🏦💰 Combien coûte l’Assemblée nationale ? Et pour quoi faire ? 🎤J'ai eu le privilège d’être auditionné dans le cadre du Projet de Loi de Finances 2025 par la députée rapporteur de la mission "pouvoirs publics" (dont dépend le budget de l'Assemblée) Une belle occasion d'éclairer les choix budgétaires qui impactent non seulement l’Assemblée elle-même, mais aussi tous les collaborateurs parlementaires qui y travaillent. 📊 Le budget 2025 en résumé : 👉🏻Budget global : 643,1 M€, en augmentation de 3,4 % par rapport à 2024 👉🏻Dotation de l’État : L'Assemblée nationale et le Sénat ont renoncé à l'augmentation de leur dotation pour 2025, initialement prévue pour suivre l'inflation avec une hausse de 1,7 %. Cette décision vise à contribuer aux efforts de réduction des dépenses publiques. 📉 Déficit prévisionnel : estimé à 23,1 M€ pour l'exercice 2025, contre 12,7 millions en 2024 ! La raison principale ? ⚡La dissolution a engendré un surcoût de 28,54 millions d’euros, principalement lié aux indemnités de licenciement des assistants parlementaires et aux dépenses logistiques pour installer les nouveaux députés. Et l'enveloppe dédiée aux collaborateurs parlementaires ? 👉🏻 Inchangée. Chaque député dispose d’un crédit mensuel d’un montant de 11.118 euros lui permettant de recruter jusqu’à cinq collaborateurs. 🏦Cette répartition budgétaire ne représente pas qu'un ensemble de chiffres : elle conditionne les moyens concrets pour améliorer les conditions de travail et de rémunération des collaborateurs, et répond aux enjeux d’un bon fonctionnement parlementaire.
Post de Rémi SCHOLTZ
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➡ L'Élysée augmente son budget 2025 de plusieurs millions d'euros, malgré un dérapage en 2024 🤦♂️ L'Élysée justifie la hausse de sa dotation (+2,5 %) par l'inflation sur les dépenses de personnel (+3,1 %) et de fonctionnement (+1,6 %). Sept nouveaux postes seront créés à la Maison Élysée, avec l'espoir de générer 1,2 million d'euros via sa boutique. Le budget 2024, lui, a déjà dérapé. L'Élysée prévoit une hausse de trois millions d'euros pour son budget 2025, selon des informations de La Lettre. Pour justifier cette augmentation de 2,5 %, la présidence se base sur les directives gouvernementales, qui s'appliquent à tous les ministères, en invoquant une inflation de 1,6 % sur les dépenses de fonctionnement et de 3,1 % sur celles liées au personnel. Parmi les nouvelles dépenses, sept postes seront créés à la Maison Élysée, un espace situé en face du palais, dont la boutique est censée rapporter 1,2 million d'euros en 2025. En 2024, contrairement à d'autres institutions, l'Élysée d'Emmanuel Macron n'a pas subi de coupes budgétaires. Pourtant, malgré une hausse de 11 % par rapport à 2023, le budget de 2024 a dérapé en cours d'année, les dépenses atteignant 126,3 millions d'euros, au lieu des 125,1 millions prévus. Bien que l'Élysée ait dû absorber l'augmentation du point d'indice et faire face à une activité plus intense au palais, l'annulation de certains déplacements internationaux a permis de limiter les dépassements. La dotation attribuée à l'Assemblée nationale et au Sénat connaîtra une hausse plus modeste de 1,7 %. Grâce à des réserves conséquentes – 140 millions d'euros pour l'Assemblée et plus d'un milliard pour le Sénat – ces institutions peuvent se permettre des budgets déficitaires tout en finançant directement leurs investissements. En 2024, l'Assemblée a dû faire face aux conséquences de la dissolution, qui a engendré un coût net de 28,5 millions d'euros, principalement lié aux licenciements des collaborateurs parlementaires. Ce montant a été compensé par une dotation complémentaire de l'État.
