Post de Orkestra

Police de proximité, bien souvent primo intervenante, la police municipale, ou mumu pour les indélicats, doit voir son statut revu, sa formation aussi, qui doit être équivalente à celle de la nationale (et sortir avec toutes les habilitations), avoir les autorisations pour accéder aux fichiers et pouvoir contrôler sans avis OPJ. Un statut qui doit être revu pour éviter le mercato entre communes et transformer nos PM en nomade à la recherche de meilleurs salaires.

Outsider ou favori, peu importe : ce qui compte, c’est la nomination ! Mais ce qui intéresse vraiment nos collègues, c’est la feuille de route qui sera mise en place par nos directeurs. Ce rôle est loin d’être simple. Il faut trouver l’équilibre entre les attentes politiques et ce qui est réellement faisable. Cette fameuse équation qui permettra d’améliorer le service rendu aux citoyens tout en garantissant de bonnes conditions de travail à nos collègues, le tout en dépendant des budgets alloués par les politiques ! Ces dernières années, de plus en plus de policiers & gendarmes quittent l’administration.. Il est crucial de comprendre pourquoi et, surtout, d’enrayer cette tendance. Bienveillance, management positif, reconnaissance… Autant de principes à mettre en pratique ! Ce qui est intéressant avec notre nouveau directeur, qui a exercé dans les Bouches-du-Rhône et plus recemment en Isère, c’est qu’il a pu constater de près que la criminalité organisée est bel et bien… organisée. Et il a aussi vu à quel point il est complexe de : • Lutter quotidiennement sur le terrain, faute d’effectifs, • Gérer les stocks des procédures et lutter contre le haut du spectre, par manque d’enquêteurs. Alors, quelles vont être les priorités ? • Plus de 👮♂️ sur le terrain pour « occuper » le terrain et lutter, par exemple, contre les deals de hall, • Plus de 👮♂️ en investigation & police judiciaire pour s’attaquer en profondeur à la criminalité organisée, • Plus de 👮♀️ à la PAF pour préserver nos frontières et assurer les reconduites… Autant de questions et de défis à relever ! Mais comme notre syndicat le rappelle régulièrement, plusieurs de nos spécialités souffrent du manque de moyens humains et matériels. Pour nous, notre feuille de route reste claire : défendre nos revendications & les faire aboutir 💪🏽 https://lnkd.in/eXcpNjzQ

Pour toi Rodolphe

À découvrir 👀 | La police de proximité est une façon d’être et d’aller à la rencontre de la population que nous desservons. Elle est à l’avant-plan durant cette Semaine de la police avec : – des activités aux 4 coins du Québec; – un vlogue policier fait en collaboration avec d’autres organisations; – des contenus à saveur historique en vedette, parce que l’approche communautaire ne date pas d’hier. Apprenez-en plus à ce sujet sur notre site Web et bonne Semaine de la police! 🤝

Pour la 8ième fois, la gendarmerie reçoit le prix de la relation client dans la catégorie service public. Quelle fierté !! La relation client avec nos usagers prend différentes formes et nous devons être le plus performants et le plus à l'écoute possible. Ma culture, mon expérience dans différentes entreprises de la relation client ( CAMIF, MAIF, IMA) m'ont beaucoup apporté dans mon quotidien au sein de la gendarmerie et inversement. Avoir le sens du service est un état d'esprit qui s'apprend. Il implique de s’attacher à comprendre l'autre et à porter une attention particulière à son besoin. Ce sont des atouts dans une relation client. Pour aller plus loin, nous pourrions même nous interroger .. Et l’IA dans tout ça ? https://lnkd.in/e6SzmHm3

Crées le 8 décembre 1944 par décret du Général De Gaulle, les Compagnies républicaines de sécurité fêtent leur 80e anniversaire. Placées sous l’autorité du ministre de l’Intérieur et du directeur général de la police , elles concourent sur l’ensemble du territoire national au maintien de l’ordre et à la sécurité des personnes et des biens. L’objectif du Général De Gaulle était claire : mettre en place une force civile de maintien de l’ordre et contribuer au rétablissement de la légalité républicaine. De ce fait, il fallait rassembler les éléments non compromis chez les GMR et les éléments issus des Forces françaises de l’intérieur (FFI), composées de l’Armée secrète, de l’Organisation de résistance de l’armée et des Francs-tireurs et partisans, pour créer les Compagnies républicaines de sécurité (CRS) le 8 décembre 1944. Les GMR ont été dissous à la même date. Concrètement, les CRS sont chargées d’assurer le maintien et rétablissement de l’ordre, de lutter contre l’insécurité routière, d’assurer la police des grands axes périurbains et la prévention de la délinquance, d’apporter leur concours aux services de police aux frontières (PAF) et de surveiller et d’intervenir en portant secours aux victimes en montagne et sur le littoral.On compte 61 compagnies incluant la CRS 8 qui a pour vocation d’être engagée sur les phénomènes de violences urbaines et les opérations de maintien de l’ordre de haute intensité. Piliers de la démocratie et de la République, dans un pays éruptif et passionné comme la France, ils font un travail remarquable pour sécuriser les grands évènements, les manifestations souvent violentes et pour rétablir l’ordre démocratique. Merci à eux, merci à leur professionnalisme et leur engagement. Leur contribution à la démocratie est bien souvent sous-estimée, caricaturée et en fin de compte méconnue. Elle est indispensable.

