🗓️ Ce samedi 30 novembre, Marie-Cécile Ploy - Directrice de notre UMR 1092 RESINFIT - sera présente au Festival Néo Terra, un événement gratuit sur les solutions de demain organisé par la Région Nouvelle-Aquitaine à #Bordeaux ✔️ Elle participera à la conférence "Santé humaine, animale et végétale : a-t-on tiré les leçons du Covid ?" en partenariat avec Le Monde ➕ https://lnkd.in/eKZg7xMW --- "Depuis dix ans, les Nations unies, via l’OMS, tentent d’imposer la notion #OneHealth. Elle souligne l’interdépendance des santés humaine, animale et des écosystèmes. Fugacement popularisé pendant l’épidémie du Covid 19, cette notion peine à s’imposer dans les politiques publiques et dans l’opinion. Pourtant, des eaux stagnantes - idéales pour les moustiques - et c’est une épidémie de paludisme qui peut se développer. De la déforestation, une forte urbanisation et ce sont des chauves-souris, dérangées, qui peuvent contaminer des mammifères. Une utilisation abusive d’#antibiotiques et ce sont des #virus résistants qui se développent. Environnement, santé et société sont intimement liés. Comment relever le défi et faire progresser l’idée du "One Health" ?
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La diversité est une source de solutions et d'adaptabilité, pour le vivant et pas seulement. Nos sociétés normatives ont cherché l'efficacité dans le développement de monocultures à grande échelle avec une variété génétique extrêmement réduite si ce n'est inexistante (ogm). Ces écosystèmes s'avèrent très pauvres et sont peu résistants aux modifications d'environnement, sauf à faire intervenir l'humain avec ses machines et ses produits. De la même manière, une multitude d'agressions variées limite fortement les capacités de résistance et d'adaptation d'un organisme. Or nos sociétés productivistes rejettent énormément de produits exogènes, qui sont des polluants et des agresseurs pour les milieux naturels. Si on fait la combinaison des deux, ce qui se produit dans le laboratoire à ciel ouvert de nos villes et villages, le bilan est fatidique... moins de variétés génétiques et de biodiversité en général, et beaucoup plus d'agressions de toutes sortes. Nous mettons la vie en échec et mat.
Nous construisons un mur que nous ne saurons pas franchir. Il y a quelques jours, j’ai eu le plaisir d’écouter Marc-André SELOSSE présenter son livre "Nature et préjugés, Convier l'humanité dans l'histoire naturelle" (Actes Sud). Il y disserte sur nos idées reçues concernant la nature et notamment l’évolution. Ça été l’occasion d’évoquer l’utilisation des mécanismes de mutation et de sélection naturelle comme un outil ; sujet qu’il avait déjà abordé il y a 3 ans lors d’une conférence pour AgroParisTech [0]. Il montre comment la trithérapie (combinaison de plusieurs drogues) dresse un mur adaptatif pour le virus du VIH. Le virus est incapable de s’adapter à la diversité des réponses (à l'inverse de ce qui se passe avec les antibiothérapies). Ainsi, cette question, de la diversité que nous avons souvent traité sous l’angle de la résilience climatique et hydrique du territoire, devient aussi une question sanitaire. Dans les paysages divers et complexes, la portée des évènements sanitaires est fortement limitée. Bien sûr des catastrophes, comme la Pyrale du buis ou la Chalarose du frêne peuvent encore se produire, mais cette prophylaxie de la diversité est une stratégie gagnante. D'ailleurs elle fait l'objet de pratiques agricoles très répandues : 🌀 rotation des cultures 🌳 haies de séparation 🏁 agencement du parcellaire 🍹 utilisation de mélanges variétaux ou de population 💪 sélection de variétés résistantes aux maladies cryptogamiques (cépages resDUR de l’INRAE par exemple [1]). Toutefois malgré ces exemples, la stratégie du vide et de l’uniformité (ce qu’on appelle la biosécurité) reste prégnante en santé animale, humaine et végétale. 🐮 L'intervention des vétérinaires Coralie Amar et Lucile Brochot au PIM 2022 illustre ce concept et ses limites appliqué à l'élevage [2]). Or, comme le fait si justement remarquer Marc-André SELOSSE si nous ne sommes pas doués pour utiliser l’évolution à notre avantage, la grande diversité des nouvelles molécules (pfas, microplastiques, pesticides, métaux lourds …) que nous dispersons dans l’environnement est en train de construire un mur d'adaptation que nous ne saurons franchir. La baisse drastique de la fertilité ([3]), l’augmentation de 300 % des allergies alimentaires en 20 ans [4] et l’explosion des problèmes de santé systémiques comme le diabète, l’asthme ou l’autisme, sont sans doute autant les signes annonciateurs de ce qu'il faut bien appeler l'inadaptation de l'homme à son milieu. Considérer l’évolution comme un mouvement auquel on participe et non comme un phénomène exogène, considérer notre place dans les écosystèmes parfois lointain desquels on extrait notre nourriture et nos matériaux, voila une des leçons de 📚 Nature et préjugés. Image : diversité des céréales à paille (Inrae A.Didier E.Boulat)
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A lire sur notre blog #RegardsdExperts : l'étude Ooonehealth réalisée par sinonvirgule. Un enjeu de transformation à intégrer : l'interaction des santés humaine, non-humaine et des écosystèmes. Au-delà d'une approche sanitaire, imaginer et construire un monde dans lequel un équilibre est retrouvé.
