Post de Patrick Meillier

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bénévole AVS et éducation Populaire - RH. CSE. MSE. TECS, Ruralité. Féminisme. Parité et Diversité. Discriminations.

La situation inquiète les chercheurs qui appellent à mener une politique de prévention nutritionnelle ambitieuse. « Il faut rendre le Nutri-Score obligatoire. C’est une question de santé publique. Avec les rétractations de certaines marques, on a vu les limites de son application volontaire », s’alarme Mélanie Deschasaux-Tanguy, chargée de recherche à Inserm. Oui mais voilà, la réglementation européenne en vigueur à ce jour (règlement UE n° 1169/2011 dit INCO) ne permettrait pas une telle évolution. Elle est bloquée par l’Italie, qui argue que la défense du secteur alimentaire transalpin serait en jeu, et le puissant lobbying de l’industrie agroalimentaire mondiale. Olivier Andrault conteste : « C’est une question de courage politique ; la France pourrait imposer une mention supplémentaire sur les emballages comme elle l’a fait pour l’origine de la viande ou du lait sur les produits transformés. C’est le rôle des pouvoirs publics de garantir un marché alimentaire sain. En ne le faisant pas, ils se défaussent de leur responsabilité sur les consommateurs. » Ces derniers ont en effet la liberté de boycotter les produits mal notés au Nutri-Score ou ceux qui ne l’affichent pas ou plus. Mais sur ce point, Mélanie Deschasaux-Tanguy est sceptique : « Le fait qu’une marque le retire, cela peut toucher certains consommateurs. Mais le combat est déloyal car ce n’est pas simple de lutter contre le marketing ou des habitudes de consommation bien ancrées. » https://lnkd.in/dMhwB7rr

Nutri-Score : les limites d’un label exigeant qui n’est pas obligatoire

Nutri-Score : les limites d’un label exigeant qui n’est pas obligatoire

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