Post de notélé

Entre ombre et lumières. Après la décision solitaire d'un président qui semble jouer l'avenir de la France sur un coup de dés, il faut savoir garder son sang-froid, en espérant que la sagesse de la voix populaire nous épargnera le cortège d'affrontements, d'intolérances et d'illusions qui nous menace… Deux nouveaux tours de scrutin, et nous verrons bien si la dissolution de l'Assemblée Nationale clarifie ou obscurcit encore davantage les perspectives de notre nation ! Compiègne n'est qu'une modeste ville moyenne mais l'attractivité de notre territoire et la qualité du vivre ensemble auquel je ne cesse de travailler, sont des atouts qu'il nous appartient de sauvegarder. Au moment où l'affrontement électoral échauffe les esprits, nous nous efforçons d'accueillir un nouvel investissement majeur pour tout notre tissu économique, nous organisons une variété exceptionnelle d'évènements sportifs dans le contexte olympique, nous assistons à une floraison inégalée de manifestations culturelles et musicales destinées aux publics les plus variés, nous travaillons au renouvellement urbain avec le souci de ne laisser personne au bord du chemin… Quel contraste entre les anathèmes politiciens et cette tâche patiente de chaque jour pour embellir et valoriser notre ville et son agglomération ! Serrons les dents et poursuivons notre travail ! Des adolescents qui reviennent émerveillés d'un périple à vélo Compiègne/Londres sous la conduite de la remarquable équipe du service "politique de la ville", dans le cadre du dispositif de la "cité éducative"… La multiplication des caméras de vidéo-surveillance et les moyens accrus de notre centre de supervision intercommunal, même si les réponses de la loi aux facteurs de la délinquance urbaine demeurent insuffisantes… La réunion de l'ensemble de nos clubs-services, qui ne cessent, année après année, d'apporter des moyens supplémentaires aux actions en faveur des plus démunis… L'assemblée générale de clubs sportifs, comme le Ring Olympique Compiégnois, qui regroupent tous les milieux sociaux grâce aux équipements que nous avons réalisés et à l'ardeur de nos bénévoles… Cette énumération pourrait s'allonger, tant ces évènements reflètent les énergies et les priorités de la ville et sont représentatifs de chacune de nos fins de semaine. L'équipe municipale est mobilisée pour le succès de toutes ces initiatives, comme elle l'est, avec nos collègues de l'agglomération, pour diversifier l'habitat et faire progresser l'emploi pour tous. C'est bien cela la réalité du terrain que nous représentons. Rien ne peut se faire de durable sans unifier, rassembler, faire prévaloir nos valeurs républicaines, dans le respect de toutes celles et ceux qui les pratiquent. Alors, Compiègne, miroir de l'histoire de France, n'est-elle pas l'exemple auquel il faudrait se référer, au lieu d'opposer les uns aux autres et de donner crédit aux vaines promesses qui nous divisent et nous appauvrissent ?

Rappeler les engagements de la candidate, trahis avec une rare brutalité, et même un cynisme certain, par celle qui est devenue présidente, manifeste bien la dérive intellectuelle de la droite qu'on a longtemps nommée "républicaine". On assiste à un grand remplacement des valeurs politiques de cette droite, sur laquelle les acteurs culturels pouvaient jadis compter, bon an mal an, par l'idéologie libérale autoritaire qu'on voit se diffuser partout (des Etats-Unis à la Hongrie en passant par l'Italie). On notera que dans les discours de justification de l'exécutif régional et de ses partisans, l'idée d'une activité culturelle parasite et non productive parce que subventionnée revient comme un leitmotiv, au mépris de ce que l'on a observé partout : les artistes et les créateurs, organisateurs d'évènements, de festivals, les intermittents sont au travail chaque jour, auprès des habitants, font vivre de nombreux prestataires et sous-traitants. Manière de rappeler ce qui ne semble plus compris : les activités publiques contribuent pleinement aussi à la valeur ajoutée économique, sans même parler de leurs fonctions sociales et de leur contribution à la vigueur intellectuelle d'une société. Triste épisode, où celles et ceux qui prétendent la défendre et incarner la France, des élus d'une grande collectivité, bafouent ce qui fonde son exception culturelle.

