On ne pourrait qu'engager les gouvernances des entreprises à réfléchir comment des salariés contraints par leur travail, pourraient retrouver toute ou partie de la matérialité de leur geste afin de mieux vivre au quotidien, leurs racines identitaires
Post de Olga Dédé ACOUETEY
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Un individu passe en moyenne environ un tiers de sa vie à travailler. Le travail est devenu de plus en plus intense et source de stress acru. Il est nécessaire de trouver un nouvel équilibre entre travail et vie personnelle. Il faudrait une vrai politique du temps libéré. Ce temps, ce n’est pas seulement les loisirs, c’est aussi la culture et la vie citoyenne, l’engagement citoyen. La semaine de 4 jours n’est qu’une des solutions à proposer.
« Il est urgent de considérer le temps comme objet politique à part entière ». Dans leur essai, Charles Adrianssens et Paul Montjotin font des propositions concrètes pour que chacun, dans son travail comme dans sa vie personnelle, puisse « décélérer » et reprendre le contrôle de sa vie, dans un mouvement émancipateur.
« L’Ere du temps libéré », ou comment donner un rythme plus désirable à nos vies
lemonde.fr
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Intéressante émission de France Culture sur le travail : quand le travail est à la peine, en 4 épisodes complémentaires les uns des autres. Où l'on retrouve l'importance du travail et de ce qui le constitue (épisode 2), ou devrait le constituer : la reconnaissance de ses pairs et de la hiérarchie, la relation et la dépendance à l'autre au travail de ce qui est le 1er créateur de lien social, mais aussi l'idée d'oeuvre, qui transcende les individus et donne une autre portée au travail. Où l'on retrouve aussi les maux du travail (épisode 3), qui se partage parfois entre réalisation de soi, réalisation sociale et souffrance, voire aliénation. Une souffrance qui atteint une part importante des actifs, plus d'un tiers d'entre eux ne se sentant pas de tenir jusqu'à la retraite... L'évolution du monde a induit celle du travail, la dissolution des collectifs au profit d'une individualisation dangereuse pour la santé mentale, et qui l'est d'autant plus que l'accélération de tout produit une intensification qui n'est pas compatible avec la qualité du travail. Je retiens notamment ces paroles de Christophe DEJOURS : "la dégradation de la qualité conduit à la trahison de soi", qui s'exprime lorsque "j'apporte mon concours, par mes actes, à quelque chose que le sens moral réprouve". Mais il reste, semble t'il, une petite pointe d'espoir dans une forme de démocratisation du travail qui permet de donner aux travailleurs (salariés, ou non) une voix en tant que partie prenante directement (et intimement) concernée par l'avenir de l'organisation et qui peut aider à redonner sens au temps long nécessaire pour déterminer la trajectoire à suivre... https://lnkd.in/e4ubpHd7
Quand le travail est à la peine : un podcast à écouter en ligne | France Culture
radiofrance.fr
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Ceci est une #Humeur à propos de l’#Absurdistan : « Vous en connaissez beaucoup des métiers pour lesquels nous sommes contraints de travailler dans de nécessaires prises de risques et de se projeter en permanence dans les marges de manœuvre pour pouvoir accomplir convenablement les missions ? Pour pouvoir accompagner de manière éthiquement responsable, nous sommes désormais contraints de trouver des points d’équilibre entre le travail prescrit et le travail réalisé. Nous devons appliquer des protocoles et des procédures tout en s’en affranchissant le plus possible. La nouvelle norme, c’est de reconnaître que les cadres technocratiques imposés ne permettent pas de réaliser des accompagnements réellement émancipateurs et qu’il faut savoir déborder de ces cadres pour prétendre proposer du qualitatif. Il existe même des formations pour apprendre à devenir ces funambules. Au lieu de faire bouger ces cadres castrateurs, il est proposé aux équipes de réfléchir à leurs marges de manœuvre dans ce système, de s’adapter encore et toujours, de courber l’échine et de serrer les dents, dans une sorte de fatalisme technico-administratif assez décourageant. L’idée est de nous inviter à nous accomoder des indicateurs de performance et des injonctions paradoxales. Pour