Ça s'est passé en... Novembre 1836
Le Siège de Constantine
Le siège de Constantine de 1836 est une tentative française de prendre la ville aux mains de Hadjj Ahmed Bey, bey de Constantine, dernier dignitaire de la régence d'Alger
Constantine, capitale du Beylik de l'Est, ville bâtie sur un rocher et peuplée en 1836 de plus de 30.000 habitants, était parfaitement protégée, de manière naturelle, par les gorges du Rhumel, gorges creusées par l'oued à la suite d'un phénomène d'antécédence.
On ne pouvait y accéder que de 2côtés
Bab el-Kantara, le seul pont qui existait à l'époque, bâti selon toute probabilité durant la période romaine, tombé en ruines aux XIII-XIV s., et restauré en 1792 sur ordre de Salah Bey. Ce pont s'élevait à 65m.de hauteur; son tablier comptait une longueur de 60m, et une largeur de 7m 50. II reliait la partie basse de la ville aux dernières pentes du Mansourah
Coudiat Aty, mamelon faisant face aux 3autres portes de la ville dans sa partie haute, Bab el-Djedid, Bab el-Oued et Bab el-Djabia, auxquelles il était relié par un isthme de terre. Sur la partie gauche de l'isthme, au-dessus de Ouinet el-Foul, existait un faubourg constitué de boutiques qui s'échelonnaient de Bab el-Djedid jusqu'au pied du Coudiat Aty. Ce faubourg remontait à l'époque de Salah Bey, marquée par de grdes transformations urbaines. L'essentiel de la bataille allait se dérouler sur ces 2 fronts: Bab el-Kantara et Coudiat Aty
Disposition des forces françaises:
L'état-major installe son poste de commandement au Mansourah, et décide de la répartition des forces. Deux brigades, dirigées par le général Trézel, s'installeront sur les pentes du Mansourah pour attaquer la ville du côté de Bab el-Kantara. Les 2 autres, placées sous le commandement du général Derigny, traverseront l'oued Rhumel, au-delà de sa confluence avec l'oued Boumerzoug, à l'endroit appelé Mejez el-Ghenem, remonteront les pentes du Bardo, pour tenter d'occuper le mamelon du Coudiat Aty.
Dispositions des forces constantinoises :
Conformément à la tactique mise au point par Ahmed Bey les forces constantinoises, quant à elles, se trouvaient déjà être réparties en deux corps distincts :
Le premier statique, dirigé par Benaïssa, et composé de 2.400 hommes ventilés le long des remparts de la ville, principalement au-dessus des portes, avait pour mission de soutenir le siège mis en place par les Français.
Le second mobile, commandé par Ahmed Bey en personne, comptait, 5.000 cavaliers et 1.500 fantassins.
Ce deuxième corps battait la campagne autour de Constantine, de manière à enfermer les troupes françaises entre la défense et l'attaque.
Le plus souvent, Ahmed Bey dirigera les opérations à partir d'un poste de commandement installé au-dessus des Arcades Romaines (emplacement actuel de l'université de Constantine), d'où il pouvait contrôler les mouvements de l'ennemi tout au long du demi-cercle Mansourah-Coudiat Aty en passant par Mejez el-Ghenem.
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ass. compta/gestion en alternance
3 moisJ'aimerai bien autant de mise en lumière pour les employés, à chaque entrée et sortie dans une entreprise.