Le concept #OneHealth est mis en avant depuis le début des années 2000. Il s’est développé avec la prise de conscience des liens étroits entre santé humaine, santé des animaux et situation écologique globale, et de la nécessité de décloisonner les approches sanitaires, avec ces questions en ligne de mire : comment réorganiser nos sociétés au profit d’une meilleure santé globale ? comment faire de cette dernière un commun partagé avec d’autres espèces? Décrire et mettre en récit des sociétés humaines complètement réorganisées autour de la quête d’une santé globale - et d’un nouveau rapport au vivant et aux écosystèmes - c'est précisément l'objet de l’étude #Ooonehealth mêlant enquête et design prospectif, que vient de publier sinonvirgule avec le soutien de l’Institut pour la Recherche du Groupe Caisse des Dépôts. A lire sur le blog #RegardsdExperts. Isabelle Laudier Diane de Mareschal Elsa Peirolo Laura Noel Zoë Le Monnyer, Lucas Deutsch et Maxime Couette #santé #vivant #ecosystèmes #nature #animal #environnement #biodiversité
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Le concept #OneHealth est mis en avant depuis le début des années 2000. Il s’est développé avec la prise de conscience des liens étroits entre santé humaine, santé des animaux et situation écologique globale, et de la nécessité de décloisonner les approches sanitaires, avec ces questions en ligne de mire : comment réorganiser nos sociétés au profit d’une meilleure santé globale ? comment faire de cette dernière un commun partagé avec d’autres espèces? Décrire et mettre en récit des sociétés humaines complètement réorganisées autour de la quête d’une santé globale - et d’un nouveau rapport au vivant et aux écosystèmes - c'est précisément l'objet de l’étude #Ooonehealth mêlant enquête et design prospectif, que vient de publier sinonvirgule avec le soutien de l’Institut pour la Recherche du Groupe Caisse des Dépôts. A lire sur le blog #RegardsdExperts. Isabelle Laudier Diane de Mareschal Elsa Peirolo Laura Noel Zoë Le Monnyer, Lucas Deutsch et Maxime Couette #santé #vivant #ecosystèmes #nature #animal #environnement #biodiversité
Ooonehealth : une seule santé pour les êtres vivants et les écosystèmes
caissedesdepots.fr
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Et si la COVID-19 avait pu être anticipée autrement... 🌍🦠 J’ai découvert l’approche One Health, je sais pas si vous en aviez déjà entendu parler ? moi pas. En gros, l’idée est de relier la santé humaine, animale et environnementale tout en reconnaissant leur interconnexion. Un exemple frappant d’interconnexion ? Prenons la déforestation et l’urbanisation. En détruisant les habitats naturels, ces phénomènes contraignent les animaux sauvages à se rapprocher des zones habitées par l’homme. Cela augmente considérablement le risque de transmission de maladies entre espèces : c’est ce qu’on appelle le "spillover". Grâce à l’approche One Health, il serait possible d’identifier et de surveiller ces zones sensibles, afin de limiter les interactions dangereuses entre humains et animaux sauvages. 🌳🦇 Il y a aussi un autre concept clé : l’effet de dilution. Dans des écosystèmes riches en biodiversité, la grande variété d’espèces joue un rôle protecteur. Certaines d’entre elles ne transmettent pas les pathogènes aux humains, ce qui limite leur circulation. Mais quand la biodiversité décline, cette barrière naturelle disparaît, et les pathogènes circulent plus facilement entre les espèces restantes. Préserver la biodiversité devient alors un enjeu majeur pour réduire les zoonoses, ces maladies d’origine animale qui menacent de plus en plus notre santé. 💡 Note positive : De plus en plus de pays adoptent One Health, et des équipes pluridisciplinaires construisent un système de santé global et résilient pour faire face aux enjeux sanitaires mondiaux ! #OneHealth #SantéGlobale #Biodiversité #Zoonoses #Pandémies #Prévention #Environnement #Santé #Déforestation #Urbanisation #EffetDeDilution #Biodiversité #Écosystèmes #SantéAnimale #SantéHumaine #Durabilité #PréventionDesMaladies #TransitionÉcologique
