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COLOMBIER : DES TRAVAUX SI ATTENDUS - https://lnkd.in/d_3BmjyQ des décennies, l’école Colombier souffre de nombreuses dégradations qui perturbent tant les élèves que le personnel. Son bâtiment, construit à une époque où l’isolation thermique et acoustique était peu optimisée, est même devenu une véritable passoire énergétique. « Colombier date  de 1977 », a expliqué l’adjointe au maire chargée de l’éducation, Gaëlle Rougier, lors du dernier conseil municipal, ce lundi 16 septembre. « Elle n’a pas fait l’objet de rénovations majeures depuis. Il était urgent de revoir cette structure pour améliorer le confort, aussi bien en été qu’en hiver. » UNE CONCERTATION A ÉTÉ MENÉE AVEC LES ENSEIGNANTS AFIN QUE LES TRAVAUX EN SITE OCCUPÉ SE DÉROULENT DANS LES MEILLEURES CONDITIONS POSSIBLES. » Outre un désamiantage complet du bâtiment, la rénovation prévoit une isolation thermique renforcée grâce à l’emploi de matériaux biosourcés. En ligne avec les objectifs environnementaux de la ville, l’école sera dotée de panneaux photovoltaïques en toiture, avec pour ambition de réduire les consommations énergétiques de 50 %.  Ce projet, d’un coût total de 6 670 000 euros, prévoit une livraison des travaux en deux phases. « Une première aura lieu à la rentrée 2027 pour les sections “maternelle” et la restauration, et une seconde en 2028 pour les classes élémentaires », explique Gaëlle Rougier, adjointe au maire, chargée de l’éducation. Malgré l’ampleur de ce chantier, la rénovation de Colombier a fait l’objet de critiques, notamment de la part d’Antoine Cressard, conseiller municipal de Rennes de l’opposition (Révéler rennes). « S’il y a bien une réhabilitation particulièrement attendue par des parents d’élèves et des personnels, c’est celle de l’école du Colombier », souligne-t-il. « Cet établissement présente aujourd’hui tous les défauts qu’un équipement dégradé peut accumuler. Il dispose d’un bâti vieillissant, la présence d’amiante, d’une isolation thermique inexistante, provoquant des variations de température dans les salles de classe entre 12 et 30 degrés selon les saisons. » Antoine Cressard n’a pas manqué de pointer la frustration des familles qui ont à plusieurs reprises manifesté leur mécontentement. « Depuis des années, elles alertent la municipalité sur cette situation dégradée. Encore récemment, en 2023, elles ont exprimé leur légitime mécontentement face à un projet de réhabilitation constamment repoussé. Si la ville entreprend cette réhabilitation aujourd’hui, on ne peut que s’en réjouir, car la rénovation ne pouvait plus attendre, avec pour conséquence un coût des travaux plus élevés. » Face à ces critiques, Gaëlle Rougier défend le calendrier adopté par la municipalité. « Je n’ai aucun prob

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