Un projet très inspirant en effet, qui montre qu'il existe un enjeu fort à transformer d'anciens lieux d'enfermement en des espaces citoyens, historiques et pédagogiques.
Professor of Criminal Law at UCLouvain Saint-Louis - Bruxelles
💡 Magnifique découverte à Toulouse : le « Castelet » ! https://lnkd.in/evygmUPh
📍 Il s'agit de l'ancienne prison de Saint-Michel qui, à sa fermeture, a été restaurée en vue d’y installer un espace culturel et mémoriel, tout en sauvegardant le patrimoine exceptionnel que représente cet édifice construit par l’architecte toulousain Jacques-Jean Esquié. Dans les diverses salles, j’ai pu découvrir l’histoire de cette prison à travers le temps, écouter des témoignages de personnes qui y ont été détenues ou y ont travaillé. Ce centre d’interprétation invite le grand public à s’interroger sur le sens de l’enfermement, et des visites spéciales sont organisées à destination des jeunes ou de professionnels. Le Castelet est aussi un espace culturel qui accueille des expositions temporaires d’artistes contemporains ; et un espace mémoriel où des célébrations ont lieu en l’honneur des résistants qui y ont été enfermés et fusillés.
🎤 Sur place, j'ai pu échanger avec des membres du personnel au sujet de ce projet particulièrement porteur de sens et du succès qu’il rencontre auprès des divers publics, scolaires, professionnels et citoyens.
👐 C’est un projet similaire que l’Asbl 9m² souhaite installer dans la prison de Forest à Bruxelles, fermée et laissée à l’abandon depuis novembre 2022. N’hésitez pas à parler de ce projet autour de vous et à le soutenir, pour que les Belges puissent eux aussi disposer d’un espace autant porteur de sens que celui du Castelet 🤞
Musée de la Bataille de Fromelles - mercredi 7 août 2024
Exposition temporaire dans ce musée : « Soldat blessé, soldat sportif : Itinéraire d’une reconstruction » à l’occasion des jeux paralympiques à Paris.
Le rapport ? 🎖Des millions de soldats ont été mutilés lors de la 1ère guerre mondiale, et certains ont pu se reconstruire grâce au sport. Ce mode de rééducation a donné lieu à une institutionnalisation et une mondialisation 🌍 de ces activités sportives, faisant naître le concept de « handisport » maintenant intégré dans les JO.
C’est dans ce cadre qu’AlphaSens et APF France handicap sont venus sensibiliser aux handicaps visuel et physique, sur un parcours mis en place au musée. Grands et petits 👨👩👧👦 ont pu déambuler sous bandeau avec une canne blanche👨🦯ou en fauteuil roulant👩🦽, s'apercevant ainsi des obstacles rencontrés dans la rue (ex : poubelles, bordures, panneaux...). Illustration en vidéo de 39 secondes après les témoignages.
Cette activité a beaucoup plu, comme en attestent les témoignages suivants :
Pomme, Responsable boutique du musée : « Quelle expérience ! Une impression d’appréhender la rue au ralenti avec très peu d’assurance, en conscience des dangers potentiels sans pouvoir les identifier vraiment. J’ai réalisé la vulnérabilité d’une personne malvoyante ou atteinte de cécité, et mon propre manque de perception sensorielle. Merci Valérie pour ta patience. »
Ayden, 9 ans : « C’était bien, je me suis rendu compte que c’est très compliqué pour les personnes malvoyantes, sinon j’ai vraiment bien aimé. Valérie était gentille. »
Léona, 12 ans : « j’ai bien aimé les deux activités car elles nous ont appris comment font les personnes handicapées dans la rue. Valérie est très sympa. C’était pas simple de marcher sans voir, mais j’ai bien aimé. »
Chloé, Angers : « Merci beaucoup pour cet atelier de sensibilisation d’utilité publique. Vive l’inclusion ! »
Isabelle : « Une expérience très intéressante. C’est perturbant au niveau des perceptions de l’espace et du temps. Les sensations sont particulières et permettent vraiment de se mettre à la place des personnes malvoyantes. Merci pour cette expérience. »
Hector, 12 ans : « Les sensations sont bizarres, quand je l’ai fait j’étais perdu. »
Alex, 10 ans : « C’était très perturbant de ne rien voir mais ça m’a permis de savoir comment les malvoyants se déplacent. »
Mathilde, stagiaire au musée : « En tant que stagiaire et future professionnelle, j’ai à cœur de comprendre les difficultés rencontrées par les personnes déficientes visuelles afin de les accueillir au mieux et de mieux les comprendre. C’était une expérience intéressante, les sensations ne sont pas les mêmes. »
Lou, 21 ans : « C’était très intéressant et ça m’a permis de me rendre compte des nombreux problèmes auxquels les personnes malvoyantes font face chaque jour. »
Maëlys, 13 ans : « Merci pour cette expérience. Ça nous fait voir que c’est pas facile et qu’il faut faire attention autour de nous. »
Ha le devoir de neutralité des bibliothèques, c'est toujours une problématique de fond(s) ! (ouh ça sent le post archi orienté Doc', ce jeu de mot ! 😋 )
Déjà difficile à illustrer dans nos chères poldoc' quand celles-ci ne concernent que des livres/films/musiques, qu'en est-il quand il s'agit d’œuvres d'art ? Et de spectacles ? A qui est donné la prérogative de la vérité de l'analyse d'une œuvre ? Doit-on se cantonner aux œuvres et aux pièces et aux concerts a-politiques ? Ça réduit drastiquement les choix...
