Post de Nouveau Monde éditions

Lecture du week-end : Hyper guerre, comment #IA révolutionne la guerre de Jean-Michel Valantin "Du concept d'interoperabilité intégrale entre les différentes armées qui s'appuie des #réseaux de capteurs dispersés dans, sur et au-dessus du champ de bataille via des #essaims de #drônes et des #constellations de #satellites oû les flux d'informations sont envoyés en flux tendus vers des #clouds pour être traités à grande vitesse par des intelligences artificielles, de façon à fournir une information ramassée au commandement et une transmission ultra rapide de la décision aux forces aériennes et terrestres composées de soldats et de #robots..." sans compter la guerre #cognitive menée en parallèle sur les réseaux sociaux. Pour tout ceux qui veulent comprendre comment l'IA influe les guerres actuelles et à venir je vous recommande cette lecture : " la géopolitique et la geostrategie de l'IA n'attendent personne"

Selon RTL INFO : 👉 Chez Merci-Michel, on est des HISTORIENS 🤣 ! Souvenir des 100ans de l'Armistice (le 11 novembre 2018), on avait lancé le "Visage inconnu" pour l'Historial de la Grande Guerre, avec les copains de FRED & FARID. 😘 Olivier Lefebvre, Yann Rougeron, Jim Tran, HERVE FRANCOIS On avait créé un visage en superposant 60.000 visages d'acteurs de la grande guerre de tous les pays : - soldats d'infanterie - chasseurs alpins - infirmiere - aviateurs - artillerie - télégraphes - etc. On a développé un système d'analyse (avec de l'IA 😁 avant la vague actuelle) qui permettait de recadrer tous les portraits, faire la moyenne des mensurations de tous les visages et de déformer tous les portraits sur cette moyenne et ensuite de faire la moyenne de chaque couleur de pixels pour obtenir le "visage inconnu". Une opération comme on les aime : La technologie au service d'un discours puissant.

🔴 Article Valeurs actuelles 🖋 ➡️ 14-Juillet : l’Armée de Terre et les défis de la guerre de demain ANALYSE. Chars, blindés, drones… Face au retour de la guerre de haute intensité, l’armée de Terre se prépare déjà aux affrontements de demain. Sa matrice opérationnelle : technologie de pointe et combat collaboratif ⤵️ https://lnkd.in/eMf2Ncv4

Le « jeu de guerre » compte parmi les outils d’état-major les plus anciens et les plus innovants. En tant que modélisation de l’affrontement armé, il s’impose comme un instrument militaire de premier plan sans requérir de grandes ressources. Sa plasticité permet de représenter tous les types d’engagement. Selon qu’il utilise la simulation constructive, la carte papier ou numérisée ou encore la caisse à sable, il offre une grande souplesse d’emploi à tous les niveaux tactiques. Il constitue un outil d’aide à la décision mettant en situation le joueur confronté à la volonté adverse autant qu’à la friction du champ de bataille. En mettant les chefs comme les subordonnés face à l’imprévisibilité et à la possibilité de l’échec, il affûte les esprits et participe à la préparation opérationnelle de tous les niveaux. Il est facilement utilisable dans le cadre des opérations interarmées ou interministérielles. Il est aussi employé pour appuyer l’innovation, à des fins d’exploration, que ce soit pour le développement capacitaire ou pour l’évolution de la doctrine. D’autres cas d’usage font du jeux de guerre un moyen pour tester de nouveaux concepts ou influencer des acteurs stratégiques. La fonction « jeu de Guerre » est intégrée au sein du Commandement du Combat Futur, L'Express vous en dit davantage sur : https://lnkd.in/eb4v3M-N

🛥 DES TORPILLES HUMAINES UTILISÉES PAR LES ALLEMANDS ? ⛴ ➡ Dans la nuit du 20 avril 1944, et pour la première fois de l’histoire, une nouvelle arme fut utilisée durant la Seconde Guerre mondiale, les Torpille humaine Neger. La torpille humaine Neger est le premier type de torpille pilotée par un humain à l’intérieur. Conçue en 1943, elle fut produite à environ 200 exemplaires et fut déployée pour la première fois dans la nuit du 20 avril 1944 contre des navires alliés au large d’Anzio, en Italie, près de Rome. Trente de ces torpilles devaient attaquer les navires situés au nord de la tête de pont Alliés de Torre Vaianica. Mais cela fut un échec total, seulement 17 unités furent lancées, perdant une grande majorité leur chemin, le commandant de l'escadrille périr dès le début de l'opération d'une intoxication au CO2. Trois unités furent perdues, toutes les autres s'échouèrent et furent capturées. 🔴 Cette torpille n’avait pas de vocation à être une torpille suicidaire. Arrivé à la bonne distance de sa cible, le morceau bas de la torpille se détache et poursuit seul sa route vers l’objectif. En raison de sa petite taille, elle est difficile à détecter par les dispositifs de repérage, mais l’engin n’a pas réellement de capacité de navigation, et reste facilement repérable. D'une longueur de 8 mètres, l'engin possédait un habitacle sur la partie supérieur de la torpille capable d'accueillir son pilote. L'engin ne fut rarement utilisé jusqu’à la fin de la guerre, d'autres torpilles seront lancées en juin pour attaquer la flotte d’invasion alliée en baie de Seine et contre la flotte alliée en Méditerranée, sans de réel résultat. Cette torpille restera une arme qui n’aura pas de réelles conséquences sur les troupes Alliés. #Histoire#SecondeGuerreMondiale #MaillyLeCamp #évènements #tourisme #histoire #patrimoine #aube #GrandEst #réalitéaugmentée #RA Crédits : Les techniciens de la Kriegsmarine préparent la torpille à guidage humain Neger pour une opération de combat. Source de la photo: waralbum.ru

