Post de Rémy Albert

🥕 🍎 En voilà une politique publique inspirante au service du bien commun. Le département de la Gironde lance une grande expérimentation de la « sécurité sociale de l’alimentation » ! Ce mardi a été activée une caisse commune de l’alimentation auprès de 400 Girondines et Girondins pour tester pour un an l’accès à une nourriture durable. Portée par le Collectif Acclimat'Action, le département et la ville de Bordeaux, cette politique permettra aux bénévoles de cotiser à la caisse pour bénéficier d’une allocation à dépenser dans des commerces alimentaires conventionnés. 🏛 🌱 Le président du département Jean-Luc GLEYZE se félicite de la mise en place de ce dispositif qui sert le bien commun : « Développer une sécurité sociale de l’alimentation, c’est repenser de manière démocratique toute la chaîne de valeur de l’alimentation de la terre à l’assiette » 👉 Et il a bien raison, car cette politique coche toutes les cases : - c'est une mesure de justice sociale cruciale : tout le monde a le droit a une alimentation saine ! D'ailleurs 30% des premiers bénéficiaires sont des personnes en situation de forte précarité. - elle répond à la crise agricole car elle permet d'assurer aux agriculteurs qui choisissent de produire bio un prix fixe et une quantité stable. Bref l'inverse des principes du libre marché qui détruisent le monde paysan. - elle permet enfin de recréer du lien social, de remettre en lien le producteur avec le bénéficiaire, d'impliquer les citoyennes et citoyens dans la production de leur alimentation - on n'est plus un consommateur passif mais un acteur ! 🐝 Loin des dogmes néolibéraux qui prônent l'ultra-concurrence et la fin des mécanismes de solidarité, la sécurité sociale de l’alimentation est un contre-modèle et l'exemple type de ce qu'il faut faire pour renforcer nos communs ! Ces mesures de bon sens, se contrefichent de la croissance financière générée, ce qui compte c'est de réduire les inégalités et de préserver l'environnement. Un bilan sera réalisé à l’issue de l’expérimentation, au printemps 2025. Avec, en ligne de mire, le déploiement d’un plaidoyer politique à l’échelle nationale, pour généraliser cette politique publique à l'échelle nationale. 👏 Un immense bravo pour cette initiative vertueuse à souhait qu'on espère voir se démultiplier au plus vite dans tous nos territoires ! #décroissance #prospère

Et oui la carte vitale devrait financer les besoins vitaux, premiers desquels sont les besoins alimentaires! Une très belle initiative que cette sécurité social(ist)e de l'alimentation! Cela me rappelle les travaux de l'économiste communiste Bernard Friot qui préconise un dispositif de ce genre. Je défends depuis longtemps l'idée d'une sécurité sociale élargie, couvrant non seulement les aspects traditionnels comme la santé et la retraite, mais également les besoins fondamentaux tels que le logement, l'énergie, et même l'alimentation. En instaurant une sécurité sociale de l'alimentation, la France pourrait garantir à chaque citoyen un accès équitable à une alimentation saine et nutritive, indépendamment de sa situation financière. Cela contribuerait à réduire les inégalités socio-économiques en matière d'alimentation. On pourrait même économiser beaucoup d'argent sur la sécurité sociale de santé puisqu'une bonne alimentation pour tout va prévenir les risques de maladies liées à une mauvaise alimentation, telles que l'obésité, le diabète et les maladies cardiovasculaires. Cela aurait un impact positif sur la santé publique et réduirait les coûts de prise en charge médicale à long terme. Une sécurité sociale de l'alimentation pourrait également jouer un rôle crucial lorsque la civilisation thermo-industrielle s'effondrera du fait de la catastrophe écologique (crises alimentaires, pénuries, chocs économiques, etc.). Cependant, une telle réforme à l'échelle nationale nécessiterait un engagement politique fort et des ajustements significatifs du système de protection sociale existant.

