Post de Pauline Langlois

Les récents événements politiques en France montrent une montée inquiétante de l'extrême droite. Les politiques antisociales et les trahisons des partis traditionnels en sont les principales causes. Pour contrer cette menace, nous devons proposer une vision émancipatrice et un projet de société ambitieux, qui lutte contre les inégalités et préserve notre planète. Il est urgent de prévenir l'accès des fascistes au pouvoir. Aucun progrès social ne peut être accompli sous un régime oppressif et discriminatoire. En tant qu'entreprise de l'économie sociale et solidaire, le projet de société porté par le rassemblement national est aux antipodes de ce que nous vivons et développons au quotidien, mais aussi une menace pour tout élan progressiste. Nous soutenons donc le Front Populaire et soutenons les forces de gauche dans cette campagne cruciale. Cependant, cette action doit être suivie par la création d'un grand mouvement révolutionnaire, basé sur un programme novateur capable de redonner espoir. Dès la fin des législatives, nous devons nous organiser pour bâtir un large front unitaire, partageant un programme de changement radical, que nous essayons de faire vivre et de porter à notre échelle chez Troopers : 🗣 Démocratie directe : Assemblées Populaires ouvertes à tous, où les décisions sont prises sur le principe "1 personne = 1 voix". 🙌 Confédération : Coordination des communes dans un système confédéral avec des représentants révocables. 🌱 Écologie sociale : Gestion démocratique des ressources, réduction de la production et amélioration de sa qualité. 💰 Répartition équitable des richesses et du temps de travail : Réduction du temps de travail et interdiction de l'accumulation excessive des richesses. ✊ Féminisme, antiracisme et décolonisation : Abolition des discriminations et parité dans les mandats. Quel que soit le résultat des législatives, nous appelons toutes celles et ceux qui veulent lutter concrètement contre le fascisme à rejoindre les organisations du mouvement social, qu'elles soient militantes, syndicales, politiques ou économiques. Au-delà de nos divergences, faire front commun.

Et maintenant, priorité au social !   Les résultats des législatives sont un soulagement et sont le fruit de tous ceux qui se sont mobilisés pour préserver notre cadre démocratique. Mais ce soulagement a un goût amer. Jamais un parti d’extrême droite n’a été aussi proche du pouvoir, aussi puissant à l’Assemblée nationale et n’a autant imprégné la France de son goût pour la haine, le repli, le racisme et la violence, sur fond de revanche hideuse.   La responsabilité des démocrates et des républicains est immense. Il appartient aux politiques de trouver une voie pour gouverner notre pays. Mais leur devoir est autant d’apaiser la France, que de dresser des perspectives sociales. L’UNSA prendra sa part à sa place de syndicat, en portant des exigences pour de nouveaux conquis sociaux et un récit positif mettant au coeur l’ambition de l’égalité, de la justice, de l’écologie.   Les zones éloignées des « communs » et des « commodités » des grandes agglomérations ont massivement voté pour le RN. Et si dans ces zones, le moteur du rejet des étrangers et du racisme est présent, c’est aussi par la peur de l’inconnu et les campagnes ignobles de certains groupes médiatiques et de stratégies de réseaux sociaux qui l’ont alimenté. Il faudra s’en occuper absolument car on ne peut pas vivre ensemble durablement avec une partie importante de la population qui ne croit pas à l’égalité et à la fraternité humaine voire qui s’abime dans le racisme le plus crasse. Mais ces zones des périphéries, ces zones des petites villes et des campagnes doivent en priorité bénéficier de tous les services publics, de l’accès aux soins de proximité et de qualité, d’une politique sociale puissante, de la sécurité, de schémas de transports adaptés et écologiques, d’un accès facilité à la culture... Cela aidera aussi à faire reculer le sentiment d’abandon et facilitera donc notre tâche pour convaincre que l’on peut vivre ensemble en harmonie et dans la paix. La bataille pour le social, l’écologie et la justice sociale est une urgence absolue. Elle sera déterminante pour faire reculer la haine et l’extrême droite et pour ouvrir des lendemains plus apaisés, plus justes, plus fraternels et, en somme, plus joyeux.   Laurent Escure Bagnolet, le 7 juillet 2024