➡ INFO OUEST-FRANCE. Délinquances : « On a changé de dimension », dit le nouveau patron des gendarmes Le général Hubert Bonneau a donné son premier entretien depuis sa nomination à Ouest-France. Outre-mer, loyers impayés de brigades, renforcement de la lutte contre le narcotrafic, effectifs… Il évoque ses premières décisions et sa feuille de route. Le général Hubert Bonneau a pris, lundi, ses fonctionsde directeur général de la gendarmerie nationale. Âgé de 57 ans, l’ancien patron des gendarmes de Bretagne, qui a aussi commandé le GIGN de 2014 à 2017, a reçu Ouest-France dans son bureau au ministère de l’Intérieur. Entretien. Vous venez de prendre vos fonctions à ce poste sensible mais resté vacant un mois… Ma nomination est intervenue après un changement de gouvernement et dans un contexte particulier : une société traversée par des crises (monde paysan, outre-mer…) et plus violente, ainsi qu’une guerre aux portes de l’Europe avec des répercussions chez nous, une hausse du coût de la vie (énergie, composants électroniques, matières premières…). Cela a provoqué, par exemple, une explosion de vols (carburant, cuivre…). C’est un contexte qui nécessite du temps pour nommer des responsables. Mais la gendarmerie ne s’est pas arrêtée pour autant. Elle est en ordre de marche. Quelle est votre feuille de route ? Nous nous appuyons sur celle du ministre de l’Intérieur. Il nous faut répondre aux attentes des élus et de nos concitoyens : traiter les problèmes de sécurité du quotidien, en s’adaptant aux particularités régionales et départementales, poursuivre les projets lancés pour mieux lutter contre les incivilités, les violences, dont celles intrafamiliales qui représentent une garde à vue sur deux, les atteintes aux biens ou les trafics de stupéfiants qui irriguent tout. La gendarmerie couvre 95 % du territoire. Quels constats dressez-vous sur l’évolution du narcotrafic ? Il y a une banalisation de l’usage des drogues, notamment de la cocaïne. Aujourd’hui, les revendeurs et les consommateurs sont partout. Si les points de deal sont davantage établis dans les métropoles, les campagnes sont confrontées à l’ubershit (livraison de drogues à domicile). Des livreurs peuvent aussi y installer des points de deal éphémères. Et pour les trafiquants, où est-il plus aisé de cacher leurs produits : dans les cités ou dans des zones isolées ? La gendarmerie a donc un rôle à jouer aux côtés des services, notamment l’Ofast (Office antistupéfiants), dans les trafics du quotidien. Mais aussi dans la manière dont ces drogues sont acheminées ? Oui. Il nous faut travailler sur les flux : Il y a la route, le réseau ferré et la voie maritime. On parle souvent du port du Havre comme point d’entrée important. Les trafiquants larguent aussi en mer des colis, équipés de GPS, destinés ensuite à être récupérés. Deux tonnes de cocaïne ont ainsi échoué sur nos côtes l’hiver dernier. (...)

La Cour des Comptes avait publié un rapport précis et fait des recommandations sur l'organisation et la gestion de la Préfecture de Police de Paris en 2019... Le 4 décembre dernier, elle publiait une enquête de suivi de ce rapport (lire ci-dessous). La Cour des Comptes relevait des conditions d’exercice de ces missions particulièrement difficiles, accentuées par une organisation trop centralisée. Elle recommandait que la P.P se réforme et fasse évoluer son mode de gouvernance, afin d’exercer plus efficacement ses missions. L’enquête de suivi de ce rapport publiée en décembre dernier avait pour objet de procéder à une revue de la mise en œuvre des 13 recommandations formulées à l’époque.  SPOILER : sans surprise, la plupart des recommandations faites n'ont pas été suivi ! Qu'il s'agisse de rattacher la DRPJ à la Direction Central de la Police Judiciaire, du suivi defaillant de l'entraînement au maniement des armes, ou du surcoût des primes de fidelisation sans effet sur le turn over important des effectifs et le manque d'encadrement... Les problèmes de gestion d'effectifs et celui de l'hyper centralisation dénoncé par le rapport n'ont pas été résolu. PIRE : la réforme en cours de la Police Nationale ne touche pas la Préfecture de Police de Paris malgré les préconisations de fusionner les moyens ou les missions... ENCORE PIRE : La réforme de la Police Nationale va appliquer le modèle de la Préfecture de Police de Paris (critiqué par la Cour des Comptes) à l'ensemble du territoire national avec des Préfets ayant autorité sur les Directeurs Départementaux en charge des services de police ! La Préfecture de Police de Paris est à l'agonie, mal organisée et concurrencée par une Police Municipale de plus en plus présente mais peu efficiente. La Cour des Comptes préconise de revoir l'organisation de la Préfecture de Police de Paris après les Jeux Olympiques. Espérons qu'il ne sera pas trop tard... https://lnkd.in/darq7jDV

Quand des communes de la même région, du même département, habillent et équipent leurs fonctionnaires de police municipales, il y a celles qui obtiennent des prix parce qu'elles commandent en grosse quantité et les autres qui ont un petit effectif de policiers et paient le prix fort.. Est ce que ces commandes ne pourraient pas être groupées? Dans le cadre des plate-formes régionales des Préfectures? Dans le cadre du marché d'habillement des policiers nationaux?

 La sécurité des personnes et des biens constitue un de mes objectifs primordiaux pour préserver notre cadre de vie à Parmain. Cette action commune avec la Police municipale de l'Isle-Adam en fait partie ! https://lnkd.in/eUiFeHb5