Post de Robin des droits

🌬🌊 Où installer les 50 parcs éoliens en mer prévus d’ici à 2050 ? Une enquête de Nantes Université explore les préférences des Français quant à l'emplacement des futurs parcs éoliens. L’éolien en mer est en plein essor en France, devenant la deuxième source de production d’électricité renouvelable. Avec des parcs déjà opérationnels au large de Saint-Nazaire, Saint-Brieuc et Fécamp, et dix projets en cours, la France vise à multiplier par 25 sa capacité éolienne marine d'ici 2050. 💡 Une étude de la Chaire maritime de Nantes Université a sondé 2,400 personnes pour comprendre leurs priorités : la distance à la côte, la superposition avec les espaces naturels protégés ou les zones de pêche, le lien avec le territoire, et la concentration des parcs en mer. Source : https://lnkd.in/e7AtpYJZ 📊 Les résultats sont clairs : la majorité des répondants préfère que les parcs éoliens soient éloignés des côtes pour minimiser l'impact visuel et éviter les conflits avec l'environnement naturel. Ils privilégient également des projets qui renforcent l'économie locale plutôt que nationale ou internationale. 🐋 En termes de concentration des parcs en mer, les opinions sont partagées, avec une légère préférence pour une faible concentration. En revanche, il y a un consensus fort contre la superposition avec des espaces naturels protégés ou des zones de pêche. 🗺 Ces données seront cruciales pour la publication prochaine d'une carte des emplacements potentiels des parcs éoliens en septembre 2024, basée sur les travaux de la Commission nationale du débat public. #EolienEnMer #TransitionÉnergétique #DéveloppementDurable #ÉnergieRenouvelable #abonnement #Althiatem #AdaptationClimatique  🌐⚡ Bien que l’enthousiasme général pour l’éolien en mer soit modéré, ces résultats soulignent l'importance d'aligner les décisions politiques avec les attentes du public pour assurer une acceptabilité sociale des futurs projets éoliens.

C'est la position que je défends aussi : oui au déploiement des énergies renouvelables mais en respectant la nature.

🦅 Espèces protégées : une contribution limitée à la politique énergétique nationale sur un territoire bien approvisionné ne peut être considérée comme une raison impérative d’intérêt public majeur ⚖ Conseil d'État, 9 septembre 2024, n° 475241 Une dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces protégées a été accordée pour un parc éolien composé de six aérogénérateurs. Des associations de défense de l’environnement ont contesté cette décision, arguant que le projet ne répondait pas à une raison impérative d’intérêt public majeur. ➡ La CAA avait jugé que le projet répondait bien aux objectifs de la programmation pluriannuelle de l'énergie en matière de renouvelables, aux niveaux régional et national. ❌ Cependant, le Conseil d’État considère que, compte tenu de sa capacité de production limitée (18MW), le projet de parc éolien n'apporte qu'une contribution modeste à la politique énergétique nationale de développement des énergies renouvelables, dans un département qui ne présente aucune fragilité d’approvisionnement électrique et qui compte déjà un grand nombre de parcs éoliens. ➡ Le Conseil confirme sa jurisprudence exigeant qu'un projet apporte une contribution significative à la politique énergétique nationale et aux besoins du territoire pour constituer une raison d'intérêt public majeur. L’affaire est renvoyée devant la CAA de Toulouse. https://lnkd.in/ewWVujJG

Notre article « Suivis réglementaires de la mortalité dans les parcs éoliens : de l’analyse locale à l’approche intégrée » vient d’être publié dans la revue Sciences Eaux & Territoires de L’INRAE (Sand et al. 2024) : https://lnkd.in/ekHUQj6H Dans le cadre du programme de recherche APOCOPE co-porté par OUEST - AMENAGEMENT et le Muséum national d'Histoire naturelle, Camille-Amélie Sand, Andreas Ravache, Christian Kerbiriou, Kévin Barré et moi-même, avons exploré les données issues de 798 rapports de suivis environnementaux de parcs éoliens terrestres, basés sur le protocole national 2018 (MTES 2018). 🎯 Les objectifs de la présente étude sont : (1) de déterminer si les données issues des rapports de suivis environnementaux, réalisés selon un protocole standardisé, permettent d'estimer de manière fiable la mortalité dans les parcs éoliens terrestres et d'identifier les lacunes et les obstacles éventuels à cette démarche ; (2) de comparer les estimations de mortalité produites dans ces rapports avec celles calculées via l'estimateur généralisé #GenEst, actuellement reconnu comme le plus robuste. Nous considérons que cet article permet d'envisager la refonte du protocole national des suivis environnementaux des parcs éoliens terrestres de 2018 (MTES 2018). Il est maintenant nécessaire de réunir tous les acteurs et mettre à jour ce protocole au plus vite, pour améliorer l'analyse des risques et intégrer les solutions de réduction d'impacts des parcs éoliens en fonctionnement sur les chauves-souris et les oiseaux. 💡 L'homogénéisation des pratiques est nécessaire. La France est l'un des rares pays doté d'un protocole standardisé. Nous pouvons inspirer les autres pays à en faire de même. Nous ne faisons pas de compromis, nous faisons ce qu'il est possible de faire. Je me permets ici d'interpeler les différents services du Ministère de l'Environnement et de la Transition écologique, DGPR / SRT / SDRCP / BRPICQ / SDRA / BRIEC. Les acteurs de la filière sont prêts (France renouvelables, Syndicat des énergies renouvelables (SER), UPGE (Union professionnelle du génie écologique), Bureaux d'études, DREALs etc.

