Post de Pierre LAIGNEL

𝟮𝟬𝟮𝟰 𝗲𝘀𝘁 𝗹’𝗔𝗻𝗻𝗲́𝗲 𝗱𝘂 𝗰𝗮𝘀𝘁𝗼𝗿 Près de 50 ans après la réintroduction du Castor sur la Loire vers Blois, exactement sur la rivière Le Beuvron, c’est plus de 365 jours entre le printemps 2024 et l’été 2025 pour participer à des actions dans la nature et découvrir ses animaux emblématiques des cours d’eau ! Ici, le 1er avril, le castor du jardin expérimental de Biodiversio a été photographié à proximité de son aire de repos, lors de la dernière montée des eaux. Son terrier se situe à quelques mètres. Il profite des 2 mètres d'eau qui lui sont nécessaire pour s'installer et qui existent du fait que la rivière locale a été canalisée... sur une idée de Léonard de Vinci (sans doute, il a beaucoup sévit dans le coin, avec des idées hydrologiques révolutionnaires pour l'époque) A titre de comparaison, nous avons mis la photo d'un ragondin nageant dans le même sens au même endroit. Les proportions ne sont pas tout à fait respectées du fait d'une erreur de parallaxe due à la faible optique du piège photo et de l'éloignement relatif du ragondin. https://lnkd.in/eHysQ5am Société nationale de protection de la nature Office français de la biodiversité Ministère Écologie Territoires Comité Départemental de la Protection de la Nature et de l’Environnement (CDPNE) Mission Val de Loire patrimoine mondial Agence de l'eau Loire-Bretagne Agglopolys Département de Loir-et-Cher Ville de Blois Région Centre-Val de Loire Société Française pour l'Étude et la Protection des Mammifères (SFEPM) Agence régionale de la biodiversité Centre-Val de Loire (ARB CVL)

De nombreux étangs de Brenne abritent une biodiversité remarquable, grâce à des modes de gestion qui créent des conditions environnementales originales. 🕵♂️ Notre SCOP AQUABIO participe aux suivis des PSE dont il est question dans cet article, à l'aide de notre indice d'évaluation des mares et étangs BECOME. 🕵♂️ Notre participation s'inscrit dans une démarche plus large d'étude des étangs initiée avec le SYNDICAT MIXTE DU PARC NATUREL REGIONAL DE LA BRENNE et l'Agence de l'eau Loire-Bretagne, avec lesquels nous réalisons une autre étude. 🕵♂️ Son objectif : concilier usages, biodiversité et sauvegarde de la ressource, en sélectionnant les méthodes d'évaluation les plus adaptées aux étangs brennous. 🕵♂️ Je divulgache (l'étude est en passe d'être rendue) : BECOME est le seul indicateur qui réagit de manière cohérente aux pressions, notamment parce que (1) il a été conçu pour cela (je ne me suis pas arraché les cheveux pendant des mois sur un design statistique ultra-complexe et ultra-rigoureux pour rien 😉), (2) les protocoles associés à BECOME ont été conçus pour intégrer la très grande variabilité spatio-temporelle des étangs eutrophes (un autre gros travail, car développer des protocoles solides et adaptés aux écosystèmes et aux enjeux est très chronophage). 🕵♂️ En plus, l'indice évalue l'intérêt patrimonial des étangs ainsi que plusieurs fonctions bio-écologiques. C'est fondamental pour pouvoir gérer convenablement des étangs qui ne peuvent que difficilement s'approcher du "bon état" en raison de leurs usages, contextes et trajectoires. 🕵♂️ Et enfin, l'outil diagnostique permet d'identifier sur quels leviers il faut agir pour améliorer l'état des étangs... et peut-être pérenniser certains usages. C'est particulièrement utile dans le contexte brennou, où les pressions et usages exercés sur les étangs sont complexes et nombreux. 🕵♂️ Ce sont aujourd'hui 68 étangs brennous qui ont été évalués avec notre indice.

Un podcast à écouter pour comprendre les enjeux des crèmes solaires sur la biodiversité marine.

