Post de Observatoire sur la santé mentale étudiante en enseignement supérieur

L'OSMÉES dans les médias 📰 « Il faut outiller les personnes étudiantes à mieux comprendre ce que c’est l’anxiété et à composer avec cette anxiété [...] mais ce n’est pas suffisant. Il faut également sensibiliser le personnel enseignant, les responsables des programmes, à insuffler un petit peu de bienveillance dans cette culture de performance, parfois même de revoir la façon de noter les personnes étudiantes. » Une pertinente intervention de notre codirectrice Julie Lane dans cet article publié hier dans La Presse. 🎤 Restez à l'affût! Dans quelques jours, l'OSMÉES lancera sa toute première enquête sur la santé mentale étudiante jusqu'au 22 novembre prochain afin : 🔎 d'établir un portrait de la santé mentale et de son évolution; 🔎 de générer des portraits sous-populationnels de chaque établissement; 🔎 d'évaluer les besoins d’aide, l’accès et l’utilisation des services d’aide dans les établissements d’enseignement supérieur. Pour lire la suite de l'article: ⬇️

🔎Une grande enquête en perspective! 🔎 N’hésitez pas à suivre l’Observatoire sur la santé mentale étudiante en enseignement supérieur, l’Union étudiante du Québec et la Fédération étudiante collégiale du Québec pour suivre les actions de mobilisation autour de l’enquête! 🧠

Colloque sur la santé mentale du public étudiant 🤝🏼 Vulnérable aux problématiques de santé mentale, le public étudiant a vu son état mental se dégrader depuis la crise sanitaire. Aujourd’hui de plus en plus visible, cette dynamique se poursuit Soucieuse du bien-être de la population étudiante, le Bureau de la vie étudiante subventionne depuis une dizaine d’année plusieurs dispositifs relatifs à la santé mentale étudiante. Ces financements illustrent la volonté de la Ville de Paris de faire de la santé mentale une grande cause nationale. Rendez-vous le : 📆 Vendredi 7 juin, à 14h 📍Salle du Conseil de l’Hôtel de Ville de Paris 5 rue de Lobau, 75004 Paris Cet événement réunira l’ensemble des acteurs œuvrant en faveur de la santé mentale et du bien-être étudiant afin de mettre en commun actualités, recherches et analyses de terrain. 👉🏻 Plus d'infos : https://lnkd.in/dN8VeDYX École des Ponts ParisTech | Ecole nationale supérieure d'architecture de Paris-Belleville |  ESTP | Université Paris-Est Marne-la-Vallée | Université Paris-Est Créteil (UPEC) | École des Ingénieurs de la Ville de Paris | Ecole nationale des Sciences géographiques I Université Gustave Eiffel I Pépite CréaJ IDF  |  HESAM Université  | CY Entreprendre | PSL-Pépite | Pépite Sorbonne Université | Pépite PON  | Soufiane Carcaillet I Juliette DUCHE I Michael Zartarian - France I Descartes Développement & Innovation I  CCI France I Maison de l'Entreprise Innovante I Pépite France - Le réseau des Étudiants-Entrepreneurs Bpifrance ESIEE PARIS

