Post de Odorico Gaston MADEIRA

L’Afrique est encore en retard en matière de production de pétrole. Sur une production mondiale de 102,20 millions de barils par jour (mb/j), selon les données de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), l’Afrique n’en a produit que 6,40, soit une part de marché de 6,26%, un ratio qui illustre son caractère marginal.  Au-delà des quotas fixés pour chaque pays par l’OPEP+, cette faible production s’explique surtout par le déclin de nombreux champs pétroliers exploités depuis plusieurs décennies et les faibles investissements dans l’exploration et l’exploitation de nouveaux gisements pétroliers au niveau du continent.  📌 Lisez la suite de cet épisode ICI: https://lnkd.in/eNvBphYb

L'article ci-dessous analyse le secteur pétrolier et gazier en #Afrique du Nord en 2023. L'#Algérie, l'#Égypte et la #Libye sont les principaux producteurs, tandis que la #Tunisie et la #Mauritanie ont des productions modestes, et le #Maroc est un importateur net. En 2023, la production pétrolière régionale était de 3,3 millions de barils par jour, et la production de gaz a atteint 175 milliards de mètres cubes. Le secteur fait face à des défis politiques et infrastructurels, mais des opportunités de croissance existent grâce à des investissements et à la diversification énergétique. #energy #investment #NorthAfrica #Africa #gas #petroleum #production #LNG

(CROISSANCE AFRIQUE)-La production du continent atteint 8 millions de barils par jour (soit un peu plus de 10 % du total mondial) avec les réserves de pétrole qui s’élèvent à 77 milliards de barils, dont 42 en Afrique du Nord et 34 en Afrique de l’Ouest avec le Nigeria qui en détient les ¾ avec 23 milliards de barils prouvés qui en fait le 2eme de producteur de brut – 1.2 million par jour – derrière la #Libye. C’est donc 15% des réserves de brut de la planète dans le sol et les océans d’Afrique. #alerte #contribution https://lnkd.in/eUvFWB27

Aujourd'hui, mardi 11 juin 2024, le Sénégal a officiellement produit son premier baril de pétrole. Une richesse naturelle qui a fait et défait des pays. Une manne qui peut développer ou détruire un pays. Le Sénégal ne peut souffrir de l'ignorance des deux situations dont les causes sont connues de tous et les conséquences vues ou vécues par beaucoup. Le pétrole n'est pas une malédiction. Aucune richesse naturelle ne l'est. Cette réputation découle de la mauvaise utilisation de cette richesse par les hommes. Notre premier baril est une bénédiction dans un monde où chaque pays est en train de chercher les voies et moyens de son autonomie. Le pétrole exploité est un acquis d'aujourd'hui et un investissement du futur. Dieu nous veut du bien. Il nous fait découvrir le pétrole alors que nous avons en mains toutes les connaissances pour sa bonne utilisation. Nous avons des exemples assez de bons et mauvais pour savoir comment gérer le nôtre pour aujourd'hui et demain. Le Sénégal est dorénavant un état du pétrole et pour bientôt du gaz. Une aubaine pour un peuple qui a tellement besoin de vivre mieux. Le pétrole est fossile, une fossile qui doit faciliter l'investissement dans des énergies propres et inépuisables. On prépare l'après pétrole dès le premier baril. Bon vent au Sénégal, future puissance petro gaz.

Quels sont les pays africains avec les plus grosses réserves de pétrole ?