La biodiversité ne s’achète pas ! Dans mon coin, les Hautes Vosges, il y avait un oiseau magnifique, symbole de la diversité des crêtes Vosgiennes, le Grand Tétras (ou coq de bruyère). Très protégé depuis de nombreuses années, il a pourtant disparu. Nous sommes nombreux à avoir fait, depuis 30 ans, des efforts considérables pour le sauvegarder. Observations, études, adaptation des habitats, lutte contre la sur-fréquentation des forêts en toute saison, arrêts de multiples projets d’aménagements comme des sentiers de découverte, dépliants de promotion, une via-ferrata !!, du mobilier urbain d’interprétation, fermeture de parkings sauvages sur la route des crêtes… Nous sommes nombreux à nous être investis, comme le GTV (Groupe Tétras Vosges), les équipes de la Réserve Naturelle de Tanet Gazon du Faing et son conservateur Cyril Gérard ou encore les propriétaires forestiers privés (suivez mon regard 😇 ). Mais malgré toutes ces actions et tout ce travail, les Grands Tétras ont disparus. A cause du changement climatique car cet oiseau a besoin de froid, de neige et il n’y en a pour ainsi dire plus dans les Vosges. Mais aussi et surtout à cause de la sur-fréquentation des crêtes Vosgiennes par tout type de « promeneurs » à pieds, en moto, en voiture, en raquettes, à ski, en vélo électrique, de ramasseurs de myrtilles (la nourriture des Grands Tétras)… qui dérangent cet animal en permanence, alors qu’il a tant besoin de quiétude (comme nous tous). Bref, la qualité des habitats nécessaires aux Grands Tétras n’existe plus. Et bien vous n’allez pas me croire, mais le Parc naturel régional des Ballons des Vosges, qui a toujours considéré la forêt et les Réserves Naturelles comme des parcs de loisirs, a décidé de réintroduire le Grand Tétras contre l’avis des Comités Scientifiques officiels. Comment ? En achetant des oiseaux en Norvège pendant 5 ans, à 3.000 km au Nord, en les capturant, en les transportant et en les relâchant dans les forêts Vosgiennes, avec un climat bien plus chaud et du monde partout. Comme au supermarché, on achète, on consomme et on jette ! Et en dépensant plusieurs millions d’euros ! Nous sommes très nombreux à nous y opposer, (presque) toutes les associations de protection de l’environnement, de nombreuses communes, les propriétaires forestiers privés ou encore les naturalistes qui connaissent si bien cet oiseau. Alors, comment manipuler le vivant avec autant de dédain ? Comment ne pas respecter ces oiseaux qui sont tranquilles en Norvège, pour les « consommer » et qui n’ont rien demander à personne ? Comment les condamner à la mort, à petit feux et dans la souffrance ? Non, la biodiversité ne s’achète pas ! Vraiment pas !

🌳🤩 Une rencontre singulière dans la forêt de Lanscome !     La biodiversité est indispensable à la santé des écosystèmes forestiers. A la Société Forestière, nos équipes s’emploient au quotidien à préserver et à restaurer la capacité des milieux à accueillir les différentes espèces. C’est dans cet esprit que plus de 30 partenariats entre nos clients et des naturalistes ont été noués ces dernières années, sur des sujets variés, tels que :  👉 Repérage et suivi de la Cigogne noire avec le Groupe Ornithologique Normand,  👉 Inventaire de mares forestières avec Perche Nature,  👉 Inventaires des espèces végétales remarquables avec le Parc Naturel Régional de la Brenne  👉 ou encore mise en œuvre d’une gestion favorable au Grand tétras avec le Groupe Tétras Jura…     Cette attention constante à la biodiversité se trouve immortalisée par exemple dans la forêt de Lancosme (36), propriété de CNP Assurances, où une caméra nocturne a surpris une loutre dans son habitat naturel. 🎥 Ces gardiennes de nos rivières font preuve d’une étonnante maitrise du selfie ! 😉 📸 Des images capturées dans le cadre d’un projet de suivi naturaliste mis en place avec l’Association Épiméthée pour mieux comprendre les habitudes de ces mammifères semi-aquatiques, aujourd’hui protégés.    🙂 Une nouvelle preuve que gestion forestière durable et préservation de la biodiversité peuvent faire bon ménage !

Le réensauvagement, une #solution pour sauver les espèces et restaurer les écosystèmes ! Le réensauvagement, c'est quoi ? 🤔 "C'est remettre en fonctionnement les écosystèmes au point de les rendre autonomes et de laisser la nature reprendre ses droits. Il repose sur la réintroduction de grands herbivores." Voici une explication faite par le co-président de #Rewilding France, Gilles Rayé. C'est lors de mes recherches portant sur la faune alpine face au changement climatique que j'ai eu la chance de rencontrer ce naturaliste et ancien du ministère de l'Ecologie passionné et convaincu du modèle de #réensauvagement. La réintroduction de grands herbivores dit de "clé de voûte", tels que les Bisons d'Europe ou encore les chevaux de Przewalski, a su démontrer la nécessité de ce modèle dans certains espaces naturels. 🌱 👉 Pour en découvrir plus sur la solution du réensauvagement et de ses impacts positifs. https://lnkd.in/dBpQmEyk