Des rencontres “back to back” sur l’enseignement et les défis à l’actualiser avec les équipes multidisciplinaires (ergothérapeute, physiothérapeute, diététicienne, travailleur social, orthophoniste, récréologue) du CH St marys et du CH Lakeshore. Pourquoi l’enseignement est-il si important pour un gestionnaire et clinicien? Autre que de bâtir la relève de demain et faciliter le recrutement, l’enseignement garde le clinicien à jours sur les bonnes pratiques. Et oui, les étudiants sont malins et viennent des connaissances et de questions. Si on n’est pas à jour, on a l’air penaud. Bien que tout le monde n’a pas toujours la fibre naturelle de l’éducateur, enseigner implique la patience, gestion de temps, connaissance, sagesse, et “effective communication’. Ceci amène l’enseignement à prendre une place de vecteur “ qualité de soins” au sein d’une organisation puisque ses éléments sont des « roots » de bonne pratique clinique. Au CIUSSS de l'Ouest-de-l'Île-de-Montréal, on a notre affiliation avec McGill University Mais ce partenariat, il faut le nourrir pour le faire grandir. Les défis sont nombreux. Parmi les plus fréquents, on retrouve: i- le manque d’espace d’enseignement: Nos installations ont plein de caractère, et ont besoin de beaucoup d’amour de nos amis de la DST (Marie-Chantal Laroche arch.MBA ) . Mais les configurations des années 1920 ne sont pas toujours bien adaptées à la réalité d’aujourd’hui. ii- la charge de travail: Les patients sont plus complexe (co-morbidité) associé avec les défis de pénurie de main-d’œuvre. “Comment jongler l’enseignement dans les heures cliniques est la question.” Avec l’équipe de la DAUER (Fatima-Azzahra Lahrizi, Ph.D ) la direction (Nathalie Pellerin ) les cliniciens, l’université(s), et le cégep(s), on amorce notre refonte de stratégie et culture pour mieux s’adapter et s’organiser afin de continuer a développé la relève de demain. Pour moi, ses premiers échanges avec les équipes cliniques me permettent de mieux comprendre l’ampleur des obstacles, et d’organiser nos pas pour mieux supporter nos équipes aux besoins d’aujourd’hui et de demain. Monique Guay Najia Hachimi-Idrissi Jean-Philippe Ferland Marie-Pierre Bourbonnais #healthcare #training

💡 Préparez les campus de demain : un soutien en santé mentale pour chaque étudiant ! 💡 Chez Domy, nous sommes fiers de lancer notre étude pilote en santé mentale pour les établissements d’enseignement supérieur. Face aux défis croissants de la vie étudiante, nous offrons une approche proactive et complète pour le bien-être mental sur les campus français. 🌍 🌱 Notre mission : Assurer le bien-être de chaque étudiant à travers un programme sur mesure, comprenant : 💬 Consultations individuelles avec des psychologues qualifiés 🤝 Séances de soutien collectif sur site 📞 Ligne d'écoute dédiée, de 9h à 21h pour une assistance immédiate 📊 Rapports trimestriels pour évaluer l’impact sur la vie étudiante 🔍 Envie de participer ? Nous lançons un audit d’éligibilité pour permettre à quelques établissements de devenir des pionniers du soutien psychologique étudiant. Avantages : 💪 Un soutien immédiat et abordable pour vos étudiants 📉 Réduction de l'absentéisme et renforcement des performances académiques 💼 Programme finançable à 50 % par le CROUS ⏳ Les places sont limitées : seulement 7 places restantes sur 15 pour rejoindre cette étude, qui se déroulera du 10/11/2024 au 10/06/2025. 🎓 Faites la différence pour vos étudiants !  📨 Et si on en discutait ?

📣 Nouvel outil! ❔ Qu’est-ce qui influence la santé mentale étudiante en enseignement supérieur?  La santé mentale des étudiant.es ne repose pas uniquement sur eux, mais aussi sur un ensemble de facteurs qui composent leur environnement d’études. Agir efficacement pour favoriser la santé mentale étudiante en enseignement supérieur nécessite de considérer l’ensemble de ces facteurs dans une perspective globale. Ce schéma interactif présente les facteurs d’influence de la santé mentale étudiante, classés en quatre niveaux d’influence, allant du plus micro au plus macro, et s'accompagne d'un outil réflexif. Les facteurs d’influence et les définitions identifiés dans ce schéma sont tirés de l’Outil synthèse : les facteurs d’influence de la santé mentale étudiante (2024) développé par la Direction régionale de santé publique de Montréal. Merci pour cette précieuse collaboration et plus spécifiquement pour l'ouverture et le soutien d'Andréanne Charbonneau. ⚙️ Outil réflexif : Comment mon établissement agit sur les facteurs d’influence de la santé mentale étudiante? Cet outil peut contribuer à : ✅ Brosser un portrait des mesures mises en œuvre dans l’établissement et construire une vision commune des forces et des mesures à développer pour agir sur l’ensemble des facteurs qui influencent la santé mentale étudiante; ✅ Identifier les mesures que l’établissement d’enseignement souhaite instaurer ou bonifier; ✅ Sensibiliser les membres du personnel de l’établissement à l’importance de leur rôle pour soutenir la santé mentale étudiante; ✅ Alimenter la construction ou la mise à jour d’un plan d’action. https://bit.ly/4evnuY3 Projet piloté par Annie Levesque 💛