tenir, il faut alors user de ruses. Mais la ruse a ses limites. Elle est indispensable pour pouvoir exercer encore en accord avec des valeurs mais elle nécessite beaucoup d’énergie. C’est fatiguant d’être un équilibriste. Et dangereux. La crise de ces secteurs ? Elle est organisée. La fonction systémique des process est de maintenir ce trouble, cette tension entre un travail ultra-normé et un travail idéal. Il ne faudrait pas nous habituer à trop de confort histoire de trouver nous mêmes les bonnes idées et les solutions Pour empêcher quelqu’un de penser, rien de tel que de le maintenir dans l’inconfort et la précarité Funambules sociaux ! Le cirque a assez duré ! Reprenons le contrôle de nos numéros ! » Texte de Vince Leduc spécial Avec quelques adaptations personnelles
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L’Employé Modèle : Héros ou Mouton de Charge ? Il brandit sa règle comme une épée, son laptop comme un bouclier. Il mesure, calcule, et trace des lignes avec une précision chirurgicale. Ses collègues le regardent avec admiration mêlée de jalousie. Il est le héros silencieux du bureau, celui qui sauve les projets en détresse et résout les équations complexes pendant que les autres sirotent leur thé à la menthe. Mais voilà le piège. L’employé modèle, tel Sisyphe poussant son rocher, se voit confier toujours plus de tâches. “Tu es le meilleur, tu peux le faire !” lui dit-on. Et il le fait. Il travaille tard, sacrifie ses week-ends, et se noie dans les dossiers. Pendant ce temps, ses collègues se contentent de faire le strict minimum, se dorant la pilule au soleil de la médiocrité. L’employé modèle devient le mouton de charge. On lui donne les projets impossibles, les délais irréalistes. Il porte le poids du monde sur ses épaules, pendant que les autres se prélassent. “C’est normal, tu es le meilleur !” lui dit-on encore. Mais à quel prix ? Sa santé mentale s’effrite, sa vie personnelle se désintègre, et il se demande s’il est vraiment un héros ou juste un esclave moderne. L’employé modèle ne se plaint pas. Il n’a pas le temps. Il est trop occupé à sauver le monde, un rapport à la fois. Mais quelque part gronde une révolte. Il rêve de dire “assez !” et de jeter son bureau par la fenêtre. Mais il se retient, car il sait que le monde a besoin de lui. Alors il continue, stoïque, le regard fixé sur l’horizon. Il est donc pas essentiel que les entreprises reconnaissent l’effort de leurs employés modèles de manière équilibrée. La surcharge de travail ne doit pas être la seule récompense. Des promotions, des formations et des opportunités de développement doivent accompagner cette reconnaissance. Le paradoxe de l’employé modèle est un défi à la fois professionnel et personnel. Trouver l’équilibre entre excellence et équité est essentiel pour préserver la santé mentale et la productivité de ces professionnels.
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Le soutien en milieu professionnel : un levier de réussite collective Dans un environnement de travail en constante évolution, le soutien entre collègues n'a jamais été aussi crucial. Que ce soit à travers des gestes simples comme l'écoute active, le partage de connaissances ou l'encouragement mutuel, chaque action compte. Le soutien professionnel ne se limite pas à résoudre des problèmes immédiats. Il s'agit aussi de créer un climat de confiance où chacun se sent valorisé et motivé à donner le meilleur de soi-même. En favorisant une culture de soutien, nous contribuons à la réussite collective et à un environnement de travail plus harmonieux et productif. N'oublions pas que le succès d'une équipe repose sur la solidarité et l'entraide. Ensemble, nous pouvons surmonter les défis et atteindre des sommets inexplorés. #Leadership #Soutien #TravailEnEquipe #RéussiteCollective
Le soutien n’est pas une faiblesse, c’est une force. Collective, qui plus est. Ensemble, on peut transformer des sensations d’isolement en véritables leviers de réussite. Car malgré l’engagement, certains ont: 👉 cette sensation de ne pas avoir tous les moyens de bien faire, 👉 le besoin de compenser des manques par des efforts supplémentaires, 👉 un sentiment de solitude au sein même d’une organisation. Ces situations, nous les voyons trop fréquemment. Elles pèsent sur le moral, la performance, et même sur la santé.