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Apres la chute du gouvernement, cette loi d’urgence, absolument primordiale pour éviter un «shutdown», « pourrait être présentée dès le prochain Conseil des ministres»… Maintenant, que permet elle ❓ Pour l’expliquer, autant prendre les mots du ministre chargé du Budget et des Comptes publics. « Elle permet de prélever l’impôt, d’avoir les recettes pour pouvoir financer les services publics, pour pouvoir signer un décret permettant de reconduire les crédits budgétaires de l’année 2024 en 2025», soit, d’ «éviter le shutdown». Et si vous vous demandiez : Le shutdown, qu’est-ce que c’est que c’est que ci que ça ? Bah, la réponse est: Faute de vote sur le budget et donc, dans l’incapacité de payer son administration. Les fonctionnaires qui ne sont pas essentiels sont mis au chômage technique et certaines administrations, sont paralysées. Pour en revenir à la loi spéciale, prévue par l’article 45 de la loi organique relative aux lois de finances, elle devra être votée par l’Assemblée et le Sénat. Pour ce faire, elle «sera déposée avant la mi-décembre au Parlement» pour «assurer la continuité des services publics et de la vie du pays»…
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Hausse des budgets de l’Elysée et du Parlement malgré la rigueur : Laurent Saint-Martin renvoie la décision au débat parlementaire. Le Monde Interrogé sur la hausse des dotations allouées à la présidence de la République, à l’Assemblée nationale et au Sénat dans le projet de budget pour 2025, alors que le gouvernement demande, par ailleurs, des « efforts » à nombre de secteurs d’activité, Laurent Saint-Martin a rappelé samedi que « tous ces budgets-là, sans exception, seront soumis au Parlement », qui sera « souverain ». « Si le débat parlementaire estime que nous devons financer autrement nos institutions », ce sera aux parlementaires « d’en décider », a-t-il ajouté sur TF1. « Je comprends que ça questionne et que le débat existe là-dessus », a noté M. Saint-Martin. « Maintenant les Français ont aussi besoin d’institutions solides, ont aussi besoin de représentants qui puissent bien faire leur travail », a-t-il insisté. Le projet de budget pour 2025 présenté par le gouvernement jeudi prévoit de faire passer les crédits de l’Elysée à 125,7 millions d’euros, contre 122,6 votés dans la loi de finances pour 2024. Soit une hausse de 3 millions d’euros et de 2,5 % de ce budget, un chiffre supérieur à la hausse globale des prix prévue en 2025 par le même texte législatif (1,8 % d’inflation moyenne). Les hausses des crédits de l’Assemblée et du Sénat, relevés respectivement de 607,6 millions à 618 millions d’euros (+ 1,7 %) et de 353,5 millions à 359,5 millions d’euros (+ 1,7 %), sont, elles, inférieures à l’inflation moyenne. La présidence de la République a précisé samedi à l’Agence France-Presse qu’elle avait présenté « de façon volontaire à Bercy ses projections budgétaires pour l’année à venir » et appliqué pour cette année « les taux d’inflation fixés comme objectif par Bercy aux ministères, à savoir 1,6 % pour le fonctionnement et l’investissement et 3,1 % pour la masse salariale ». « L’enveloppe dédiée à l’activité du président de la République pour l’année à venir sera quant à elle inchangée », a fait savoir l’Elysée, qui assure, en outre, que l’augmentation du budget a « été divisée par 4 » pour 2025 par rapport à celle de l’année précédente, pour laquelle le budget de l’Elysée avait crû de 12 millions d’euros. 15
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Un budget 2025 de rigueur ? Pas pour l’Elysée, le Sénat et l’Assemblée nationale qui voient leurs dotations augmenter. Les trois institutions verront leur budget augmenter, une hausse de 2,4 % pour l’Elysée. Une augmentation que les services du Président de la République ont justifiée. Les Français ont compris, jeudi soir, que le pays va se serrer la ceinture pour ramener le déficit du pays sous la barre des 5 % du PIB. Une cure d’austérité, de rigueur même, dont la mesure la plus symbolique est la suppression de 4 000 postes d’enseignants dans l’Éducation nationale. Une série de taxes et de cotisations sociales supplémentaires doivent permettre d’augmenter les recettes. Et pourtant, dans le même temps, les budgets de l’Elysée, de l’Assemblée nationale et du Sénat