Respectons la biodiversité du Lac de Sanguinet ! Aujourd'hui, je souhaite aborder un sujet qui nous tient particulièrement à cœur : la protection de la faune et de la flore du Lac de Sanguinet. Ce magnifique lac, niché au cœur de la forêt landaise, abrite une biodiversité exceptionnelle, dont certaines espèces sont fragiles et nécessitent notre protection. Parmi elles, les roseaux et les isoètes, ces plantes aquatiques emblématiques qui contribuent à l'équilibre écologique de cet écosystème unique. Les roseaux, par exemple, jouent un rôle crucial en fournissant un habitat vital pour de nombreuses espèces animales, telles que les oiseaux aquatiques, les poissons et les insectes. De même, les isoètes, bien que moins connus, sont essentiels à la préservation de la qualité de l'eau et à la biodiversité aquatique. Cependant, ces précieuses ressources naturelles sont souvent menacées par les activités humaines, telles que le piétinement, la cueillette ou le dérangement. C'est pourquoi il est primordial de sensibiliser chacun d'entre nous à l'importance de respecter ces écosystèmes fragiles. En tant qu'amoureux de la nature et utilisateurs des espaces naturels, nous avons le devoir de préserver ces joyaux de biodiversité pour les générations futures. En adoptant quelques gestes simples, comme éviter de marcher sur les zones de roseaux, ne pas cueillir les plantes ou respecter les zones de protection, nous pouvons tous contribuer à la préservation de cet environnement exceptionnel. Ensemble, engageons-nous à protéger la faune et la flore du Lac de Sanguinet, et à préserver la beauté et la richesse de notre patrimoine naturel. Merci pour votre attention et votre engagement en faveur de la biodiversité ! À bientôt au cœur de la nature préservée. À très vite, L'équipe Yak'Ocean #nature #ensemble #biodiversité #sanguinet

"Les castors rendent des services considérables à l’ensemble de la biodiversité !" 💬 ✅ 🔎 🗞️ Rémi Luglia, historien, naturaliste et président de la Société nationale de protection de la nature, a récemment accordé une interview à Blois Capitale dans le cadre de la 3ème édition du Printemps de l'Histoire Environnementale. Il fait le point sur la situation de l'espèce en France et s'oppose fermement à la réouverture de la chasse, prônant une cohabitation pacifique. Il soutient également le #réensauvagement, non pas pour rendre tous les espaces sauvages via l'expulsion des humains, mais plutôt pour laisser une partie de notre environnement suivre son cours naturel sans intervention humaine. Cela pourrait permettre à la faune et à la flore de prospérer, coûtant très peu aux humains et offrant de grands bénéfices. 🎬🐾 Cette intervention s'inscrit dans le cadre de la projection du documentaire "Le cas du castor", en collaboration avec le Comité Départemental de la Protection de la Nature et de l’Environnement (CDPNE). Cet événement fait partie des nombreuses animations organisées pour célébrer l'Année du Castor, marquant en 2024 les cinquante ans de la réintroduction de l'espèce sur les bords de la Loire. Pour lire l'article, allez sur 👉 https://lnkd.in/eC_airBg #castor #nature #biodiversité #AnnéeduCastor

🌿 Gardes Nature : quand la protection de nos espaces naturels devient une urgence ! 🌿 La France manque cruellement de gardes nature pour surveiller et protéger ses territoires. Carole D'ANTUONI, Présidente de Gardes Nature de France, nous livre un constat préoccupant : malgré l’urgence de protéger notre patrimoine naturel, les postes de garde nature sont toujours trop rares notamment, au sein de l'Office français de la biodiversité ou de l'ONF (Office National des Forêts), et les moyens insuffisants. Résultat ? Des aires protégées en théorie... mais laissées sans surveillance en pratique. Avec une ambition mondiale de protéger 30 % des terres et mers d'ici 2030, les gardes nature sont plus essentiels que jamais. Alors pourquoi ce métier crucial reste-t-il si peu accessible ? Entre manque de formations spécifiques et budgets limités, les défis sont nombreux, mais des solutions existent. Découvrez les coulisses d'un métier passionnant, au cœur de nos forêts, parcs et littoraux, où chaque journée est un engagement pour la biodiversité 🌍 https://lnkd.in/eyxfj5Pz #ProtectionNature #GardesNature #Environnement #Biodiversité #AiresProtégées #EmploiEnvironnement

Les étangs de Sauvebonne : site pilote pour la régulation des espèces exotiques envahissantes et l’étude de leurs impacts sur les reptiles Au niveau des étangs de Sauvebonne, l’étude et la régulation de ces espèces exotiques envahissantes (EEE) végétales et animales sont une priorité pour préserver le faune et la flore indigène patrimoniale. C’est également un enjeu par rapport au rôle de continuité écologique du site, à la fois réservoir et corridors de la trame Verte et Bleue de par la présence d’étangs, d’un cours d’eau et d’habitats naturels.  Grâce au soutien de la Fondation Vinci Autoroutes et de la ville d’Hyères, différentes actions vont se poursuivent en 2024 sur les EEE et l’étude des reptiles.