Post de Régis Dubois

Agissez maintenant en formant votre personnel aux risques d’agression, ne soyez pas dépassé par les évènements.  Comment agir en prévention ? La prévention de la violence externe se décline sur 3 niveaux : Prévention primaire : agir sur les déterminants de l’agression, c’est à dire identifier les situations de travail au cours desquelles des violences peuvent survenir, analyser les situations d’exposition à la violence et identifier les facteurs de risques, mettre en place un plan d’action et en suivre les effets. Prévention secondaire : apprendre aux salariés à gérer les situations de conflit, mettre en place une procédure pour agir face aux personnes mécontentes/agressives, former et informer les salariés à la gestion des conflits. Prévention tertiaire : limiter les effets des agressions sur les victimes (définir des procédures d’alerte et de secours à appliquer en cas de violence, mettre en place un dispositif d’aide aux victimes, analyser l’agression en interne, réévaluer le risque et si besoin adopter de nouvelles mesures de prévention). Si cela en arrive à ce stade l’anticipation n’est pas satisfaisante

[#𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐜] 𝐒𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐭𝐞́𝐠𝐞𝐫 𝐟𝐚𝐜𝐞 𝐚𝐮𝐱 𝐯𝐢𝐨𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐞𝐱𝐭𝐞𝐫𝐧𝐞𝐬 𝐚𝐮 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥, 𝐮𝐧 𝐞𝐧𝐣𝐞𝐮 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐚𝐥𝐚𝐫𝐢𝐞́𝐬 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐞𝐦𝐩𝐥𝐨𝐲𝐞𝐮𝐫𝐬. 🧑💻 Votre métier vous met, directement ou indirectement, en 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐚𝐜𝐭 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐝𝐮 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐜 ? Les violences externes peuvent vous concerner. 𝐈𝐧𝐜𝐢𝐯𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞́, 𝐚𝐠𝐫𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐯𝐞𝐫𝐛𝐚𝐥𝐞 ou 𝐩𝐡𝐲𝐬𝐢𝐪𝐮𝐞, 𝐝𝐞́𝐠𝐫𝐚𝐝𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧, 𝐝𝐞𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐭𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐥... le niveau de violence peut varier d'une situation à une autre. 🚨 Dans tous les cas, celles-ci peuvent avoir un 𝐢𝐦𝐩𝐚𝐜𝐭 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐬𝐚𝐧𝐭𝐞́ 𝐩𝐡𝐲𝐬𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐚𝐮𝐬𝐬𝐢 𝐩𝐬𝐲𝐜𝐡𝐢𝐪𝐮𝐞 des salariés. Les entreprises ont donc la responsabilité de 𝐩𝐫𝐞́𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐬𝐞𝐬 𝐯𝐢𝐨𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 avec des mesures adaptées et de 𝐫𝐞́𝐚𝐠𝐢𝐫 𝐞𝐧 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐞́𝐪𝐮𝐞𝐧𝐜𝐞 lorsqu'elles surviennent malgré tout. 🔎 𝐂𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 ? > Identifier les facteurs de risque et mettre en place un plan de prévention > Former les salariés pour réagir professionnellement face au conflit > Définir les dispositifs d'alerte et de secours en cas de violence Lors d'un conflit, la règle des "4 C" peut vous aider ! 𝐄𝐧𝐯𝐢𝐞 𝐝'𝐞𝐧 𝐬𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐩𝐥𝐮𝐬 ? Toutes les informations sont à retrouver dans le livret de prévention de Présanse Paca-Corse ci-dessous 👇 Découvrez aussi 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞𝐬 𝐧𝐨𝐬 𝐫𝐞𝐬𝐬𝐨𝐮𝐫𝐜𝐞𝐬 pour prévenir les risques professionnels sur : https://lnkd.in/dpkgN5gj #violence #prevention

[ ARTICLE DE BLOG ] Pourquoi se former à la prévention de la violence et de l'agressivité ? Selon l’INRS, 31% des salariés (tous secteurs confondus) déclarent vivre « souvent » ou « toujours » des tensions avec le public et 18% des salariés déclarent avoir subi au moins une agression verbale au cours des 12 derniers mois. Pour en savoir plus, découvrez notre article de blog sur le sujet : ➡️ https://bit.ly/3XA5CFx Contactez-nous dès maintenant pour effectuer l'analyse des risques de votre établissement et définir quel niveau de formation vous convient le mieux. 📨 FrContact@crisisprevention.com 📞 0805 385 347 #formation #violence #agressivité #désamorçage #prévention

Les résultats de l’enquête commune CPI / KPMG sont passionnants et révèlent un énorme paradoxe : l’agressivité est un problématique fondamentale, mais très peu de professionnels sont formés à y faire face. N’hésitez pas à télécharger le rapport complet pour plus d’information.

