Post de Objective Zero

Ravi d’avoir participé et d’être intervenu, ce matin, au Congrès des 10 ans de la loi ESS, organisé par ESS France autour, notamment, de la lutte contre la précarité alimentaire. En tant qu’acteur de l’économie sociale et solidaire, la Coopérative SODIAAL soutient la mise en place de solutions justes et efficaces visant à redonner de la valeur à l’agriculture et aux produits alimentaires – car l’alimentation a un coût – tout en permettant l’accès de tous à une alimentation de qualité – car l’insécurité alimentaire est un fléau qui progresse et se répand année après année. C’est la raison pour laquelle nous avons créé, avec d’autres acteurs du monde agricole et agroalimentaire, le Collectif Amalté. En son sein, nous proposons la structuration d’une politique d’aide alimentaire interne en France et en Europe, inspiré du modèle américain des « Food Stamps ». Convaincus que l’alimentation ne doit plus être la variable d’ajustement économique des ménages, nous proposons que cette politique repose sur l’octroi d’une aide budgétaire aux citoyens à bas revenus, destinée uniquement à l’achat de produits alimentaires éligibles – avec une carte de crédit dédiée, au sein d’un réseau de magasins ciblés. Face à l’urgence, nous lançons un appel à l’ensemble des pouvoirs publics, aux acteurs de l’ESS et de l’agroalimentaire qui le souhaitent, à venir participer aux réflexions que nous menons au sein du Collectif Amalté pour lutter contre l’exclusion et l’insécurité alimentaire #PrécaritéAlimentaire #collectif #alimentation Benoit Hamon Youssef Achour Jean-Luc GLEYZE Ari BRODACH

Il ne peut y avoir de reconnaissance d'un droit à l'alimentation sans soutien aux paysans qui partout en France travaillent pour nous nourrir dans le respect de la terre et de la biodiversité. Il est possible de lier juste rémunération et accès de tous à une alimentation choisie et saine. Pour cela, il nous faut faire des choix politiques ambitieux. C'est possible ! Mais est-ce réalisable dans le cadre d'une politique purement gestionnaire ?

Oui, la Sécurité Sociale de l'Alimentation (SSA) est une des réponses à la crise agricole que nous traversons. Le système de la SSA est simple : sur la base d’une cotisation volontaire, sans conditions de revenus, accessible à toutes et tous, et gérée de manière démocratique par une caisse locale, les citoyens qui participent à l’expérimentation obtiennent un budget mensuel pour acheter des produits alimentaires locaux et durables dans des commerces qu’ils ont eux-mêmes choisis. Pourquoi la SSA est un projet transformateur qui répond aux enjeux agricoles ? ✅ Avec la SSA, les producteurs n’ont pas à chercher des clients, ils passent convention avec la caisse ✅ Les producteurs sont libérés des logiques de marché et du poids de la dette d’investissement  ✅ Les producteurs sont rémunérés au juste prix La sécurité sociale de l'alimentation , c'est la garantie de la poursuite d'une agriculture paysanne qui tend à disparaitre. C'est un mécanisme vertueux pour les agriculteurs, pour les citoyens et l'environnement : ▶️ D'un côté les citoyens s'orientent vers des produits bons pour la santé, bons pour le climat. ▶️ Cela encourage la demande de produits en circuits courts et biologiques et des pratiques agricoles respectueuses de l'environnement et plus durables. ▶️ Les agriculteurs de leur côté accèdent à un marché plus rémunérateur leur permettant de produire dans des meilleures conditions.

Donner du sens à la coopération et au vivre ensemble tout en créant de l'économie et de l'action sociale dans le respect de notre environnement, voilà une action qui illustre parfaitement le rôle du PETR de l'Ariège - Pôle d'Equilibre Territorial et Rural