📊Le déjà traditionnel et indispensable baromètre de l’ OBSERVATOIRE DES POLITIQUES CULTURELLES vient d’être publié après qu’il a été présenté lors du Festival d'Avignon (#FDA24 #OFF24). 📉Qui sera surpris que les DAC insistent sur le contexte financier dégradé de leur collectivité, avec des perspectives pessimistes pour l’avenir ? 🤺Même si plusieurs DAC indiquent des apports de crédits en 2024 liés à l’année olympique. 🚣🏾♀️ 🎯Et alors que 67 % considèrent qu’il n’y a pas eu de dépriorisation au cours des deux dernières années et que la politique culturelle est autant une priorité qu’avant pour leur collectivité. 🧐A noter le focus sur qui nous intéresse encore plus particulièrement depuis que le Programme 🦋 Chrysalide 🦋 est lauréat du dispositif « Alternatives vertes 2 » (Secrétariat général pour l'investissement, Ministère de la Culture, Banque des Territoires, Groupe Caisse des Dépôts) : ☣️18 % des DAC indiquent ne pas avoir mis en place d’action spécifique en faveur de la transition écologique. 👷♀️Il y a du travail sur la planche ! 🗽 Enfin, les problématiques d’entraves à la liberté de création/diffusion artistique et d’atteintes matérielles contre des œuvres ou des équipements culturels pris pour cible et traitées par l’OPC grâce à Laurent Bigarella, Nicolas Cardou, Yauheni Kryzhanouski, Me AGNES TRICOIRE, Vincent Guillon lors de l’🤝#UDOF2024🤝 : si 8 collectivités sur 10 ne constatent pas ce type de problème, 1 collectivité sur 10 constate une augmentation. 👏Très heureux.ses d’avoir pu participer à ce travail de Vincent Guillon et Samuel Périgois aux côtés : Ministère de la Culture, Régions de France, Assemblée des Départements de France, France urbaine, Intercommunalités de France, Villes de France, FNCC, Culture•Co, Culture & départements. 🔜Et de recommencer l’année prochaine ! 📋La synthèse et la version longue peuvent être trouvées ici : https://lnkd.in/edK9mmwa #Baromètre2024 #OPC #politiquesculturelles #budgetculturel

Découvrez le Le Journal des Départements - Septembre 2024 Edito de William Chancerelle, Après une fin d’année irrespirable sur le plan politique, la flamme olympique a apporté un vent de fraîcheur bienvenu ! Heureuse parenthèse pour un pays qui cherche sa tête et son cap depuis plusieurs semaines… Que nous révélera cette rentrée sous haute tension ? Crépuscule d’un modèle ou espoir d’un rebond républicain ? Bien malin qui prétendrait y voir clair dans cette France qui doute… Face à cela, le Journal des Départements reste fidèle à son esprit : mettre en lumière les solutions locales plutôt que de s’arrêter aux tristes constats nationaux. Plus que jamais, nous croyons à la France des territoires qui innove, agit, et s’engage au lieu de polémiquer et de rejeter les responsabilités sur les autres. Voilà pourquoi, l’agenda de notre année est rempli de bonne nouvelles ! À l’automne, nous retrouvons les Coqs d’Or, qui honorent les initiatives inspirantes dans les communes et les intercommunalités. Cette année marque aussi la troisième édition des D d’Or, initiés par Olivier de Brabois et Jean-Philippe Delbonnel, et qui viennent récompenser les innovations et les succès dans vos départements. Pour cette troisième édition, rendez-vous à Marseille, dans les Bouches-du-Rhône, le 11 octobre. La fin d’année sera aussi marquée par les Assises nationales des collectivités numériques au Futuroscope de Poitiers. Un rendez-vous incontournable pour aborder les questions et les défis multiples que soulève l’omniprésence numérique dans les collectivités territoriales. Parmi ces questions, comment concilier service public de proximité et dématérialisation ? Tous ces rendez-vous, nous les imaginons comme des remèdes au défaitisme et à la peur du lendemain. Chaque jour, partout, la France regorge d’idées, de projets et des réussites. Encore fait-il les faire connaître et les partager avec vous ! C’est là notre boussole et notre raison d’être. Ceci ne nous empêche pas d’être lucides et objectifs sur les difficultés réelles que rencontrent les Conseils départementaux et les Français au quotidien. C’est pour conserver cette lucidité et ce lien avec la France des territoires que le Journal des Départements évoluera en fin d’année pour aller vers toujours plus de proximité et de mise en valeur des initiatives locales. Vous en saurez plus très prochainement. De bonnes résolutions que nous sommes heureux et fiers de partager avec vous, lecteurs et lectrices toujours plus nombreux et fidèles. Très belle rentrée à toutes et à tous ! William chancerelle, Rédacteur-en-chef du Journal des Départements Département de l'Ain laurent tissot Jean DEGUERRY Simon Houdebert Jean - Philippe Delbonnel Guillaume Philippot Lilou De Carvalho Paul Girerd

