Post de Océanopolis

🌐🛰️ Le projet Cartovege avance avec succès ! 🚀 🌏 Dévoué aux Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), le projet Cartovege a réalisé la toute première description des habitats des Îles Crozet et en achève la cartographie. Le SCO est fier de prolonger son label pour étendre les travaux aux Îles Saint-Paul et Amsterdam, consolidant ainsi l’outil à long terme. 🏞️ Les Terres australes françaises demeurent un sanctuaire de biodiversité. Le projet SCO Cartovege s’emploie à améliorer les connaissances sur leurs milieux pour mieux les protéger et restaurer les équilibres naturels rompus par l’Homme et le changement climatique. 🌿 Après avoir réalisé la toute première typologie commune et complète des habitats des îles des Terres Australes, Cartovege a mis en œuvre une modélisation prédictive des habitats sur des zones jusque-là non renseignées. Opérationnel sur l’archipel Crozet, le système est désormais transposé aux îles voisines de Saint-Paul et Amsterdam dans le cadre du volet SCO Cartovege2. 🗺️ Développé en collaboration avec la Réserve naturelle nationale (RNN) TAF, le programme s’adresse aussi bien aux scientifiques qu’aux gestionnaires de territoires. 🤝 👉 Pour en savoir plus : https://lnkd.in/eHrMX9WH --------- 🎯Cartovege 1 : objectifs atteints ✅ Définition d’une typologie des habitats naturels et de leurs enjeux de conservation ✅ Développement d’une méthode semi-automatique de cartographie des habitats ✅ Modélisation spatiale des habitats ⚓️Cap sur Cartovege2 ⏩ Transposition sur les Îles Saint-Paul et Amsterdam ⏩ Étude des effets des espèces introduites et invasives sur la biodiversité native ⏩ Travaux de modélisation prédictive pour anticiper les dynamiques des habitats en fonction des scenarios climatiques et de gestion. 📈 --------- Restez connectés pour suivre l'évolution de ce projet qui contribue à la préservation de la biodiversité et à la compréhension des écosystèmes uniques des Terres australes françaises ! 🌍 #SCO #Cartovege #Biodiversité #TerresAustrales #ChangementClimatique #Science #ProtectionEnvironnement 🌿🔍

#Polynésie #FondsMarins - À la suite d'une étude regroupant les connaissances acquises sur les monts sous-marins polynésiens réalisée par l'Office français de la biodiversité, un colloque s'est tenu à la Présidence de la Polynésie française. Toute la journée, les principaux acteurs et organismes intéressés par la question des fonds marins se sont réunis pour discuter des différents enjeux et problématiques liés à la recherche scientifique sur ces fameuses montagnes immergées, qui restent pour la plupart un mystère. “Couvrir les fonds marins polynésiens est un travail de titan qui prendra des années”, expliquait un membre de l'Ifremer. Et pour cause, la zone de recherche polynésienne et ses 4 800 000 km2 est vaste, trop vaste pour pouvoir la couvrir en entier. L'OFB l'expliquait en comparant avec sa dernière mission de recherche commandée à la société Abyssa, sur deux monts sous-marins situés dans la zone du Cap Corse. “Dans la zone polynésienne, il y a plus de 100 monts qui culminent au-delà des 1,4 km du plancher océanique, et ce nombre est probablement sous-estimé.” Pour optimiser la recherche, les différents organismes ont profité du colloque pour parler des dernières technologies. Sur les différents types d'outils utilisés, les satellites permettent de couvrir une zone bien plus vaste, mais ne peuvent pas prélever d'échantillons ou établir des faits avec précision. Reste le bateau “qui va couvrir en une journée 4 000 km2” et le sous-marin, qui va gagner en précision d'analyse mais perdre en surface couverte, avec seulement “20 km2 par jour”. Les instituts de recherche travaillent donc sur de nouveaux dispositifs permettant d'optimiser la recherche. Une autre solution qui a été abordée serait de concentrer les recherches sur des zones identifiées comme étant prioritaires, expliquait Franck Connan. “On ne pourra pas aller tout voir partout, le but est de cibler les zones les plus intéressantes.” Comme celle des îles Cook, où une potentielle expédition sur des monts sous-marins a été évoquée afin de “faire un état des lieux avant qu'il y ait des impacts collatéraux” dus aux actions anthropiques, rajoutait Franck Connan. Une chose est sûre, malgré la distance qui sépare la terre ferme des abysses, les chercheurs continueront d'approfondir le sujet.

