Déserts Médicaux : le retour L’année dernière je vous ai partagé une publication sur les déserts médicaux et la grande difficulté de certains territoires d’accéder à la Santé En France 87% de la population vit dans un désert médical et 6,7 millions n’ont pas de médecin traitant rappelle le second baromètre de santé social de l’AMF et de la Mutualité française. Une année est passée, des solutions ont-elles été trouvées ? Des solutions ont été avancées pour faire face à la mauvaise répartition des médecins sur l’ensemble du Territoire. 🎈 Déploiement dans les départements ruraux des maisons de santé, maisons où se déplacent régulièrement des médecins de Région fortement dotée (Région Parisienne par exemple ) 🎈Nécessité de déterminer une carte des déserts médicaux afin de développer sans délai des solutions dans les départements les plus impactés. Meilleur maillage territorial de notre système de santé 🎈Renforcer les effectifs en hôpital 🎈Déploiement des communautés professionnelles territoriales de santé dans toute la France : mettre en relation des professionnels de santé au sein d’un même territoire afin de mieux couvrir les besoins de la population. Proposer des consultations sans RV, proposer un médecin traitant aux patients qui n’en ont pas, communiquer avec les hôpitaux du même territoire pour un meilleur suivi du parcours de soins. 🎈Favoriser l’établissement de nouveaux médecins dans des territoires reculés y compris des médecins étrangers. 🎈La Loi VALLETOUX du 27/12/2023 apporte des solutions d’urgence pour faire face à la crise du système de santé 1° préoccupation des Français. Le texte interdit aux hôpitaux, EHPAD, Laboratoire d’embaucher en intérim des professionnels médicaux ou paramédicaux (les étudiants pourront toujours continuer à exercer en tant qu’intérimaire) 🎈Une nouvelle proposition de loi prévoit que le médecin traitant ne soit pas forcément le 1° vu en consultation afin de permettre l’accès aux soins du plus grand nombre. Elle entend ouvrir à partir de la 3° année d’études la possibilité pour les médecins de signer des contrats d’engagement de service public prévoyant une allocation mensuelle contre une engagement dans un désert médical. 👍Des solutions existent et les projets de loi fleurissent, elles doivent rapidement être mises en place afin de ne laisser personne en dehors de la santé #santé #desertmedicaux #territoires #médecins #maisondesanté
Post de Olivier Racine
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🌍 La répartition des professionnels de santé en France au 30 avril 2024 ! Vous avez déjà entendu parler des "déserts médicaux" ? Ces zones où l'accès aux soins se fait rare ? 🤔 Pour mieux comprendre cette réalité, je vous partage aujourd'hui une carte qui illustre la densité des professionnels de santé par département. Cette carte est un instantané précieux mais synthétique : une région peut être bien pourvue en médecins généralistes mais manquer cruellement d'infirmières, par exemple. Vous êtes curieux d'en savoir plus ? 🌟 Explorez la carte ici : https://lnkd.in/dE29PfYs
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La santé des Français est au cœur des préoccupations du gouvernement. Lors de son discours de politique générale très attendu, le Premier ministre Michel Barnier a dévoilé une série de mesures chocs visant à transformer en profondeur notre système de santé. Avec pour objectifs principaux : améliorer le fonctionnement des hôpitaux et lutter efficacement contre les déserts médicaux qui privent de nombreux citoyens d’un accès aux soins de proximité. Un « Programme Hippocrate » ambitieux contre les déserts médicaux Pour attirer les jeunes médecins dans les territoires sous-dotés, Michel Barnier mise sur l’engagement volontaire. Il propose la création d’un programme baptisé « Hippocrate », permettant aux internes en médecine, français et étrangers, de s’engager pour une période donnée à exercer dans les zones en manque de praticiens. Un accompagnement de l’État et des collectivités est prévu pour les soutenir dans cette démarche. Le Premier ministre l’assure : la lutte contre les déserts médicaux sera « l’une