Étonnement? Même pas. Quand je regarde cette "affiche" qui parle d'opérations militaires, je ne vois aucun avion de combat. Je ne peux donc pas m’empêcher de penser que nous n'allons pas gagner la prochaine guerre. Je rappelle à l'"Académie militaire de Saint Cyr Coetquidan" que la première leçon de la guerre en Ukraine, côté russe, a été l'incapacité d'obtenir la supériorité aérienne. Pourtant la puissante aviation russe, bien utilisée, en aurait eu les moyens si elle avait été utilisée à la façon dont l'Otan procède: une longue campagne aérienne puis, une fois l'aviation et les défenses sol-air détruites, une opération terrestre. Même Zelinsky l'avait compris, lui qui a demandé des les premiers jours une "No Fly Zone" de l'Otan. Cette "leçon" de la supériorité aérienne est officiellement un des premiers enseignements de la guerre en Ukraine souligné par le général Breton Vincent, en charge de la doctrine de nos armées (CICDE). Une guerre en Ukraine qui s'est transformée en guerre de tranchées modèle 14-18 essentiellement pour cette raison. Je l'ai également rappelé lors de mon audition devant le Sénat en décembre 2022. J'ai bien compris que ce cette "journée" d'étude concerne la "logistique et les flux". Mais l'image "interarmées" qui l'illustre - qui ne comporte aucun avion ni hélicoptère de combat - méconnaît cette réalité stratégique qui doit être connue de tous les officiers - terriens en particulier - quels que soient leur armée et leur âge. Et là, il y a encore du boulot. On n'est pas condamné à rejouer la guerre de 14-18 si on utilise intelligemment la puissance aérienne. Même si on ne la voit pas sur les chaînes de télévision et si la plupart des commentateurs militaires "terriens" la méconnaissent. La puissance aérienne ce n'est pas une option, c'est une obligation. De ce point de vue cette guerre aurait pu être terminée depuis longtemps. CICDE - Centre Interarmées de Concepts, de Doctrines et d'Expérimentations #faireface

Plus un pas sans brouilleur Les tactiques de la guerre des tranchées en Ukraine font pencher pour un retour à la Grande Guerre. C’est indéniable, et la technologie semble y jouer un rôle minoritaire, sauf à considérer le successeur de l’aéroplane qui constitue la première menace du fantassin : le microdrone à vision personnalisée (FPV). Cette prolifération aussi massive qu’inattendue doit beaucoup aux modèles commerciaux, essentiellement chinois, à peine adaptés pour emporter une charge explosive modulaire, qui peut avoir raison du fantassin comme du char lourd. Dans le cycle d’action-réaction classique dans la conduite d’une guerre, et forcément accéléré en haute intensité, la riposte au microdrone commercial est…le brouilleur commercial. On distingue donc dans cet extrait d’une vidéo d’entraînement à la guerre des tranchées dans une unité d’infanterie russe un fardeau inhabituel, qui pourtant se généralise en Ukraine : le brouilleur programmable multicanaux portable à dos d’homme (photo). Celui-ci, commercialisé par Rongxin pour une demi-douzaine de milliers d’euros, est tout aussi chinois et commercial que sa cible bourdonnante : il offre une bulle de protection du groupe de combat à la section contre les signaux radio, GPS et de contrôle-commande des microdrones qui s’étend de quelques centaines de mètres (avec une puissance de 150W sur antennes omnidirectionnelles, comme ici), à près de deux km à 300W sur antenne directionnelle, pour une endurance d’une ou deux heures. Difficile de dire si ce modèle acheté sur étagère est en dotation courante dans les unités d’assaut russes, dont l’équipement varie énormément; mais sa dotation à l’entraînement suffit à conférer aux troupes d’assaut russe un avantage tactique indéniable, en forgeant des réflexes qui permettent de tirer parti de la puissance de feu russe tout en écartant sa menace principale. Il est donc possible que la diffusion de ces équipements ait contribué au grignotage systématique de la ligne de front, annulant une menace jusque-là neutralisante et confinant durablement l’armée ukrainienne, minée par le déficit en infanterie, dans l’inexorable défensive, alors que Kiev annonce des besoins en recrutement de deux cents cinquante mille combattants sur l’année à venir.