[CAPDONA : qu'est-ce que c'est ? 🤔] #CAPDONA cherche à identifier des zones de substrats meubles dans le Golfe du Lion où la biodiversité est élevée et où la composition en espèces est représentative de milieux préservés. L’idée est de désigner des sites de référence par rapport à des zones davantage soumises à des pressions anthropiques fortes comme notamment le chalutage. CREOCEAN termine la mission CAPDONA sur l’Europe avec le LECOB (Laboratoire d'Ecogéochimie des Environnements Benthiques), le GIS POSIDONIE et l’Université d'Angers.  Ce programme, financé par l'Office français de la biodiversité et La Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, cible en 2024 la faune benthique des fonds meubles de Port-La Nouvelle et du Golfe d’Aigues-Mortes. #benthos #RDIcreocean #faunebenthique #GolfeduLion CNRS - Centre national de la recherche scientifique Sorbonne Université

HERBIERS Dans le cadre de l’animation du site #Natura2000 de #Thau, le #SMBT réalise des suivis spécifiques sur l’état des #herbiers. Appuyé par le Cépralmar et le Lycée de la Mer de Sète, il sillonne toute la lagune de mai à août pour décrire la végétation sous marine. En effet, ces prairies sous-marines offrent de nombreux services #écosystémiques et sont le témoin d’un milieu #aquatique en bonne santé. En 2022, le SMBT a participé à une étude pilote et innovante de #cartographie de la #végétation de la #lagune à l’aide d’image satellite (étude intersites Natura 2000, portée par le Pôle-relais lagunes méditerranéennes et financée par le Life MarHa). L’étude, menée en collaboration entre l’Office français de la biodiversité, le Pôle-relais lagunes méditerranéennes et la société i-Sea (par la mise en œuvre de son procédé Biocoast) avec la participation des agents gestionnaires des sites s’est déroulée sur 2 ans, a permis de produire une cartographie des herbiers de 8 sites Natura 2000 en Occitanie et Paca autour des #étangs de Canet, de Salses-Leucate, de Vendres, du Grand Bagnas, de l’étang de Thau, des étangs palavasiens, de la Camargue et des étangs de Villepey par télédétection satellitaire multi-temporelle à très haute résolution spatiale (images Pléiades). Le SMBT partage aujourd’hui avec vous les résultats publiés par le Pole relais lagune méditerranéenne. Ils combinent la richesse de l’observation satellitaire à la finesse de la connaissance terrain pour mesurer les surfaces d’herbiers des lagunes permanentes #méditerranéennes.