des priorités » de l’exécutif. Pour y parvenir, le nombre d’étudiants en 2ème année de médecine passera de 10 800 en 2023 à 12 000 dès 2025, puis 16 000 en 2027. Le nombre de postes d’internes sera également revu à la hausse, pour atteindre 11 000 en 2025 contre 8 500 cette année. Miser sur les compétences des infirmiers Autre mesure phare : la future « loi infirmières, infirmiers ». Elle visera à « aller plus loin dans la reconnaissance de leur expertise et de leurs compétences » en leur donnant « un rôle élargi dans la prise en charge des patients ». Une proposition de loi sur le sujet, portée par une députée de la majorité, devait être présentée au printemps avant d’être stoppée par la dissolution de l’Assemblée nationale. Dans la même logique, Michel Barnier souhaite étendre les compétences des pharmaciens et des kinésithérapeutes. L’objectif : permettre à ces professionnels de santé de jouer un rôle accru dans le parcours de soin des patients. Des solutions innovantes pour renforcer l’accès aux soins Parmi les autres mesures évoquées par le Premier ministre : Le déploiement accéléré des assistants médicaux, des bus de santé et des maisons de santé pluridisciplinaires Le recours aux nouvelles technologies comme la télémédecine, la télésurveillance et l’intelligence artificielle lorsque c’est utile Faire davantage appel aux médecins retraités en leur permettant de reprendre du service avec un cumul favorable entre rémunération et retraite Michel Barnier a également promis de s’attaquer au fléau de la « complexité » et de la « bureaucratie » qui mine notre système de santé, afin de « retrouver du temps médical utile » et redonner du sens au métier des soignants. Prévention renforcée et priorité à la santé mentale Enfin, le Premier ministre a insisté sur l’importance d’investir dans la prévention, notamment à travers : La lutte contre les comportements à risque L’intensification des dépistages Le développement du...
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Discours de politique générale du Premier ministre : quelles orientations dans le secteur de la santé ? La plupart des axes évoqués concernent la lutte contre les déserts médicaux : ✔️ Création d'un programme d'engagement volontaire pour les internes en médecine ✔️ Augmentation du nombre d'internes en 2025 ✔️ Augmentation du nombre d'assistants médicaux, des "bus santé" et des regroupements de PS ✔️ Poursuite des efforts de simplification administrative pour les PS ✔️ Appel aux médecins retraités "en leur permettant de reprendre du service avec un cumul favorable entre rémunération et retraite" ✔️ Développement de la e-santé : téléconsultations, télésurveillance médicale et IA ✔️ Annonce d'une "loi infirmières, infirmiers" en faveur des IPA ✔️ Extension des compétences des kiné et des pharmaciens ✔️ Poursuite de la politique en faveur de la prévention santé ✔️ La santé mentale est désignée grande cause nationale en 2025 A l'exception de l'annonce relative à la santé mentale, ces orientations s'inscrivent dans la continuité des politiques mises en place depuis 2017. #DésertsMédicaux #DésertificationMédicale #MédecineDeVille #SoinsAmbulatoires #IPA #PréventionSanté #Pharma #Pharmacie #SantéMentale #Télémédecine #Téléconsultation #Télésurveillance #AssistantsMédicaux
Déserts médicaux, «loi infirmières», médecins retraités… Les annonces de Michel Barnier sur la santé
lefigaro.fr
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Quoi d’autres !!! En Bretagne Une commune sur 2 sans médecins et pourtant la région est la mieux dotée en France😰. Pour pallier ce désert médical les autorités ont élargi le champ des compétences des pharmaciens infirmiers et kinés mais est-ce suffisant 🤔 Ces nouvelles missions ne sont pas rémunérées suffisamment pour être mise en place rapidement et d’une façon durable 😔 On constate la fin du Medecin de famille qui s’annonce d’une façon certaine. Conséquences de tout cela : Le désert médical et pharmaceutique progressera toujours et on aura quelques oasis 🤫 Des solutions prises mais sans effets car une réelle refonte de l’offre des soins de tous les acteurs est nécessaire 🤭
