Prunus spinosa. Prunellier. Arbuste d'Europe à port étalé, il est très commun dans haies (là où elles subsistent encore), rives, lisières et clairières. Il forme des fourrés très denses, refuges pour animaux et biodiversité, car ses épines sont longues, dures et acérées. Ses petites fleurs blanc pur sont très nombreuses. Elles s'épanouissent avant que n'apparaissent les feuilles. Et contiennent deux glucosides. Le kaempférol. Et l'amygdaline, qui s'élimine au séchage. La teinture homéopathique qui en est extraite est diaphorétique, diurétique et laxative. Les prunelles renferment de la vitamine C. Elles sont toniques pour estomac et vessie.
Post de Pierre MONGE
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Cichorium intybus. Chicorée. Officinale, contrairement à l'endive(Cichorium endivia). Commune en Europe, elle occupe bord de routes et chemins, lieux secs, remblais et terrains vagues. Certaines variétés sont cultivées pour usage alimentaire et médicinal. Vivace, elle peut atteindre 1 m de hauteur. Ses tiges dures et ramifiées comportent des feuilles inférieures pennatilobées et lancéolées en hauteur. Elles sont surmontées de capitules groupés par 2 ou 3, d'un beau bleu d'azur. L'ensemble de la plante contient 20 à 50 % d'inuline, intybine amère et latex. Elle est cholagogue, diurétique stomachique et tonique. L'infusion de feuilles ou racines séchées lutte contre l'atonie des fonctions digestives et active la sécrétion biliaire. Les jeunes feuilles peuvent être mangées en salade. Torréfiées, les racines peuvent servir d'adjuvant au café. Voire de substitut comme ce fut le cas lors des pénuries de la seconde guerre mondiale.
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Les limaces 🐌 Les limaces grises et les limaces noires sont des #ravageurs qui peuvent faire de gros dégâts sur la plupart des #grandescultures et des #culturesmaraichères, notamment lors des semis. 💡 Chaque année, l’essentiel est de ne pas baisser la garde grâce à une combinaison de leviers. Pour en savoir plus sur ce ravageur ⬇️ #Phyteis #Agriculture #Agriculteur #ApprocheCombinatoire #AgronomieDigitale #Biotechnologies #Biosolutions #Phytopharmacie #ProtegerLesCutures #SouverainetéAlimentaire
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🛑 Plantes toxiques 🛑 Bien trop de chevaux sont encore confrontés à des intoxications de plante 🌱 par manque d’informations de leur gardien!!! 🌍 Aujourd’hui l’information est facile pour la gestion de nos pâtures, que ce soit par internet, des applications comme #PlantNet, des formations avec Angélique Descarpentry. ⛔️ Certaines plantes les plus toxiques, doivent être absolument éradiquées de nos pâtures, comme le 𝐒𝐞́𝐧𝐞𝐜̧𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐉𝐚𝐜𝐨𝐛 ou de 𝐂𝐚𝐩, la 𝐏𝐨𝐫𝐜𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐄𝐧𝐫𝐚𝐜𝐢𝐧𝐞́, ou encore l’𝐎𝐞𝐧𝐚𝐧𝐭𝐡𝐞 𝐬𝐚𝐟𝐫𝐚𝐧𝐞́𝐞, comme dans le Poste de l’Institut français du cheval et de l'équitation - IFCE. 🐴 Les enjeux sont importants pour nos chevaux, prendre soin d’eux passe aussi par l’entretient de leur pâture. 😉 www.harasdessylves.fr
[ 🌾 Plantes toxiques ] Très présente dans les régions atlantiques, notamment dans le grand ouest de la France, l’œnanthe safranée est une plante herbacée très toxique aussi bien pour l’Homme que pour les herbivores. → Facilement confondue avec le persil ou le céleri, elle est parfois cuisinée à tort par des amateurs non éclairés, causant régulièrement des cas d’intoxication alimentaire à l’issue souvent mortelle. Les chevaux s’intoxiquent quant à eux le plus souvent suite à l'ingestion de tubercules remontés à la surface des pâtures après des travaux de curage des fossés ou de drainage des prés. ⏯ En savoir plus dans la vidéo complète : https://lnkd.in/e8-2bxNe
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Adalia bipunctata la coccinelle à deux points Les coccinelles sont bien connues, appelées aussi « bêtes à bon Dieu ». Celle qui est représentée le plus souvent dans les livres pour enfant et qui était la plus commune chez nous en France est la coccinelle à 7 points (Coccinella septempunctata). Je dis « était la plus commune », car maintenant la plus commune est la coccinelle asiatique (Harmonia axyridis), une coccinelle introduite massivement dans les années 80 par les métropoles et certains agriculteurs pour lutter biologiquement contre les pucerons. Harmonia axyridis est maintenant considérée comme une espèce envahissante et elle entre en compétition avec nos espèces de coccinelles. Ici sur la photo, on voit un adulte de l’espèce Adalia bipunctata se désaltérer sur une goutte de rosée à la base d’un bouton de rose. La coccinelle à deux points est assez commune, mais beaucoup moins connue du grand public. Cet insecte est aussi un grand consommateur de pucerons à l’état de larve et adulte. Pas étonnant donc de les trouver sur les rosiers ! Envie de découvrir les 9 espèces de coccinelles présentes dans mon jardin ? https://lnkd.in/d8D6AB7E
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Quand on pense à la Valériane, on s'imagine facilement une charmante mamie en train de boire sa tisane au coin du feu avec un petit chat sur les genoux... Et pourtant !!!! La Valériane est une plante aux 1000 vertus qui peut, nous en sommes convaincus vous être utile dans bien des situations. Prêt à découvrir cette plante au multiples facettes ? Découvrez notre article 👉 https://buff.ly/3UHaqa9
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Viburnum opulus. Viorne obier. Arbrisseau très commun en Europe, dans bois et forêts humides, il mesure au plus 4 m de hauteur. Ses feuilles caduques dentées ressemblent à celles de l'érable. Ses petites fleurs blanches s'épanouissent en corymbes et sont entourées de fleurs beaucoup plus grandes, stériles. Feuilles et fruits contiennent de la viburnine, substance amère très toxique. Les oiseaux délaissent les baies, qui provoquent gastro entérites voire empoisonnements mortels. Mieux vaut éviter que les enfants n'en consomment. L'écorce contient des dérivés de l'acide isovalérianique ainsi que du salicoside. L'extrait fluide sert à lutter contre la dysménorrhée et d'utéro-sédatif.
