Post de Réseau HR2S

La santé dans toutes les politiques et les inégalités sociales dès l’enfance abordés ce matin par Linda Cambon, PhD, HDR à l’occasion du Colloque annuel du Réseau français Villes-Santé, accueilli à la Mairie de Bordeaux. L’occasion d’aborder l’urgence d’agir sur les déterminants sociaux pour construire des environnements favorables à la santé et au bien-être de toutes et tous, et particulièrement des enfants, population vulnérable par nature. Les villes, et plus généralement les collectivités territoriales ont un rôle majeur à jouer car leurs leviers d’action sont nombreux. Une santé dans toutes les politiques à l’échelle de la cité, qu’attendons-nous ? Sylvie Justome Patrick PASQUIER Maude Luherne Fannie Le Boulanger Sylvie Schmitt CHU de Bordeaux Institut de santé publique, d'épidémiologie et de développement (ISPED) Université de Bordeaux Mélanie Brémont Pierre HURMIC Martina Serra Marie Decroix Harmonie Lecerf Meunier Réseau SO-RISP

🔴 Notre analyse des programmes Santé des principaux partis politiques #Ensemble - Renaissance : Propositions redondantes et insuffisantes. Manque des projets de loi essentiels. Rassemblement National (Off) : Réduire les déserts #médicaux de manière anticonstitutionnelle, recruter massivement du personnel #soignant. #FrontPopulaire : Réguler l’installation des #médecins, recruter et revaloriser les salaires, interdire les polluants éternels. les Républicains, Divers droite et UDI : Stratégie nationale de santé publique, débureaucratiser les hôpitaux, plan #Alzheimer. Conclusion: Absence d’une loi programmatique, manque de plan de prévention financé et d’ambition pour l’innovation. Négligence de la pénibilité du travail, des emplois en santé et de la lutte contre les violences faites aux soignants. par notre observatoire Santé & Innovation La note ⤵

J’ai été invitée à présenter au Colloque international « Les inégalités sociales et de santé. Gestions de la crise de la COVID-19 à Bruxelles, Genève et Montréal ». Ce Colloque est organisé dans le cadre d’un projet G3 regroupant trois universités : l’ULB (Bruxelles) – UNIGE (Genève) – UdeM (Montréal). Ce Colloque propose une comparaison internationale de la gestion de la crise COVID-19 et des conséquences sociales et de santé des mesures qui ont été prises, en particulier auprès des populations les plus précarisées à Bruxelles, Genève et Montréal. On y abordera l’exacerbation des inégalités sociales et sanitaires liée à la gestion publique de la crise de la COVID-19 dans un contexte de crises multiples et entrecroisées.   Les inégalités sociales de santé (ISS) sont des différences de santé entre les individus liée à des facteurs tel que le revenu, le niveau de scolarité ou le lieu de résidence. Les ISS sont injustes, car chaque personne devrait avoir une chance égale d’atteindre son plein potentiel (de santé et d’accomplissement social) et ce, peu importe, son statut social. Les ISS sont évitables. C’est le résultat d’une distribution inégale des opportunités et des ressources sur laquelle il est possible d’agir ou atténuer les effets. Le partage de nos perspectives et expériences de la pandémie et l’écoute de la voix de la population nous permettront d’améliorer nos interventions pour réduire les ISS et améliorer la santé de toutes et tous.

Ne manquez pas ce webinaire la semaine prochaine! 𝑳𝒆𝒔 𝒊𝒏𝒊𝒕𝒊𝒂𝒕𝒊𝒗𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝑺𝒂𝒏𝒕é 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒕𝒐𝒖𝒕𝒆𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒑𝒐𝒍𝒊𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 𝒂𝒖 𝒏𝒊𝒗𝒆𝒂𝒖 𝒍𝒐𝒄𝒂𝒍 : 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒔𝒆 𝒑𝒓é𝒔𝒆𝒏𝒕𝒆𝒏𝒕-𝒆𝒍𝒍𝒆𝒔, 𝒆𝒕 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒇𝒂𝒗𝒐𝒓𝒊𝒔𝒆𝒓 𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒎𝒊𝒔𝒆 𝒆𝒏 œ𝒖𝒗𝒓𝒆? #SdTP

Vous pouvez également retrouver toutes les autres synthèses de ce riche séminaire dans le Journal de Droit de la Santé et de l'Assurance Maladie publié par l'Institut Droit et Santé (Inserm UMR_S 1145)!

