Post de Patrick Michaud

Des dépenses passées au crible. Dans un contexte budgétaire très contraint et alors que le gouvernement étudie toutes les pistes d’économies, les moyens matériels et humains mis à la disposition des anciens premiers ministres français, tout comme ceux des - moins nombreux - anciens présidents de la République, sont scrutés à la loupe. Déjà, parce que ces dépenses apparaissent très élevées, ensuite parce qu’elles passent du simple au double selon les personnalités, et enfin, parce qu’elles sont largement en hausse en 2023 par rapport à 2022. Et encore s’ils étaient les seuls à se vautrer avec l’argent public…

Ils nous prennent vraiment pour des gueux. Des dépenses passées au crible. Dans un contexte budgétaire très contraint et alors que le gouvernement étudie toutes les pistes d’économies, les moyens matériels et humains mis à la disposition des anciens premiers ministres français, tout comme ceux des - moins nombreux - anciens présidents de la République, sont scrutés à la loupe. Déjà, parce que ces dépenses apparaissent très élevées, ensuite parce qu’elles passent du simple au double selon les personnalités, et enfin, parce qu’elles sont largement en hausse en 2023 par rapport à 2022.

Dans le cadre des économies à faire, on peut suggérer une optimisation des parcs automobiles voiture de fonction vs de service, logements de fonction.

"Transparence et exemplarité" : qu'en est-il des anciens Premiers ministres français ? Pour La Libre Belgique, j’ai analysé le coût des avantages alloués aux anciens chefs de gouvernement en France. Dans un contexte de rigueur budgétaire, ces dépenses publiques dépassent 1,23 million d'euros par an. Chauffeurs, voitures et secrétaires continuent d’être financés par l’État, soulevant des questions sur leur pertinence. https://lnkd.in/eFhvCPEE 👉 Trois faits marquants à retenir : 1️⃣ Des dépenses qui interpellent : Dominique de Villepin a cumulé 197 540 € de frais en 2023, loin devant d’autres figures politiques. 2️⃣ Des réformes partielles : Les nouvelles règles, limitant les privilèges après 2019, laissent encore beaucoup d'anciens Premiers ministres en dehors de leur champ d'application. 3️⃣ Un enjeu de confiance : "Il est nécessaire de revoir ces dispositifs pour qu’ils soient en adéquation avec les attentes de transparence et de sobriété de nos concitoyens", estimait à l'époque Edouard Philippe. 💬 Ces privilèges sont-ils encore justifiables dans une période de sacrifices budgétaires ? J’attends vos réactions ! #Budget2025 #Transparence #Gouvernance #Rigueur

 Les anciens Premiers ministres. Ils bénéficient, sur leur demande, d’un véhicule de fonction et d’un chauffeur, ainsi que d’un agent pour leur secrétariat particulier (décret n° 2019-973 du 20 septembre 2019). Notons que ces avantages ne leur sont pas attribués s’ils ont déjà un secrétariat ou un véhicule dans l’exercice d’un mandat parlementaire, d’élu local ou d’une fonction publique. Tout cela a coûté 1,42 million d’euros (M€) aux contribuables français en 2023. C’est 11% de plus qu’en 2022 (1,28 M€).

Un rapport dévoile un surcoût de 11% en 2023, sur les avantages accordés aux anciens Premiers ministres, pour un montant total d’1,42 million d’euros. Malgré la période de restrictions budgétaires, un rapport de l'Assemblée nationale - publié "prochainement" sur son site - révèle une hausse significative des dépenses liées aux avantages accordés aux anciens Premiers ministres. En 2023, 11 ex-chefs de gouvernement ont bénéficié de véhicules de fonction avec chauffeur et de secrétariats particuliers, "entraînant un surcoût notable pour les finances publiques". Ce rapport, diligenté par la députée LR Marie-Christine Dalloz, également rapporteure spéciale de la commission des finances, montre une augmentation de 11 % des dépenses. Elles passent de 1,283 million en 2022 à 1,423 million d'euros en 2023.  Des figures comme Bernard Cazeneuve, Dominique de Villepin et Jean-Pierre Raffarin figureraient parmi les plus coûteux, "avec des dépenses excédant le demi-million d'euros à eux 3". Marie-Christine Dalloz appelle à une plus "grande modération" et souligne "l'importance de l'exemplarité en ces temps de rigueur économique". Certains anciens Premiers ministres feraient davantage d'efforts. Jean Castex, actuellement PDG de la RATP, "n'a dépensé que 3 607 euros cette année". Des gestes sont "également observés chez Alain Juppé et Jean-Marc Ayrault". Le rapport s'attarde aussi sur les anciens présidents de la République : Nicolas Sarkozy et François Hollande. Leurs dépenses cumulées atteignent 1,32 million d'euros en 2023, "marquant une baisse par rapport à l'année précédente". Cette publication intervient dans un contexte "où chaque euro compte pour l'État" qui incite à "un examen minutieux des privilèges accordés aux anciennes hautes personnalités de l'État".