vont augmenter, a révélé ce vendredi La Lettre. Le document du projet de loi de finances pour 2025, depuis consultable sur le site internet du ministère de l’Économie, recense en effet les dotations prévues pour chaque ministère et chaque pouvoir public. On y apprend ainsi que le budget de l’Elysée s’élèvera à 125,60 M€ pour la présidence de la République, 617,90 M€ pour le fonctionnement de l’Assemblée nationale et 359,40 M€ pour celui du Sénat. Pour les trois institutions, la dotation augmente. De 3 M€ pour l’Elysée (+ 2,45 %), de 10,30 M€ (+ 1,7 %) pour l’Assemblée nationale et de 6 M€ (+ 1,7 %) pour le Sénat. Une masse salariale à la hausse Les services de la Présidence ont déjà laissé filtrer quelques justifications. Ainsi, les dépenses de fonctionnement doivent augmenter de 1,6 %, sous le seuil de l’inflation prévu, pour l’heure par l’Insee, à + 1,8 %. Par ailleurs, la masse salariale doit subir une hausse de 3,1 % pour la création de sept postes à Maison Élysée, espace d’accueil dédié au grand public, lesquels pourraient générer un revenu de 1,20 M€. L’année dernière déjà, l’Élysée avait vu sa dotation augmenter de 12 M€, soit une hausse de 10,95 % par rapport à 2023. La présidence de la République l’avait justifié notamment par une hausse des dépenses pour les déplacements du chef de l’État, "devenus plus importants en raison d’un agenda imprévisible" et de l’inflation. Cela n’avait pas empêché la Cour des comptes d’épingler le palais présidentiel pour ses trains de vie, dans un rapport publié en juillet dernier. "Rien à économiser" L’Assemblée nationale, elle, avait récemment alerté l’État sur ses finances après l’organisation d’élections législatives non prévues. Le bureau de l’Assemblée a même demandé à l’Était, le mois dernier, "une dotation complémentaire à la hauteur de ce surcoût", de 28,54 M€. La présidente du palais Bourbon avait même déclenché un début de polémique, récemment, en déclarant sur le plateau de BFM-TV qu’il n’y a "rien à économiser à l’Assemblée nationale". Trabuchet Ludovic source midilibre https://lnkd.in/eHzmUe89
Un budget 2025 de rigueur ? Pas pour l’Elysée, le Sénat et l’Assemblée nationale qui voient leurs dotations augmenter
midilibre.fr
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https://lnkd.in/eNBJzDbN. Budget 2025 : ces milliards d'économies "cachés" sur les salaires des fonctionnaires Silence, on coupe Par Sébastien Grob Publié le 24/10/2024 à 19:45 Je m'abonne pour 1€ Imprimer l'article Partager l'article sur Facebook Partager l'article sur Twitter Le projet du gouvernement prévoit une sous-revalorisation des agents de l'État en 2025, qui dégagerait 2,8 milliards d'euros d'économies, selon les calculs de « Marianne ». L'exécutif s’est abstenu de chiffrer lui-même ce tour de vis, dont la contribution à la maîtrise des dépenses s’avère pourtant considérable. Une pièce manquante du puzzle budgétaire. Lors de la présentation de son budget pour 2025, le 10 octobre dernier, le gouvernement a dévoilé une première salve d’économies visant à redresser les comptes publics : décalage de six mois de la revalorisation des retraites, restriction du soutien à l’apprentissage, réduction des aides à l’achat de voitures électriques… Tout en affirmant préparer des mesures supplémentaires, qu’il compte ajouter pendant la discussion au Parlement. En dépit de ces leviers à préciser, le tableau de bord budgétaire est entaché d’un autre angle mort : l’exécutif s’est abstenu d'y chiffrer le coup de frein qu’il entend appliquer aux salaires des fonctionnaires. Déjà inscrit dans sa feuille de route, cet ajustement représente pourtant un gisement d’économies majeur, comme le montrent des calculs opérés par Marianne.
Budget 2025 : ces milliards d'économies "cachés" sur les salaires des fonctionnaires
marianne.net
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Le 20 juin dernier, en pleine campagne des législatives, je m’interrogeais sur le peu d’entrain des candidats et des journalistes français à évoquer les questions budgétaires. Chacun semblait faire comme si l’Etat était en situation de programmer de nouvelles dépenses sans devoir se soucier du déficit et de la dette. Les discussions qui s’ouvrent aujourd’hui sur le budget 2025 montrent que la situation est grave. Petit rappel des données fondamentales de ce dossier complexe.