Et si c'est une question de représentation, la question du budget se pose...Une priorité sera toujours donnée.
Où s'arrête le devoir et où commence la censure ? 🤐
Et l'hypocrisie ?
A écouter l'excellent podcast sur le sujet "Neutralité, pluralité, lâcheté" : https://lnkd.in/eurCZurt
(promis, je n'ai pas reçu de pot de vin de la part de Deux connards dans un bibliobus 😉 )
conservateur en chef des Bibliothèques - directeur des Bibliothèques de Martigues
Le 13 février, le préfet de la Vienne a demandé le retrait d'une œuvre d'art de l'artiste Les Moutons, affichée depuis plusieurs mois à la médiathèque de Poitiers, arguant qu'elle comporte une allusion aux Soulèvements de la Terre. Décrochée en fin de semaine, elle a été raccrochée ce mardi, au nom de la liberté de création.
Le patrimoine vivant et funéraire amérindien est davantage encadré, et surtout l'effet de cette loi sera plus tangible.
Si le musée a pour but de faire connaître et vivre des artefacts (objets/oeuvres/savoir-faire/traditions) de différentes cultures, les Amérindiens ont aussi pour nécessité de poursuivre leurs traditions ancestrales.
Je souhaite que ce retour aux sources d'objets à leur destinataire soit le moment favorable d'un dialogue et d'échanges " inédits " à travers différents événements culturels, davantage que l'oubli des Amérindiens par les Américains et leurs progénitures.
https://lnkd.in/eiQj-HX4
Mémoire des lieux de l'esclavage et de l'exploitation coloniale : quand non pas "en parler" mais "comment en parler" devient la question!
Le programme élaboré par le CAPC de Bordeaux pour les #JEP (Journées européennes du patrimoine) a fait plein jour sur l'art et les manières d'aborder, à la fois explicitement et sensiblement, la mémoire portée par un lieu conçu pour le commerce de denrées coloniales sous la Restauration esclavagiste, l'entrepôt Lainé.
Un débat qui voulait aller au fond, et qui fait avancer la réflexion ouverte depuis de nombreuses années (voir par exemple le numéro d'Esclavages et post-esclavages consacré à l'histoire de l'esclavage saisie par l'art contemporain, coordonné par Seiderer Annahttps://lnkd.in/eDCH8Vpa )
Le dialogue entre institutions patrimoniales et associations militantes, certes toujours difficile (on en veut pour preuve le "contre-programme" élaboré par l'association historique Mémoires&Partages), semble pourtant en voie, si on veut bien discerner :
- qu'il s'agit de sortir de la vieille opposition entre culture perçue comme élitaire, exprimée par un art jugé elliptique, et culture perçue comme populaire, exprimée par des traces commémoratives explicites (stèles, statues figuratives)
- que les gestes artistiques, comme les initiatives événementielles des institutions patrimoniales, restent des constructions de sable si elles ne s'inscrivent pas dans un ensemble de mesures structurelles pour reconnaître et réparer les séquelles de l'esclavage et de la colonisation
- que la méthode passe par la co-construction et les partenariats, par l'attention portée à l'impact des actions de médiation.
Ce débat public, avec Maboula Soumahoro, Seumboy Vrainom et Coralie de Souza Vernay, qui questionne non seulement l'intention, mais la manière de faire et les réceptions diverses et parfois très contrastées de la programmation culturelle, contribue à ce cheminement.
#patrimoine#esclavage#mémoire#PatrimoinesDechaineshttps://lnkd.in/edKAFW6B
La question de la restitution de restes humains : un sujet sensible, aux multiples enjeux, qui n'a pas fini d'interroger les consciences.
La loi du 26 décembre 2023, relative à la restitution de restes humains appartenant aux collections publiques, va permettre de belles avancées ; la restitutions des trois crânes sakalaves, conservés dans les collections nationales du Muséum national d'Histoire naturelle, en est une première application.
https://lnkd.in/ebMhZj_e
🎨 Avez-vous déjà exploré la richesse artistique de l'Outre-mer ? Du 2 février au 2 juin 2024, Marseille devient le phare culturel des scènes ultramarines avec une saison exceptionnelle à la Friche la Belle de Mai.