Le pétrole brut sénégalais comparé a celle du Nigeria ? Le Sénégal et le Nigeria ont des situations très différentes en ce qui concerne leur production de pétrole brut, tant en termes de quantité que de maturité du secteur. Le Nigeria est le plus grand producteur de pétrole en Afrique, avec une production de près de 1,5 à 2 millions de barils par jour (b/j) ces dernières années. Il possède d’importants gisements de pétrole, principalement dans le delta du Niger et en offshore. Le secteur pétrolier nigérian est mature et joue un rôle clé dans l’économie du pays depuis des décennies. Le Sénégal, quant à lui, est encore au début de son aventure pétrolière. Des découvertes majeures de pétrole et de gaz ont été faites au large de ses côtes en 2014 et 2016, notamment les gisements de SNE (aujourd’hui appelé Sangomar). La production commerciale n’a pas encore commencé à grande échelle, mais elle est prévue pour 2024 ou 2025. La production devrait atteindre environ 100 000 b/j dans les premières phases, bien loin des volumes nigérians. en termes de Réserves de pétrole : Le Nigeria possède des réserves prouvées d’environ 37 milliards de barils. Ce sont ces énormes réserves qui ont fait du pays un acteur incontournable du secteur pétrolier mondial. A l’instar du Sénégal dont Les réserves prouvées sont beaucoup plus modestes ,Les estimations pour le gisement de Sangomar se situent autour de 500 millions de barils, une quantité qui reste significative pour un pays en développement mais qui n’atteint pas les niveaux des grands producteurs africains comme le Nigeria ou l’Angola. Infrastructures et investissements : Le Nigeria dispose d’une infrastructure pétrolière relativement développée avec des pipelines, des raffineries (bien que souvent sous-utilisées ou en panne), et des terminaux d’exportation. Cependant, le pays fait face à des problèmes majeurs de sécurité, de vol de pétrole et de mauvaise gestion. En revanche, le Sénégal est encore en phase de construction de son infrastructure pétrolière. De nombreux projets sont en cours pour développer les capacités d’extraction, de transport et éventuellement de raffinage du pétrole brut. Diversification économique : L’économie du Nigeria est extrêmement dépendante du pétrole, qui représente une part importante de ses recettes fiscales et de ses exportations. Cette dépendance a créé des vulnérabilités face aux fluctuations des prix du pétrole. Le Sénégal, bien que nouveau dans le domaine pétrolier, essaie d’éviter cette dépendance en diversifiant ses sources de revenus avec des secteurs comme l’agriculture, la pêche, et plus récemment, le tourisme et les services financiers. Merci pour votre aimable attention…. Mamadou Abou Ba

Nigeria I Production de pétrole brut en chute libre Retrouvez tous les mardis, la sélection d’Ọya sur les actualités en matière d’énergie. « Le Nigeria parviendra-t-il à redevenir producteur numéro 1 dans la production de pétrole brut sur le continent ? La plus grande économie d'Afrique a perdu son statut de premier producteur de l'or noir. En 2014 le Nigeria devenait la première puissance économique du continent africain, notamment grâce à son secteur pétrolier. Le pays est depuis 1979 le premier producteur d'or noir et les prix du baril n’avaient cessé depuis de battre des records. Le géant africain disposait non seulement des plus importantes réserves de pétrole du continent, mais aussi de gaz. La vente des hydrocarbures représente toujours 90 % des recettes d'exportations totales du pays, mais en l’espace de quelques années, notamment à partir de 2022, le Nigeria s'est fait dépasser. Et n'est pas parvenu à rester producteur continental numéro 1. Cette année-là, la Compagnie nationale de pétrole avait révélé avoir perdu près de 470 000 barils de pétrole brut par jour, l'équivalent de 700 millions de dollars par mois. Une situation qui a fait chuter sa production sous la barre des 1 million de barils par jour. Et même si, début 2024, il a réussi à remonter la production à 1,2 million de barils, il reste en dessous des 1,7 million de barils quotidiens prévus par le gouvernement cette année. Les principales raisons de cette chute sont analysées par Pastor Kehindé Oluwole et Régis Hounkpè. » Article publié le 02 mai 2024 et consulté le 06 mai 2024 Source :  https://lnkd.in/eUEnCnYA #oya #energie #africa

Nigeria I Pétrole I Production de 6 millions de barils par jour de pétrole Retrouvez tous les mardis, la sélection d’Ọya sur les actualités en matière d’énergie. « Le Nigeria pourrait produire 6 millions de barils de pétrole par jour avec des investissements adéquats dans son secteur énergétique, a déclaré mardi le ministre national du Pétrole. La production pétrolière du Nigeria, membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), est tombée à un peu plus de 1,3 million de barils par jour depuis que la grande compagnie pétrolière Shell a quitté le pays. (...) M. Lokpobiri a également souligné que des liquidités étaient disponibles pour la transition énergétique par rapport aux combustibles fossiles. "L’Afrique doit remédier au manque de pétrole et de gaz avant de pouvoir parler de transition vers des carburants propres", a-t-il martelé. Les promesses de financement faites par la COP sur le climat pour atténuer le réchauffement "ne se réaliseront jamais", a-t-il déclaré aux participants. "À l'heure actuelle, nous n'avons pas l'énergie nécessaire pour nous transformer en quoi que ce soit", a déclaré Lokpobiri. Les États-Unis sont le plus grand producteur de pétrole et de gaz au monde, mais demandent à l’Afrique de cesser d’explorer et de produire du pétrole, a déclaré le ministre. » Article publié le 9 mai 2024 et consulté le 13 mai 2024 Source : https://lnkd.in/eqM_mJ3u #oya #energie #africa