[📄𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 : 𝐀𝐍𝐀𝐋𝐘𝐒𝐄 | ⚔️ COMBAT] 🖋️𝐋𝐚 𝐟𝐫𝐚𝐩𝐩𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐨𝐟𝐨𝐧𝐝𝐞𝐮𝐫 : 𝐮𝐧 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐥 𝐨𝐮𝐭𝐢𝐥 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐞́𝐭𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐬𝐭𝐫𝐚𝐭𝐞́𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞 ? Atteindre la profondeur du dispositif ennemi pour l’affaiblir et faciliter l’obtention d’un résultat opérationnel ou stratégique est un objectif majeur des armées. Quels sont les moyens nécessaires pour mener des frappes dans la profondeur dans un double contexte de haute intensité et de renforcement des défenses adverses ? 𝑈𝑛 𝑑𝑖𝑓𝑓𝑒́𝑟𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑙 𝑠𝑡𝑟𝑎𝑡𝑒́𝑔𝑖𝑞𝑢𝑒 Depuis l’hiver 2023, le blocage du front ukrainien pousse les belligérants à recourir davantage aux frappes dans la profondeur, à la recherche d’un effet militaire devenu impossible à obtenir sur la ligne de front. Aux missiles balistiques et de croisière classiques viennent s’ajouter des modèles de drones ou de munitions guidées de plus en plus variés, capables d’exploiter les failles de la défense adverses et de s’attaquer à différents types d’objectifs à haute valeur ajoutée. Ce recours intensif aux frappes dans la profondeur a entraîné une prise de conscience des nations européennes quant à leur vulnérabilité face à ces menaces et leurs capacités limitées en la matière. Peu utilisés depuis la fin de la guerre froide, les systèmes de frappes en Europe sont en majorité des vecteurs air-sol très performants mais disponibles en petites quantités. Quant aux capacités sol-sol, elles sont souvent réduites à des reliquats de systèmes pour la plupart hérités de la guerre froide. [... 💻 L'analyse de Héloïse Fayet et Léo Péria-Peigné vous intéresse ? Rendez-vous sur le site de l'Ifri - Institut français des relations internationales pour la lire dans son intégralité et la télécharger. Ministère des Armées État-Major des Armées Armée de Terre Armée de l’air et de l’espace Marine Nationale DGA - Direction générale de l'armement Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) Centre d’études stratégiques aérospatiales-CESA Commandement du combat futur (CCF) 🖋️ #CombatHauteIntensité #GuerreFroide #DefenseAdverse #Ukraine #GuerreEnUkraine #Russie

Voici la sixième et dernière partie de la série d'articles que j'ai consacrés aux grands principes techniques et tactiques de la défense sol/air. Dans ce dernier volet, j'analyse 9 cas au regard des informations disponibles et des contraintes techniques qui ont été développées. Ces analyses permettent de voir ce qui peut être dit ou pas sur chaque cas, la cohérence et la crédibilité des déclarations officielles. Cela permet de se rendre compte que le brouillard de la guerre est très présent et, qu'au final, il faut souvent accepter le fait que l'on ne sait pas grand chose sur la réalité de tel ou tel évènement. La communication de guerre est aussi un espace d'affrontement qu'il ne faut pas oublier. Pour une meilleure compréhension des articles, je conseille de les lire dans l'ordre, car chaque article faisant référence aux notions abordées dans les précédents (voir le post précédent : https://lnkd.in/ezPdkYtw) https://lnkd.in/e5ePPH4C

#Chronique 📍Quand eut lieu le premier vol transatlantique sans escale d’un chasseur à réaction ? Apprenez-en plus ici https://lnkd.in/exRBBEDb 📍La seconde moitié des années 1940 est une période de transition pour l’aviation de combat américaine. 📍Aux chasseurs à hélices de la Seconde Guerre mondiale – tel le P-51 Mustang – commencent à succéder les premiers modèles à réaction, plus rapides mais à l’autonomie trop faible pour escorter les bombardiers sur de longues distances. 📍Le ravitaillement en vol sera-t-il au point ? 📍Alors que la fin de la guerre entraîne le retrait progressif des forces américaines du continent européen, l’émergence de la Guerre froide pose la question d’un redéploiement rapide en Europe depuis le sol états-unien en cas de nécessité. Rappelons-nous aussi : ✅ 20 septembre 1897 : mort du pionnier de l’aviation Louis Mouillard ✅ 16 septembre 1918 : mort de Maurice Boyau ✅ 17 septembre 1948 : tir de la fusée R-1 ✅ 18 septembre 1953 : premier vol du MiG-19 📍Retrouvez l’ensemble des chroniques du CESA en cliquant sur les liens https://lnkd.in/eSyV4P5v. 📍 En vous souhaitant une bonne lecture ! #CommémorerAutrement #CohésionDéfense Ministère des Armées Armée de l’air et de l’espace Thomas Wagner