Post de Sandra GASIGLIA

🚨 Une opération à 15 milliards d'euros, Doliprane sous pavillon américain ? Une menace pour la souveraineté industrielle et pharmaceutique ! 🚨 La nouvelle est tombée, Sanofi envisage de céder 50% de sa filiale Opella, qui chapeaute des marques emblématiques comme Doliprane, à un fonds d’investissement américain, CD&R. Alors que le géant français cherche à se repositionner sur l’immunologie, les conséquences pour l'industrie française et son savoir-faire sont inquiétantes. 👉 Le Doliprane est un peu un symbole français du bien être. Ce médicament, fabriqué à Lisieux et Compiègne, est consommé par des millions de Français et à travers le monde. Sa production pourrait être délocalisée malgré les promesses de Sanofi, la crainte est bien réelle.  Une vente partielle peut sembler anodine, mais c'est un changement stratégique majeur. Nous savons que les promesses précontrats ne sont pas toujours respectées notamment lorsque les enjeux financiers sont colossaux. L’hiver dernier, la pénurie de paracétamol a démontré à quel point nous sommes vulnérables face à des tensions d’approvisionnement. La France peut-elle se permettre une telle dépendance ? encore plus des décisions prises outre-Atlantique ? C'est une question de souveraineté qui se pose encore, dans un contexte où l'état français souhaite réindustrialisé le pays. La dépendance à des investisseurs étrangers pour des biens de première nécessité comme les médicaments pourrait fragiliser l'autonomie du pays, comme lors de la pandémie du COVD19. 🔍 Bien que Sanofi ait investi 20 millions d’euros pour renforcer la production dans l'usine Lisieux, rien ne garantit que cet effort sera maintenu sous une direction américaine. Les objectifs financiers d’un fonds d’investissement pourraient pousser à des hausses de prix, affectant directement les consommateurs français. #SouverainetéIndustrielle #MadeInFrance #Innovation #Doliprane #Pharma #Sanofi #SavoirFaireFrançais #Industrie #Protection

Enfin un article qui rappelle les véritables enjeux de souveraineté. Il ne faut pas confondre réindustrialisation et souveraineté, médicament et principe actif. Seuls les principes actifs pharmaceutiques totalement fabriqués en France peuvent participer pleinement à l'ambition de souveraineté.

Doliprane passe sous pavillon américain. La petite boîte jaune passe sous pavillon américain. Après plus de cinquante ans dans le giron du laboratoire pharmaceutique français Sanofi, le Doliprane va rejoindre le fonds d'investissement américain CD&R. Le groupe pharmaceutique français a confirmé être en négociations exclusives pour lui céder une participation majoritaire dans Opella. C'est l'entité qui commercialise la très populaire marque de paracétamol Doliprane. Un risque de délocalisation ? Cette scission soulève des préoccupations en France concernant l'avenir du Doliprane, fabriqué à Lisieux (Calvados) et Compiègne (Oise) et sur des risques délocalisation de sa production. L'annonce de Sanofi semble entrer contradiction avec la volonté affichée d'Emmanuel Macron de "relocaliser" la production de certains médicaments en France. CD&R l’emporte face au français PAI Opella, qui comprend plus d'une centaine de marques, dont le Doliprane, le Dulcolax, la Lysopaïne, ou encore le Maalox, est présente dans 150 pays. Elle a réalisé un chiffre d'affaires de 5,2 milliards d'euros en 2023. Marc Ferracci qualifie CD&R de « fonds d’investissement sérieux qui présente des perspectives positives pour le développement global d’Opella ainsi que pour les sites implantés en France ». Le membre du nouvel exécutif rappelle aussi qu’« un certain nombre d’engagements économiques seront exigés de la part de Sanofi et du futur repreneur CD&R » visant à garantir le « maintien du siège et des centres de décision sur le territoire national » et « l’empreinte industrielle française d’Opella ». Dans sa déclaration, le ministre répète que « l'État mobilise l'ensemble des outils à sa disposition », dont la procédure de contrôle des investissements étrangers en France. « Ce projet de cession ne remet en question ni la production en France du Doliprane ou des autres médicaments essentiels produits par Opella sur notre territoire ni l'approvisionnement du marché en ces médicaments, assure-t-il. Cela fait naturellement partie des engagements demandés. » Sanofi réfléchit depuis l’automne 2023 à la façon dont il va se séparer de cette entité. Face au fonds américain, une autre offre était menée par le fonds français PAI Partners. Le groupe pharmaceutique doit communiquer ses résultats financiers trimestriels la semaine prochaine. Le projet de CD&R prévoit, selon Les Échos, que Sanofi garde une part très significative du capital puisqu'« il pourrait rester investi à environ la moitié de sa division ». Crée en 1964 par les laboratoires Bottu – intégrés dans Sanofi en 2004 – et délivré sans ordonnance, le Doliprane est l'un des grands succès de l'industrie pharmaceutique français.