[Tribune] “Battre l’extrême droite dans les urnes, combattre son projet raciste doit se conjuguer à l’émergence d’un changement profond, de ruptures sociales et écologiques et d’effectivité des droits.” Comme l’ensemble du secteur associatif et de l’ESS, nous sommes sous le choc depuis dimanche dernier. En état de sidération. Pas tellement des résultats que nous pouvions malheureusement prévoir après des années à mettre de côté de nos politiques publiques la justice sociale, l’écologie, le progrès … mais par cette cacophonie générale, cette peur de l’autre, ce spectacle navrant de certains de nos hommes politiques qui ne semblent pas prendre de l’ampleur des dégâts causés ni à quel point la situation les oblige désormais. Nous voyons depuis des années dans d’autres pays, le drame de l’arrivée de l’extrême droite. Depuis plusieurs mois, nous écoutons navrés, tristes et inquiets ce que nous raconte une de nos collègues qui vit en Argentine. Et maintenant c’est à nos portes. Et cette situation dramatique doit nous aussi, acteurs du monde associatif, nous pousser à agir maintenant mais également après. Ainsi, comme le portent les signataires de cette tribune, nous rappelons que “ Nous, syndicats et associations, serons exigeants pour que les réponses que nous portons pèsent aujourd’hui et demain dans un dialogue social et civil effectif. Dans la société que nous voulons, la liberté, l’égalité, la démocratie, la solidarité et l’Etat de droit ne sont pas des mots vides de sens mais les principes mêmes qui organisent notre vie commune, notre avenir commun.” Mobilisons nous maintenant mais aussi après et ce quelques soient les résultats. https://lnkd.in/eWqGmGvb

Face à la montée de l’abstention, de la défiance envers les élites et des populismes, les démocraties occidentales sont en quête d’un sursaut salvateur. C’est dans ce contexte que s’est tenue la 6ème édition des Conversations Tocqueville, les 5 et 6 juillet derniers, au château de l’illustre philosophe dans la Manche. Réunissant une vingtaine d’intellectuels et responsables politiques de premier plan, venus de France et de l’étranger, cet événement a été l’occasion de débattre des maux qui rongent nos systèmes démocratiques et d’esquisser des pistes de renouveau. Un constat alarmant sur l’état de la démocratie D’entrée de jeu, les intervenants ont dressé un tableau préoccupant de la situation. Le premier tour des élections législatives en France, marqué par une abstention record de près de 53%, en a été une illustration frappante. Comme l’a souligné Édouard Philippe, figure de proue de la majorité présidentielle, ce scrutin a envoyé un message clair aux responsables politiques : “Réveillez-vous !”. Au-delà de l’Hexagone, c’est l’ensemble des démocraties occidentales qui semblent traverser une crise existentielle. Perte de repères face à la mondialisation, montée des inégalités, discrédit des élites, poussée des extrêmes… Les symptômes sont multiples et profonds. Pour de nombreux citoyens, l’idéal démocratique apparaît de plus en plus comme une coquille vide. Les hommes se laissent posséder par un lâche amour des jouissances présentes. – Alexis de Tocqueville Redonner du sens au projet démocratique Face à ce constat alarmant, les participants aux Conversations Tocqueville ont insisté sur l’urgence de redonner du souffle et du sens au projet démocratique. Cela passe notamment par une meilleure prise en compte des aspirations citoyennes, trop souvent ignorées par des élites déconnectées des réalités. Il s’agit aussi de revivifier certaines valeurs fondatrices comme l’égalité des chances, la méritocratie, la laïcité ou encore l’idéal républicain. Parmi les pistes évoquées : Renforcer la participation citoyenne via des dispositifs innovants (conventions citoyennes, référendums d’initiative populaire, etc.) Lutter plus efficacement contre les inégalités sociales et territoriales qui minent la cohésion nationale Restaurer la confiance dans les institutions et les corps intermédiaires (partis, syndicats, associations) Défendre avec vigueur les principes démocratiques face aux menaces internes et externes (populisme, ingérences étrangères…) Pour un “patriotisme démocratique” Au-delà de ces mesures concrètes, les Conversations Tocqueville ont aussi été l’occasion de réfléchir à une refondation intellectuelle de l’idéal démocratique. Certains intervenants ont ainsi plaidé pour un “patriotisme démocratique”, visant à réconcilier l’attachement à la nation et l’aspiration à l’universel. D’autres ont insisté sur la nécessité de promouvoir une “écologie démocratique”, articulant transition environnementale et approfondissement de la d...