En France, près de 8 millions de personnes ont recours à l'aide alimentaire. Ils n'étaient que 2 millions en 2008. Comment assurer une véritable solidarité alimentaire et retisser un lien entre consommateurs et agriculture paysanne ? 🚜 Le collectif Reprise de terres avec qui nous avons conçu notre hors-série « Ces terres qui se défendent » s'est réuni pour réfléchir aux questions de solidarités alimentaires. 🍎 Leur constat : la dépendance aux invendus de la grande distribution est une mauvaise solution qui entretien un modèle agro-industriel et sa logique de sur-production. 📈 Pour aider ceux qui dépendent de l'aide alimentaire, le collectif a préféré s'associer à des cantines locales dont le fonctionnement remet du lien social et de l'entraide dans la société. Dans ces cantines, comme celles de l'association Aeri, les bénéficiaires sont libres de choisir leurs ingrédients, et de cuisiner ensemble, avec un prix libre pour chaque repas. 🥘 Ces cantines solidaires ont même noué des partenariats avec des maraîchers locaux afin de ne plus dépendre de la grande distribution. 👉 « L’objectif, c’est de faire du lien, de lutter contre l’impuissance individuelle, en promouvant l’action collective et en poussant les gens à s’organiser ». Découvrez notre article complet sur ces initiatives dans notre hors-série, et sur notre site ! 👇 https://lnkd.in/gisnth_u #Agriculture #Solidarité #Ecologie #Gaspillage

Pour faciliter l’accès du plus grand nombre à une alimentation saine et durable, des collectivités expérimentent avec des collectifs citoyens et des acteurs de l’économie sociale et solidaire (ESS) de nouvelles approches : des caisses locales de l’alimentation, reprenant les principes de la sécurité sociale, ou encore des tiers-lieux et autres projets de territoire portés par exemple sous forme de société coopérative d’intérêt collectif. 

🌱 🍽 Vers une sécurité sociale de l'alimentation : Quand les territoires croient et s'engagent pour une alimentation saine et équitable ! 🍴🌱 Alors que le gouvernement détricote la protection sociale conquise de longue date (retraites, assurance chômage, sécurité sociale...), des #territoires prennent le contrepied en renforçant la solidarité à travers une sécurité sociale de l'alimentation. Découvrez dans le dossier captivant de Basta! comment des initiatives à Saint-Étienne, Montpellier et dans le Vaucluse ouvrent la voie vers une alimentation de qualité pour toutes et tous. Lire le dossier ➡ https://lnkd.in/ewTEXC3g Et si vous souhaitez aller plus loin, approfondissez ce sujet crucial avec Bernard Friot dans le module 2 du #MOOC (R)évolutions locales ! Il aborde cette vision transformative pour en finir avec l'agro-industrie. 👉 Cliquer pour y accéder : http://colibris.link/NHGBq Le Mouvement Colibris soutient ces initiatives locales, convaincu que nos territoires peuvent devenir des acteurs de changement vers une société plus équitable. #alimentationsaine #solidaritelocale #transitionecologique

🥘 D’un côté, 37% de Français se déclarent en #précarité alimentaire, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas accès de manière régulière à une #alimentation suffisante et saine. 👩🌾 De l’autre, des #agriculteurs ne parviennent pas à vivre décemment de leur activité. 💡 La ‘’Sécurité sociale de l’alimentation’’ (SSA) peut permettre un accès pour tous, dans la #dignité, à une alimentation respectueuse de la santé, de l’#environnement et des agriculteurs. ➡️ Rarement un projet aura connu un tel enthousiasme : une trentaine de caisses locales de #SSA sont déjà opérationnelles ou en constitution. À Montpellier, Bordeaux et Cadenet notamment. 📅 A Marseille, le sujet donnera lieu à une causerie ce mardi https://lnkd.in/d5-FR__G ✍️ Marie Le Marois #securitealimentaire #droitalalimentation #mondesansfaim ACTION CONTRE LA FAIM La Cité de l'agriculture L'Après M Unitopia Le Super Cafoutch La Ruche Marseille