La culture coûte cher ? Essayez l'ignorance ! Solidarité totale avec l'ensemble de la profession culturelle en Région Pays de la Loire, qui voit ses financements amputés de 73 %. Des coupes terribles qui arrivent également chez nous, à travers les annonces du budget 2025 du Département de la Charente-Maritime. L'Etat en porte une immense responsabilité. Sans faire ma Cassandre, j'ai bien peur que ça ne soit qu'un début... Les communes ne pourront pas palier à ces manquements cruels, certaines salles, festivals et compagnies ne s'en relèveront pas. L'emploi en sera impacté à long terme, les retombées sur l'économie locale largement affaiblies. Le calcul est court-termiste et en terme de macro-économie, complètement débile. A Aytré, nous planchons sur une augmentation de 10% du budget alloué au fonctionnement culturel pour 2025. Une goutte d'eau - dérisoire - dans un océan de cynisme... Côté politique (de droite comme de gauche) : c'est le monde du silence. Ministère de la Culture Rachida Dati

➡️ Et si vous partiez à la rencontre de celles et ceux qui font la Sacem ? Aujourd’hui, rencontrez Lorène Moreau, déléguée Sacem régionale en Indre-et-Loire. On compte 4500 créateurs membres de la Sacem en région Centre-Val de Loire et 1500 en Indre-et-Loire. 💡 En région, le rôle de la Sacem est primordial. D’abord pour être au cœur des lieux qui diffusent de la musique mais aussi être proche de nos clients et de nos sociétaires. Pour en savoir plus, découvrez l’interview de Lorène Moreau 👉 #Régions #Sacem #Territoires

➡️ Et si vous partiez à la rencontre de celles et ceux qui font la Sacem ? Aujourd’hui, rencontrez Lorène Moreau, déléguée Sacem régionale en Indre-et-Loire. On compte 4500 créateurs membres de la Sacem en région Centre-Val de Loire et 1500 en Indre-et-Loire. 💡 En région, le rôle de la Sacem est primordial. D’abord pour être au cœur des lieux qui diffusent de la musique mais aussi être proche de nos clients et de nos sociétaires. Pour en savoir plus, découvrez l’interview de Lorène Moreau 👉 #Régions #Sacem #Territoires

 🚨 Toustes ensemble 📢 Par une annonce aussi soudaine que brutale, la région Pays de la Loire s’apprête à voter une restriction budgétaire de 73% pour la culture. Christelle Morançais (présidente de la région) s’en explique en voulant faire les économies demandées par le gouvernement dans le projet de loi finance 2025 sur le dos des loisirs et de la culture . « Je m’interroge : quelle est la pérennité d’un système qui, pour exister, est à ce point dépendant de l’argent public ? ». Après avoir dû “chevaucher le tigre“, notre secteur est intimé de se réinventer encore et toujours. Comme s’il ne le faisait pas déjà. Evidemment que la culture sous toutes ses formes est nécessaire et créatrice de richesses. Chez Couac Productions, nous filmons depuis 20 ans des artistes, des festivals, des salles de spectacles, des associations qui se battent pour faire exister la diversité culturelle et le débat dans notre société. Nous sommes les témoins (et les acteurs également) de la nécessité de la pérennité de ces propositions. Nous défendons une culture ouverte à toustes, éducative, rassembleuse, créatrice de rencontres humaines. Les aides de l’état et des collectivités sont primordiales pour permettre à ces structures d’exister et à leurs projets de survivre. Supprimer ces soutiens (qui plus est de façon aussi radicale) est un grand danger. Ce qui pourrait se passer en Pays de la Loire pourrait se répéter dans de nombreuses régions. Pour que cette décision ne soit pas la première d’une longue série nous serons donc mobilisé·e·s avec l’ensemble de nos partenaires dès ce lundi 25 novembre. Rendez vous est pris devant l’hôtel de région à Nantes à 8h30. Soyons nombreux·ses à être présent·e·s et à relayer les infos. (le visuel est de Xavier Mussat)