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😎 Revue de presse de l’été sur les enjeux Santé Environnement 😷 🐒 [Mpox : l’ère des épidémies de pandémies] Le 14 août, l’OMS a déclaré la variole simienne dite Mpox comme une urgence de santé publique de portée internationale. Comme le Covid-19, le Mpox est une zoonose, notamment provoquée par la destruction des habitats d’animaux porteurs du virus qui l’ont transmis à l’humain. “Les effets combinés de la déforestation, de la croissance démographique, de l’empiètement sur les habitats des réservoirs animaux, de l’augmentation des déplacements humains et de l’interconnexion mondiale accrue ont rendu cette éventualité envisageable”. Ebola, H5N1, Zika, COVID-19: les pandémies mondiales deviennent plus fréquentes et plus graves. Des chercheurs soutiennent “fermement” la création d’un groupe intergouvernemental sur les pandémies. A quand un “GIEC des pandémies”? 📕 → Article à lire sur Novethic 🖥 [l’IA et la santé environnement] Sortie du rapport de Santé publique France qui synthétise les connaissances sur les utilisations des méthodes d’IA pour la santé environnementale. Les capacités de traitement des données massives par l'IA offrent des possibilités intéressantes. Cependant, il est essentiel de considérer plusieurs enjeux (éthique, environnemental) avant de mobiliser cette technologie. 👉 Retrouvez le lien du rapport en commentaire 🌿 En juillet, le collectif Générations Futures a publié une lettre ouverte au futur premier ministre appelant à une action urgente et décisive en matière de santé environnementale. La lettre liste les stratégies et plans non contraignants: Ecophyto, stratégie nationale perturbateurs endocriniens, plan national santé-environnement, plan micropolluants, plan d’actions interministériel sur les PFAS, etc. et donne plusieurs éléments sur le coût de l’inaction: 💰 les coûts annuels relatifs à la santé et liés à l’exposition aux perturbateurs endocriniens peuvent être estimés à 163 milliards d’euros pour l’UE. Les externalités des pesticides et des PFAS sont quant à elles évaluées pour la France au minimum à 372 millions d’euros et à 2 milliards d’euros. 📧 Lien vers la lettre en commentaire 👉 Vous souhaitez en savoir plus sur les enjeux One Health ? Comprendre les liens entre la santé animale, la santé humaine et la santé des écosystèmes? Comprendre les liens entre l’érosion de la biodiversité et l’émergence des maladies infectieuses? Comprendre les liens entre la santé animale et l’antibiorésistance? 💥 Venez découvrir la toute nouvelle version de la Fresque One Health - Une Seule Santé co-créée par Querceo Geoffrey-Edouard Vuillier Jane VUILLIER Amandine Gautier Florence Ayral Chloé-Louise Chatel (Morbois) et animée par l'équipe de Querceo: Manon Dufour Diane Duquenne Victoire Escalas 🔗 Inscription sur ce lien: https://lnkd.in/dX5z53QP
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👉 Découvrez les enjeux santé environnement grâce à la Fresque One Health - Une Seule Santé. 💻 De nouvelles dates d'ateliers, en ligne et en présentiel
😎 Revue de presse de l’été sur les enjeux Santé Environnement 😷 🐒 [Mpox : l’ère des épidémies de pandémies] Le 14 août, l’OMS a déclaré la variole simienne dite Mpox comme une urgence de santé publique de portée internationale. Comme le Covid-19, le Mpox est une zoonose, notamment provoquée par la destruction des habitats d’animaux porteurs du virus qui l’ont transmis à l’humain. “Les effets combinés de la déforestation, de la croissance démographique, de l’empiètement sur les habitats des réservoirs animaux, de l’augmentation des déplacements humains et de l’interconnexion mondiale accrue ont rendu cette éventualité envisageable”. Ebola, H5N1, Zika, COVID-19: les pandémies mondiales deviennent plus fréquentes et plus graves. Des chercheurs soutiennent “fermement” la création d’un groupe intergouvernemental sur les pandémies. A quand un “GIEC des pandémies”? 