Post de Réserve citoyenne du Gouverneur militaire de Paris

Militaire et sportif de haut niveau...

SAURONS-NOUS ÊTRE À LA HAUTEUR ? Dans le cadre de mon activité professionnelle, il m'arrive de rencontrer des patients, parfois des collègues, appartenant à la communauté druze. La communauté druze représente 1,6% de la population israélienne. Elle incarne un modèle unique d'intégration et d'engagement national, comme l'illustre tragiquement la récente perte du colonel Ahsan Daksa, tombé au combat à Gaza. Un engagement militaire exceptionnel : - Plus de 85% des jeunes druzes s'engagent dans l'armée - Une forte présence dans les unités combattantes d'élite - De nombreux officiers supérieurs aux postes de commandement Le colonel Ahsan Daksa : symbole d'excellence et de sacrifice - Commandant de la 401e brigade blindée à 41 ans - Mort au combat à Jabalia (Gaza) en octobre 2024 - Des funérailles nationales en présence du ministre de la Défense - Originaire de Daliat el-Carmel, ville druze emblématique Une tradition historique de loyauté : - Alliance historique forte avec l'État d'Israël - Transmission intergénérationnelle du service militaire - Maintien des traditions culturelles tout en servant pleinement l'État - Exemple réussi d'intégration tout en préservant leur identité unique Une communauté qui contribue activement à la sécurité nationale : - Présence significative dans les forces spéciales - Nombreux officiers supérieurs aux postes clés - Participation active à la défense du pays - Modèle de coexistence réussie dans la société israélienne Le cas du colonel Daksa illustre parfaitement cette synthèse entre excellence militaire, leadership et engagement communautaire qui caractérise la contribution druze à l'État d'Israël, tout en rappelant le prix payé par cette communauté pour son engagement indéfectible. C'est dans ses liens avec cette minorité, fidèle à ses valeurs, que se joue l'identité de l'État d'Israël, porteur et catalyseur de ce qui dans l'hébraïsme dépasse, en la récupérant, la condition individuelle du Juif hypertrophiée par l'exil. C'est donc, notamment , par la relation à cette communauté que le Retour d'Israël s'inscrit dans un projet collectif qui ne se restreigne à une version étriquée du nationalisme.

Les 4 axes de la transformation de l’armée de Terre

Un mode de gouvernance ancien ou moderne ?

❓ Vous êtes soldat de France sans doute? 💂♂️ Eh bien non, je suis adhérent à L'UNC en tant que militaire ayant participé à une opération extérieure OPEX. Oui je suis jeune, si je suis très jeune, mais j'ai ma carte du combattant et j'en suis fière. Hier j'étais à un repas organisé par la section de L'UNC à laquelle j'adhère, ce n'est pas toujours facile, parce que je travail encore, mais quand je peux je participe aux évènements. ❓ Pourquoi faire partie de L'UNC ? Pour le souvenir, pour ne pas perdre de vue que quelque soit les conflits d'hier et d'aujourd'hui, des militaires sont présent pour tenter de garder la paix et défendre toutes nos idées. Hier des appelés, aujourd'hui des militaires engagés mais c'est toujours la même chose, quelque soit le territoire d'engagement il y a des risques. Alors certains diront, c'est leur métier, ils ont choisi et en plus ils sont payés. Oui, tout à fait, maintenant se retrouver sur un territoire de conflits armées n'est pas vraiment une partie de plaisir, voir les effets de la guerre ne laisse pas indifférents mais par contre laisse des souvenirs parfois difficiles à gérer au retour. Donc je suis fier de faire perdurer comme je le peux le souvenirs de ceux qui se sont battus pour nos valeurs, pour notre liberté. Que vous soyez anciens militaires, titulaires d'une carte de combattant ou pas, que vous ayez connu le service militaire ou pas, n'hésitez pas à rejoindre les sections de l'UNC proche de chez vous. Vous verrez les regards des adhérents s'illuminer car pour beaucoup c'est important que le souvenir persiste tout simplement. Anciens combattants ou soldats de France, vous découvrirez une association pleine de souvenirs et d'histoire(s), ou les valeurs de notre société prennent toutes leurs importances. Union nationale des combattants - Siège national UNION NATIONAL DES COMBATTANTS ONaCVG