"𝐿𝑎 𝑚𝑒𝑠𝑢𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑔𝑟𝑒̀𝑠 𝑒𝑛 𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑠𝑜𝑐𝑖𝑒́𝑡𝑒́ 𝑝𝑒𝑢𝑡 𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒́𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑚𝑎𝑛𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑑𝑜𝑛𝑡 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑡𝑟𝑎𝑖𝑡𝑜𝑛𝑠 𝑛𝑜𝑠 𝑒𝑛𝑓𝑎𝑛𝑡𝑠, 𝑛𝑜𝑠 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒𝑠 𝑎̂𝑔𝑒́𝑒𝑠, 𝑛𝑜𝑠 𝑚𝑎𝑙𝑎𝑑𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑛𝑜𝑠 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑣𝑢𝑙𝑛𝑒́𝑟𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠." - 𝑁𝑒𝑙𝑠𝑜𝑛 𝑀𝑎𝑛𝑑𝑒𝑙𝑎 🩺 𝐋𝐞 𝟖 𝐚𝐯𝐫𝐢𝐥 𝐞́𝐭𝐚𝐢𝐭 𝐥𝐚 𝐣𝐨𝐮𝐫𝐧𝐞́𝐞 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐢𝐚𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐬𝐚𝐧𝐭𝐞́ 🩺 En tant que consultante et formatrice en droit de la santé et du secteur médico-social, je crois fermement en cette vision de Nelson Mandela. 🏥 Les établissements de santé et médico-sociaux jouent un rôle essentiel dans la construction d'une société inclusive et bienveillante pour la population, malgré un contexte financier contraignant et des inégalités encore trop présentes. 🫶🏻 J'aime me lever tous les matins en me disant que je contribue modestement à renforcer cette mission : - En fournissant une 𝐞𝐱𝐩𝐞𝐫𝐭𝐢𝐬𝐞, - En 𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐧𝐭 le personnel tant administratif que soignant sur le 𝐜𝐚𝐝𝐫𝐞 𝐣𝐮𝐫𝐢𝐝𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐦𝐦𝐚𝐧𝐝𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐛𝐨𝐧𝐧𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 - En accompagnant les structures désireuses d'améliorer leur 𝐪𝐮𝐚𝐥𝐢𝐭𝐞́ de service rendu ... afin que les droits des patients et des personnes vulnérables soient mieux respectés, à tous les niveaux, dans leur parcours. --- Je suis Anne-Sophie MOUTIER, juriste, consultante, formatrice en droit de la santé et médicosocial ⚖️ Je forme les professionnels et accompagne les établissements de santé et médicosociaux sur les problématiques relatives aux droits des usagers et leur responsabilité juridique 🎓 J'interviens dans le cadre de préparations concours de la Fonction Publique Hospitalière et dans l'enseignement supérieur 📞 J'informe les établissements par une " hot-line infos juridiques " 💡 J'apporte un éclairage juridique aux espaces éthiques d'établissements de santé et médicosociaux 🧭 06.80.15.07.80 - annesophie.moutier@gmail.com

Vous vous demandez qu'est-ce qui fait qu'une personne est plus "crédible" qu'une autre lorsqu'elle s'exprime? 🗣 Vous voulez en apprendre plus sur la justice sociale en recherche et dans les partenariats en santé et bien-être? 💡 Vendredi matin, venez prendre votre café ☕ en écoutant deux de nos membres (Océane GBOGBOHOUNDADA et Éloïse S.). Elles présenteront une conférence qui s'intitule: "La connaissance, un instrument du pouvoir ? Réflexions autour des injustices épistémiques et du traitement du savoir expérientiel". Ce sont des mots impressionnants, qui seront expliqués simplement pour alimenter la réflexion de toustes. 😉 Quand? Ce vendredi le 17 mai, dès 9h45 Où? En personne ou en ligne ! 👩💻 Le jour même, connectez vous par ici ▶ https://lnkd.in/e-PcgjSM #Recherche #Justicesociale #Psychologiecommunautaire #Vulgarisationscientifique #Équité

Le petit trou d’Éduc avec du poil autour… Psychologue, psychiatre, médecin, infirmière, cadre de santé, responsable qualité, cadre éducatif, … Le médicosocial est, comme le social, soumis à des contrôles de surfaces qui augmentent le nombre de cadres et la prépondérance du médical sur le bien être des personnes accueillies et accompagnées. Sans compter que, bien que les lois 2002.2 et 2005 soient très claires les « associations » gestionnaires imposent leur vision aux travers de projets institutionnels qui devraient plutôt privilégier une approche personnalisée. Comment, avec un projet ouvert qui évolue au grès des projets personnalisés des personnes accueillies. Notre système, ségrégationniste, concentrationniste, lieu de privation de liberté, est arrivé au bout, l’ONU nous incite à changer de cap, mais le conservatisme ambiant, la marchandisation des corps par un système néolibéral, empêchent de mettre en œuvre les grands changements de service public nécessaire. La parole des bénéficiaires, les associations de défense des droits des bénéficiaires non gestionnaires d’établissements sont une des clefs, le retour d’un militantisme des personnels est également une nécessité. Il y a urgence. Impossible devenant français, il serait bien que le champs des possibles s’ouvrent de nouveau… P.S. : aujourd’hui, c’est de ceux que j’accompagne que me vient ma capacité à tenir, car ils ne sont pas le problème, mais bien la solution. Et je sais qu’être éducateur, c’est être apprenant dans le sens d’apprendre de l’autre plus que de lui apprendre… Actuellement, nous sommes professionnellement le problème et une machine à broyer les solutions, mais rien est perdu, l’espérance est là, dans les mots, les gestes, de celles et ceux que nous accueillons et accompagnons.