Les dispositifs d'accompagnement pour la santé mentale des étudiants prennent une importance croissante, surtout dans le contexte actuel. 👇 💛 Imaginez un monde où chaque étudiant se sent soutenu, compris et valorisé. Un monde où la détresse psychologique n'est plus un tabou, mais une réalité que nous affrontons collectivement. Ce monde, nous sommes en train de le construire, pas à pas, grâce à des initiatives audacieuses et novatrices. La Coordination nationale d'accompagnement des étudiantes et étudiants (Cnaé) est bien plus qu'une simple plateforme. C'est une main tendue, une oreille attentive pour ceux qui se sentent perdus. Avec plus de 1 600 saisines en 2024, la Cnaé prouve que la parole se libère, que les étudiants osent enfin demander de l'aide. Mais ce n'est que le début. Le dispositif Santé Psy Étudiant a déjà accompagné 73 000 étudiants, offrant un soutien psychologique gratuit et accessible. C'est une véritable révolution dans le monde universitaire, un message fort qui dit : "Votre santé mentale compte, vous comptez." L'association Nightline France complète ces efforts en proposant une ligne d'écoute gérée par des étudiants formés à l'écoute active. En 2024, elle a traité plus de 7 200 appels, contribuant ainsi à sensibiliser sur les enjeux de santé mentale. C'est la preuve vivante que l'entraide et la solidarité ne sont pas de vains mots sur nos campus. Ces initiatives ne sont pas de simples statistiques. Ce sont des vies transformées et des avenirs sauvés. Chaque appel, chaque consultation, chaque main tendue est une victoire contre l'isolement et le désespoir. 🦾 Alors oui, il reste du chemin à parcourir. Mais ensemble, étudiants, professionnels, institutions, nous sommes en train de créer une société plus bienveillante, plus à l'écoute, plus humaine. N'est-ce pas là le plus beau des défis à relever ? 👉 https://lnkd.in/ejujy2zt #santé #étudiant #transformation

Aujourd'hui, j'ai eu la chance d'assister à la conférence de Damien Tessier, enseignant-chercheur UGA - Responsable du DU ProMoBe (promouvoir la motivation et le bien-être à l'école), organisée par l'EAFC. Cette conférence intitulée "Approche intégrée du développement des compétences psychosociales à l'École" évoque un vrai enjeu sociétal. Selon l'OMS, une compétence psychosociale désigne la "Capacité d'une personne à répondre avec efficacité aux exigences et aux épreuves de la vie quotidienne." Développer les compétences psychosociales des apprenants est un des enjeux que va devoir relever l'enseignant du XXI e siècle, ou plutôt l'École de demain. En effet, le développement des compétences psychosociales ne peut se faire par l'enseignant seul dans sa salle de classe. Elle s'inscrit dans une démarche d'établissement, dans la création d'une synergie. #excellencevoiepro #pedagogie #chocdessavoirs "Pourquoi faut-il développer les compétences psychosociales à l’École ? Entretien avec Damien Tessier - 2023   Entretien vidéo avec Damien Tessier, maitre de conférences, laboratoire SENS, Université de Grenoble Alpes, Inspé de l’académie de Grenoble. Les compétences psychosociales (CPS) apparaissent clairement dans les textes officiels. En particulier dans le Parcours éducatif de santé en 2013 et dès 2015 dans le Socle de connaissances et de compétences. Quels sont les effets bénéfiques pour les élèves, les enseignants et des cadres de l’éducation nationale ?"