La souveraineté à l’épreuve du dossier Biogaran. Un cas d’école pratique : Servier, comme toute les pharmas, se recentre sur les produits science-based, plus rentable car plus protégé (brevets, etc.). Ce mouvement de recentrage sur le science based de l’industrie pharmaceutique a commencé il y a un dizaine d’années. Donc pas vraiment une surprise ! Que va faire l’État ? Sujet à suivre de prêt car exemplaire des contradictions d’une politique de souveraineté industrielle qui reste fondamentalement réactive quant il s’agit des industries traditionnelles (vs. Les startups). https://lnkd.in/gWxRwhmC

💊 Doliprane sur le point d’être cédé à un fonds américain : une perte de souveraineté pharmaceutique ! Cette nouvelle m’interpelle profondément. La vente de la branche médicaments de Sanofi à un fonds américain symbolise une perte de souveraineté qui va bien au-delà d'une simple transaction commerciale. 😮 Dans un contexte de mondialisation, cela pourrait passer inaperçu, mais la crise sanitaire de la COVID a révélé nos faiblesses en matière de sûreté sanitaire et pharmaceutique. Nous avons constaté une dépendance accrue à des chaînes d’approvisionnement étrangères, un constat alarmant pour un secteur aussi stratégique que celui de la santé. 🏥 Je ne peux m’empêcher de repenser à l’époque où l’État jouait un rôle de stratège. Sous l'impulsion du Général de Gaulle, Sanofi était né, à partir d’Elf Aquitaine, un symbole de la puissance industrielle et scientifique française. Je me souviens avec nostalgie de mes débuts en tant qu’ingénieur en recherche clinique au centre de recherche de Montpellier, qui témoignait de la grandeur passée de notre industrie. 🇫🇷 Aujourd'hui, c’est avec un sentiment de colère et de nostalgie que je vois partir ces morceaux de notre souveraineté pharmaceutique, qui fut jadis l'un des fleurons de notre industrie nationale. Il est temps de repenser nos priorités et de rétablir une véritable indépendance dans ce secteur si crucial pour notre avenir. #Pharmacie #Sanofi #Souveraineté #IndustriePharmaceutique #SûretéSanitaire #COVID19 Institut Sapiens Intelligence in Life

Un cas d'application intéressant du régime de contrôle des investissements étrangers. Il est à noter que du fait de la jurisprudence "Couche tard/ Carrefour " le caractère stratégique de la filière médicament ne fait pas vraiment de doute générant l'obligation de passer par le contrôle de Bercy. Pour autant cela ne résout pas le sujet de la viabilité d'une filière de médicament générique européenne et française qui doit aussi intégrer la dimension de souveraineté du sujet. Ainsi, l'Inde pharmacie du monde qui a été est une sorte d'aboutissement de la mondialisation a probablement en a aussi montré la limite lors des pénuries d'antibiotiques ou de doliprane par exemple. A voir maintenant comment le gouvernement, plus que le contrôle entends assumer les moyens d'une souveraineté industrielle dans la pharmacie. A suivre.

