📊 Dans une interview de Caroline Zuercher pour 24heuresnews, Verena Nold, directrice de #santésuisse, craint une nouvelle hausse substantielle des primes pour 2025, d’environ 5%. La raison ? Faute des réformes dans l’intérêt des payeurs de primes, les coûts de la santé sont en forte augmentation depuis janvier, notamment dans le domaine des soins à domicile (+9,74%) et des laboratoires (12,69%). La directrice de la faîtière souligne l'importance d'une meilleure coordination des soins pour maîtriser les coûts, notamment grâce aux réseaux de soins 🏥. Verena Nold regrette que les réformes prennent trop de temps en politique 🕰️. Elle salue le fait que le marché s’adapte plus rapidement : les assureurs proposent continuellement de nouveaux modèles d’assurance innovants adaptés aux besoins des assurés (exemple réseaux de soins, télémédecine ou médecin de famille), qui permettent de réduire les primes. Lien vers l'interview : https://lnkd.in/dgPH4ncx #Santé #Primes #santésuisse #CoûtsDeLaSanté #Assurance
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Particuliers tout comme les indépendants TNS, il est encore temps de préparer votre contrat complémentaire santé dès 2024 pour 2025. 🎯 Maximiser vos garanties, vos remboursements tout en préservant votre pouvoir d'achat. "Le gouvernement envisage d'augmenter de 30 à 40 % le ticket modérateur sur les consultations médicales. Le surcoût pour les complémentaires santé est estimé à 1,2 Mds € en année pleine selon la Mutualité française." (source : Argus de l'assurance) Un contrat doit vivre et être entretenu pour sa pertinence. 🤝🤝 Rencontrez-nous pour étude sur- mesure et complète pour votre protection sociale. DOULASSUR https://lnkd.in/evKKVTH3
Consultation médicale : vers un nouveau transfert de charges
argusdelassurance.com
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C’est une excellente initiative ! La charge des primes d’assurance représente un fardeau considérable pour de nombreuses familles. Il est impératif d’agir pour soulager cette pression financière, d’autant plus que les compagnies d’assurance disposent de réserves excédentaires importantes. Une redistribution plus équitable ou une meilleure utilisation de ces réserves pourrait faire une réelle différence dans le quotidien des ménages. Agir dans ce sens, c’est non seulement renforcer la justice sociale, mais aussi préserver le pouvoir d’achat des familles, qui est essentiel à la stabilité économique et au bien-être collectif.
Réduire le montant des primes maladie qui augmentent année après année, exiger la transparence dans la gestion des coûts, tels étaient les objectifs visés par une proposition de caisse-maladie cantonale publique associée à un réseau de soins. A Geneve, un nombre de plus en plus élevé d’assurés recourent aux subsides faute de pouvoir payer leurs primes. Le statut quo n’est dès lors plus une option si l’on on veut éviter que des personnes renoncent aux soins, faute de moyens. Au canton de poursuivre ces objectifs au niveau fédéral ! #sante #caissecantonalepublique #reseauxdesoins #justicesociale https://lnkd.in/efNTDEFr
Assurance maladie à Genève: «Le but est de réduire le montant de la prime standard de 20%»
tdg.ch
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Pourquoi les primes d’assurance maladie augmentent elles ? On suppose parfois à tort que cela est dû uniquement en raison de la hausse des prix dans le secteur de la santé. En réalité, l’augmentation des primes s’explique par la croissance constante des volumes. Nous consommons toujours plus de prestations de soins. Et la politique impose aux caisses maladie de les prendre en charge, qu’elles le veuillent ou non. La hausse de la consommation est l’un des principaux facteurs d’augmentation des primes, même si d’autres facteurs, tels que le prix des médicaments et le vieillissement de la population entrent également en ligne de compte.