Pénurie de médecins. Une situation inquiétante pour les usagers de la santé
france3-regions.francetvinfo.fr
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💡 Les déserts médicaux : un enjeu de santé publique 🌍 Aujourd'hui, de nombreuses régions en France font face à une véritable urgence : le manque de professionnels de santé. Mais il existe des initiatives inspirantes qui redonnent espoir. 🎥 Découvrez l'histoire d'un couple de jeunes soignants qui a choisi de parcourir la France 🚐 pour remplacer leurs confrères et apporter des soins là où il en manque cruellement. Une aventure humaine et solidaire qui mérite d’être partagée ! 👉 https://ow.ly/33t350UcP06 Ensemble, sensibilisons sur cette problématique et inspirons le changement. 📢 Face aux déserts médicaux, le CHEM a ouvert en 2021 son Ecole pour former les assistants médicaux. Plus d'informations sur le site dédié : https://lnkd.in/g38k5bp 💬 Que pensez-vous des solutions possibles pour lutter contre les déserts médicaux ? #SantéPourTous #DésertsMédicaux #Solidarité #InnovationSanté #ImpactPositif
Déserts médicaux : un couple de jeunes soignants parcourt la France pour remplacer des confrères
francetvinfo.fr
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🚨 Notre Santé : 7 Questions, 7 Réponses 🚨 Ce livre met en lumière un constat qui nous concerne tous : le système de santé français est à la croisée des chemins. Le manque de médecins généralistes, les déserts médicaux, et les pressions accrues sur nos professionnels de santé sont des réalités palpables qui affectent l’accès aux soins, surtout dans les zones rurales et les quartiers défavorisés. 💡 Constats majeurs : Pénurie de médecins : la limitation du nombre de places en médecine, via le numerus clausus, a réduit drastiquement le nombre de praticiens formés chaque année, aggravant la répartition inégale des médecins. Déserts médicaux : accéder à un médecin devient un parcours du combattant pour de nombreuses populations rurales ou dans les zones urbaines fragiles. Paiement à l’acte : ce modèle pousse les médecins à optimiser le nombre de consultations, au détriment du temps accordé aux patients, qui nécessitent un suivi plus attentif. Opposition des syndicats : la délégation des tâches aux paramédicaux est une solution, mais rencontre une résistance des syndicats médicaux. Pression sur les médecins : les tâches administratives croissantes et les nouvelles conditions d'exercice découragent de nombreux jeunes médecins de s’engager en médecine générale. Alors, quelles solutions proposer pour un futur plus prometteur de notre santé ? 🏥 Solutions proposées : 1️⃣ Construction d’un service de santé de proximité : un système à trois niveaux—pharmacien, médecins et infirmier(e) pour le premier recours, suivi de soins spécialisés et paramédicaux, puis des centres spécialisés pour des prises en charge complexes. 2️⃣ Centres pluriprofessionnels : créer des centres regroupant plusieurs professionnels de santé sur tout le territoire pour garantir des soins de proximité dans les zones sous-dotées. 3️⃣ Nouveaux modes de rémunération : repenser la rémunération des médecins pour les inciter à s’installer dans les zones désertiques et accorder plus de temps aux patients chroniques. 4️⃣ Centres publics de santé et médicobus : la création de centres publics et d'équipes mobiles pourrait combler les manques dans les zones reculées et offrir des soins de base à tous. 5️⃣ Grande Sécu : fusionner la Sécurité sociale avec les complémentaires santé permettrait d’économiser plus de 7 milliards d’euros par an en éliminant les doublons et en simplifiant l’accès aux soins. 6️⃣ Service de santé d’intérêt général : garantir des soins équitables et accessibles à tous, tout en optimisant les coûts pour la Sécurité sociale, reste une des priorités à envisager pour un système plus juste. 🗣️ Conclusion : notre système de santé est en pleine mutation. Les réformes ne sont plus une option, elles sont une nécessité. Les solutions sont là, encore faut-il que la volonté politique suive. 👉 Et vous, quelles solutions vous semblent les plus prometteuses pour garantir l’avenir de notre système ?
