Post de Penseoreso

à voir.

Les nouvelles mobilités

« C’était mieux avant », « Enfin retrouver la France d’avant » : d’avant quoi ? D’avant quand ? À force d’entendre ces phrases dénuées de sens, je me suis replongée dans le film merveilleux de Chris Marker « Le joli Mai » : 55 heures de rush tournés par Pierre Lhomme en caméra légère condensés en 2h30 pour saisir cette atmosphère très particulière de Paris en mai 1962, alors que la France vient de signer les Accords d’Évian mettant fin à la guerre d’Algérie et aux conflits de décolonisation. Des portraits de Français pour aborder des sujets qui continuent de nous occuper aujourd’hui : le logement (avec cette famille de 9 enfants ne croyant pas à son bonheur de quitter son logement insalubre pour un T4 tout neuf dans un grand ensemble), le racisme, la place de la femme dans la société, le pouvoir d’achat, l’engagement politique, les mutations du monde du travail, la peur d’être déclassé ou relégué... et la volonté d’être heureux, rien que pour soi, loin des remous du monde, un peu égoïstement… des portraits pris sur le vif qui frappent par leur sincérité directe, dans leur lyrisme comme dans leur mutisme ou leur bêtise aussi parfois. Et Paris en 1962 ? une ville marquée par la foule, le trafic automobile, des bâtiments non rénovés, des taudis et des bidonvilles, mais aussi une ville terriblement vivante et très impressionnante. Revoir ce film permet de remettre à niveau les nostalgies d’un « avant » idéalisé. Et de retenir le dernier message du film : « Tant que la misère existe, vous n’êtes pas riche. Tant que la détresse existe, vous n’êtes pas heureux. Tant que les prisons existent, vous n’êtes pas libre. »   https://lnkd.in/eWrDbj3V

LA PRÉCISION Alors ? Frexit ou pas Frexit ?... il faut reconnaître que les précisions qu'il nous apporte sont instructives.

Merci pour cet extrait Zakaria Belhachmi ✅

Les maisons en paille et en terre auraient-elles un intérêt aussi pour la santé ? Regardez ce magnifique documentaire pour comprendre d’où me vient cette réflexion.

mer. 3 janv. à 06 h 02 1/2 Le ministre d'État à la Culture Roth annonce les nominations pour le Prix du scénario allemand 2024   Communiqué de presse 2   mercredi 3 janvier 2024 Bureau de presse et d'information du gouvernement fédéral (BPA) Sur proposition d'un jury d'experts indépendants, la ministre d'État à la Culture et aux Médias Claudia Roth a annoncé aujourd'hui les nominations pour le Prix du scénario allemand 2024. Le prix du meilleur scénario non filmé est le prix national le plus important et le plus riche récompensant des réalisations exceptionnelles dans le domaine de l'écriture de scénarios. La nomination à elle seule sera récompensée de 5 000 euros. Le Prix d'or du scénario allemand est doté d'une dotation de 10 000 euros. En outre, le développement ultérieur du scénario primé peut être financé jusqu'à 20 000 euros. La remise du Prix du scénario allemand aura lieu le 16 février 2024 dans le cadre de la réception de l'Association allemande du scénario à l'occasion de la Berlinale. Les nominés pour le Prix du scénario allemand 2024 sont (avec motivation du jury) : 1. «Je me suis réveillée comme une bête» de Sandra Schröder Lorsque sa mère décède, Margo a 14 ans. Pour éviter d'être placée dans un foyer, elle laisse tout derrière elle et déménage pour vivre avec son père dans une petite ville sans nom. Une erreur. Le père s'avère être un homme froid et dédaigneux. Mais Margo est dure. Elle cache ses vrais sentiments derrière le laconisme et une grande gueule. Laissez les autres verser leurs larmes. Elle mord toujours les dents contre son père, qui gagne sa vie en combattant illégalement des chiens et en dressant des chiens pour qu'ils deviennent des bêtes. Désespérée de gagner l'amour de son seul soignant restant, Margo se transforme en bête et va trop loin. Avec une assurance et une crédibilité impressionnantes, la jeune auteure Sandra Schröder raconte cette histoire captivante sur la persévérance d'un enfant dans un monde adulte hostile. Une perle narrative, psychologiquement imprégnée, claire et précise. Une nouvelle voix forte pour le cinéma allemand.

🗣️La parole est à vous ! Les Assises Nationales de la Mise en Scène sont avant tout un événement participatif destiné à faire entendre la voix des metteuses et metteurs en scène, ainsi que des professionnels qui travaillent à leur côté. Le principe : trois thèmes pour trois ateliers participatifs 💬 🛣️ la trajectoire - rapporteuse Gwenola David, directrice d'ARTCENA Pour définir notre métier et notre parcours, ce qui nous identifie et nous rassemble en tenant compte de notre diversité. 💡 le processus - rapporteuse Oliva Burton, dramaturge et conseillère artistique Pour mettre en tension la question des publics avec les évolutions contemporaines de la mise en scène, des nouvelles dramaturgies aux nouvelles technologies. 🙌🏻 la responsabilité - rapporteuse Marie-Pia Bureau, directrice de l'ONDA Pour interroger le rôle du metteur ou de la metteuse en scène et ses choix face aux défis contemporains. 👥Chaque participant aura l'occasion de prendre la parole et de contribuer activement aux réflexions et aux propositions des ateliers. Leur propos seront ensuite partagés lors des séances plénières au travers d'une synthèse des rapporteuses et d'un échange avec la salle. Cette démarche collaborative vise à nourrir une vision collective des enjeux qui traversent notre profession.

Article très intéressant et très juste.

Table ronde & débat organisé à l'Institut National d'Histoire de l'Art. Avec - Ania Szczepanska (Maîtresse de conférences à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), - Alexis Seydoux (Vice-président de l’Association de Lutte contre la Désinformation en Histoire, Histoire de l’art et Archéologie) - Thomas C. Durand (chaîne YouTube La Tronche en Biais et membre de l’Association pour la Science et la Transmission de l’Esprit Critique) - Animé par Clélia Simon-Henry. Le Pitch : Alors que la désinformation a explosé en ligne ces dernières années, les sciences humaines et sociales ne sont évidemment pas épargnées par ce fléau. La « pyramidologie » connaît par exemple un regain qui attire toujours autant les spectateurs via des « documenteurs » prétendant révéler des « vérités cachées ». Les premiers à pouvoir remettre en perspective ces discours et les démystifier sont évidemment les enseignant et les chercheurs et chercheuses formés à l’université. Néanmoins d’autres acteurs ont décidé de prendre ce problème à bras-le-corps comme certains journalistes fact-checkeurs ou des personnalités d’internet faisant partie de ce qui s’appelle aujourd’hui la « sphère de la zététique » mais aussi des associations qui s’y dédient. https://lnkd.in/eVn-fjhu