Post de Nathalie Gilson

#Bienvieillir : À Floirac (33), le conseil des sages, un modèle senior de #démocratie #participative. Ils sont âgés entre 65 et 85 ans mais pas encore rangés des voitures. Martine, Robert, Marcelle, Jean-Jacques, Bernie, etc. ont en point commun le goût des intérêts publics. Le Conseil des #sages de Ville de Floirac, ville collée sur la rive droite de #Bordeaux, est un modèle de démocratie participative qui vieillit bien. Martine pose son classeur grand format sur la table de la salle de réunion. Première arrivée salle Pierre Garmendia. Concentrée, elle feuillette les copies doubles perforées, où tout est consigné, écrit au propre et sans rature. Martine a 75 ans, elle fut proviseur de lycées. Désormais, elle donne quelques cours d’aide aux #devoirs, mais surtout elle mène d’une main ferme le Conseil des sages de Floirac. Nous voilà donc rive droite devant la Garonne, avec Bordeaux en ligne de mire. Il est 14 h 30 en ce premier lundi de décembre, et les membres du conseil arrivent les uns après les autres. Accolades rapides, chacun prend des nouvelles des petits et gros bobos : « Où tu en es ? » « Tu vas mieux ? » Le Conseil des Sages de la ville de Floirac a été créé par délibération du Conseil Municipal le 8 juillet 2010. 10 ans avant le Covid, 7 ans après l’été meurtrier caniculaire de 2003. #seniors #aînés #inclusif #grandage #inclusion #participatif

Un avis sur les services publics ? Prenez quelques minutes pour répondre à ce questionnaire ! #ServicePublic #Utilité #Enquête #Evolution

Maires, lien social et démocratie A la fois garants du socle démocratique et républicain de notre société, à l'écoute et au contact direct des habitants de leurs attentes de leur colère et de leurs inquiétudes, acteurs essentiels de la mise en œuvre locale des politiques publiques… les maires sont par leur action et leur posture des acteurs plus que jamais essentiels pour l’apaisement et la cohésion sociale dans notre pays. Depuis le début de mon mandat nous avons placé le lien social au cœur de notre action communale, organisé des rencontres publiques sur tous les sujets, créé un conseil des enfants, associé les habitants à tous nos projets, soutenu les entreprises et les associations, investi très fortement les domaines de l’éducation de la citoyenneté et de la culture.  Notre commune est à taille humaine, il n’y a pas de chômage, pas d’insécurité, des services publics qui fonctionnent, nos écoles et nos équipements sportifs ou culturels sont performants, nous ne connaissons pas de crise du logement, nos associations sont dynamiques et notre cadre de vie est plus qu’enviable. Comme dans de nombreuses communes rurales, notre équipe municipale n’est pas politisée et je ne sais pas qui vote quoi dans mon conseil municipal, mais nous partageons des valeurs républicaines et humanistes. Je respecte le choix de chacun mais qu'on se le dise, l’issue du scrutin à venir ne sera pas sans conséquences sur notre capacité d’action communale. Parce que nos ressources de fonctionnement dépendent plus des dotations de l’Etat que des impôts locaux et parce que que les projets que nous pouvons conduire dans nos communes sont très largement liés aux politiques décidées à l’échelle nationale. Alors que faire ? Nous sommes en première ligne, nous avons la confiance de la majeure partie de nos habitants, nous pouvons agir, inciter à agir. Pour ma part, je vais proposer de nouveaux rendez-vous citoyens réguliers à partir de septembre dans notre tiers lieu bien nommé « la Fabrique du Nouveau Monde » pour que chacun puisse s’exprimer sur ses attentes, comprendre le fonctionnement de la commune et de nos institutions, construire et participer au projet communal, s'investir… La commune est une chance, c'est la bonne échelle pour faire cela... repartir du local pour faire société. Ecouter, Expliquer, Engager, c’est bien ce que doit être notre rôle de maire. #AMRF #AMR71 #franceruralites #macommuneestutile

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Très intéressante analyse de l'implantation de l'extrême-droite dans les territoires ruraux et de la nécessité d'y réimplanter des services publics "en dur" pour lutter contre un sentiment d'abandon par la puissance publique : "Face à la dématérialisation de nombreux services publics, les citoyens sont encouragés à faire leurs démarches en ligne. Sauf qu’énormément de personnes dans notre pays ne sont pas à l'aise avec le numérique. Ils sont alors renvoyés à un sentiment d'incapacité qui peut nourrir une aigreur". C’est donc le sentiment de se retrouver face à un mur et que l’État se désintéresse de ses ruralités, qui est aujourd’hui bien ancré. Et si les mécanismes de péréquation des richesses en provenance des métropoles sont bien réels, ils sont invisibilisés alors que la fermeture du guichet est manifeste. De cette insatisfaction, le Rassemblement national s’est nourri, construisant le récit des deux France : celle des villages abandonnés par l’État face à celle de la "France des banlieues nécessairement immigrée et trop aidée" décrit Camille Bordenet. Leurs élus optent pour une "stratégie de la présence", se rendant dans les lieux de sociabilité populaire et rejoignant les mobilisations citoyennes locales. Une méthode qui paie électoralement. Benoit Coquard, sociologue à l'INRAE à Dijon et auteur de Ceux qui restent : faire sa vie dans les campagnes en déclin (La Découverte, 2022), partage le même constat. Face aux inquiétudes partagées et à laquelle la puissance publique n’a pas trouvé de réponse, le RN a su s’implanter localement et s’imposer comme une alternance politique crédible. Dans un environnement où la "mise en concurrence" pour l’emploi et au logement est forte, les sociabilités se resserrent et la thématique du "nous d’abord" s’impose."