Difficile de trouver les mots justes à l’heure où les perspectives de notre société s’assombrissent avec le risque imminent de voir l’extrême droite accéder au pouvoir dans moins de 30 jours. Une chose est certaine : face à l’ampleur et la complexité des défis de notre époque - climatiques, économiques, sociaux et bien d’autres encore - nous irons droit dans le mur si nous restons fragmentés, isolés et repliés sur nous-mêmes. C’est pourtant ce que propose le Rassemblement National et tout autre parti qui adhère à son projet. Derrière des solutions simplistes se cachent des idéologies hors sol, visant à faire des uns et des autres des boucs-émissaires. Une fois la peur semée, c’est bien la violence qui s’installe et domine. Ce projet pour la France, je n’en veux pas. Je ne veux pas d’une société dans laquelle les étrangers sont stigmatisés, où la haine et la division priment, où l’exclusion est perçue comme la seule solution. L’heure est à la responsabilité, à la solidarité et avant tout à la mobilisation. Mobilisons toutes nos forces - individuelles, collectives, du secteur public, privé ou de la société civile, émanant de la gauche comme de la droite en passant par le centre - pour faire barrage au RN. En tant qu’acteurs économiques - entreprises, dirigeants, entrepreneurs et collaborateurs - nous avons un rôle crucial à jouer aux côtés des associations et de la société civile. Nous disposons d’un puissant bagage d’histoire commune. Ne compromettons pas notre histoire future. Alors dès aujourd’hui : 👉 Démontons pièce par pièce les propositions fondées sur des ressentiments plutôt que des faits : de nombreuses personnes en France aujourd’hui souhaitent simplement travailler et s’intégrer et nos entreprises ont besoin d’elles. 👉 Contre les raccourcis faciles qui nous fragilisent collectivement, prouvons encore et encore que les personnes qui nous rejoignent contribuent déjà à construire notre France d’aujourd’hui et de demain. 👉 Et, parce que tout un chacun est concerné, encourageons ceux qui ne se prononcent pas encore à voter le 30 juin et le 7 juillet. #legislatives #ensemble #inclusion

🌍🤝 Commerce Équitable France s'associe à la Ligue des droits de l'Homme 🤝🌍 « Battre l’extrême droite dans les urnes, combattre son projet doit se conjuguer à l’émergence d’un changement profond, de ruptures sociales et écologiques et d’effectivité des droits. » Ensemble, nous disons non à la montée de l'extrême droite ! ✊ En tant que mouvement #citoyen pour la #justice #sociale et #environnementale, nous appelons à l'unité pour un avenir plus juste et durable. Ne laissons pas la peur et l'intolérance dicter notre avenir ! 🤝 #Organisations de la société civile, #entreprises, #dirigeants et #citoyens, rejoignez-nous pour défendre la #justice sociale, l' #inclusion et la #transition écologique ! 👉 https://lnkd.in/eAGMFDsV #JusticeSociale #Solidarité #CommerceEquitable

🎭 Imaginez une société où la politique est un théâtre de marionnettes... 🎣 Pourquoi acceptons-nous cela? 📉 Il est surprenant de recevoir des appels de partis politiques pour des adhésions et des retours en politique. Après avoir partagé le pouvoir avec leurs enfants, amis proches et partenaires, ces mêmes politiciens reviennent maintenant pour distraire la population. Trop c’est trop. Disons non à ces incompétents et éternellement insatisfaits. ✋ Il est temps de barrer la route à ces pratiques et de faire place à une véritable démocratie, pour et par la jeunesse. 🔥 La jeunesse est parasitée par ces partis politiques transformés en dynasties familiales. Ces leaders, devenus gourous, ne pensent qu'à eux-mêmes. Leur objectif? Assurer que leurs partis restent des biens familiaux, avec leurs enfants comme successeurs attitrés. - UDPS : Créé par TSHISEKEDI, remplacé par son fils qui n’a joué aucun rôle dans la création de ce parti. - UNC : Honorable Vital prépare déjà son fils pour être son remplaçant. - AFDC : Un parti familial où tous les membres de la famille occupent un poste. - PPRD, ECIDE, ENSEMBLE, MLC : N’en parlons même pas. 🛠 Comment est-il possible que, dans un parti comme l'UDPS, une seule personne puisse être Président, Secrétaire Général, Porte-Parole, Député National, Sénateur, Président de l'Union Sacrée, je cite KABUYA, tandis que les membres applaudissent? Nous devons dire non et barrer la route à ces incompétents éternellement insatisfaits. 🌟 Imaginez une jeunesse libérée des chaînes de ces dynasties politiques. Une génération de leaders véritablement compétents et engagés, prêts à servir le peuple et non leurs propres intérêts. Il est temps de boycotter ces partis politiques parasites! Rejoignez-nous dans cette lutte pour une véritable démocratie et un avenir meilleur pour notre jeunesse. #BoycottDynastiesPolitiques #JeunesseEngagée #ChangeNow #DémocratieVéritable #RéveilCitoyen