🔊 « Pour moi, le droit à l’alimentation c’est que chacun ait accès à une alimentation qui soit choisie, une alimentation qui soit saine, produite par l’agriculture paysanne sur des bases d’agroécologie. Le droit à l’alimentation, ça comprend aussi l’aspect démocratique, pouvoir participer à des choix qui font qu’il y a ça dans mon assiette » explique Anne Desallais, maraîchère et administratrice du CIVAM 29, lors de l’étape brestoise de la Carav’alim. 🔎 Un mouvement d'éducation populaire pour le droit à l'alimentation ? Ok, mais pour quoi faire ? Pourquoi pas pour faire haut parleur de celles et ceux qui vivent les injustices du système alimentaire, qu'ils et elles soient mangeurs ou producteurs ? Témoignages entendus lors du passage de la Carav'alim dans le Finistère : « Les injustices alimentaires, on les ressent de plein fouet. Je m’occupe de la vente en direct de nos produits. Souvent ils sont considérés comme de niches, trop chers. On est vraiment confrontés à cette question du prix de l’alimentation. On voit qu’il y a une injustice. » Barbara, éleveuse de porcs et moutons à Plouezo'ch « Je suis concerné des deux côtés de la pièce. Je me veux producteur de nourriture et j’aimerais qu’elle soit accessible à tout le monde mais on sait que le bio et le local ce n’est pas forcément facile. Et, comme je suis en train de m’installer et que je n’ai pas beaucoup de sous, je suis aussi bénéficiaire d’aide alimentaire », Pierre, maraîcher, récemment installé à Rosnoën. 👉 Retour sur la Carav'Alim - Vers un mouvement d'éducation populaire pour le droit à l'alimentation et pour celles et ceux qui sont intéressés par ce projet, rendez-vous le 22 mars à Paris !

“Pour moi, le droit à l’alimentation c’est que chacun ait accès à une alimentation qui soit choisie, une alimentation qui soit saine, produite par l’agriculture paysanne sur des bases d’agroécologie. Le droit à l’alimentation, ça comprend aussi l’aspect démocratique, pouvoir participer à des choix qui font qu’il y a ça dans mon assiette” (Anne Desallais, maraîchère et administratrice du CIVAM 29, lors de l’étape brestoise de la Carav’alim). 👉 Article à lire sur le site du Réseau CIVAM

Ce système de sécurité sociale alimentaire est un moyen alternatif, disruptif permettant de répondre aux urgences sociales d’une paupérisation de la société française. L’écart vers le bas se creuse et le sytème capitaliste ne nourrit plus!!! Il est temps de proposer une nouvelle manière de gérer la question.Se nourrir sainement n’est pas réservé à une élite sociale. Il est urgent de sauver des enfants de la culture de la malbouffe. Ils sont les premières victimes de cette course au profit engagée par les enseignes de restauration rapides! Heureusement, Grenoble donne l’exemple des cantines bio, de la ferme urbaine etc maintenant c’est la « carte vitale alimentaire » ! De quoi répondre aux enjeux actuels et futurs! Bravo. Chez Nouveaux Recits , nous sommes dans cette démarche systémique et prêts à poursuivre et amplifier notre collaboration naissante avec la collectivité iséroise pour apporter notre vision. Inventer la vie qui va avec les espaces construits telle est notre ambition sans prétention.

Les droits humains (économiques, sociaux, civils et politiques) sont interdépendants et concernent différents aspects de nos vie : le travail, la santé, l’éducation, le logement… et l’#alimentation. 📅 En cette Journée des #DroitsHumains, le Regroupement Des Cuisines Collectives Du Québec et plusieurs autres signataires rappellent dans une lettre ouverte que : ▶️ « L’accès à une nourriture suffisante et saine repose sur un logement stable pour préparer et conserver les aliments, sur un revenu décent pour en assurer l’achat, sur un environnement sain pour maintenir la production agricole, et sur des soins de santé accessibles pour en préserver les bienfaits. Ces droits se soutiennent mutuellement : lorsque l’un vacille, tous sont fragilisés. » #équité #justice #PolitiquesPubliques #Assnat #PolQc