Parlons budget!
olivier-costa.com
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LE BROUILLON DU BUDGET 2025 N’APPARAIT PAS FAVORABLE A LA POLITIQUE EN FAVEUR DE L’EMPLOI. Pour avancer sur le Projet de Loi de Finances 2025 (#PLF), le premier ministre démissionnaire a adressé les « lettres plafonds » à chaque ministère. Elles ont été préparées par les services du Budget et validées au niveau politique par le gouvernement démissionnaire. Elles prévoient un budget globalement à crédits constants visant la réduction du déficit pour 2025. Ce budget, similaire à celui de 2024, permettrait de réaliser 10 milliards d’euros d’économies, compte tenu d’une inflation, estimée à 2%. Mais, le budget 2025 du ministère du #Travail et de l’#Emploi serait réduit de 600 millions d’euros[1]. Les économies cibleraient la politique de l'#apprentissage (400 millions) et France Travail (200 millions). #Francetravail Cette diminution des crédits s'ajouterait au milliard d’euros qui a déjà été ponctionné en 2024, sur une enveloppe globale de réduction de 10 milliards. Ce projet de budget constitue juste un brouillon qui est destiné à être révisé par le prochain gouvernement et discuté par les #parlementaires, dans les semaines qui viennent. Le choix entre la maîtrise ou la réduction du #déficit (gel du budget), d’une part, et une augmentation des #impôts et #taxes (à préciser !), d’autre part, est clairement posée par les lettres de cadrage. S’y ajoute évidemment le choix des priorités entre les différents postes budgétaires… Nota : Ce billet ne souhaite pas entrer dans le débat sur le principe même de lettres de cadrage émise par un #gouvernement démissionnaire, qui n’est pas de son ressort. [1] Selon le quotidien « les Echos du 21 aout 2024 »
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Budget: l’Elysée et le Parlement renoncent à l’augmentation de leur dotation. Agence France-Presse 15 octobre 2024 à 12h23 L’Elysée a annoncé mardi qu’elle ne demanderait pas de hausse de sa dotation pour 2025 après la polémique suscitée par l’augmentation de son budget, assurant vouloir « donner l’exemple » comme l’Assemblée nationale et le Sénat, qui renonceront également à leurs augmentations de crédits. Les deux chambres du Parlement ont annoncé elles aussi un effort budgétaire via un communiqué de leurs présidents Yaël Braun-Pivet (Assemblée) et Gérard Larcher (Sénat): l’Assemblée nationale comme le Sénat proposeront lors des débats budgétaires de l’automne de renoncer à l’indexation de la dotation du Parlement sur le taux d’inflation. « Il est normal et indispensable que les deux assemblées participent à l’effort demandé à tous pour redresser les finances publiques de notre pays », assurent les présidents des deux chambres. QUESTION : Puisque "c'est normal et indispensable de participer à l'effort demandé à tous", pourquoi les sénateurs ont ils modifié les conditions de départ en retraite des autres, en refusant de toucher aux leurs ? C'est illogique, et ne contribue pas à combler le fossé entre élus et citoyens.
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#Budget 👉 Hausses d’impôts, efforts des entreprises, coupes dans les dépenses de l’État… À quoi faut-il s’attendre dans le budget 2025 ? Michel Barnier présentera son projet de budget en conseil des ministres ce 10 octobre au soir. Pour réduire le déficit du pays, le gouvernement prévoit 60 milliards d’économies en 2025. Tour d’horizon des principales mesures qui se profilent, avant le début de l’examen du budget qui s’annonce explosif.
Hausses d’impôts, efforts des entreprises, coupes dans les dépenses de l’État… À quoi faut-il s’attendre dans le budget 2025 ?
publicsenat.fr
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🇨🇵 Pas de shutdown à la française :➡️ Budget : de nouvelles frictions après la loi spéciale votée à l’unanimitéhttps://lnkd.in/eJec7cBy 🇨🇵 Mais un 1er ministre, sorti des oubliettes paloises, dont le poste est tellement précaire qu'il entend garder ses arrières (cours) et hop voilà qu'on reparle de cumul de mandats... Alors que Bayrou semble être la preuve même que le cumul des mandats pose problème: Mayotte ou Pau, il faut savoir choisir... ➡️ Mayotte : François Bayrou étrillé pour avoir préféré Pau et son conseil municipalhttps://lnkd.in/eM7x_pFZ (➡️ Rappelons aussi que l'interdiction du cumul prévient des: 1. Cumul des immunités 2. Cumul des indemnités 3. Cumul des absentéismes 4. Cumul des irrégularités dans l'attribution de marchés ... Et plein d'autres choses encore ...)
Budget : de nouvelles frictions après la loi spéciale votée à l’unanimité
lemonde.fr
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Agent Général d'Assurances - Belfort
2 moisJ'ai aperçu un post sur les dépenses liée à la logistique pour installer les nouveaux députés, de mémoire c'était du délire . rien à voir avec une gestion de bon père de famille...a réconforter.... Pour les collaborateurs...133 deputés défaits 2000 collaborateur à indemniser -> 15 collabs/ deputés mon calcul est certainement faux ( je l'espère )