Je suis tombé sur ce post de Michael Aguilar et il a résonné particulièrement en moi. 👇 👉 Quand les décisions à court terme finissent par coûter cher… Il raconte avec brio cette situation où l'obsession de la réduction des coûts fait parfois perdre de vue la valeur réelle. Cela m'a rappelé certaines réflexions que l'on peut avoir en tant que commerçant, où notre objectif est avant tout de créer de la valeur, d’entretenir notre image et nos liens avec nos clients, de développer notre attractivité. Chaque entreprise a ses moments clés, ses événements majeurs, qui, bien que coûteux ou jugés parfois pas assez rentables, contribuent à renforcer sa visibilité et à tisser des liens durables avec la communauté. Même si ces initiatives ne sont pas toujours immédiatement quantifiables en termes de rentabilité, leur impact à long terme est indéniable. Il n’est pas toujours facile de concilier les impératifs financiers avec la nécessité de maintenir une présence forte et visible, surtout lorsque cela est remis en question. Mais comme l’illustre l’histoire de Michael, sacrifier une initiative stratégique pour des gains immédiats peut parfois s’avérer bien plus coûteux à long terme. La vraie question n’est pas seulement combien cela coûte, mais surtout quelle valeur cela apporte. Un rappel précieux pour ceux qui naviguent entre optimisation financière et développement durable de leur marque. D’ailleurs, cette opposition entre vision créative et contrôle financier ne date pas d’hier… On se souvient tous de l’époque où Apple a traversé des tensions entre innovation et gestion (pour ceux qui veulent creuser, l’histoire de Steve Jobs et John Sculley est fascinante et pleine d’enseignements sur l’équilibre entre créativité et rentabilité !). Merci Michael pour cette leçon.
Conférencier international, CSP | Auteur de 12 best-sellers | Dirigeant VENDEURS D’ÉLITE | Chaîne Youtube + Podcast « VENDRE » Make Sales Great Again
C’est jouissif ! Il faut absolument que je vous raconte. Il y a 5 mois, je reçois un appel intrigant de la part d’un homme, mandaté par un client pour lequel mon cabinet forme les équipes commerciales depuis 4 ans. Je précise que le consultant qui intervient chez ce client fait un carton plein : ses formations sont non seulement un succès auprès des équipes, mais les résultats sont plébiscités par toute la hiérarchie commerciale. Mais rapidement, je comprends à qui j’ai affaire. Cet homme n’est pas là pour discuter des résultats. Non, c’est un consultant externe, chargé d’une seule mission : faire baisser les coûts des prestataires. Et sans détour, il attaque : « Vous êtes trop chers. Il va falloir revoir vos tarifs. » Je ne me démonte pas. Je lui explique calmement que nos prix sont les mêmes pour tous nos clients et surtout, que les bénéfices générés par nos formations dépassent largement l’investissement initial. Mais il me coupe froidement : « Nous avons des concurrents beaucoup moins chers. Sans réduction substantielle, vos formations ne seront pas reconduites. » Le ton est donné. Je poursuis néanmoins en insistant sur le caractère exclusif et sans concurrence de nos formations, mais il s’en moque royalement. À ce stade, je sais que la négociation est dans l’impasse. Alors, je sors mon dernier atout : « Nous sommes un petit cabinet, avec seulement 7 consultants. Si vous décidez de ne plus travailler avec nous, c’est tant mieux pour un autre client. Mon consultant trouvera vite une nouvelle mission, car nous sommes déjà sous-staffés. » Et c’est là que l’échange s’arrête. Trois jours plus tard, je reçois l’annulation des cinq stages prévus pour l’année. Clap de fin. Hier soir, coup de théâtre ! Le directeur commercial du client en question me rappelle très tendu. « Michael, Il faut absolument reprendre les formations avec votre consultant, celui que nos équipes adorent. L’organisme low-cost qui vous a remplacé a été un désastre total. Je n’étais pas à l’initiative de la destitution de votre cabinet.» Ah ! Problème. Entre-temps, mon consultant qui les suivait a été affecté à d’autres missions. Je n’ai plus personne de disponible pour reprendre ce dossier. Et il faudrait au moins deux jours de travail pour qu’un autre formateur maîtrise leur métier, leurs produits, leur culture. Le tout, pas avant trois mois, car mon équipe est au complet sur d’autres projets… Moralité : ces consultants "mercenaires", censés faire économiser de l’argent, créent souvent des gains à court terme, mais font perdre beaucoup plus d’argent sur le long terme. Et croyez-moi, c’était jubilatoire, pour moi, de dire à ce client ce que je pensais de l’incompétence de son acheteur et de ses méthodes mafieuses. Il l’a admis, dépité : « Ces histoires nous ont coûté cher. Très cher ! »