Post de Outremers 360°

⚓ Présentation du bilan de l'AEM 2023 en PF et défis à venir pour 2024

Le PSP Flamant en escale à Amsterdam 🌊 La consule générale a pu s’entretenir avec le Commandant du PSP Flamant au sujet des récentes missions de son bâtiment en mer du Nord. La Marine française dispose de trois PSP, les Patrouilleurs du Service Public, tous nommés d’après un oiseau marin différent : le Flamant, le Cormoran et le Pluvier. L’équipage constitué d’une vingtaine de marins mène des missions peu connues : ils contribuent à l’action de l’état en mer, notamment à travers la police des pêches et le sauvetage en mer. Ainsi, à bord, ils veillent à la préservation de nos côtes sur la Manche et particulièrement de leurs réserves halieutiques. Ils s’assurent du respect des règles de pêche pour protéger nos écosystèmes marins. En raison de la multiplication des tentatives de traversées de migrants dans cette zone, ils interviennent désormais aussi pour porter secours aux personnes en détresse dans ces embarcations. La sauvegarde de la vie humaine en mer est au coeur de leur activité. Secourir en toutes circonstances, c’est la mission qui les anime. #développementdurable #environnement #secoursenmer #servicepublic #merci Ministère des Armées Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères Marine Nationale Port of Amsterdam

Ancrons la sécurité au cœur du métier. Armateurs, chefs d’entreprise maritime ou marins professionnels du commerce, des activités portuaires, de la pêche ou des cultures marines, nous mettons notre expertise et notre savoir-faire à votre service. https://lnkd.in/eKPK3wFw La SNSM est une asso­cia­tion dont les missions sont de sauver des vies humaines, en mer et sur le litto­ral, former les sauve­teurs et parti­ci­per aux missions de sécu­rité civile. En paral­lèle, son action préven­tive auprès des usagers de la mer est perma­nente. https://lnkd.in/eUPFVg5r

SAUVER DES VIES EN MER. DROIT MARITIME. CONVENTION HUMANITAIRE. L’Ocean Viking est détenu administrativement pour la troisième fois en trois mois. Cette sanction a été prononcée par les autorités italiennes le 9 février, suite au sauvetage de 261 personnes dans les eaux internationales au large de la Libye. Nous dénonçons cette décision injuste qui marque une nouvelle escalade dans le mépris, par les États, du droit maritime et des conventions humanitaires en Méditerranée centrale. Cela fait suite à la journée chaotique du 6 février : en moins de 12h, l’Ocean Viking a été témoin de violations répétées et graves des conventions maritimes et des droits humains par des navires de patrouille libyens financés par l’Union Européenne. Interceptions et retours forcés vers la Libye, manœuvres agressives et dangereuses à proximité de notre navire et des embarcations en détresse : nous disposons de nombreuses preuves de ces évènements. Or, plutôt que d’agir contre ces graves violations du droit international, les autorités italiennes criminalisent une organisation civile et humanitaire qui respecte le droit de la mer. Dès l’arrivée de l’Ocean Viking dans le port de Brindisi, avant même de questionner les membres de notre équipage, les autorités italiennes nous ont présenté une déclaration de détention de 20 jours et une amende de 3 333 €. Une décision uniquement basée sur les déclarations mensongères des navires libyens, nos équipes n'ont pas eu la possibilité d’expliquer ce qui s’était réellement passé. Chacun des 4 sauvetages opérés par l’Ocean Viking a été effectué en toute transparence et en coordination avec les autorités italiennes et les navires libyens présents, qui ont donné leur feu vert. Pourtant, lors du dernier sauvetage, les bateaux libyens ont subitement changé d’avis et nous ont demandé de quitter les lieux. La panique a alors éclaté sur l’embarcation en détresse, la situation s’est brutalement détériorée et nous avons dû mettre nos canots de sauvetage rapides à l’eau pour porter secours aux naufragé.e.s. « Devoir justifier le simple fait de sauver des vies en mer n’a aucun sens, ni moral, ni juridique. L’Ocean Viking a secouru 261 personnes qui étaient en très grand danger de mort imminente. Les patrouilleurs libyens ramènent les naufragé.e.s de force en Libye, ce qui est contraire à l’obligation légale de les débarquer dans un lieu sûr », explique Soazic Dupuy, notre directrice des opérations. Malgré les entraves et cette criminalisation constante, nous savons que notre présence en Méditerranée centrale est vitale. Grâce à votre soutien, nous reprendrons la mer dès la fin de cette détention inacceptable pour continuer notre mission : sauver des vies.

Le 23 mai 2024, le centre d’instruction naval de Brest a eu l’honneur d’accueillir le vice-amiral d’escadre (2S) Philippe Dutrieux, ancien préfet maritime pour la Manche et la mer du Nord et délégué départemental de la SNSM pour le Finistère, pour une conférence dédiée à l’action de l’Etat en mer. 🎤 Il a notamment exposé les différentes menaces et problématiques que pouvait rencontrer un préfet maritime telles que la crise migratoire, l’augmentation des champs éoliens par exemple ou encore les risques liés à une très forte densité des navires de tous types et à des conditions météorologiques particulièrement difficiles dans cette zone.  La Marine contribue à ces missions au côté des autres administrations à vocation maritime telles que les douanes, les affaires maritimes ou la gendarmerie. 🌊   Grâce à cette conférence, les élèves ont pu mieux appréhender le contexte particulier de la Manche et la mer du Nord, mais aussi comprendre pourquoi la sécurité maritime est au cœur des préoccupations d’un préfet maritime. 👍

L'une de nos missions "pilier", un engagement fort au nom du service à la population et à la préservation de la vie humaine.