➡ Le général Schill veut renforcer la « fraternité d’armes » au sein de l’armée de Terre Ces dernières années, l’armée de Terre a insisté sur la nécessité d’insuffler « l’esprit guerrier » parmi ses troupes, estimant que des équipements modernes procurant une puissance de feu supérieure à celle de l’adversaire n’étaient pas suffisants pour emporter la décision sur le champ de bataille. Il s’agissait de développer chez chacun de ses combattants « l’intelligence de situation, l’audace, la rusticité, la détermination nécessaire pour comprendre plus vite, agir plus fort et durer plus longtemps », avait expliqué le général Jean-Pierre Bosser, qui était alors son chef d’état-major [CEMAT]. Aussi, l’accent fut mis sur l’aguerrissement, pour « forger le mental » du soldat, ainsi que sur les traditions, lesquelles donnent du sens à l’action. Mais, plus largement, cet « esprit guerrier » repose sur les valeurs de l’armée de Terre. Valeurs qui constituent un « socle solide » et une « richesse immense », comme l’a rappelé le général Pierre Schill, l’actuel CEMAT, en marge de la dernière édition du salon de l’armement aéroterrestre EuroSatory, en juin dernier. L’armée de Terre met en avant six valeurs « cardinales », à savoir le mérite, l’altruisme, l’exigence, le dépassement [de soi], l’équité et la fraternité. Cette dernière tient sans doute toutes les autres. « La grandeur d’un métier est peut-être avant tout d’unir les hommes. Il n’est qu’un luxe véritable et c’est celui des relations humaines » a en effet écrit Antoine de Saint-Exupéry, dans « Terre des hommes ». La communauté militaire n’étant pas à l’abri des lignes de fracture qui traversent la société française, cette « fraternité d’armes » est-elle en train de se déliter ? En tout cas, le général Schill entend la renforcer. C’est en effet ce qu’il a affirmé dans l’amphithéâtre Foch de l’École militaire, à l’occasion du Grand rapport de l’armée de Terre [GRAT], la semaine passée. Après avoir dressé le bilan des transformations opérées dans le cadre du plan stratégique « Une armée de Terre de combat », le CEMAT a défini trois objectifs pour les mois à venir. « L’ambition que je fixe pour 2024-2025 est celle d’une armée de Terre stratégique, innovante, soudée », a-t-il dit. Par « stratégique », le général Schill entend les effets que l’armée de Terre doit produire dans « tous les espaces », c’est-à-dire « au cœur, sur le territoire national, au près, avec nos partenaires et alliés en Europe et au Moyen-Orient, au loin, dans les zones de crise plus lointaines ». Quant à l’innovation, le CEMAT plaide pour la mise en œuvre d’une « approche décentralisée de bas en haut », c’est à dire qu’il sera laissé aux brigades toute la latitude nécessaire pour leur permettre d’expérimenter de « nouveaux petits équipements ». Cela étant, le général Schill s’est surtout attardé sur la « fraternité d’armes », comme il l’avait fait en juillet dernier. (...)

[ 📄  𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍] Découvrez le dernier 𝐅𝐨𝐜𝐮𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐋𝐮𝐧𝐝𝐢𝐬 𝐝𝐞 𝐥'𝐈𝐇𝐄𝐃𝐍 ( Institut des hautes études de défense nationale IHEDN )  ✒ "𝐋𝐞 𝐭𝐞𝐦𝐩𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐛𝐚𝐭𝐚𝐢𝐥𝐥𝐞𝐬 : 𝐜𝐨𝐦𝐛𝐚𝐭𝐭𝐫𝐞, 𝐬𝐮𝐫 𝐭𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐫𝐨𝐧𝐭𝐬" Deuxième épisode de notre série « Esprit 44 » en partenariat avec la Fondation Charles de Gaulle. Nous explorons cette fois l’engagement, sur différents théâtres d’opération, de troupes de la France libre. Une étape cruciale dans la légitimation de cette dernière auprès des Français et des Alliés. 𝐃𝐄 𝟏𝟗𝟒𝟒 𝐀̀ 𝟐𝟎𝟐𝟒, 𝐋’𝐄𝐒𝐏𝐑𝐈𝐓 𝐃𝐄 𝐃𝐄́𝐅𝐄𝐍𝐒𝐄 𝐄𝐍 𝐏𝐀𝐑𝐓𝐀𝐆𝐄 En nous penchant sur les longues campagnes menées sur plusieurs fronts à compter du printemps 1944, on comprend comment le chef de la France libre, Charles de Gaulle, et les hommes et femmes l’ayant suivi, ont pu restaurer le pays. À l’intérieur d’une part, en libérant villes et villages à marche forcée. Mais aussi à l’extérieur, en montrant aux nations alliées que le Comité français de Libération nationale (CFLN) était solide et crédible. [...] 📄 La suite de l'article est à lire dans son intégralité sur le site de l'Institut des hautes études de défense nationale IHEDN Ministère des Armées État-Major des Armées Armée de Terre Armée de l’air et de l’espace Marine Nationale ECPAD - Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense ✒ #FranceLibre #EspritDeDéfense #CharlesDeGaulle #Allemagne #France #DébarquementDeProvence #DébarquementDeNormandie #ArméeRouge #OpérationBagration #BatailleDeMonteCassino