[#Webinaire #caféatelierPIGMA] Litto3D®, le littoral en trois dimensions Les stratégies de gestion des zones littorales permettent de préserver le milieu côtier et de prendre en compte les changements climatiques qui le menacent. Elles s’appuient, entre autres, sur une cartographie intégrée de la zone côtière. C’est l’objectif du programme Litto3D®, développé par le Shom et l’IGN (Institut national de l'information géographique et forestière) depuis 2003, qui permet de constituer un Référentiel Géographique du Littoral (RGL). Le Litto3D® répond aux besoins cartographiques de : ➡ La protection du littoral (évolution du trait de côte sous l’effet de l’érosion, protection du domaine côtier, protection de la faune et de la flore) ➡La prévention des risques (inondations, pollutions, catastrophes naturelles) ➡L’aménagement (portuaire, touristique, industriel) ➡L’exploitation des ressources vivantes et minérales ➡Les recherches et études scientifiques ➡Les besoins militaires. Développé dans plusieurs régions de France depuis plusieurs années, le Litto3D® est sur le point d’être diffusé pour la région Nouvelle-Aquitaine. En partenariat avec l’Observatoire de la Côte de Nouvelle-Aquitaine, OCNA, et le Shom, l’équipe PIGMA propose à ses partenaires de découvrir le Litto3D®, illustré de cas d’usages du référentiel. Rendez-vous le jeudi 10 octobre de 10h à 12h en webinaire. Programme provisoire : ✅Accueil et rappel du contexte, Martin Blazek, GIP ATGeRi/PIGMA et Nicolas Bernon, OCNA; ✅Litto3D®, présentation générale d'un référentiel du littoral en trois dimensions, Christophe Vrignaud, Shom et Frédéric Bonniot, IGN (Institut national de l'information géographique et forestière); ✅Litto3D®, les données, Vincent Donato, Shom et Yannick Couturier, IGN (Institut national de l'information géographique et forestière) ; ✅Premières exploitations du Litto3D® Nouvelle-Aquitaine par l’Observatoire de la Côte de Nouvelle Aquitaine, Alexandre Nicolae Lerma, OCNA ; ✅Retour d’expériences sur les données Litto3D® Occitanie par l’Université de Perpignan, Nicolas Robin, Université de Perpignan, UPVD, France ; ✅Questions, échanges et conclusion. 👉🏼Inscription : https://lnkd.in/e66kEDuj

#Polynésie #FondsMarins - À la suite d'une étude regroupant les connaissances acquises sur les monts sous-marins polynésiens réalisée par l'Office français de la biodiversité (OFB), un colloque s'est tenu à la Présidence de la Polynésie française. Toute la journée, les principaux acteurs et organismes intéressés par la question des fonds marins se sont réunis pour discuter des différents enjeux et problématiques liés à la recherche scientifique sur ces fameuses montagnes immergées, qui restent pour la plupart un mystère. “Couvrir les fonds marins polynésiens est un travail de titan qui prendra des années”, expliquait un membre de l'Ifremer. Et pour cause, la zone de recherche polynésienne et ses 4 800 000 km2 est vaste, trop vaste pour pouvoir la couvrir en entier. L'OFB l'expliquait en comparant avec sa dernière mission de recherche commandée à la société Abyssa, sur deux monts sous-marins situés dans la zone du Cap Corse. “Dans la zone polynésienne, il y a plus de 100 monts qui culminent au-delà des 1,4 km du plancher océanique, et ce nombre est probablement sous-estimé.” Pour optimiser la recherche, les différents organismes ont profité du colloque pour parler des dernières technologies. Sur les différents types d'outils utilisés, les satellites permettent de couvrir une zone bien plus vaste, mais ne peuvent pas prélever d'échantillons ou établir des faits avec précision. Reste le bateau “qui va couvrir en une journée 4 000 km2” et le sous-marin, qui va gagner en précision d'analyse mais perdre en surface couverte, avec seulement “20 km2 par jour”. Les instituts de recherche travaillent donc sur de nouveaux dispositifs permettant d'optimiser la recherche. Une autre solution qui a été abordée serait de concentrer les recherches sur des zones identifiées comme étant prioritaires, expliquait Franck Connan. “On ne pourra pas aller tout voir partout, le but est de cibler les zones les plus intéressantes.” Comme celle des îles Cook, où une potentielle expédition sur des monts sous-marins a été évoquée afin de “faire un état des lieux avant qu'il y ait des impacts collatéraux” dus aux actions anthropiques, rajoutait Franck Connan. Une chose est sûre, malgré la distance qui sépare la terre ferme des abysses, les chercheurs continueront d'approfondir le sujet.