📢 Lancement de l’expérimentation de sécurité sociale de l’alimentation qu’accompagne le PETR de l'Ariège - Pôle d'Equilibre Territorial et Rural. ➡️ Après 3 ans de concertation et de travaux collectifs dans le cadre du Projet Alimentaire Territorial et du Conseil Local de l’Alimentation où se sont construits un diagnostic territorial, un plan d’actions et une stratégie d'évaluation, une action concrète se matérialise à travers le lancement de la Caisse commune alimentaire Montagnes et Plaines Ariégeoises (CCAMPA).    💡 Cette Caisse, structurée en association loi 1901, est issue d’une volonté des citoyens et pilotée par eux. Elle répond à la demande initiale du PETR de l'Ariège - Pôle d'Equilibre Territorial et Rural, par le biais de la Sécurité Sociale Alimentaire, de favoriser le circuit-court et le réseau d’épiceries ariégeoises, pour permettre à chacun de se procurer des aliments locaux et de qualité et répond aux axes identifiés par le PAT :  ➡️ Lutter contre la précarité alimentaire : la Caisse propose une allocation de 50€ pour tous les participants, financée par la cotisation (et des subventions pour 2025).  ➡️ Favoriser la transition agroécologique : la Caisse soutient les épiceries locales et des magasins de producteurs proposant en grand majorité des productions durables et équitables. ➡️ Rémunérer les agriculteurs : la Caisse garantit des débouchés en circuits courts aux agriculteurs. 🚜 ➡️ Faire advenir la démocratie alimentaire : la Caisse est pilotée par des citoyens adhérents à l’association. ➡️ Construire la résilience alimentaire en Ariège : la Caisse est un chemin vers la souveraineté alimentaire en soutenant les circuits courts, les productions durables et en défendant concrètement un accès universel à cette alimentation durable grâce à la cotisation. 📆 Lancement officiellement le 18 janvier 2025 à Saverdun de 11h à 14h dans les locaux de la cantine scolaire communale. ✅ D’ici là, le 1er groupe de 50 participants qui expérimentera la Caisse Commune sera constitué et prêt à se lancer dans l’aventure ! 

Soutien à la caisse alimentaire commune inspiré du principe de Sécurité Sociale de l'Alimentation. Retrouvez mon intervention au conseil municipal de Montpellier. L’objectif de ce dispositif est double : - D’une part rendre accessible une alimentation de qualité et choisie au plus grand nombre - D’autre part d’apporter une juste rémunération aux producteurs et leur permettre d’augmenter leurs ventes Mais il s’agit aussi pour les citoyens et les citoyennes de se réapproprier leur alimentation et d’agir sur les paysages alimentaires c’est-à-dire de permettre à chaque quartier d’avoir des circuits de distribution choisis démocratiquement avec des produits de qualité.   Ce projet est porté par le collectif Territoires à VivreS Montpellier, un collectif composé de 25 structures dont la ville et la métropole de Montpellier mais aussi des associations, des entreprises et des instituts de recherche.   La caisse est abondée par 3 fonds : - des fonds publics (principalement de la ville et la métropole), - des fonds privés (fondations) et - des cotisations des participants.   Sa gestion a été confiée à un comité citoyen composé de 61 membres dont 50% qui vivent la précarité au quotidien. Ce comité citoyen a un rôle central. C’est ce collectif qui choisit notamment les commerces ou producteurs qui peuvent être conventionnés.   Le principe de la caisse est le suivant : Chaque participant cotise à hauteur de ses moyens, entre 1€ et 150€ ou plus et reçoit 100€ à dépenser dans le circuit de distribution conventionné via une monnaie numérique, la Mona, qui a été créée pour l’expérimentation. Aujourd’hui 50 lieux de distribution ont été conventionnés dont 30 producteurs en direct.   D’autres activités sont proposées autour de la caisse alimentaire commune : des ateliers cuisines, des conférences, des évènements festifs…   Les premiers retours sont très positifs : - D’une part les cotisants qui utilisent souvent la Mona pour les achats plaisir et découvrent des commerces ou des marchés qu’ils n’avaient pas l’habitude de fréquenter - D’autre part les producteurs qui voient apparaitre de nouveaux clients et qui sont heureux de proposer leurs produits à des personnes en situation de précarité tout en pouvant vivre eux aussi dignement de leur production. Les producteurs ne souhaitent pas vivre de subvention. Ils préfèrent vendre leurs produits. https://lnkd.in/ezSympfw #CMMTP #SSA #Démocratie #Alimentation #Solidarité

