour son charisme énigmatique. Accusé de six meurtres, son affaire ne fut pas seulement un fait divers, mais un événement marquant dans l'histoire judiciaire française. Le procès d'Eugène Weidmann se distingua par la complexité de sa personnalité. Décrit comme schizophrène par certains experts, il incarnait une dualité entre un comportement extérieurement calme et une brutalité insondable. Cette ambivalence contribua à l'intérêt exceptionnel que lui portèrent médias et public, transformant son procès en un spectacle médiatique sans précédent. L'exécution d'Eugène Weidmann en juin 1939 fut un tournant historique. Marquée par des conditions chaotiques et la prise de photos et de films, elle choqua profondément l'opinion publique. Cet événement tragique fut la dernière exécution publique en France, conduisant à l'adoption d'un décret par le Premier ministre Edouard Daladier, qui rendit les exécutions futures privées, modifiant ainsi durablement la pratique judiciaire française. La défense de Weidmann fut assurée par des avocats de renom, dont Maître Moro-Giafferi, qui plaida contre la peine de mort en mettant en avant la nécessité d'une responsabilité pleine et entière pour justifier une telle sentence. Cette approche, ainsi que l'indignation suscitée par les conditions de l'exécution, contribua à un changement significatif dans la perception et la pratique de la justice en France. ⚖️ En conclusion, le procès d'Eugène Weidmann incarna non seulement la fin d'une époque marquée par les exécutions publiques, mais aussi une réflexion profonde sur la peine de mort et le rôle de la justice dans la société. #Justice #Histoire #Droit#Droitpénal#Crime
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En France, le jugement des crimes contre l'humanité est régi par des spécificités procédurales importantes. Tout d'abord, en ce qui concerne les juridictions compétentes, ces crimes relèvent de la compétence des juridictions spécialisées, telles que la Cour d'assises spéciale. Ces juridictions sont composées de magistrats expérimentés dans le traitement de ce type d'affaires sensibles et complexes. La phase préparatoire du procès pénal revêt également des particularités dans le cas des crimes contre l'humanité. Une enquête approfondie est menée pour rassembler toutes les preuves nécessaires à la manifestation de la vérité, souvent en collaboration avec des organisations internationales et des experts dans le domaine des droits de l'homme. La collecte de témoignages et de documents historiques revêt une importance cruciale pour la manifestation de la justice. Quant à la phase de jugement, elle se distingue par son caractère solennel et la prise en compte des enjeux humanitaires majeurs. Les débats lors du procès sont souvent intenses, mettant en lumière la gravité des actes commis et l'impact sur les victimes et leurs familles. La nécessité de rendre justice et de prévenir l'impunité guide l'ensemble de la procédure judiciaire. En somme, le jugement des crimes contre l'humanité en France se caractérise par des spécificités procédurales visant à garantir un traitement juste et équitable de ces affaires d'une gravité exceptionnelle, dans le respect des droits des victimes et des principes fondamentaux de l'humanité. OM.
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Une avancée pour la démocratie
🔴 "C'est une journée historique. Julian Assange est enfin libre! C'est une victoire pour le journalisme. C'est une victoire pour la liberté de la presse.", déclare Rebecca Vincent de RSF, à propos des implications de l'accord déterminant le sort de Julian Assange et de l'avenir de la campagne RSF pour protéger le journalisme enquêtant sur des sujets de sécurité nationale. En savoir plus : https://lnkd.in/dPi3wd3R
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Le procès de Furcy, initié en 1819 et conclu en 1843, demeure un moment remarquable dans l'histoire de la justice et de la lutte pour la liberté. Au cœur de cette affaire, Furcy, un esclave d'origine indienne sur l'Île Bourbon, aujourd'hui Île de la Réunion, découvre un acte d'affranchissement de sa mère datant de 1789. Armé de cette preuve, il entame un combat judiciaire pour sa liberté, un combat qui durera 27 ans. Malgré les obstacles et les représailles, notamment l'exil et l'exploitation, Furcy ne fléchit pas. Sa persévérance est soutenue par des figures de la justice, telles que le Procureur Général Gilbert Boucher, malgré les sanctions que ce dernier subira pour son soutien. 🏛️ L'argument décisif de sa libération repose sur un édit de 1315, affirmant que tout esclave touchant le sol de France devient libre. Ce principe, appliqué à la situation de sa mère ayant foulé le sol de Lorient en 1768, lui confère la liberté de droit, reconnue finalement par la Cour Royale de Paris. Ce jugement, bien que peu médiatisé à l'époque, préfigurait les prémices d'un changement sociétal majeur, anticipant l'abolition de l'esclavage en France. 🌍 La conclusion de ce procès historique, au-delà de la victoire personnelle de Furcy, illustre l'importance de la persévérance dans la quête de justice et de liberté. Elle met en lumière le rôle crucial du droit et des institutions judiciaires dans la reconnaissance et la protection des droits fondamentaux de l'individu. Ce procès, par son issue et ses implications, constitue un témoignage éloquent de la capacité du droit à engendrer des changements profonds et positifs dans la société. #Justice #Liberté #Histoire 🔹Besoin d'un postulant ? 🔹Contactez nous 👉 01 42 36 43 94📞
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