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Les limaces grises et noires : le fléau silencieux dans nos cultures 🐌 Ces ravageurs nocturnes, voraces et résistants, représentent un défi majeur pour les agriculteurs 👨🌾 Affectant de nombreuses cultures, elles nécessitent une stratégie de protection combinatoire efficace alliant surveillance, #biocontrôle et #AgronomieDigitale 🌱 Découvrez comment les anticiper et protéger vos cultures des dégâts ⬇️
Les limaces grises et les limaces noires
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Connaissez-vous Amphotis marginata, le coléoptère kleptomane ? 🌿🔍 Amphotis marginata est un coléoptère de la famille des Nitidulidae, mesurant entre 3,8 et 5,8 mm. Il se distingue par sa forme ovale et aplatie, avec de larges marges sur le pronotum et les élytres. Sa couleur générale varie du brun foncé au brun rougeâtre, avec des marques plus claires sur les élytres et des marges et appendices plus clairs. Cette espèce est associée à la fourmi Lasius fuliginosus, adoptant un comportement de kleptoparasitisme pour se nourrir. En effet, Amphotis marginata détecte et reconnaît les substances chimiques produites par les fourmis et se place le long des pistes empruntées par celles-ci lors du retour au nid après avoir cherché de la nourriture. Une fois positionné, le coléoptère imite le comportement de mendicité des autres fourmis, espérant ainsi récupérer de la nourriture. Lorsque cela réussit, la fourmi régurgite une goutte de nectar sur la tête du coléoptère qui la consomme immédiatement. Dans de rares cas, la fourmi peut attaquer le coléoptère, mais ce dernier adopte alors une posture de défense en se plaquant contre le sol et en cachant ses appendices sous les marges pronotales et élytrales, rendant difficile pour les fourmis de le mordre ou de le retourner. Amphotis marginata est rare en France, classé IP3, ce qui signifie qu'elle est rarement abondante ou très localisée. Son habitat spécifique, lié aux vieux chênes et à la présence de fourmis, est en déclin dans certaines régions du nord de l'Europe, menaçant ainsi sa population. Il est donc crucial d'agir pour préserver son habitat et maintenir l'ensemble des populations de coléoptères saproxyliques. Crédit photo : © Udo Schmidt Pour plus d'informations : http://adepentomo.fr/ #Amphotismarginata #Biodiversité #Environnement #Nature #Forêt #Conservation #Entomologie #ADEP #AssociationDesEntomologistesdePicardie
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Notre troisième post sur les pucerons est consacré à 𝘔𝘺𝘻𝘶𝘴 𝘱𝘦𝘳𝘴𝘪𝘤𝘢𝘦, le puceron vert du pêcher. Originaire d’Asie, on le retrouve aujourd’hui sur l’ensemble du globe. Très polyphage, il se développe sur plus de quarante familles botaniques différentes en plein et sous abris. A l’automne, 𝘔𝘺𝘻𝘶𝘴 𝘱𝘦𝘳𝘴𝘪𝘤𝘢𝘦 cessent le cycle parthénogénétique et produit des individus sexués qui pondront des oeufs. Les oeufs passeront l’hiver abriter dans le végétal ou la terre avant déclore au printemps. Les individus aptères (sans ailes) sont plus petit que les ailés et peuvent être verts, vert blanchâtre, jaune-vert, gris, ou rose. Cette espèce de puceron sécrète beaucoup de miellat ce qui impacte l’activité photosynthétique. Elle injecte une salive toxique en piquant les plantes et provoque ainsi l’enroulement des feuilles. De nombreux virus sont également transmis par 𝘔𝘺𝘻𝘶𝘴 𝘱𝘦𝘳𝘴𝘪𝘤𝘢𝘦. #scplantae #puceron #agriculture #protectiondesplantes #pbi #serie
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Second post de sur notre série sur les pucerons, découvrons 𝘈𝘱𝘩𝘪𝘴 𝘨𝘰𝘴𝘴𝘺𝘱𝘪𝘪, le puceron du melon et du cotonnier. Présent principalement sur les Cucurbitacées, il est très polyphage en cultures sous abris. Il occasionne des dégâts importants (crispations des feuilles, miellat) et transmet des virus tels que CMV et autres mosaïques ainsi que PeLRV (jaunisses du pois). Les individus aptères (sans ailes) sont vert olive à brunâtre. Les antennes sont plus petites que la longueur du corps. Les cornicules est la cauda sont tous deux très foncées voir noires. La forme ailé est verte à verte foncée avec des tâches circulaires sur l’abdomen. La femelle pond en moyenne trois larves par jour et se reproduit par parthénogenèse durant tout le printemps et l’été. #scplantae #agriculture #puceron #biodiversite
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