Baromètre 2024 : Agressivité et violence “Quels enjeux pour les professionnels du social et du médico-social ?” 💡 Le rapport complet : https://bit.ly/3BlFjdi Chez CPI, notre mission est de soutenir les professionnels du secteur social et médico-social. Nous avons réalisé cette enquête avec KPMG Secteur Public afin de mieux comprendre l'ampleur et la nature des phénomènes d'agressivité et de violence auxquels ils sont confrontés. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : - 45 % constatent quotidiennement des phénomènes de violence ou d'agressivité de la part du public accompagné - 68% ont constaté une augmentation de ces incidents, - 62 % ont observé une intensification de la violence ces 24 derniers - 1/3 ne se sentent pas en sécurité au travail. - 83 % n'ont pas reçu de formation sur la gestion de l'agressivité ou la désescalade des conflits. Désamorçons ensemble les comportements agressifs et violent. Découvrez le rapport complet de notre enquête qui met en lumière les difficultés du secteur : https://bit.ly/3BlFjdi

Service public - Lien à l’usager - Violence Dans un article publié le 24 juillet 2024, Millénaire 3-La prospective de la Métropole de Lyon, présente la synthèse « Violence et usagers – 16 leviers d’action aux mains des organisations », de février 2024, publiée par la Métropole Grand Lyon. « L’exposition des professionnels de santé, sociaux et médico-sociaux aux violences externes, c’est-à-dire dans leurs relations avec les usagers, est une question dont l’actualité ne se dément pas depuis trois décennies. Que ce soit en France, dans d’autres pays européens, aux États-Unis ou ailleurs, le constat est le même : les professionnels se sentent de plus en plus exposés à des situations, des comportements agressifs ou violents qui sortiraient du cadre du travail normal.  Ce ressenti rejoint celui de la population générale d’une montée des incivilités. Assistons-nous à un changement profond des relations entre le service public et ses usagers, ou plus simplement à la diffusion en milieu de travail de la baisse du seuil de tolérance à la violence qui s’observe dans l’ensemble de la société ? Au sein des organisations, le phénomène est identifié mais mal connu. Il reste difficile à quantifier et à qualifier. Les procédures de signalement se développent, mais, faiblement appropriées par les professionnels, elles peinent à donner une image fidèle de la situation. De quelles violences est-il question ? De quelle nature sont les incidents ? Quels en sont les effets sur les professionnels, le service, les usagers ? Quels en sont les causes et les éléments déclencheurs ? Les organisations ont-elles des marges de manœuvre pour endiguer le phénomène ou sont-elles vouées à « faire avec » ? Les conclusions des études conduites par la Métropole de Lyon au sein de ses services convergent vers celles d’autres enquêtes françaises et européennes (Italie, Roumanie, Suède) : si la violence semble de plus en plus présente dans la société, en lien avec la montée de la précarité ou des troubles psychiatriques par exemple, elle est aussi suscitée par les organisations quand elles n’arrivent plus à sécuriser les usagers et à s’adapter à leur vécu. Prévenir et bien accompagner les violences externes implique alors un progrès de l’ensemble de l’organisation. Point de recette miracle, ni de mesure choc, mais une attention particulière à avoir sur des points clefs de la relation. Dans ce document réalisé après lecture des différentes enquêtes françaises et européennes consacrées au sujet, nous vous proposons 16 leviers d’action pour agir sur les violences externes. » https://lnkd.in/ehvQCwKs

Exposition à la violence : quelles conséquences et quelles solutions ? Les professionnels de l'ASE sont quotidiennement confrontés à la violence et aux traumas. Cette exposition constante peut entrainer une forme d’habituation à cette violence, voire une normalisation des situations d’urgence. Pour certains, cela devient un « bruit de fond » supporté tant bien que mal, pour d’autres, la saturation est omniprésente. 🚨 Ces situations d’urgence mettent à l’épreuve la capacité de “mentalisation” des professionnels, c’est-à-dire leur capacité à élaborer, métaboliser et gérer ces situations pour eux-mêmes et pour les usagers. En l'absence de protocole, ces professionnels restent souvent seuls face à cette violence, que celle-ci soit directe ou indirecte, provenant des familles ou des jeunes eux-mêmes. 👉 Pour répondre à cette urgence, nous proposons une solution concrète : créer des espaces de parole bienveillants au sein des équipes pour éviter aux professionnels d’être seuls face à la violence et pour faire face aux situations complexes. C’est d’ailleurs un des objectifs du troisième acte de notre démarche « Les Matriochkas » : disposer d'un répertoire d'outils permettant de gérer l'exposition aux violences de la protection de l'enfance. Cela passe entre autres par la définition d'espaces professionnels de sécurité pour les équipes de terrain et les cadres. Pour découvrir comment cette démarche peut améliorer la qualité de vie au travail des professionnels de terrains et des cadres, contactez-nous directement via notre site internet. Thomas Delawarde-Saïas