⚓ La fonction garde-côtes, organisation opérationnelle de l’action de l’État en mer (la note de synthèse de l'ISEMAR) https://lnkd.in/edAxuinu "La mer n’est pas seulement un espace dédié à l’économie du transport et de l’exploitation des ressources ainsi qu’aux activités récréatives. Elle est, pour les États, un enjeu de souveraineté. Il est autant question de sécurité que de sûreté. La première relève de la bonne marche des activités en mer et de l’articulation des moyens de garantir autant la préservation des vies que la protection des littoraux (18 000 km de côtes dont 12 000 km en outre-mer). La sûreté est la lutte contre toutes les menaces avec ces dernières années la montée en puissance des activités illicites. Ainsi, l’État dans ses fonctions régaliennes de la protection de ses espaces maritimes, de ses littoraux et de ses ports a mis en place un modèle propre multi moyens que l’on a baptisé la fonction garde-côte (FGC)..."

[Réserve Opérationnelle] Cette semaine je suis en mission au sein d’une section de réserve territoriale dans le cadre de l’opération « Poséidon ». L’occasion pour moi de vous présenter cette opération et l’engagement total de la Réserve Opérationnelle de la Gendarmerie Nationale. Le cadre d'action prioritaire de la mission Poséidon : La sauvegarde de la vie humaine. Régulièrement il est constaté des départs de migrants essayant de rejoindre l’Angleterre depuis les côtes françaises, le plus souvent dans des bateaux de fortune, sous dimensionnés par rapport au nombre de personnes à bord, rendant la traversée dangereuse et parfois,malheureusement, mortelle. Notre premier objectif est donc d'empêcher cette mise à l'eau pour éviter toute mise en danger. Notre second objectif est d'interpeller les passeurs et démanteler les filières. De nombreux moyens sont mis en place pour mener à bien la mission, patrouille de surveillance générale, patrouille pédestre dans le massif dunaire, contrôle de flux de véhicules menant au littoral, surveillance des plages avec des véhicules 4x4 motorisés. Dans cette opération, les réservistes de la Gendarmerie Nationale sont engagés en permanence sur le terrain, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. En tant qu’adjointe au chef de détachement, je fais mes armes avant de commander mon propre détachement en décembre. #ROGN #Reserveoperationnelle #Gardenationale #Fortsdenosreservistes

[#BrèveMarine] La mer Rouge, un passage stratégique sous tension. Depuis les attaques des rebelles houthis au Yémen sur des navires de commerce en mer Rouge, les conséquences sur le trafic maritime sont de plus en plus perceptibles. Plusieurs questions se posent : - Quel rôle a la mer Rouge dans le commerce mondial ? - Quelles sont les zones de tensions et de conflits ? Découvrez les enjeux liés à la mer Rouge : bit.ly/490dkep #merRouge #commercemondial #tensions #géopolitiques Marine Nationale Ministère des Armées

➡ La Marine royale néerlandaise lance un projet innovant pour ses opérations amphibies Jusqu’en 2017, la Marine nationale disposait de Bâtiments de transport légers [BATRAL, classe Champlain] qui lui permettaient de mener des opérations amphibies et logistiques dans les territoires d’outre-Mer. Ces navires ont été remplacés par des Bâtiments de soutien et d’assistance outre-mer [BSAOM] qui, s’ils sont dotés de nouvelles capacités, n’ont pas celle qu’avaient leurs prédécesseurs pour débarquer jusqu’à 12 véhicules et 130 militaires. D’où l’idée, développée à l’occasion des débats sur la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30, de lancer un projet de BATRAL de nouvelle génération. Pour autant, il n’est évidemment pas question de renoncer aux trois porte-hélicoptères amphibies [PHA] de type Mistral, dotés chacun de quatre chalands de transport de matériel [CTM] pour mener à bien des opérations de débarquement. Disposant de deux navires entrant dans la même catégorie que les PHA Mistral même s’ils sont moins imposants, à savoir le Zr. Ms. Rotterdam et le Zr. Ms. Johan de Witt, les Pays-Bas, qui ont également des territoires outre-mer, ont l’intention de faire un tout autre choix. En effet, le 6 mars, le ministère néerlandais de la Défense a annoncé qu’une seule et même classe de navire allait remplacer non seulement les Zr. Ms. Rotterdam et le Zr. Ms. Johan de Witt mais aussi les quatre patrouilleurs hauturiers [classe Holland] de la Marine royale des Pays-Bas [Koninklijke Marine]. Pour justifier l’acquisition de six « navires de transport amphibie », le ministère néerlandais de la Défense explique que « la doctrine des opérations amphibies modernes appelle à une action légère, rapide et dispersée, avec un soutien logistique réduit ». Aussi, poursuit-il, la « nouvelle génération de navires sera plus petite » que celle de la classe Rotterdam. « Cela pourrait, par exemple, conduire au déploiement simultané de plusieurs navires de transport amphibie », précise-t-il. Quant aux patrouilleurs hauturiers, ils n’ont pas été conçus pour tenir « le haut du spectre » mais pour des missions relevant de l’action de l’État en mer [police des pêches, lutte contre les trafics, etc.]. D’où la nécessité pour la Koninklijke Marine de posséder de navires dotés de capacités accrues pour intervenir en cas de conflit. En outre, fait valoir le ministère néerlandais, combiner deux classes de navires en une seule donnera « plus de flexibilité » à la Koninklijke Marine. « Disposer d’une seule classe de navire accroît l’efficacité » et « garantit des économies d’échelle en matière d’achat, de formation et de maintenance », plaide-t-il. (...)