🛎️ #Doliprane #Deal de la semaine - Bon, je sais... le week-end on débranche mais l'info mérite tout de même votre attention car cette semaine le conseil d’administration de Sanofi a finalement retenu le fonds 🇺🇸 Clayton, Dubilier & Rice (CD&R) pour prendre le contrôle d’Opella sa branche santé grand public.✅ Or, Opella commercialise un #médicament bien connu du grand public, le Doliprane, marque de #paracétamol qui a fait défaut lors de la pandémie de covid-19. Le gouvernement avait alors fait de la relocalisation de la production en France de 300 médicaments un sujet d’importance stratégique, avec une enveloppe de 800 M€ débloquée par l’État dans le cadre du plan France Relance. D’ailleurs, 20 M€ ont récemment été débloqués pour l’usine Sanofi de Lisieux, produisant le Doliprane, afin d’augmenter sa capacité de 40 % d’ici 2026.✅ Il resterait encore quelques détails à régler, mais CD&R, dont le 12e millésime a levé 23,4 Md€ l’été 2023, valoriserait Opella environ 15,5 Md€. ✅ Il devance pour mener à bien ce spin-off, PAI Partners dans les enchères orchestrées par Bank of America, BNP Paribas, Goldman Sachs, Morgan Stanley et Rothschild & Co. ✅ CD&R coiffe sur le poteau PAI Partners qui aurait dû faire appel à des co-investisseurs, dont plusieurs fonds souverains étrangers (Adia, GIC...) alors que le fonds US conseillé par Lazard et Citi, peut mener ce #LBO seul. S'il y parvient, ce LBO pourrait bien devenir le plus important de l’Histoire en France. Cette transaction ne va pas signifier la fin des liens tricolores d’Opella pour autant. Sanofi va garder 50 % du capital, même si le contrôle va être transféré à CD&R. Mais des clauses de rendez-vous sont déjà prévues afin d’offrir des fenêtres de liquidité dans les années à venir. Mais surtout, la vente d'Opella (5,2 Md€ de revenus 2023) riche de plus de 100 marques (Doliprane, Dulcolax, Lysopaïne, Maalox, Novanuit…) reste encore soumise au feu vert de Bercy  ✅ Plus d’infos dans l'article en accès libre : Sanofi va délivrer son Doliprane à un fonds américain sur CFNEWS (Corporate Finance News) pour comprendre les raisons capitalistiques et stratégiques qui poussent Sanofi à céder cette branche👇 https://lnkd.in/eJSfvH4w Avec en bonus le tableau des plus gros LBO depuis 2022 👍 Thomas Loeillet Agathe Zilber Clemence Hasenrader Thierry BLOT Emmanuel NARRAT Romain Dutartre Christian Rochat Eric Rouzier #cgp #privateaquity Stanislas Moncourier Valentin Redondie isabelle kowal

La bourse ou un fonds ? Le projet d’externalisation d’Opella, la filiale OTC et santé grand public de Sanofi, profite du vacarme BIOGARAN pour passer sous les radars. Pourtant, il est bien aussi question de souveraineté sanitaire pour ce mastodonte de 11 000 salariés, réalisant 5 Md€ de CA et valorisé quatre fois plus, qui commercialise entre autres le #Doliprane, médicament le plus vendu en France. Selon nos sources, la solution de vente à un fonds pourrait être préférée à l’introduction en bourse avec minorité de blocage conservée par Sanofi, le fiasco EUROAPI ayant laissé des traces : les noms de plusieurs fonds anglo-saxons et de PAI Partners – l’ex-Paribas Affaires Industrielles – sont régulièrement évoqués. L’horizon de l’opération est fixé à fin 2024 ou début 2025. #Opella #Sanofi #Biogaran #Doliprane #Euroapi #PAIPartners https://lnkd.in/ebYkPTNp

Possible rachat de BIOGARAN. 1er laboratoire Français dont l’essentiel de la production s’opère en Europe pour 90%. Il détient 32% de part de marché générique en France où il est présent exclusivement. Il représente également 25% de chiffre d’affaire de sa maison mère SERVIER. Biogaran n’est pas fabricant mais fait appel à des façonniers dont le prix de revient industriel explose. C’est pour le laboratoire une baisse de rentabilité qu’il rencontre sur de plus en plus de molécules depuis de nombreuses années Diclofenac, Prednisone, Prenisolone, Lactulose… et jusqu’à très récemment l’abandon de la commercialisation de l’Alginate/Bicarbonate de Sodium. La baisse des prix en France couplée à l’explosion du prix de revient industriel accule de plus en plus de laboratoires non fabricants. SERVIER vend donc le bébé, en très bonne santé financière, qui a réalisé 1,29 milliards d’euros sur 2022-2023 avec une croissance de 9% versus N-1. D’où l’intérêt de 2 laboratoires indiens de racheter BIOGARAN. En cas d’acquisition, nul doute que la production sera délocalisée en Inde 🇮🇳 où ces labos produisent déjà beaucoup de médicaments. C’est AUROBINDO PHARMA déjà propriétaire du générique ARROW, qui s’est porté acquéreur. Le deuxième labo indien à s’intéresser à l’affaire est TORRENT PHARMACEUTICALS, générique à la marque. L’état français laissera t’il cette acquisition s’opérer? En aura t’il réellement les moyens? Affaire à suivre… https://lnkd.in/edmFA9Jh

https://chng.it/F9GZNCyFBb Je soutiens fermement cette pétition pour le maintien du médicament générique fabriqué en France par Biogaran. Garder un champion arborant notre pavillon national est crucial pour préserver nos emplois et assurer la continuité des soins. En conservant la production locale, nous évitons les délocalisations et les pénuries potentielles de médicaments, garantissant ainsi une réactivité face aux crises sanitaires. Il est essentiel de défendre notre souveraineté industrielle et de protéger les milliers d'emplois directs et indirects qui en dépendent.