📣 La Communauté Pays Basque signe et soutient le plaidoyer impulsé par France urbaine pour « libérer la commande publique sur l'alimentation » :   Ce plaidoyer soumet des propositions concrètes afin d'aborder l'achat alimentaire, non plus comme un simple marché de fournitures alimentaires, mais comme la "brique d'une stratégie plus large au bénéfice de l'ensemble d'un territoire » (notamment en matière de sécurité alimentaire, de résilience des territoires, de nouveaux modèles de consommation,...).   Cette déclaration propose que le règlement sur les systèmes alimentaires durables, à l’échelle #européenne, intègre 3 enjeux majeurs : - Redéfinir l’alimentation dans une perspective de santé globale, en lien étroit avec son environnement ; - Réunir, dans un même règlement, les prescriptions éparpillées dans le droit européen ; - Ouvrir le libre choix de la procédure pour 50 % du volume d’achat annuel de denrées. En cohérence, notamment avec son Projet Alimentaire de Territoire (PAT) ; son projet de territoire [pour un Pays Basque résilient, vivant et habité, engagé] ; et son #SPASER [stratégie achats responsables], la CAPB rejoint une ambition commune et infranationale pour une alimentation locale, saine et durable. Le rôle des collectivités et de la commande publique est ainsi clé ! 🤝 #franceurbaine #achatsresponsables #commandepublique

Une Agora pour questionner l’accès à l’alimentation "Le 21 mars s’est déroulée à Yssingeaux la première des trois journées de l’agora de l’accessibilité alimentaire en Haute-Loire, organisée par les Colibris du Pays des Sucs. Cette première journée a bénéficié de l’appui et de l’expertise des Résiliacteurs43 et de Géorésilience, pour mettre en lumière la problématique de la résilience alimentaire. En effet, si les questions de précarité et de solidarité seront à l’honneur vendredi et samedi, le point de départ de l’accès de tous à l’alimentation est bien d’abord la disponibilité des ressources. Or, depuis les crises du COVID, les sécheresses à répétition et le début de la guerre en Ukraine, notre certitude de toujours trouver les rayons du supermarché suffisamment remplis est un peu ébranlée. Les chocs récents, s’ils n’ont pas déstabilisé tout notre système de production et d’approvisionnement, ont tout de même montré qu’il était vulnérable et que l’anticipation de crises plus importantes relevait simplement du bon sens. C’est ce qu’a rappelé en préambule Alexandre Boisson, ancien garde du corps des présidents, qui assure à présent des formations sur le thème de la résilience alimentaire. Il était accompagné de Marjolaine Gaudard pour interviewer les différents invités de la matinée, tous porteurs de projets ambitieux et couronnés de succès dans le domaine. Jean-Claude Mensch, maire de Ungersheim, première ville en transition en France, avait fait le déplacement jusqu’à Yssingeaux pour nous faire part de son témoignage. Dominique Hays, président des Anges Gardins et du réseau national des jardins de Cocagne et Daniel Le Blay, élu en charge de l’agriculture à Mouans-Sartoux, ont complété ses propos. Tous trois s’accordent sur la nécessité de cultiver à proximité des villes des terres dévolues à l’alimentation humaine. Ils pointent aussi l’importance de la collaboration avec les habitants, de partir de ce qui les préoccupe, et de réhabiliter l’idée qu’ils peuvent être des acteurs du changement. « Pour cela, dit Jean-Claude Mensch, il faut aussi que les citoyens trouvent une forme d’indépendance intellectuelle, loin du consumérisme et de la publicité ». Dominique Hays a insisté sur la nécessaire concertation avec les agriculteurs pour reterritorialiser des filières et obtenir localement une gamme complète de produits variés, qu’on soit en mesure de transformer, stocker et commercialiser. Quand on spécialise un territoire, on met les gens en concurrence et on détruit des emplois. Au contraire, souligne M. Hays, quand on a recours à une agriculture low-tech et diversifiée, on crée beaucoup de postes. Toutefois, précise Daniel Le Blay, il ne s’agit pas de « revenir en arrière », mais d’utiliser les outils modernes pour créer les réseaux de production du futur." https://lnkd.in/e3MyWPkP