C’est un coup d’éclat politique en plein cœur de l’été. Alors que le pays a les yeux rivés sur les Jeux Olympiques de Paris, David Guiraud fait parler de lui sur un tout autre terrain, celui des élections municipales. Le jeune et médiatique député de La France Insoumise vient d’annoncer sa candidature à la mairie de Roubaix pour le scrutin de 2026. Une annonce très précoce, à près de deux ans du vote, qui démontre ses ambitions pour cette ville populaire du Nord, fertile en voix pour le mouvement de Jean-Luc Mélenchon. Une stratégie d’ouverture pour rassembler largement Dans une interview accordée à La Voix du Nord, David Guiraud a détaillé la stratégie qu’il compte déployer pour ravir la mairie au sortant Guillaume Delbar, élu divers droite. « Le but ce n’est pas seulement de gagner, mais ensuite d’exercer le pouvoir. Et je ne veux ni gagner seul, ni gouverner seul », a-t-il déclaré. Le député souhaite ainsi « ouvrir largement cette campagne », et prévient : « Il ne faut pas être arrogant, ni se rabougrir sur sa base électorale. » Une méthode en rupture avec l’image clivante que traîne souvent LFI, et un appel du pied évident aux autres forces de gauche. Car même si le député se félicite que son mouvement soit « probablement la première force politique de Roubaix », il sait qu’il devra additionner les voix pour l’emporter et surtout pour gouverner sereinement cette ville de près de 100 000 habitants, gangrenée par la pauvreté et le communautarisme. Lire la suite Sûreté, propreté, emploi : les priorités de David Guiraud pour Roubaix Au-delà de la méthode, David Guiraud a aussi détaillé le fond de son projet pour Roubaix, qu’il résume en trois mots : « sûreté, propreté et emploi ». Des enjeux cruciaux dans cette ville gangrenée par l’insécurité, les trafics et la misère sociale. Le député promet « une campagne stimulante et heureuse », mais prévient : « La mairie ne va pas tomber comme un fruit mûr, il va falloir travailler. » Pour s’imposer, il devra convaincre les Roubaisiens de tourner la page Guillaume Delbar, maire depuis 2014. Un défi de taille tant l’élu, certes de droite, a su tisser des liens forts avec la population et les associations locales. Mais David Guiraud compte sur le socle électoral insoumis, sur son ancrage local – il est natif de Roubaix – et sur son aura médiatique pour faire la différence. Lire encore plus Un atout ou un handicap, les prises de position controversées de David Guiraud ? Reste une inconnue de taille, l’impact qu’auront les prises de position très controversées de David Guiraud sur des sujets de politique nationale voire internationale. Le jeune élu s’est fait remarquer en relativisant l’attaque terroriste du 7 octobre en Israël ou en qualifiant un député de « porc » en pleine Assemblée nationale. Des polémiques qui font le buzz à Paris mais pourraient ne pas passer à Roubaix. Interrogé par La Voix du Nord, David Guiraud a balayé ces critiques. « Ceux qui pensent que je suis musulman,...

La dernière note du blog ( https://lnkd.in/ecC-JGpA ) revient sur les assises de Association des Petites Villes de France qui se sont tenues à Ville d'Amboise sans ministres ce qui n'a pas empêcher le pays de fonctionner depuis juin sans problème et d'organiser les jeux olympiques spectaculaires et réussis qui ont enthousiasmé la planète. Un esprit des jeux toujours présent à Amboise : absence de ministre, chaleur de l’accueil de Brice Ravier et de ses équipes, douceur de Région Centre-Val de Loire , qualité des débats, envie de prolonger cette parenthèse enchantée ? Sans doute un peu de tout cela … Bravo à David Djaïz pour ses interventions lumineuses, aux différents intervenants qui ont éclairé nos échanges dont Gérard Larcher président du Sénat, sans oublier la présence bienveillante de nos partenaires. Des assises réussies 👏 👏👏 Christophe Bouillon Andre ROBERT Les déclarations de certains ministres démissionnaires, ni respectueuses, ni justes ont suscité la colère légitime des élus. Il est dommageable qu’au lieu d’assumer ce qui doit l’être, ils ne trouvent rien de mieux que de désigner les collectivités territoriales co-responsables de la dette publique ! Situation paradoxale du pompier pyromane illustrant le bien fondé de la morale de la fable "la cigale et de la fourmi", Précision utile, les maires surtout des petites villes sont eux en mode "fourmi #bydesign" c'est même gravé dans leur ADN. C'est ce qui leur a permis de surmonter les crises successives majeures de ces dernières années, tant ce mandat a constitué un véritable parcours du combattant : Covid, gilets jaunes, crise de l’énergie, inflation, violences urbaines, dissolution … Excusez du peu ! Contrairement à l’état nos collectivités votent leur budget à l’équilibre chaque année, et lorsqu’elles empruntent le font, non pour boucler leur charges de fonctionnement mais bien pour préparer leur territoire à affronter les transitions auxquelles ils sont confrontés. Elles ne sont donc pas en déficit Ce mauvais procès dessert d’autant plus le débat démocratique et le pays que gouvernement et collectivités ont destins liés, représentant tous deux la république auprès des citoyens. 18 mois nous séparent des prochaines élections municipales, 6 années de 2030 et de ses objectifs pour la planète, alors qu’il reste tant et tant à faire. Le compte à rebours est enclenché dans un contexte politique et budgétaire incertain, délicat, complexe voir explosif. Nous aurons besoin n’en déplaise à la Cour des comptes de toutes les énergies, surtout en 1ere ligne, pour faire corps et agir partout dans le pays, notamment dans les territoires les plus délaissés, là où les votes témoignent du sentiment d'abandon d'habitants qu'il ne faut plus mépriser, afin de surmonter les crises politique, sociale, citoyenne, budgétaire, démographique, climatique que nous traversons ...