La pratique de la clinique médicale est un lieu de confrontation des valeurs, des normes et des principes.
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Dans la vie morale, il est nécessaire de distinguer les principes des valeurs. Les valeurs morales confèrent un prix exceptionnel ou exemplaire à des règles qui s’imposent à nous dans notre comportement envers autrui.
Les valeurs morales possèdent, contrairement à toutes les autres valeurs sociales, économiques, esthétiques, un caractère absolu.
Les valeurs (…) suscitent un sentiment d’obligation, de devoir et créent en chacun une tension entre liberté et obligation.
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Telles sont les valeurs : des références qui, transposées sur un front de circonstances contingentes, fournissent au sujet les repères lui permettant de s’inventer un projet de liberté.
Dans les sociétés contemporaines pluralistes, il est possible de rechercher des principes suffisamment universels (par exemple en bioéthique) ou en tout cas reconnus pour un temps comme tels dans l’espace public.
Il est plus difficile de trouver un consensus sur les valeurs, même si elles inspirent tous les niveaux d’un système éthique et s’actualisent dans la vie des individus.
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De nos jours le débat public soumet les valeurs à la rationalité délibérative et en apprécie la pertinence en tant que valeur partagée et bien commun sans référence à une quelconque transcendance.
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Le terme de principe est lié à celui de valeur mais il est aussi proche du domaine de l’action. Les principes de bioéthique se posent comme une aide à la prise de décision raisonnable dans le domaine de la vie. Ils peuvent être invoqués dans des situations particulières et guident la réflexion sur ce qu’il convient de faire, en tenant compte à la fois des normes et des conséquences prévisibles.
Les principes ne sont pas absolus, contrairement aux valeurs, mais génèrent néanmoins une contrainte et en cas de conflit entre deux principes il est nécessaire d’établir une hiérarchie entre ceux-ci.
Cette pondération n’est pas purement intuitive mais repose sur l’ « argument éthiquement préférable » et doit s’attacher à limiter les conséquences de l’abandon d’arguments moins convaincants.
Les principes éthiques, par leur rôle de repérage dans la discussion, permettent d’éviter à celle-ci de se fourvoyer dans des champs connexes : le droit, la technique, la philosophie morale ou la psychologie. Dans le soin, la délibération éthique préalable à la décision prend en considération ces divers éclairages et permet de passer des convictions personnelles très influencées par les émotions, les opinions et les conditionnements sociaux, à une décision prudente en passant par un débat argumenté.
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Les principes engagent des dimensions normatives, rationnelles, discursives, publiques et ont une visée universelle. La pratique de la clinique médicale est un lieu de confrontation des valeurs, des normes et des principes.
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1 moisMerci ! et félicitations à la Commission des Psychologues et les personnes qui ont contribué à l'élaboration de ce code de déontologie. Le lien vers le lifestream ne fonctionne pas. il faudrait plutôt un lien vers un replay s'il est disponible.