Violence et usagers : 16 leviers d’action aux mains des organisations L’exposition des professionnels de santé, sociaux et médico-sociaux aux violences externes, c’est-à-dire dans leurs relations avec les usagers, est une question dont l’actualité ne se dément pas depuis trois décennies. Que ce soit en France, dans d’autres pays européens, aux États-Unis ou ailleurs, le constat est le même : les professionnels se sentent de plus en plus exposés à des situations, des comportements agressifs ou violents qui sortiraient du cadre du travail normal. Ce ressenti rejoint celui de la population générale d’une montée des incivilités. Assistons-nous à un changement profond des relations entre le service public et ses usagers, ou plus simplement à la diffusion en milieu de travail de la baisse du seuil de tolérance à la violence qui s’observe dans l’ensemble de la société ? Au sein des organisations, le phénomène est identifié mais mal connu. Il reste difficile à quantifier et à qualifier. Les procédures de signalement se développent, mais, faiblement appropriées par les professionnels, elles peinent à donner une image fidèle de la situation. De quelles violences est-il question ? De quelle nature sont les incidents ? Quels en sont les effets sur les professionnels, le service, les usagers ? Quels en sont les causes et les éléments déclencheurs ? Les organisations ont-elles des marges de manœuvre pour endiguer le phénomène ou sont-elles vouées à « faire avec » ? Les conclusions des études conduites par la Métropole de Lyon au sein de ses services convergent vers celles d’autres enquêtes françaises et européennes (Italie, Roumanie, Suède) : si la violence semble de plus en plus présente dans la société, en lien avec la montée de la précarité ou des troubles psychiatriques par exemple, elle est aussi suscitée par les organisations quand elles n’arrivent plus à sécuriser les usagers et à s’adapter à leur vécu. Prévenir et bien accompagner les violences externes implique alors un progrès de l’ensemble de l’organisation. Point de recette miracle, ni de mesure choc, mais une attention particulière à avoir sur des points clefs de la relation. Dans ce document réalisé après lecture des différentes enquêtes françaises et européennes consacrées au sujet, nous vous proposons 16 leviers d’action pour agir sur les violences externes. https://lnkd.in/ehvQCwKs

La semaine passée j'ai assisté en visio à la présentation du rapport d'ATD Quart-Monde "stop à la maltraitance institutionnelle". extraits « La loi de 2022 définit qu’il y a #maltraitance d’une personne en situation de vulnérabilité lorsqu’un geste, une parole, une action ou un défaut d’action, compromet ou porte atteinte à son développement, à ses droits, à ses besoins fondamentaux et/ ou à sa santé et que cette atteinte intervient dans une relation de confiance, de dépendance, de soin ou d’accompagnement. Les situations de maltraitance peuvent être ponctuelles ou durables, intentionnelles ou non ; leur origine peut être individuelle, collective ou institutionnelle. Les #violences et les #négligences peuvent revêtir des formes multiples et associées au sein de ces situations. » Cette définition officielle de la maltraitance est issue, mot pour mot, des travaux de la Commission nationale de lutte contre la maltraitance et de promotion de la #bientraitance. Cette Commission, dans un premier temps, a réalisé un rapport intitulé « Démarche nationale de consensus pour un vocabulaire partagé de la maltraitance des personnes en situation de vulnérabilité », dont les résultats ont été présentés et adoptés en mars 2021. Dans ce plaidoyer se trouve plus spécifiquement définie la #maltraitanceinstitutionnelle : « Lorsque des situations de maltraitance résultent, au moins en partie, de pratiques managériales, de l’organisation et/ ou du mode de gestion d’une institution ou d’un organisme gestionnaire, voire de restrictions ou dysfonctionnements au niveau des autorités de tutelle sur un territoire, on parle de maltraitance institutionnelle. » ATD a bien indiqué ne mettre en cause ni les personnes ni les institutions mais la systémie. Je recommande vivement la lecture du rapport

L'hôpital se doit de protéger ses professionnels. 💝 La Cellule de Recueil et de Prévention des Violences Internes est à l'oeuvre au Centre Hospitalier de Niort. - Elle recueille les signalements des professionnels s'estimant victimes ou témoins de conflits, d'actes de violences internes, de discriminations, de harcèlement moral ou sexuels, d'agissements sexistes sur le lieu de travail. 👁️🗨️ - Elle écoute les professionnels victimes ou témoins pour les accompagner, les guider dans leurs démarches, et proposer des solutions ou des actions aux directions ou responsables de service ayant une capacité d'action. 🤝 -Elle organise la communication et des actions de prévention sur le thème des violences internes. 📣 🙅♀️ L'objectif est de faire connaitre son action, de sensibiliser tous les professionnels à ces questions... pour agir en prévention par une prise de conscience individuelle et collective. 👀 🏥