🚨 Le budget de la Présidence dérape : l’argent public en jeu ! 🚨 🔍 Et si on (re)parlait sérieusement d’argent public ? En juillet 2024, la Cour des comptes a publié son rapport sur la gestion de la Présidence de la République pour l’année 2023, un document qui est passé presque totalement inaperçu ! 📉 Pourtant, il révèle des chiffres alarmants ! En 2023, la Présidence de la République a enregistré un déficit de 8,3 millions d’euros, avec des dépenses atteignant 125,5 millions d’euros, en hausse de 14 % par rapport à l’année précédente. Pendant ce temps, les recettes plafonnent à 117,2 millions d’euros. La Cour des comptes tire la sonnette d’alarme : il est temps d'agir pour redresser la barre en 2024. ⏰ Des chiffres qui interpellent : 👥 817 agents mobilisés en 2023 avec une augmentation notable des effectifs ;  🔒 298 agents pour direction de la sécurité de la Présidence de la République soit 3,9 M€ ; 🚀 213 agents pour la direction des opérations pour 31,1 M€ ; 🗣️ 104 agents pour la direction de la communication pour 1,7 M€ ; 💼 97 agents pour la direction des ressources et de la modernisation pour 87 M€ ; ✈️ 24,5 M€ de coûts pour les déplacements ; 🍽️ 1,14 M€ de frais de restauration dans le cadre de déplacements présidentiels ; 🎉 4 M€ de dépenses consacrées aux réceptions ; 📞 148 542 € de dépassement de forfait téléphonique pour les appels à l’étranger (la Cour des comptes estime, à juste titre, qu’il y aurait des « des marges de manœuvre en matière de téléphonie mobile »). 🤔 Comment expliquer que l’on demande des efforts à tous les ministères quand la Présidence elle-même ne respecte pas son propre budget ? Gérer un budget présidentiel de 117 millions d’euros, c’est comme gérer une entreprise de grande taille. On ne peut se permettre de dépasser constamment les objectifs financiers. C'est simple : quand il s'agit d'argent public, chaque centime devrait compter. Malheureusement, ce n’est globalement pas le cas. 💶 Je crois qu’il est impératif que les plus hauts niveaux de l'État donnent l’exemple. Utiliser l’argent public nécessite rigueur et transparence, et la situation actuelle montre une gestion qui manque de contrôle. 🧐 Comment peut-on espérer restaurer la confiance des citoyens si l’utilisation des fonds publics n’est pas exemplaire au plus haut niveau de l’État ? 🤷♂️ #BudgetPrésidentiel #ArgentPublic #CourDesComptes  #DuBonSensPourlaFrance 

Le 2 octobre 2024 Réaction de la CPME au discours de politique générale du Premier ministre Le Premier ministre Michel Barnier, a dévoilé les grandes orientations de son gouvernement devant les parlementaires. Il a notamment insisté, à juste titre, sur la situation catastrophique des finances publiques. A cet égard, il convient de saluer sa volonté de s’engager résolument pour rétablir l’équilibre budgétaire même s’il conviendra, bien entendu, de juger sur pièces. La réduction des dépenses publiques, promise aujourd’hui, n’a malheureusement pas été détaillée. « L’illusion du tout-gratuit ou de tout subventionner » constituent sans aucun doute des pistes à approfondir. Elles ne sont pas les seules. Le Premier ministre a également souligné le fait que la France était à la fois championne du niveau des dépenses publiques et des prélèvements obligatoires, les impôts étant parmi les plus élevés du monde. 👉 Lire la suite : https://lnkd.in/eYmaBTZM

Il est bon de rappeler plusieurs choses - nous avons des hauts fonctionnaires payés pour faire ces analyses, donc passer outre, et par le biais de cabinets privés, est une manière indirecte de reconnaître leur inutilité, voire leur incompétence, donc dans ce cas, pourquoi les payer, dehors - on nous parle de 60 milliards d'économie à faire et on nous sort l'arsenal, impôts, taxes sur l'électricité, le gaz, décalage de la revaloristion des retraites, taxes (peu importe comment on l'appelle) sur les successions, les assurances-vie(qui d'ailleurs n'a aucun sens puisqu'elles servent a financer la dette mais bon), suppressions ou réductions dragstiques des primes sur les voitures électriques alors que d'un autre côté, on surtaxe les voitures diesel, un peu l'hôpital qui se moque de la charité, vous ne croyez pas? Donc à nouveau, à tous nos soi-disants élites de la nation, énarques, ou autres ayant fait de grandes écoles (d'ailleurs qu'est ce qu'une grande école de nos jours, bonne question), donneurs de leçons en puissance, la dette différence entre recettes et dépenses se réduit de 3 manières, soit par l'augmentation des recettes, soit par la réduction des dépenses, soit par le mélange subtil(je l'avoue la subtilité n'est pas le point fort en politique) des 2. Mais il est vrai que nos chers ministres, dès qu'on réduit leur budget menacent de démissionner, et oui la réduction des petits fours et boissons (vins et autres) à prix exorbitants, quelle galère, et se servir un verre de vin ou autre, impensable de nos jours. Je le disais encore récemment à notre bonne et notre majordome, oh excusez moi je rêvais mais on a encore le droit rassurez moi? Et arrêtons de nous mettre à la une, l'effort soi-disant incommensurable fait par l'Elysee, l'Assemblée et le Sénat qui ont refusé l'augmentation de leur budget, peut être devrions nous leur rappeler les récentes augmentations de 300€ et 700€ par mois des frais comme hôtels, repas... et l'usage abusif de la buvette de l''Assemblé. Quant à l'Elysee, inutile non plus,de rappeler le coût du dîner à Versailles, OK c'était un roi, et? Le prix du vin n'est pas synonyme de qualité pour information. Donc président, ministres, élus, avant de nous faire la morale, ayez la décence de montrer l'exemple, et oui après nous vous suivrons. Le français est digne, fier et oui, mais il est respectueux des valeurs et comprend quand des efforts lui sont demandés si on ne se moque pas de lui.

Voilà des économies à faire..