Post de Olivier Faury - Ph.D

Africa, Côte d'Ivoire

L’Afrique n’a plus besoin de se faire rouler dans la farine. Il existe des solutions endogènes à ses malheurs industriels. Elle a tout ce qu'il faut pour développer ses propres industries à valeur ajoutée. Il semble que les investisseurs soient peu ou pas du tout disposés à investir dans des solutions endogènes, apparemment préférant prêter attention au scepticisme des « analystes », tous invariablement étrangers ou africains francisés ou anglicisés ayant intérêt à maintenir l’Afrique dépendante. Après tout, ils doivent s'assurer que l’Afrique ait toujours des problèmes à analyser ! C’est un «paralysie par l’analyse». Ceux qui croient et se soucient réellement de l'Afrique et de son avenir prennent les analystes avec des pincettes et ne prêtent guère attention à leur scepticisme...puis ils travaillent, investissent, prennent des risques, franchisent les écueils, tombent et se relevent, trouvent des solutions et avancent, ne quittant jamais les yeux de la balle en argent: une solution pratique, opérationnelle et rentable qui contribuera à construire une voie durable et souveraine vers une transformation socio-économique qui profite d’abord aux Africains. Dangote a construit la plus grande raffinerie de pétrole d'Afrique à Lagos, sur un terrain qui était autrefois un marécage et qu'il a rempli de sable. Malgré des années de retards des autorisations puis dans l’approvisionnement en pétrole brut, et l’hémorragie financière que cela impliquait, l’installation a finalement été achevée, laissant espérer un approvisionnement suffisant en carburant pour répondre aux besoins nationaux et même suffisamment d’excédents pour l’exportation. Quant à l’Afrique comme dépotoir de voitures d’occasion, Oniva Motors propose une solution prête-à-partir-partir. Mais il semble que les investisseurs préfèrent investir dans l’importation de nouvelles voitures chères ou dans l'assemblage locale de voitures qui ne sont pas conçues ou destinées à répondre aux besoins et préférences des Africains ET qui, en plus, occupent des kilomètres de foncier, consomment de l’énergie à laquelle beaucoup d''Africains n'ont eux même pas accès, créent peu d'emplois et n'améliorent pas les compétences locales, car le modèle des fabricants traditionnels est basé sur une ultra automatisation et pratiquement aucun contenu local. Ainsi, les Sud-Coréens, entre autres, se moquent de la façon dont ils peuvent tromper les Africains, mais il semble que les investisseurs africains rient avec eux alors que l’Africain moyen est mis sur la touche. Pour faire partie de la solution plutôt que d’aggraver le problème, les investisseurs devraient soutenir des projets comme celui de Dangote ou investir dans des projets comme Oniva Motors. Il faut joindre le geste à la parole. Alors arrêtons de tourner autour du pot. Ceux qui souhaitent investir dans Oniva Motors pour l'Afrique peuvent envoyer un message via la page Web : www.onivamotors.com. Diaspora et petits investisseurs bienvenus !

A quoi sert l’union africaine finalement? Il faut revoir sa mission et ses objectifs afin qu’elle serve l’ AFRIQUE , son development et sa prospérité.

🏭🦾 Restez connectés à l'Industrie 4.0 et au smart manufacturing en Afrique et dans le monde ! Consultez le site web de l'Alliance pour l'Industrie 4.0 et la Fabrication Intelligente en Afrique (𝗔𝗜𝗦𝗠𝗔) : www.aisma-alliance.org 💡🌐 #Industrie40 #FabricationIntelligente #Afrique"

Je partage avec vous cette analyse de mon cher Serge Eric Menye. On a beaucoup à apprendre de la stratégie du #Rwanda pour accélérer le développement en #Afrique. #foodforthought

Burundi

le développement social, économique, culturel et démographique doit se fonder sur une perspective de « durabilité ». Il s'agit donc de s'occuper du monde actuel, sans pour autant sacrifier les générations futures.

la vision d'une Afrique visionnaire

La magie de la cartographie, la quadrature du cercle, comment aplatir ce qui ne peut l'être. Aussi l'explication des trajets aériens qui paraissent courbes sur certains types de cartes alors qu'en réalité, ce sont des droites en géométrie sphérique....

📉 Ce graphique devrait être le cauchemar et l'obsession des afro-optimistes, des praticiens du développement et des investisseurs en Afrique. Il raconte l’histoire de l'Afrique Sub Saharienne où la croissance économique par habitant stagne depuis 30 ans à 1.62% par an, malgré un potentiel immense. Le problème n’est pas la croissance démographique, mais l’incapacité à générer une croissance économique soutenue et stable. Des pics de +7 % suivis de chutes à -2 % selon les prix des matières premières et les crises politiques créent un cycle de croissance en montagnes russes. Pendant ce temps, l’Asie de l’Est a multiplié son PIB par habitant par 6 grâce à une croissance constante et prévisible. Tant que l’Afrique subsaharienne ne sortira pas de ce piège d’instabilité et de forte dépendance aux matières premières elle continuera de creuser l’écart avec le reste du monde.