L'augmentation des troubles psychiques chez les professeurs est un indicateur passé sous silence dans l'actualité télévisuelle. Signe de la montée de la souffrance au travail malgré un investissement considérable et malheureusement très tardif, de l'éducation nationale dans sa Gestion des ressources humaines. Il aurait fallu cette prise de conscience dès la fin du Covid19, si cette crise sanitaire est réellement terminée. Les récents échos sur la viralité du variant Flirt en Catalogne prédisent un été incertain. Avec le "choc des savoirs" imposé contre toutes les protestations des professeurs et de leurs syndicats, l'éducation nationale va aggraver la crise de perte d'attractivité que subit le métier de professeur depuis la réforme malheureuse du Master2 en 2010. Quelle erreur monumentale, acceptée comme telle avec 14 ans de retard ! Tout ce qui démontre l'absence de conciliation des autorités académiques avec les professeurs, comme ce que tous peuvent observer avec le pourrissement du mouvement de protestation des professeurs de Seine-Saint-Denis sur leurs conditions de travail, contribue à réduire l'attractivité du métier d'enseignant. Tous les étudiants et salariés du privé ont bien compris désormais : - que le métier de professeur ne rend pas riche, - qu'on n'y cesse pas de râler toute sa vie sur ses conditions de travail, - qu'obtenir de ses élèves d'être respecté et écouté fait partie du passé, et que le système n'a plus les moyens ni la volonté de sanctionner les fauteurs de troubles en école, collège et lycée, - que le système ne tient que parce-qu'une majorité de professeurs y croit encore et intègre dans son emploi du temps une bonne dose de bénévolat, - que le système continue d'abuser du sentiment que cette majorité de professeurs éprouve sur son engagement qui donne sens à leur vie, - qu'être professeur c'est avoir des appréhensions sur sa sécurité personnelle, exposée à des aléas parfois dramatiques, - que la hiérarchie entend rarement les protestations de la base des exécutants, - que devenir professeur c'est devenir un faux cadre A, - que le mythe du "métier le plus beau du monde" persiste juste dans la parole de personnes qui n'ont jamais exercé ce métier dans des établissements difficiles. Leur discours n'est plus crédible. Ils cachent la réalité du terrain. Nous, association AIDE AUX PROFS, assurons un conseil en prévention du métier de professeur, pour qu'il ne soit pas facteur de souffrance au travail dès le début de sa carrière, avec impossibilité d'être autorisé à repartir dès qu'on estime s'être trompé de métier. Actuellement nous avons plusieurs professeurs qui souffrent d'enseigner, veulent absolument partir, mais leur administration leur oppose un refus pour les obliger à rester. La France est pourtant le pays des Droits de l'Homme. Elle prône le bien-être au travail. Elle promet la bienveillance hiérarchique. Que de mots, pour masquer tous ces maux !

Alors que la santé mentale du personnel enseignant constitue un objet de préoccupation sociale criant, la Fédération autonome de l'enseignement (FAE) et le Comité patronal de négociation des centres de services scolaires francophones (CPNCF) ont mandaté, en 2021, une équipe de recherche interuniversitaire pilotée par Simon Viviers pour développer et expérimenter un dispositif organisationnel de prévention des situations de travail à risque pour la santé mentale du personnel enseignant. L’expérimentation a eu lieu dans 12 établissements scolaires de plusieurs régions du Québec au cours de l’année scolaire 2022-2023. L’évaluation de l’implantation et des retombées a fait l’objet d’un rapport de recherche qui est rendu disponible aujourd’hui. Les résultats de cette recherche-intervention ont permis de proposer une démarche collaborative sur l’organisation et la santé au travail (DÉCOLLONS) décrite dans un Guide d'orientations pour soutenir l'implantation au sein des établissements scolaires et accompagné d’une Synthèse du contenu pédagogique en soutien à l’appropriation et à l’implantation de la démarche, lesquels sont maintenant rendus disponibles en libre accès. Le Guide s’adresse aux personnes travaillant dans le secteur de l’éducation qui souhaitent agir favorablement sur la santé mentale au travail. À l’aide de deux exemples concrets, il présente comment la démarche participative proposée peut mener à identifier, documenter et résoudre des situations à risque pour la santé mentale et soutenir le développement du pouvoir d’agir collectif sur l’organisation du travail. Vous souhaitez en savoir plus sur la démarche, voire l’implanter dans votre milieu? Écrivez à projetpilote-santementale@fse.ulaval.ca Pour accéder à DÉCOLLONS: https://lnkd.in/ejePztAy