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Monsieur, 1/ Vos propos sur le rapport de l'Assurance Maladie sont factuellement faux 13 des 30 propositions sont consacrées aux ALD ; leur impact médico-économique, majeur, se mesure logiquement à moyen-terme (faible impact en 2025 pour des raisons évidentes). Vous évoquez 70% de "rabot" : vous semblez confondre les effets "volume" et "structure" des mesures de pertinence (lutte contre le gaspillage, substitution des biosimilaires, etc.), avec un supposé effet « prix ». Je me tiens à votre disposition pour vous préciser la différence. 2/ Votre propos méconnaît les ressorts de la rédaction de notre rapport L’Assurance Maladie est une institution de premier plan, permettant chaque année la couverture maladie de 60 millions d’assurés. Elle compte parmi les meilleurs économistes de la santé et médecins de santé publique, lesquels travaillent pour produire 380 pages d’analyses inédites (cette année : consommation de psychotropes chez les adolescents, maladie rénale chronique, etc.). Au-delà de notre équipe statistique solide, nous collaborons avec des professionnels et experts de renom. Le CNP de cardiologie plébiscite par exemple l’indicateur HPE que vous semblez découvrir (FYI, utile pour caractériser les besoins de coordination en ville sur l’insuffisance cardiaque). Il vous aurait été loisible d'apporter votre concours, en tant qu'expert, à nos rapports. Vous n'aviez malheureusement publié aucun papier scientifique de nature à alimenter la 1ère grande étude sur la financiarisation du système de santé que nous avons conduite avec la Chaire santé, Sciences Po. L'analyse de la situation est partagée, donc triviale : « l’hôpital est en crise », « la prévention doit supplanter la logique curative», etc. Je vous alerte toutefois sur le fait que ces constats - à eux seuls - ne suffisent pas à construire une politique publique. 𝟯/ 𝗩𝗼𝘁𝗿𝗲 𝘁𝗿𝗶𝗯𝘂𝗻𝗲 𝗲𝗺𝗽𝗿𝘂𝗻𝘁𝗲 𝗲𝗻𝗳𝗶𝗻 𝘂𝗻 𝘁𝗼𝗻 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗹𝗼𝘁𝗶𝘀𝘁𝗲, 𝗰𝗮𝗿𝗶𝗰𝗮𝘁𝘂𝗿𝗮𝗹 𝗲𝘁 𝘃𝘂𝗹𝗴𝗮𝗶𝗿𝗲 ; c'est ce qui a motivé ma réponse La critique de l’Assurance Maladie, de l’État, de l’hôpital public est votre gagne-pain depuis plusieurs années. Dont acte. La période est propice au #publicbashing. Il est facile de taper sur les institutions publiques : elles ne peuvent pas répondre et rien n’est plus consensuel que de dénoncer les « défaillances du système ». Au débat d’idées parfaitement légitime sur les politiques de santé, s'est toutefois substituée une diatribe ad personam, grossière, non documentée. 𝗔̀ 𝘁𝗼𝘂𝘀, 𝗷𝗲 𝗹𝗲 𝗱𝗶𝘀 : 𝗹𝗲 𝘀𝗲𝗿𝘃𝗶𝗰𝗲 𝗽𝘂𝗯𝗹𝗶𝗰 𝗻’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝘂𝗻 𝗽𝗮𝗶𝗹𝗹𝗮𝘀𝘀𝗼𝗻 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲𝗾𝘂𝗲𝗹 𝘀’𝗲𝘀𝘀𝘂𝘆𝗲𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗶𝗲𝗱𝘀. 𝗟𝗮 𝗽𝗲́𝗿𝗶𝗼𝗱𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝘀𝘂𝗳𝗳𝗶𝘀𝗮𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗽𝗿𝗲́𝗼𝗰𝗰𝘂𝗽𝗮𝗻𝘁𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗾𝘂𝗲 𝗰𝗵𝗮𝗰𝘂𝗻 𝗽𝗿𝗲𝗻𝗻𝗲 𝘀𝗲𝘀 𝗿𝗲𝘀𝗽𝗼𝗻𝘀𝗮𝗯𝗶𝗹𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝗲𝘁 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗶𝗯𝘂𝗲, 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗵𝘂𝗺𝗶𝗹𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝗶𝗮𝗹𝗼𝗴𝘂𝗲 𝗲𝘁 𝗿𝗲𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁, 𝗮̀ 𝗹’𝗮𝘃𝗲𝗻𝗶𝗿 𝗱𝗲 𝗻𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗽𝗮𝘆𝘀. A bon entendeur