Dans un monde en constante évolution, il est crucial de comprendre les racines profondes des mouvements politiques et sociaux. La montée des partis d'extrême droite ne doit pas être simplifiée à une adhésion à des idées fondamentales, mais plutôt vue comme un signal d'alarme sur l'état de désarroi et d'anxiété de la société. Il est temps de reconnaître que les réponses traditionnelles des élites politiques ne suffisent plus. Comme Michel Rocard l'a souligné dès la fin des années 70, nous devons faire face aux crises de gouvernance et de pensée économique avec des solutions innovantes et radicales. L'erreur serait de continuer à polariser et à stigmatiser, plutôt que de chercher à comprendre et à collaborer pour construire un avenir meilleur. #Politique #Société #Innovation

Après la CGT, "la FSU appelle à voter dès le premier tour pour une véritable alternative de progrès et de justice sociale que l’on retrouve dans le programme du Nouveau Front Populaire." https://lnkd.in/e6Rx5CFA CDFN de la FSU - communiqué de presse (extraits) Faire front pour battre l’extrême droite La situation est d’une gravité inédite : la démocratie se retrouve à un point de bascule. L’extrême droite n’est plus qu’à quelques marches du pouvoir où elle pourrait dérouler sa politique raciste, xénophobe et anti-sociale mettant en péril dès demain le quotidien de bon nombre d’habitants de ce pays. La FSU s’investit et prend toute sa place dans les actions unitaires locales. Le danger est imminent. Pour battre le RN, il faut aussi faire reculer la désespérance sociale dont l’extrême-droite se nourrit. Cela passe par des mesures de rupture et de progrès social concrètes et immédiates (sur les salaires, les retraites, la protection sociale, les services publics, l’éducation, la protection de l’enfance...) qui montreront que les alternatives existent, à rebours de l’imposture sociale du RN. Forte de ses revendications et de son engagement à les porter en permanence dans le débat public et son activité syndicale quotidienne, la FSU considère que le programme porté par le Nouveau Front Populaire est à même d’engager la rupture avec les politiques néolibérales qui alimentent la désespérance sociale. Et parce que le progrès social ne s’est jamais réalisé sans les luttes sociales, la FSU continuera à tenir tout son rôle d’organisation syndicale, forte de son inaliénable indépendance syndicale, et à se battre pour construire une société de justice et d’égalité sociale, féministe, antiraciste, sans discrimination vis-à-vis des personnes LGBTQIA+, écologique et démocratique pour garantir les droits de toutes et tous, réduire drastiquement les inégalités, améliorer les conditions de vie en redistribuant les richesses, respecter la dignité de toutes et tous. La défense des principes, ambitions intellectuelles et civiques de l’École publique laïque et de l’Enseignement supérieur public, comme de réserver à eux seuls le financement public, sont nécessaires pour construire cette société.(...) Pour battre absolument l’extrême droite, pour rompre avec les politiques néolibérales dont elle se nourrit, parce que c’est une condition nécessaire pour que demain les revendications des personnels soient enfin entendues et qu’elles gagnent, la FSU appelle à voter dès le premier tour pour une véritable alternative de progrès et de justice sociale que l’on retrouve dans le programme du Nouveau Front Populaire. Elle le fait en toute indépendance vis-à-vis des partis politiques et avec la gravité liée à un contexte inédit de danger imminent pour les droits et les libertés, mais aussi avec exigence et sans concession pour un futur gouvernement. Bagnolet, le 19 juin 2024