📕 → Article à lire sur Novethic 🖥 [l’IA et la santé environnement] Sortie du rapport de Santé publique France qui synthétise les connaissances sur les utilisations des méthodes d’IA pour la santé environnementale. Les capacités de traitement des données massives par l'IA offrent des possibilités intéressantes. Cependant, il est essentiel de considérer plusieurs enjeux (éthique, environnemental) avant de mobiliser cette technologie. 👉 Retrouvez le lien du rapport en commentaire 🌿 En juillet, le collectif Générations Futures a publié une lettre ouverte au futur premier ministre appelant à une action urgente et décisive en matière de santé environnementale. La lettre liste les stratégies et plans non contraignants: Ecophyto, stratégie nationale perturbateurs endocriniens, plan national santé-environnement, plan micropolluants, plan d’actions interministériel sur les PFAS, etc. et donne plusieurs éléments sur le coût de l’inaction: 💰 les coûts annuels relatifs à la santé et liés à l’exposition aux perturbateurs endocriniens peuvent être estimés à 163 milliards d’euros pour l’UE. Les externalités des pesticides et des PFAS sont quant à elles évaluées pour la France au minimum à 372 millions d’euros et à 2 milliards d’euros. 📧 Lien vers la lettre en commentaire 👉 Vous souhaitez en savoir plus sur les enjeux One Health ? Comprendre les liens entre la santé animale, la santé humaine et la santé des écosystèmes? Comprendre les liens entre l’érosion de la biodiversité et l’émergence des maladies infectieuses? Comprendre les liens entre la santé animale et l’antibiorésistance? 💥 Venez découvrir la toute nouvelle version de la Fresque One Health - Une Seule Santé co-créée par Querceo Geoffrey-Edouard Vuillier Jane VUILLIER Amandine Gautier Florence Ayral Chloé-Louise Chatel (Morbois) et animée par l'équipe de Querceo: Manon Dufour Diane Duquenne Victoire Escalas 🔗 Inscription sur ce lien: https://lnkd.in/dX5z53QP
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Santé, Agriculture et Alimentation sont liées par toutes ces interdépendances qui fondent le monde vivant. Chaque interaction vertueuse améliore notre quotidien et repousse l'émergence de nouvelles catastrophes sanitaires. 💡 #biodiversité, #agriculture #santé #alimentation #climat
En cette #JournéeMondialeDelaSanté, découvrez la nouvelle bande annonce de la saison 4 du podcast du Cirad, Nourrir le vivant ! 🎙️ Après l’#alimentation, la #biodiversité et le #climat, cette nouvelle saison vous propose un focus sur l’approche #OneHealth. 🔍 Quels sont exactement les liens entre la #santé humaine, animale, végétale et des écosystèmes ? Pourquoi sont-ils si cruciaux ? 🌍 De virus portés par les chauves-souris au Cambodge à la santé des sols révélée par les vers de terre en Amazonie, en passant par les prédictions de densité de moustiques à La Réunion, explorez toutes ces interdépendances qui fondent le monde vivant.. 🦇🌿🦠 📅 Rendez-vous dès le 26 avril 2024 ! #WorldHealthDay #UneSeuleSanté
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Santé publique France publie, dans sa revue "La Santé en action", un dossier consacré à la #nature et à la #biodiversité, des biens communs essentiels à la bonne santé physique et mentale des êtres humains. Faire de la protection de la biodiversité un enjeu de #santé #publique, au même titre qu’un enjeu #environnemental, est un impératif indispensable à la (sur)vie des êtres humains. Pour autant, force est de constater que les sociétés contemporaines malmènent la nature et s’en éloignent… regardant le monde vivant comme une source d’agressions potentielles dont il faudrait se défendre (moustique tigre, microbes....) Ce numéro de La Santé en action veut éclairer les liens complexes entre biodiversité et santé à la lumière des publications scientifiques de ces dernières années, qui font écho au concept d’« Une seule santé » (ou #OneHealth) qui défend l’idée que la santé des humains, des #animaux, des #plantes et des #écosystèmes est étroitement liée et interdépendante. C’est peu ou prou la même approche pour la « #Santé #planétaire », dont les travaux interdisciplinaires étudient les déterminants environnementaux et sociaux