On vient tout juste de découvrir le plus grand récif corallien d'eau profonde ! Pourquoi cette découverte est-elle importante ? 👇🏻 🪸 D'abord, parce que c'est un beau bébé : au large de la Floride, il s'étend sur 26 000 km2, c'est l'équivalent de toute la superficie de la Bretagne. 500km de long sur 110km de large ! 💧 Ensuite, parce qu'il est bien plus profond que les autres récifs qu'on connaît (= les récifs tropicaux) : il se trouve à des profondeurs allant de 200m à 1000m. 🐙 Enfin, parce qu'il sert de formidable réservoir de biodiversité : c'est un habitat crucial pour les pieuvres, coquillages, requins, espadons, étoiles de mer, crevettes, et bien d'autres espèces de poissons et d'invertébrés. 💡 D'ailleurs, à cette profondeur, la photosynthèse n'est pas possible : les coraux profonds doivent donc se nourrir en filtrant l’eau. 🌍 Cette découverte, rendue possible grâce aux sonars à haute résolution, nous rappelle à quel point il reste des mystères à élucider sur les profondeurs des océans : on estime que seulement 25% des fonds océaniques ont été réellement explorés ! 🌱 La nature est géniale, parlons-en !

Nous sommes sur le départ pour un été d’observations maritimes entre #Atlantique et #Méditerranée avec deux #voiliers. Notre sujet principal est le comportement des #orques qui font parler d’eux autour de #Gibraltar et Nos objectifs sont en priorité de: Prévenir et sensibiliser sur les enjeux de la sauvegarde des orques ibériques. Prélever et analyser les différentes données nécessaires aux suivis scientifiques. Parmi ces données, nous avons la possibilité de faire du prélèvement d’eau pour tester la qualité des eaux où nous allons naviguer, nous allons nous focaliser sur l’acoustique sous marine également. Nous devrions tester des répulsifs naturels pour envisager une solution… En parallèle nous avons la possibilité de faire de la collecte de données pour des partenaires comme la société #SPYGEN qui propose des actions de réssencement sur une technologie innovante d’ADN environnementale sur la biodiversité et notamment en Méditerranée avec l’université de montpellier - Marbec. Cela nous offrira la possibilité de contribuer au programme « vigilife ». Il s’agit d’une plateforme internationale de coopération scientifique, technologique et technique permettant de mettre l’innovation au service de la connaissance et de la protection du vivant. Nous voiliers nous permettent de travailler en haute mer, pour le moment en faisant de la collecte en surface et dans un deuxième temps en profondeur lorsque nous aurons des moyens techniques. Nous avons la chance d’avoir des professionnels de l’audiovisuel avec nous qui vous pouvoir préparer un documentaire sur les orques qui devrait être très avant-gardiste. Suivez nos aventures cet été! Louis Duc SPYGEN MARine Biodiversity Exploitation and Conservation MARBEC Association IRRP Laurent BONNEFOY RADIO 16 CNRS - Centre national de la recherche scientifique #Biodiversité #ConservationMarine #TechnologieEnvironnementale #PhotographieNaturaliste #Méditerrané #ADNe

Les secrets de la faune aquatique bassin d'Arcachon restent largement inconnus, laissant place à l'émerveillement et à la curiosité. Prenons l'exemple de ce minuscule être, d'une espèce non référencée, symbole vivant des merveilles encore à découvrir. Il est crucial, maintenant plus que jamais, de s'interroger sur l'importance de ces formes de vie, tant pour l'écosystème local que pour notre compréhension globale de la biodiversité. La technique employée consiste à déposer le nudibranche sur un miroir sous l'eau, permettant une observation complète de son anatomie sans le déraciner de son habitat naturel. Je précise que l'animal est toujours remis à l'endroit exact où il a été prélevé, sans en souffrir, garantissant ainsi son bien-être et le respect de son environnement. Découvrir le bassin d'Arcachon autrement, sa beauté et sa diversité, c'est déjà commencer à le protéger. Pour en savoir plus : https://lnkd.in/eVebMKJk CEC (Convention des Entreprises pour le Climat) Salon International de la Plongée France Télévisions Havas Group Muséum national d'Histoire naturelle Institut océanographique de Monaco