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SORTIE LE 2 OCTOBRE Il est grand temps de reprendre le chantier de la transformation du travail, par sa libération. C’est ce que je me suis employé à faire dans cet ouvrage. J’analyse dans les chapitres 1 et 2 les grands mécanismes qui ont conduit à faire de la souffrance au travail une expérience majoritaire, en particulier l’instauration de hiérarchies strictes mais illégitimes. Je documente l’installation quasi hégémonique d’une culture de la violence au travail, qui s’est imposée dans tous les secteurs. Ensuite, dans le chapitre 3, je décris les réactions qui se produisent déjà contre cette violence et cet assujettissement qui font du travail un sujet majeur de frustration et de tristesse dans nos vies, mais aussi d’atteinte à notre intégrité physique et mentale. Dans le chapitre 4, je propose un mode d’emploi, inspiré de mes expériences et de mes travaux antérieurs, pour renforcer cette résistance individuelle et collective au travail, avant de suggérer, en conclusion, trois grandes mesures qui peuvent changer durablement et profondément le travail. Ce livre est porteur d’une bonne nouvelle : la résistance est déjà là, même si elle passe parfois sous les radars médiatiques. Depuis plusieurs années, le système d’oppression dans le travail craque de partout. Les grèves augmentent, les débrayages aussi, «l’engagement» tant espéré par les DRH s’effondre, tandis que les démissions s’enchaînent à une vitesse inégalée, entraînant une instabilité de main-d’œuvre qui désespère le patronat. Ce livre s’emploie à encourager ce mouvement en lui donnant des arguments et en visibilisant et popularisant ses manifestations. Mon souhait le plus vif, en écrivant ce livre, est que chacun·e puisse y trouver des mots lui permettant de soulager sa peine et de se libérer de l’humiliation et de la déception que le travail lui a un jour infligées. La souffrance au travail est l’invention d’une partie de l’humanité pour oppresser l’autre et s’enrichir sur son dos. Rien ne nous oblige à continuer ainsi. Il ne s’agit pas de faire croire à un monde utopique où tout ne serait que calme et harmonie. Mais de reprendre le combat pour un monde du travail où il soit possible de décider, dans le conflit mais dans le respect mutuel et à égalité, de ce que nous voulons produire ensemble, et dans quelles conditions. Car oui, il est possible que le lundi ne soit plus un jour maudit.
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La différence entre un dirigeant qui performe et celui qui travaille 70h par semaine et voit sa charge mentale sous pression ? Les fondamentaux. Ceux qui réussissent sans se mettre la Ratte au court bouillon ( expression pour les plus de 50 ans) respectent et reviennent en permanence aux fondamentaux. Tu peux lire et suivre tous les experts que tu veux, en permanence ils prônent un retour à la base. Le souci? Trop peu de dirigeants ont respecté le schéma de base, le process qui doit les mener de niveau en niveau. C’est la même chose avec le sport, le golf par exemple, tu n’as pas les bonnes bases? Tu vas vite te faire Ch…!!! Combien de fois par an, reviens tu aux fondamentaux, pour faire un point sur ce que tu ne fais plus ou pas, sur ces bases que tu négliges?
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Le soutien n’est pas une faiblesse, c’est une force. Collective, qui plus est. Ensemble, on peut transformer des sensations d’isolement en véritables leviers de réussite. Car malgré l’engagement, certains ont: 👉 cette sensation de ne pas avoir tous les moyens de bien faire, 👉 le besoin de compenser des manques par des efforts supplémentaires, 👉 un sentiment de solitude au sein même d’une organisation. Ces situations, nous les voyons trop fréquemment. Elles pèsent sur le moral, la performance, et même sur la santé.
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Je fais partie de ceux qui croient au collectif dans le monde professionnel et encore plus dans les métiers en lien avec l’accompagnement qu’il soit éducatif, social ou médical.
Le soutien n’est pas une faiblesse, c’est une force. Collective, qui plus est. Ensemble, on peut transformer des sensations d’isolement en véritables leviers de réussite. Car malgré l’engagement, certains ont: 👉 cette sensation de ne pas avoir tous les moyens de bien faire, 👉 le besoin de compenser des manques par des efforts supplémentaires, 👉 un sentiment de solitude au sein même d’une organisation. Ces situations, nous les voyons trop fréquemment. Elles pèsent sur le moral, la performance, et même sur la santé.
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🟦🟨 Gérer les fossoyeurs au Travail ➡️ En entreprise, nous rencontrons différents types de personnalités, surtout celles que notre imperturbable génie Djéri Agbeka appelle affectueusement les #fossoyeurs. ➡️ Ces derniers peuvent être de véritables empêcheurs de tourner en rond. Jusqu'à présent, j'ai identifié trois catégories principales : 🔴Ceux qui ne comprennent pas notre travail, mais en voient les #effets. 🔴Ceux qui apprécient notre travail, mais n'aiment pas notre #personnalité. 🔴🔴Ceux qui ne comprennent rien à notre participation aux rouages forts de la société et souhaitent l'échec de tous nos #efforts. ➡️ Les deux premières catégories sont moins problématiques. Cependant, la troisième, nécessite une gestion particulièrement fine, délicate, subtile et extrêmement #efficace. ➡️ C'est exactement ce que nous allons aborder demain lors de la session de #New_Génération_Managers_of_Togo. ➡️ Nous vous proposons une simulation de CODIR plus que réaliste où nous appliquerons les lois 35 (Gestion du Temps )et 36 (La contrariété ) des 48 #lois_du_pouvoir. 🔚 Rejoignez-nous demain #Vendredi 05 Juillet 2024 à 19h à Tempo Co-Working pour découvrir des stratégies éprouvées pour gérer ces défis. ✅Toutes les informations sur la session sont disponibles dans le premier commentaire sous ce post. #gestionDuTemps #ContrariétéEntreprise #NGMT #Managers
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