La Friche la Belle de Mai célèbre l'Outre-mer avec un programme varié : expositions, débats, performances, et festivals. Cette initiative s'inscrit dans le prolongement du "Pacte pour l'émergence et la visibilité des artistes ultramarins" et promet de révéler la diversité et la vitalité de ces territoires.
🗣️ Les œuvres exposées invitent à un dialogue entre mémoire collective et récit personnel, interrogeant des thèmes tels que l'identité, le passé colonial, et la représentation. L'exposition "Des grains de poussière sur la mer" et "Astèr Atèrla" offrent un nouveau regard sur les Antilles et La Réunion, loin des clichés.
Les festivals Hip Hop Society et #1 Convergences sont des rendez-vous incontournables pour les amateurs de culture ultramarine. Ces événements mettent en lumière les expressions artistiques dynamiques de ces régions, dans une ville qui a longtemps été la porte d'entrée de l'Outre-mer en métropole.
🤔 Comment pensez-vous que l'art peut contribuer à redéfinir les perceptions des territoires ultramarins ? Partagez vos réflexions et rendez-vous à la Friche la Belle de Mai pour une immersion culturelle unique !
#ArtOutreMer#MarseilleCulturehttps://lnkd.in/eTCuitkX
🎨 Avez-vous déjà exploré la richesse artistique de l'Outre-mer ? Du 2 février au 2 juin 2024, Marseille devient le phare culturel des scènes ultramarines avec une saison exceptionnelle à la Friche la Belle de Mai.
La Friche la Belle de Mai célèbre l'Outre-mer avec un programme varié : expositions, débats, performances, et festivals. Cette initiative s'inscrit dans le prolongement du "Pacte pour l'émergence et la visibilité des artistes ultramarins" et promet de révéler la diversité et la vitalité de ces territoires.
🗣️ Les œuvres exposées invitent à un dialogue entre mémoire collective et récit personnel, interrogeant des thèmes tels que l'identité, le passé colonial, et la représentation. L'exposition "Des grains de poussière sur la mer" et "Astèr Atèrla" offrent un nouveau regard sur les Antilles et La Réunion, loin des clichés.
Les festivals Hip Hop Society et #1 Convergences sont des rendez-vous incontournables pour les amateurs de culture ultramarine. Ces événements mettent en lumière les expressions artistiques dynamiques de ces régions, dans une ville qui a longtemps été la porte d'entrée de l'Outre-mer en métropole.
🤔 Comment pensez-vous que l'art peut contribuer à redéfinir les perceptions des territoires ultramarins ? Partagez vos réflexions et rendez-vous à la Friche la Belle de Mai pour une immersion culturelle unique !
#ArtOutreMer#MarseilleCulturehttps://lnkd.in/esagtccK
Aidez-nous à inscrire les plages du Débarquement au patrimoine mondial de l'UNESCO ! 🕊️👉 https://lnkd.in/eNcGxM8p
Les Plages du Débarquement portent la mémoire d’un combat pour la liberté et la paix. Leur inscription à la Liste du patrimoine mondial marquerait la reconnaissance du caractère exceptionnel de ce patrimoine.
🥳 Dans le cadre de cette démarche, une œuvre éphémère monumentale sera réalisée à partir de 9h, sur la plage d'Arromanches, le 1er juin, par l'artiste normand Sym Arts. Découvrez le programme des animations ! ➡️ https://lnkd.in/e52Vs8Pv#DDay80#DDay#UNSECO#plages#mémoire#Débarquement#Normandie
📣 L'Agence Auvergne-Rhône-Alpes Spectacle Vivant édite un guide autour des projets culturels de #territoire. Il présente quelques balises aux collectivités territoriales pour guider la construction d’un projet culturel de territoire (#PCT), de la conception à l'animation.
🧭 Ce guide richement illustré par Laure Barrière combine des repères, des éléments de définition, de méthodologie et des exemples, mais ne propose pas de solution clé en main. Chaque territoire doit en effet adapter le projet à son propre contexte.
🙌 Notre approche est d'axer la méthodologie sur la posture participative et coopérative. En effet, pour qu’un projet culturel soit en phase avec les habitants, les associations, les artistes qui composent le territoire, tisse du lien et respecte leurs #droitsculturels, il est essentiel de s'interroger sur les conditions de leur participation.
👉 Bonne lecture, n'hésitez pas à partager ce guide autour de vous : https://bit.ly/4eJuocr
👌 Une ressource réalisée par Anaëlle Rebillard, Marie Mennessier - Richard, Léo ANSELME, Eglantine Chabasseur et Marie Coste.