Un questionnaire utile pour recueillir une vision large et personnelle sur l'état des services publics. ⤵⤵⤵⤵

Je suis très heureux de finir la campagne sur un long entretien croisé avec Olivier De Schutter, sur l'écologie et la justice sociale. Merci Le Vif et Benjamin Hermann d'encore donner des espaces au débat d'idées. Extraits : « Je pense que la gauche a besoin d’un parti structurant. Partout où le parti structurant s’est effondré, la gauche s’est effondrée. J’ai milité chez Ecolo quand j’étais jeune, j’ai beaucoup de respect pour les fondateurs de ce parti. Je suis loin d’être anti-Ecolo, même si mes relations avec eux sont parfois compliquées aujourd’hui. L’Ecolo de Jacky Morael était celui-là: «le logiciel de la gauche du XXIe siècle doit se reformuler autour de l’écologie». Ecolo a totalement perdu cette ambition. Je pense que le plus utile, dans les circonstances qui sont les miennes, c’est d’aller pousser des dossiers et des idées au sein du PS, plutôt que rejoindre Ecolo qui ne me semble pas s’adresser aux classes populaires, ni avoir un logiciel social clair. Après, puisqu’Olivier l’évoque, l’aéroport est clairement le gros point de désaccord entre le PS et nous. Je serai, le cas échéant, un député socialiste opposé à son extension. » « La démocratie ne va pas bien. Et la puissance des partis en Belgique rend parfois difficile un dialogue constructif. Or, il est indispensable de jeter des ponts, notamment avec Ecolo. Ce qui m’intéresse, c’est de construire des majorités de gauche et écologiques. Je ne vois pas comment on peut le faire sans Ecolo. Être dans une démarche d’élaboration collective, apprendre les uns des autres, nous devons le faire davantage. Le paysage politique est désespérant à bien des égards, n’en rajoutons pas. » « Se battre pour que chacun ait un logement digne, c’est fondamentalement écosocialiste. Les politiques de redistribution peuvent aussi avoir de puissants effets écologiques, par exemple. Dans la communication, ça n’apparait peut-être pas suffisamment. Mais dans la campagne à Liège, le PS a quand même le courage de rejoindre Vega sur la question de la deuxième ligne de tram et de l’ambition pour le transport public. Anticiper un réseau de transport capable d’assurer la mobilité des quartiers populaires, ça, c’est de l’écosocialisme. En l’occurrence, c’est un dossier qui oppose PS-Vega et Ecolo. L’ambition en termes de transports en commun, elle est aujourd’hui du côté du PS. »

Un questionnaire très bien mené et très utile :

Après 10 jours de sidération, il faut parler, défendre le nouveau front populaire et appeler à voter à Villeurbanne et partout pour les candidats de l’accord ! Nous pouvons être fiers du travail accompli par les partis pour arriver à ce projet de législature. Lisez-le ! Vous verrez que ce n’est pas une union d’appareils mais bien une union de fond ! Travailler ensemble n’implique pas de renier son histoire, ni son identité. Nous l’expérimentons dans notre exécutif municipal depuis 2020 à Villeurbanne. En 1936, quand Léon Blum prend la tête du gouvernement du Front Populaire, imaginez les dissensus entre les communistes et les radicaux. Et pourtant, ils ont réussi et en quelques semaines des réformes majeures sont enclenchées. Le programme du nouveau front populaire répond aux enjeux écologiques et sociaux tels que nous devons les affronter à l’échelle locale. Seule une majorité de gauche à l’Assemblée permettra de donner de l’ampleur aux transformations écologiques et sociales à l’œuvre dans les territoires. Car malgré le mépris des gouvernements qui se sont succédés depuis 2017 sous la présidence d’Emmanuel Macron, des villes, des villages, des métropoles ont continué à inventer, aux côtés du secteur associatif, chaque jour des solutions pour changer profondément les conditions de vie des enfants, des jeunes, des femmes et des hommes de notre pays. C’est donc pour une assemblée à l’écoute des territoires, à l’écoute de ce qui à bas bruit construit un monde plus juste, plus écologique et plus fraternel que nous voterons. Et s’il ne fallait retenir que 2 mesures, voici mes préférées : - sur le logement, le programme introduit l’encadrement des prix du foncier. C’est une mesure que nous appelons de nos vœux. Du fait de la spéculation foncière, les logements libres qui sont commercialisés à Villeurbanne s’adressent au 8ème décile de la population. Ce n’est pas la ville que nous souhaitons. Nous attendons du législateur des mesure forte pour permettre aux villes centres de continuer à accueillir les ménages dans toutes leurs diversités socio-économiques - Alors que s’ouvre le festival des arts de la rue de Villeurbanne - les Invites - sur la culture, le programme prévoit de renforcer le budget public consacré à l’art, la culture et la création pour le porter à 1% du PIB par an. Nous l’expérimentons au quotidien, la culture est un ciment collectif essentiel pour sortir de ses assignations, de réécrire en permanence le récit du « nous » et de « l’autre » et d’interroger sans fin notre rapport au Monde, pour affermir notre inscription dans le vivant et renforcer notre pouvoir face au péril démocratique. Cédric Van Styvendael Gabriel Amard Milouka Hadj-Mimoune