Merci à Brice Normand d'avoir diffusé ce nouvel article paru dans la revue Sciences Eaux & Territoires. ▶️ Un article utile à tous les acteurs de terrain pour améliorer le protocole standardisé de suivi de la mortalité et mieux partager Mais aussi mieux gérer et partager les données issus des rapports de suivis environnementaux de parcs éoliens.

Biodiversité 🌿 Un partenariat pour la protection de la faune en Picardie Depuis 2021, nous unissons nos forces avec PICARDIE NATURE, association régionale dédiée à la protection de la nature et de l'environnement, pour protéger la biodiversité autour des parcs éoliens de La Grande Borne et de l’extension de Seuil de Bapaume   📊 Objectifs : • Étude de la faune sauvage : suivi continu de l’évolution des espèces locales • Conservation : mesures spécifiques pour la préservation des chiroptères et des busards, une espèce rare et menacée • Sensibilisation : initiatives pour encourager la protection des oiseaux auprès du grand public et des agriculteurs   💨 Focus sur l’extension du Parc éolien Seuil de Bapaume : En 2023, nous entamons notre quatrième année de suivi avec Picardie Nature. Un rapport-bilan annuel est établi pour évaluer l’avancée des actions réalisés. Une convention spécifique vise à améliorer l’accueil des espèces aviaires remarquables dans cette région.   🔄 Parc éolien de La Grande Borne : Le partenariat avec Picardie Nature a abouti en 2023, mais notre engagement se poursuit ! Dans la continuité des mesures de protection prises avec l’association, nous continuons de protéger les busards au quotidien. Nous tenons à remercier les équipes de Picardie Nature pour leur engagement à nos côtés ! Retrouvez nos engagement en faveur de la protection de l'environnement 👇 https://lnkd.in/d7b4NPx #Biodiversité #DéveloppementDurable #TransitionEnergétique

Arrêt très intéressant du Conseil d’Etat sur les relations entre le développement des ENR et la protection des espèces protégées qui fixe des limites justifiées aux ENR. Le respect de la biodiversité ne doit pas être sacrifié sur l’autel des ENR.

L’avenir de l’énergie #éolienne en mer en France se dessine avec 50 parcs prévus d’ici 2050, avec de forts enjeux et les préférences des Français pour leur localisation. 🌊 L'expansion de l’éolien offshore se justifie par son potentiel : 3 parcs en activité au large de Saint-Nazaire, Saint-Brieuc et Fécamp, 10 projets en cours de déploiement, et trois fermes-pilotes. 📍 La question de la localisation de ces parcs est brûlante pour les locaux, selon une enquête de Nantes Université 🗳️ Les Français sont assez réfractaires… et voudraient les placer au large, là où les éoliennes ne sont pas visibles 👍 Cette option éviterait aussi les conflits d'utilisation de l'espace maritime (zones de #pêche, protection de la #biodiversité) #transitionecologique #developpementdurable #energiesrenouvelables François-Charles Wolff, IAE Nantes, Alexia Pigeault Brice Trouillet, Nicolas Rollo, Pierre-Alexandre Mahieu LEMNA - Laboratoire d’Economie et de Management Nantes-Atlantique WEDEMAIN The Conversation France L'Agence Verte

EOLIEN EN MER : Le ministère de la transition écologique a présenté, le 18 octobre 2024, les principales orientations de la planification maritime résultant du débat public "la mer en débat". Le site eoliennesenmer.fr cartographie le développement de l'éolien en mer en France (parcs actuels et futures installations).

🔎 Face à l'essor de l'énergie éolienne, une question cruciale émerge : comment minimiser son impact sur la faune volante, notamment les chauves-souris et les oiseaux ? ❓ En France, un protocole national standardisé encadre la collecte de données depuis 2018, mais sa fiabilité est-elle à la hauteur des enjeux ? 📊 Notre étude, publiée dans Sciences Eaux et Territoires se penche sur la méthodologie en place pour garantir des estimations de mortalité plus précises et pertinentes. 🔗 https://lnkd.in/ev5442mp