Anne Case, économiste à l’Université de Princeton, a consacré sa carrière à analyser les interactions entre la santé et l’économie, avec une attention particulière pour les défis rencontrés par les populations les plus vulnérables. En collaboration avec Angus Deaton, son mari et lauréat du prix Nobel d’économie, elle a publié Morts de désespoir : l’avenir du capitalisme, un ouvrage qui explore l’augmentation des décès prématurés parmi les Américains de la classe ouvrière. Au cours du 20ᵉ siècle, les États-Unis ont réalisé des avancées majeures en matière de santé publique. Anne Case rappelle que, grâce aux vaccins, antibiotiques, médicaments contre l’hypertension, et politiques de sécurité, l’espérance de vie des Américains a atteint près de 70 ans à la fin des années 1960, une augmentation de 50 % par rapport au début du siècle. Toutefois, depuis les années 2000, ces progrès se sont inversés, en particulier parmi les adultes sans diplôme universitaire. Ces derniers sont confrontés à des taux élevés de mortalité dus à des suicides, des overdoses et des maladies liées à la consommation d’alcool. En 2021, leur espérance de vie était inférieure de 8,5 ans à celle des diplômés universitaires. Selon Anne Case, cette détérioration reflète l’impact de transformations économiques profondes : délocalisation des emplois, baisse des salaires, recul des syndicats et désintégration des liens sociaux. Ces facteurs, combinés à la crise des opioïdes, ont exacerbé les disparités économiques et sociales. Anne Case pointe du doigt les pratiques de Purdue Pharma, qui a ciblé les régions économiquement sinistrées avec des analgésiques comme l’OxyContin, entraînant une explosion des addictions et des décès. À Princeton, l’économiste a étudié comment les problèmes de santé influencent les revenus et comment, en retour, les problèmes de revenus affectent la santé. Avec Christina Paxson, aujourd’hui présidente de l’Université Brown, elle a démontré que les maladies infantiles ont des conséquences durables sur les perspectives économiques à l’âge adulte. Anne Case et Angus Deaton ont identifié une fracture éducative croissante aux États-Unis : environ deux tiers de la population active ne possède pas de diplôme universitaire, un facteur qui limite leur accès aux nouveaux emplois nécessitant des compétences techniques et numériques. Ce fossé alimente un sentiment d’injustice et d’exclusion. Pour remédier à cette situation, Anne Case met en avant des initiatives prometteuses, comme l’abandon de l’exigence d’un diplôme universitaire pour certains emplois publics, une mesure adoptée récemment par plus de 20 États américains. Enfin, Anne Case défend une réforme du capitalisme visant à garantir un accès équitable aux soins de santé abordables.

Les inégalités sociales en santé : un défi à relever pour l'égalité des chances 🌍💡 Les inégalités sociales en santé sont des différences observées dans l’état de santé des individus, liées à des facteurs sociaux tels que le revenu, l'éducation, et l'accès aux soins. Selon l’OMS, les déterminants socio-économiques tels que les conditions de travail, l’accès à l’emploi, ou encore l’éducation influencent directement l’état de santé des individus. Ce phénomène crée un gradient social, où plus on est désavantagé socialement, plus les indicateurs de santé (espérance de vie, maladies chroniques, comportements à risque…) sont dégradés. 🔍 Par exemple, une étude de l'INSEE révèle que les personnes les plus aisées ont une meilleure espérance de vie que celles appartenant à des catégories socio-économiques plus modestes. 🔗 Découvrez l'Atlas des soins palliatifs et de la fin de vie en France pour mieux comprendre ces inégalités sociales et leur impact sur les parcours de santé, notamment à la fin de la vie. 👉 Accédez à l'Atlas ici : https://lnkd.in/eEKagCK6 #soinspalliatifs #accompagnementfindevie #prochesaidants #douleurs #santé