Mobilités 2050 : les tendances pour décarboner Les transports sont aujourd’hui un pilier de nos sociétés et les distances entre nos habitations, nos lieux de travail et les commerces n’ont cessé de s’allonger. L’impératif de décarbonation et l’obligation de performance du secteur des transports dans cet effort (représentant 32 % des émissions françaises de gaz à effet de serre, sans baisse notable depuis dix ans) encouragent davantage l’essor de plusieurs modes de transport pour le même trajet, afin de réduire la dépendance aux énergies fossiles. Pourquoi 2050 ? L’objectif de neutralité carbone que s’est fixé la France en 2050 doit nous servir d’horizon vers lequel faire converger tout un système industriel, un aménagement du territoire, une évolution des modes de vie. Parmi les évolutions qui feront les mobilités d'ici 2050, certaines s’imposent à nous. C’est le cas du changement climatique, bien sûr, mais aussi de la transition démographique ou des tensions politiques et géopolitiques. D’autres, en revanche, sont surtout à la main des autorités régulatrices : soutien à certaines mobilités, investissements, déploiement de nouveaux modes de transports et services. C’est pour éclairer les enjeux liés à ces évolutions que nous présenterons, le 25 septembre chez Leonard, notre étude prospective que nous avons organisée en cahier de tendances pour mieux se projeter vers 2050 et agir dès maintenant. Elle illustre les évolutions techniques à venir, l’impact de l'énergie disponible ou encore la modernisation impérative de l'infrastructure, sans oublier les facteurs de société comme l'aménagement du territoire ou la résilience de la population. Car une chose est sûre : avant de se poser en termes techniques, l’avenir des mobilités est un choix de société, qui doit rassembler bien au-delà des cercles d’experts. Informations et inscription : https://lnkd.in/ePe4rQ2z Leonard Julien Villalongue Alphonse Coulot La Fabrique de la Cité
La grande joie, c'est déjà de voir que sur le visuel, les cyclistes ont en 2050 une voie séparée du reste du trafic :) Ce qui n'a pas réussi à être fait en France de 1996 à 2024 malgré la loi Laure le sera peut-être enfin sur la période 2024-2050 : voilà une perspective optimiste, utile et hautement appréciable !
Ces éclairages constitueront des sources d’inspiration pour l’Amérique du Nord. De belles perspectives qui permettront de renforcer les échanges France / Québec autour de la décarbonation. Hâte de lire l’étude, ne pouvant être présent le 25.
Je me permets de dire ici, ce que j’ai déjà pu exprimer auprès de l’équipe qui à élaboré cet exercice : le résultat est remarquable alors qu’il s’agit, par définition, d’un exercice très difficile. Une parfaite illustration de la maxime selon laquelle plus que la destination, c’est bien le chemin qui compte !
Florence Jean and Jean-Baptiste Hubert — ceci pourrait vous intéresser —
Merci Pierre Coppey. Aimsun s’engage grâce à la modélisation à decarboner les transports et les mobilités. Au plaisir de lire votre analyse
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3 moisJe serais très heureux que cette étude soit bientôt disponible en ligne. Il ne fait aucun doute que ce n'est pas seulement en 2050, mais bien avant, que nous aurons besoin d'une infrastructure performante pour un transport routier de marchandises sans émissions, car la majorité des marchandises transportées ne pourront (malheureusement) pas être acheminées par le seul rail. La France avait déjà réalisé une étude approfondie sur les systèmes routiers électriques (ERS) : https://www.ecologie.gouv.fr/politiques-publiques/lautoroute-electrique