Afrique I OPEP I Taux de la production de pétrole Retrouvez tous les mardis, la sélection d’Ọya sur les actualités en matière d’énergie. « Dans son dernier rapport mensuel sur le marché pétrolier mondial, l'Agence Internationale de l'Énergie (AIE) dresse un tableau pour les membres africains de l'OΡΕΡ, notamment en termes de production pétrolière et de capacité de production inutilisée. Parmi les 13 membres de l'OPEP, six sont des pays africains: Algérie, Congo, Guinée équatoriale, Gabon, Nigeria et Libye. Ensemble, leur production s'est élevée à 3,98 millions de barils par jour en mai 2024, représentant environ 14,62% de la production totale de l'OPEP, qui s'établit à 27,22 millions de barils par jour. En mai 2024, plusieurs pays africains ont affiché des niveaux variés de production de pétrole. Bien que certains, comme la Guinée équatoriale et le Gabon, optimisent leur production à leur capacité maximale, d'autres, tels que l'Algérie, le Nigeria et la Libye, disposent encore de réserves de capacité de production non utilisées. En détail, l'Algérie, avec une production de 0,9 million de barils par jour (mb/j), dispose d'une capacité durable de 0,99 mb/j, laissant 0,09 mb/j inutilisées. Suivie par le Congo produit 0,26 mb/j sur une capacité de 0,27 mb/j, ne laissant qu'une très faible marge de 0,01 mb/j inutilisée. La Guinée équatoriale et le Gabon fonctionnent tous deux à pleine capacité, produisant respectivement 0,06 mb/j et 0,22 mb/j sans aucune marge inutilisée. Ensuite vient le Nigeria, plus grand producteur parmi ces pays, affiche une production de 1,35 mb/j, avec une capacité de 1,42 mb/j, ce qui représente 0,07 mb/j de capacité inutilisée. Quant à la Libye, elle produit 1,19 mb/j sur une capacité de 1,23 mb/j, laissant ainsi 0,04 mb/j de marge. Selon le rapport, la capacité excédentaire totale de l'OPEP est estimée à 5,29 millions de barils par jour, dont la part africaine ne représente qu'environ 4%. Avec une croissance de la demande mondiale revue à la baisse à 960.000 barils par jour pour 2024, les pays producteurs font face à un défi de taille pour équilibrer l'offre et la demande. Cela s'explique notamment par les infrastructures vieillissantes et les contraintes géologiques de certains gisements arrivés à maturité dans ces pays producteurs historiques. » Article publié le 14 juin 2024 et consulté le 18 juin 2024 Source : https://lnkd.in/e4XKAVmT #oya #energie #africa

Sénégal nouveau pays producteur de pétrole. Le Sénégal vient de sortir son premier baril de pétrole. Oui même si c’est un baril jour , le Sénégal est entré dans le cercle fermé des pays producteurs de pétrole… Mais redescendons sur terre. La production mondiale de baril de pétrole est actuellement d’environ 100 millions de barils jours ; 0,1% est le poids que pèse le Sénégal dans le monde avec ses 100 000 barils jour pendant les gros producteurs de barils par jour n’ont pas pour unité le millier mais le million ( USA 13 millions b/j ; Arabie Saoudite 9 millions b/J ; Emirat Arabes Unis 3,3 millions b/j ; Koweit 2,5 millions b/j ; Qatar 1,3 millions b/J…… Oui il faudra relativiser la production pétrolière sénégalaise qui est plus un pays gazier que pétrole. Renégocier les contrats en cours est plus facile à dire qu’à faire et expose le Sénégal dans une situation dangereuse de crise de confiance des investisseurs. Je pense que la meilleure chose à faire est de voir comment créer de la valeur ajoutée et diversifier notre économie avec notre maigre part de pétrole avec les dérivés du pétrole , le Kérosène de Air Sénégal, le carburant des moyens de locomotion ( camion, pirogue..) qui auront un impact sur le quotidien des sénégalais en attendant l’arrivée du gaz, carburant pour nos industries et qui placera définitivement le Sénégal sur une orbite industrielle. Mbaye HADJ Ingénieur Génie Électrique Ancien de Sonatel