➡ Pourvu que l’arrière tienne ! "Le cœur humain est le point de départ de toute chose à la guerre." Maréchal de Saxe 1696-1750 La guerre implique la mobilisation de toute une Nation qui ne saurait se reposer que sur ses seuls combattants. C’est ce que nous rappelle ici le GCA (2S) Jean-Tristan Verna qui propose quelques pistes pour en obtenir l’adhésion. N’oublions jamais que pour une défense crédible le facteur humain sonne toujours en premier… La présentation par l’armée de Terre de son nouveau Commandement du combat futur fait la part belle aux innovations techniques, comme vecteur principal des transformations dans l’emploi des forces rendues nécessaires par l’observation des conflits actuels, notamment à l’Est de l’Europe[1]. Certes, les aspects sociétaux ne sont pas absents du champ d’action de ce Commandement, mais il ne fait guère de doute que l’écosystème qui construit les capacités de l’armée de Terre aura toujours tendance à se concentrer sur les équipements plus que sur les « facteurs humains ». Or, en réalité, ces derniers ne déterminent-ils pas l’aptitude effective à s’engager dans des combats que l’on nous promet « de haute intensité » ? De tout temps, la préparation des soldats a visé à ce que les chefs puissent s’élancer vers l’avant sans avoir à se retourner pour être sûrs qu’ils étaient suivis ; mais à titre de précaution, les sergents serre-file veillaient au grain ! Comment faire pour que le soldat résiste au choc du combat ? Chaque grande innovation technique ou sociale de la guerre a posé à nouveau cette question, comme le faisait le colonel Ardant du Picq dans ses « Études sur le combat », au retour des campagnes européennes du Second Empire[2]. Il y soulignait que l’apparition du tir rapide à répétition et à longue distance, l’efficacité accrue des feux d’artillerie, etc. imposaient de ne plus compter seulement sur la vaillance du soldat pour l’entraîner dans la bataille. La guerre franco-prussienne, où il trouva la mort en août 1870 à la tête du 10e régiment d’infanterie, lui donna amèrement raison. Être « sûr que la troupe suivra » ne concerne cependant pas seulement le lieutenant ou la capitaine à la pointe de l’engagement physique, et ne s’applique pas seulement à « l’homme ou la femme de troupe » qui doit exposer sa vie « sur le front ». Cela concerne en fait l’ensemble du corps social de la Nation dès lors que celle-ci a décidé d’ouvrir la boite de Pandore de la guerre, sous quelque forme que ce soit. Le présupposé de ces réflexions est en effet que tout partirait de l’acceptation politique d’un conflit ouvert, entraînant des opérations militaires intenses et compliquées, certes loin de nos frontières mais sans pour autant que le risque soit nul pour le territoire national et sa population. Penser et préparer le combat futur, c’est donc aussi prendre en considération le souci que doivent avoir les chefs militaires de l’importance du consentement, individuel et collectif, aux dures réalités de la guerre.   [...]

Officier de réserve et correspondant défense d’un petit village, je mesure aujourd’hui le danger qui guette les célébrations militaires qui rendent hommage à nos anciens combattants, notamment lors du 8 mai et du 11 nov, pour ne citer que les 2 plus importantes. Je constate un manque d’intérêt et de popularité qui s’amplifient d’années en années. Les combattants de 14/18 et de 39/45 disparaissent peu à peu et le devoir de mémoire avec eux… Les anciens d’Indochine et d’Algérie peinent à mobiliser… Tandis que les portes drapeaux, autrefois nombreux, peinent à se renouveler… Nos cérémonies meurent à petits feux… Pour tenter de leur redonner un peu de vie, j’ai choisi de lancer auprès de vous, famille, amis, élus, réseau, l’opération « parraine ton citoyen ». Le principe est simple, vous tous, qui participez déjà à ces cérémonies, par évidence, par tradition, par respect, par obligation…Venez en ce 8 mai 2024 à la cérémonie de votre ville ou village, accompagnés d’un membre de votre famille, d’un ami, ou d’un voisin. Cet acte, qui ne vous demandera que très peu d’effort, permettra néanmoins, de doubler les effectifs de nos cérémonies ! Puis, parce que vous êtes hyper persuasifs, de les quadrupler le 11 nov 2024 :) Je suis bien conscient que cette opération ne fera que gonfler les effectifs. Mais c’est un début! Le combat des valeurs de la république et du devoir de mémoire, ce sera une prochaine étape. Appuyons nous sur notre passé, pour construire notre présent et préparer notre avenir.

[MEMOIRE OME] 📚 🎖️ Lors du prix de l’interculturalité, le capitaine Cyril NGUYEN ayant servi au 9e régiment d’infanterie de Marine (2022-2023) a présenté son mémoire sur la mise en œuvre du plan « Ambition armées-jeunesse » en Guyane via l’exemple des classes de défense. 🧒Au sein de la jeunesse française, les Guyanais constituent une cible particulière du plan « Ambition armées-jeunesse » du ministère des Armées. Les souffrances socio-économiques qu’ils connaissent tendent à fragiliser leur adhésion aux valeurs républicaines et leur sentiment d’appartenance nationale. Les classes de défense permettent aux jeunes de rencontrer et d’échanger avec des personnels civils ou militaires du ministère des Armées. En Guyane, ce dispositif a été favorisé par la mobilisation d’un réseau efficace et diffus d’acteurs locaux, piloté par les forces armées en Guyane. 🪖A travers la découverte du monde militaire, cet enseignement permet le rayonnement de l’esprit de défense et le développement du sens de la citoyenneté des jeunes Guyanais. Les retours d’expérience collectés montrent que les objectifs des classes de défense sont atteints. Il pourrait alors être intéressant d’étudier leur transposition au volet intérieur de la sécurité.