🎙 Comment innover en matière de politique #alimentaire à l’échelle d’une ville de 300 000 habitants pour que l’alimentation de qualité soit accessible à tous et partout sans que cela soit au détriment de la rémunération des agriculteurs locaux ?  👉 Un défi relevé par la ville de Montpellier, Ville, Métropole et CCAS, considérée comme précurseur en matière de politique alimentaire.  🎤 CITYZAN vox est allé à la rencontre de Marie Massart, adjointe au Maire, Présidente du MIN de Montpellier (Marché-Gare) et porteuse d’une politique ambitieuse et innovante en matière d’alimentation qu’elle considère comme une clé d’entrée qui permet de travailler en même temps sur les dimensions sociales, environnementales et économiques. 🥗 La feuille de route de la ville repose sur un objectif de solidarité alimentaire et développe une approche globale, qui active tous les leviers, depuis le consommateur jusqu’au producteur : faire baisser les prix, constituer un maillage d’une #alimentation #locale de qualité à l’échelle de la ville, élargir la diversité des produits locaux, soutenir la structuration de filière, privilégier l’approvisionnement de proximité, multiplier les projets d’#agriculture urbaine pour reconnecter les citoyens à l’alimentation, parier sur la #pédagogie des bénéfices d’une alimentation de qualité… ça se traduit par exemple par une action très pro-active en direction des #cantines scolaires avec une diminution des tarifs pour 67% des familles montpelliéraines mais aussi par des dispositifs très innovants en matière de solidarité alimentaire comme la création d’une maison d’alimentation solidaire ou le soutien à la création d’une #caisse alimentaire commune, conçu sur le modèle de la sécurité sociale.   🥝 Un épisode à la fois très inspirant et très instructif pour comprendre les leviers de l’action publique qui relèvent pour beaucoup d’un rôle de coordination, d’incitation et de conviction de l’élu local auprès de l’ensemble des acteurs. 

Parmentier - le circuit court solidaire arrive sur les réseaux sociaux ! Mais Parmentier c'est quoi ? C'est qui ? Et ça fait quoi ? 🍓C'est quoi ? (SPOILER : ce n'est pas un délicieux plat à base de pommes de terre et de viande hachée 🙄) Parmentier, c'est une association à but non lucratif crée en 2023 et basée à Blois. Elle a pour objectif d'agir pour la justice alimentaire, en rendant possible pour des personnes en situation de précarité alimentaire du Loir-et-Cher l'accès à des produits frais, issus de l’agriculture biologique, venant de producteur·ices locaux payé·es au juste prix. 🍓C'est qui ? L'association est composée de producteur·ices, d'associations de lutte contre la précarité du Loir-et-Cher, de collectivités, d'établissements publics du Loir-et-Cher et de bénévoles motivé·es ! 🍓Quels sont les problèmes ? Quand on est en difficulté financière : c’est souvent l'alimentation qu’on réduit : moins de légumes, moins de fruits, de moins bonne qualité… Pourtant, bien manger, choisir ce qu'on mange, c’est important : pour le moral, pour la santé, pour la dignité. Et quand on est agriculteur·ice, produisant des produits de qualité, on peine souvent à tirer un revenu juste de son travail : prix trop bas, manque de débouchés… 🍓On fait quoi, du coup ? A Parmentier, on achète des produits locaux aux producteur·ices s du territoire, payé·es au juste prix. Ensuite, on s'arrange pour que les produits arrivent auprès des personnes en situation de précarité : dans les associations, dans des groupements de commande solidaires. 27 tonnes en 2024, ça en fait des fruits, des légumes et des légumineuses ! Et c'est pas tout ! On organise aussi des temps de cuisine et de repas partagés, (parce que la nourriture, c'est pas que des lipides et des acides aminés, c'est aussi le plaisir d'un beau gâteau sur une belle table 😊) et des cueillettes solidaires (parce que avant d'arriver dans nos assiettes, les aliments ont vécu plein d'aventures ! 🫛) On contribue aussi à la constitution d’une alliance d’acteurs locaux œuvrant pour la justice alimentaire en sensibilisant et en faisant du plaidoyer pour convaincre que permettre à tous·tes de manger bio, local et de saison, c'est possible ! En attendant d'autres infos, rendez-vous sur le site 👉 https://lnkd.in/eDeCg7g8 Merci à tous nos membres, partenaires et financeurs : CIAS du Blaisois, Région Centre-Val de Loire, Fondation Daniel et Nina Carasso, Syndicat Mixte du Pays des Châteaux, Préfecture de Loir-et-Cher, Département de Loir-et-Cher, Caf de Loir-et-Cher, Secours Catholique-Caritas France, Banque Alimentaire du loir et cher BA410, Epicerie sociale la passerelle, Secours Populaire du Loir et Cher,Yaka Blois, ASSOCIATION BIO SOLIDAIRE, Ferme des 4 vents, Ferme du Chat Blanc, SCEA LES FOURMIS VERTES, Lycée horticole de Blois, SCEA FERME DES MONTMARTINS, GAEC des Deux Saints, Ferme d'Alain Yvon, Domaine de Saint-Gilles, EARL Le Libois, LES VERGERS DU BEL-AIR, les bénévoles et tous·tes les autres !