de la santé. Décrypter le fonctionnement de la biodiversité permet de mieux comprendre les actions préjudiciables exercées par les humains sur les systèmes naturels, par exemple l’élevage #intensif de bétail, qui concourent à l’émergence des #zoonoses, ces maladies infectieuses passant de l’animal à l’homme. Dans ce numéro, sont ainsi présentés : - les mécanismes biologiques à l’œuvre ; c’est pourquoi les conditions de vie actuelles, coupées du monde vivant, nourrissent certaines #pathologies #chroniques ; -l’extinction de l’expérience de nature, y compris pour les ruraux, dommageable pour la santé psychique, alors que les espaces verts ou bleus ont des effets positifs sur la #dépression, l’#anxiété, le #stress, la concentration et même la qualité des relations sociales. Il ressort ainsi que le bien-être des populations dépend largement de la qualité de l’environnement. - la renaturation des zones urbaines : >à Albi, un « indice de bien-être » a été mis en place, en fonction de la distance que les habitants ont à parcourir pour rejoindre un parc ou une voie verte ; l’objectif est que, d’ici 2026, tous puissent le faire en moins de 10 mn à pied ; >à Ris-Orangis, disposant de friches industrielles, le plan local d’urbanisme sanctuarise des espaces verts et des jardins familiaux ; Toutefois, développer la nature en ville suppose un dialogue au sein des collectivités locales, entre les directions #environnement et santé qui n’ont pas l’habitude de coopérer. Ces politiques publiques requièrent également une planification à moyen terme. https://lnkd.in/dcBMmSTf
Préserver la nature pour protéger la santé des populations : le dossier de La Santé en action n°467, octobre 2024
santepubliquefrance.fr
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Préserver la nature pour protéger la santé des populations : le dossier de La Santé en action n°467, octobre 2024 Santé publique France publie, dans une nouvelle édition de sa revue La Santé en action, un dossier consacré à la nature et à la biodiversité, des biens communs essentiels à la bonne santé physique et mentale des êtres humains. Merci Laurence COLONNA-CESARI 🐞🌱🐿️ pour ce partage.
Santé publique France publie, dans sa revue "La Santé en action", un dossier consacré à la #nature et à la #biodiversité, des biens communs essentiels à la bonne santé physique et mentale des êtres humains. Faire de la protection de la biodiversité un enjeu de #santé #publique, au même titre qu’un enjeu #environnemental, est un impératif indispensable à la (sur)vie des êtres humains. Pour autant, force est de constater que les sociétés contemporaines malmènent la nature et s’en éloignent… regardant le monde vivant comme une source d’agressions potentielles dont il faudrait se défendre (moustique tigre, microbes....) Ce numéro de La Santé en action veut éclairer les liens complexes entre biodiversité et santé à la lumière des publications scientifiques de ces dernières années, qui font écho au concept d’« Une seule santé » (ou #OneHealth) qui défend l’idée que la santé des humains, des #animaux, des #plantes et des #écosystèmes est étroitement liée et interdépendante. C’est peu ou prou la même approche pour la « #Santé #planétaire », dont les travaux interdisciplinaires étudient les déterminants environnementaux et sociaux de la santé. Décrypter le fonctionnement de la biodiversité permet de mieux comprendre les actions préjudiciables exercées par les humains sur les systèmes naturels, par exemple l’élevage #intensif de bétail, qui concourent à l’émergence des #zoonoses, ces maladies infectieuses passant de l’animal à l’homme. Dans ce numéro, sont ainsi présentés : - les mécanismes biologiques à l’œuvre ; c’est pourquoi les conditions de vie actuelles, coupées du monde vivant, nourrissent certaines #pathologies #chroniques ; -l’extinction de l’expérience de nature, y compris pour les ruraux, dommageable pour la santé psychique, alors que les espaces verts ou bleus ont des effets positifs sur la #dépression, l’#anxiété, le #stress, la concentration et même la qualité des