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🤝 Très heureux d'avoir échangé avec Sidonie JIQUEL, directrice de la délégation départementale de l'Ain de l'ARS. 🏥 Nous avons abordé plusieurs sujets impactants pour les habitants de l’Ain , notamment les différentes initiatives de Santé publique mises en place dans notre département, les problématiques liées aux besoins de soins quotidiens, en particulier nos aînés, et la question des déserts médicaux qui compliquent l'accès aux soins pour tant de citoyens. ⏳ Les délais d’attente pour obtenir un rendez-vous médical continuent de s’allonger, aggravant la situation pour les patients comme pour les professionnels de santé. Une action concrète est nécessaire pour réduire ces attentes. 💼 À ce titre, je fais d’ailleurs partie à l’Assemblée nationale d’un groupe de travail transpartisan qui travaille à une proposition de loi commune pour mettre en place des solutions concrètes pour lutter contre les déserts médicaux dans nos territoires. Une initiative issue de plusieurs groupes politiques, qui montre aussi que nous savons travailler ensemble lorsque l’intérêt général est en jeu. 💉 Nous avons aussi longuement échangé sur un point particulièrement préoccupant : la rémunération des infirmières. Il est urgent de valoriser davantage leur travail, indispensable au bon fonctionnement de notre système de santé. 🗣 Cet échange m’a permis de faire remonter les besoins en termes de santé dont je suis régulièrement informé sur le terrain au plus haut niveau territorial. #SantéPublique #DésertsMédicaux #Infirmières #SoinsQuotidiens #Rémunération #DélaisAttente #Circonscription #ARS #Ain
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PERFORMANCE DES HÔPITAUX SÉNÉGALAIS Selon l’OMS, la performance d’un système de santé se mesure à sa capacité à améliorer l’état de santé de la population, à répondre aux attentes des usagers et des patients et à assurer un financement équitable des établissements publics de santé. Les indicateurs actuellement utilisés par notre ministère de la santé sont insuffisants parce qu’ils ne prennent pas en compte, à l’échelle nationale, certains éléments clés, tels que le type de malade ou de pathologie et la nature des soins qui leur sont dispensés. Ils ne prennent pas non plus en compte des éléments importants de l’activité hospitalière tels que la durée moyenne de séjour des patients. Or, le principal indicateur de performance d’un EPS est l’indice de performance-Durée moyenne de séjour (IP-DMS) qui permet d’approcher l’efficience des EPS en les comparant entre eux. Il traduit les dysfonctionnements organisationnels liés aux éléments suivants : - Poids des entrées par les urgences - Manque de lits d’aval - Mauvaise organisation des admissions / sorties - Délai de remise en état d’un lit après une sortie - Organisation des blocs et de services - Etc L’objectif de tout EPS devant être d’avoir le bon patient, dans le bon lit, au bon moment et pour une durée adéquate, un établissement performant, doit être correctement structuré avec un parcours de soins du patient efficient. Nous pouvons le faire puisque les éléments le permettant sont disponibles, notamment le programme de médicalisation des systèmes d’information en santé (PMSI). Il s’agit pour chaque EPS: - De la structure de l’offre de soins: Nombre de lits, nombre de services spécialisés - Du personnel : Nombre d’agents, qualité des agents. - DES agrégations simples : Nombre de journées de présence d’un patient, nombre d’entrées, durée moyenne de séjour, temps de soins infirmiers, actes médicaux par nature… L’IP-DMS est un des meilleurs indicateurs pour évaluer les efforts organisationnels des structures dans la prise en charge hospitalière et un indicateur de qualité en plus de pouvoir servir à comparer les EPS entre eux. Voilà #MaintenantVousSavez
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