relations sociales. Il ressort ainsi que le bien-être des populations dépend largement de la qualité de l’environnement. - la renaturation des zones urbaines : >à Albi, un « indice de bien-être » a été mis en place, en fonction de la distance que les habitants ont à parcourir pour rejoindre un parc ou une voie verte ; l’objectif est que, d’ici 2026, tous puissent le faire en moins de 10 mn à pied ; >à Ris-Orangis, disposant de friches industrielles, le plan local d’urbanisme sanctuarise des espaces verts et des jardins familiaux ; Toutefois, développer la nature en ville suppose un dialogue au sein des collectivités locales, entre les directions #environnement et santé qui n’ont pas l’habitude de coopérer. Ces politiques publiques requièrent également une planification à moyen terme. https://lnkd.in/dcBMmSTf
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1- Laissez pousser les plantes sauvages car elles sont les partenaire privilégiées des pollinisateurs. 2- pratiquez la fauche tardive (après floraison) avec évacuation ou mise en tas de l’herbe afin de privilégier les espèces à fleur
Protéger le VIVANT ! Naturaliste Écologue - Conférencier, Formateur - Directeur scientifique d'ARTHROPOLOGIA. - Membre des SOULEVEMENTS de la TERRE !
Nous sommes repassés au 20 h de TF1 📺 Le thème ? Que faire pour sauver les abeilles, décimées par l’usage des pesticides. C’est toujours frustrant de passer plusieurs heures sur un tournage pour n’apparaître que quelques secondes dans un reportage. Le message est forcément très limité. Alors pour compléter un peu notre propos : planter, laisser pousser plus de fleurs ? Bien sûr, mais il manque certains arguments majeurs. 👉 Tant que nous continuerons à empoisonner la planète, les plus fragiles disparaitront en premier, avant que tout ne s’emballe et finisse en cataclysme pour l’ensemble de la faune, de la flore et du reste du vivant, dont bien entendu l’humanité. ☠️ Les poisons ? Les pollutions : agricoles (pesticides, engrais de synthèse), industrielles, routières, domestiques, lumineuses, olfactives... L’intoxication de l’ensemble des milieux (air, sol, eau) est sans doute la pire invention mise au point à grande échelle par l’humanité pour anéantir consciencieusement et durablement toute vie sauvage sur Terre. Même avec la meilleure volonté du monde, sans une réduction drastique de ces pesticides de synthèse, à commencer par les plus toxiques et rémanents, les espaces protégés ou en renaturation ne pourront pas remplir leurs rôles. On ne peut pas espérer protéger des espèces qui tentent de survivre dans des milieux pollués ! La disparition des abeilles et des autres insectes vous laisse de marbre ? Une étude publiée récemment dans Science Magazine conclue que l’accroissement de la mortalité infantile dans certains comtés aux USA est liée à l’usage intempestif d’insecticides. A-t-on encore vraiment besoin de preuves ? On pourrait aussi ajouter l’explosion des cancers, diabètes, infertilité, endométrioses, ovaires polykystiques, dépressions… La liste des effets secondaires des pesticides est longue, très longue et ne fera que s’allonger. Un grand merci à Jean-Marc Bonmatin, chercheur au CNRS, lanceur d’alerte, qui expose une nouvelle fois la dangerosité de ces molécules ultratoxiques que nous avons créées. Le vivant ne sait pas toujours les démonter, au moins rapidement, comme il le fait avec les substances naturelles même très toxiques. #STOP ! Michel Barnier, Emmanuel Macron : vous savez déjà tout cela. Votre nouveau gouvernement prendra-t-il ce dossier à bras le corps ? Le doute est plus que permis. Pourtant, la Stratégie Nationale pour la Biodiversité 2030 « a pour objectif de réduire les pressions sur la biodiversité, de protéger et restaurer les écosystèmes et de susciter des changements en profondeur afin d’inverser la trajectoire du déclin de la biodiversité. » Quid ? Le lien vers le reportage est en commentaire. #biodiversité #pollutions Groupe TF1 Avec Camille Proton, ARTHROPOLOGIA et luc mounier
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