Propositions de l'assurance maladie pour 2025: le grand vide Une synthèse du rapport charges & produits 2025 a été diffusée. Elle exprime l'impuissance abyssale des Pouvoirs publics face à la situation critique de l'AMO et du système de santé. Le déficit attendu en 2025 est de 11,4 Mrds€, après les 11,1 Mrds€, ce qui est inédit hors période exceptionnelle de crise. Face à ce déficit hors de contrôle, la CNAM propose des économies (en réalité une moindre croissance des dépenses) à hauteur de 1,6 Mrd€, dont 70% à coup de rabot (baisse des prix sur produits et services), 25% sur les fraudes et 5% sur les parcours ALD. Les ALD représentent 80% de la croissance des dépenses remboursées de santé mais seulement 5% de la maitrise. Le rabot comptable a montré toute sa capacité à générer déserts médicaux et pénurie de de produits de santé mais c'est tellement facile à manier qu'on aurait tort de gêner. Comme la convention médicale 2024, ce rapport a été probablement externalisé à un cabinet de conseil qui a repris le fond et la forme des rapports des années passées, en actualisant les chiffres. On assiste à une litanie de chiffres et de propositions sans réflexion de fond, sans fil conducteur, sans stratégie. Les 30 propositions de maîtrise des dépenses sont toutes plus vides les unes que les autres Deux exemples "Proposition 25: Proposer aux médecins un service « SOS IJ » permettant de saisir l’Assurance Maladie sur des situations complexes d’arrêt de travail. Proposition 26: Réduire les Hospitalisations potentiellement évitables (HPE) : — diffuser à l’ensemble des acteurs de santé un indicateur sur les HPE ; — accompagner les patients, les praticiens libéraux et les établissements sanitaires des territoires ayant un volume important d’HPE." On pourrait en rire mais c'est le rapport sensé inspiré le (futur) gouvernement pour présenter le PLFSS 2025 au Parlement. Il est le reflet d'une gouvernance impuissante, qui ne maitrise ni le diagnostic ni le remède pour sortir de la crise, autre que de renvoyer la responsabilité sur les soignants et les soignés. En revanche, le cabinet de conseil maitrise les fondamentaux d'une mission réussie: valoriser les commanditaires. Les superbes photos des deux premières pages mettent en pleine lumière les deux dirigeants de la CNAM. Faut-il se soucier du reste ?
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🔍 L'importance d'une assurance santé complémentaire : Protégez-vous efficacement ! Un article récent de l'Argus de l'Assurance annonce que les négociations sur les revalorisations tarifaires des médecins libéraux avancent bien. Le directeur de la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam), Thomas Fatôme, a déposé un nouveau projet conventionnel après des discussions constructives mais ardues. Ce projet attend désormais l'approbation des organisations syndicales des médecins libéraux. Cette évolution souligne l'importance cruciale de disposer d'une couverture santé complémentaire pour s'assurer des remboursements optimaux face aux dépenses de santé en constante augmentation. En tant que mandataire chez AXAFrance, je propose des contrats d'assurance santé qui permettent de compléter les remboursements de votre régime obligatoire pour divers types de dépenses de santé : consultations, optique, dentaire, audiologie, soins de confort, hospitalisation et médicaments. Ces solutions assurent non seulement une couverture efficace mais aussi une gestion simplifiée et rapide, réduisant les délais de remboursement et offrant une tranquillité d'esprit inestimable. Nous offrons une approche personnalisée en nous déplaçant pour discuter de vos besoins spécifiques et proposer des solutions adaptées à votre situation. De plus, avec l'application mobile My AXA, vous pouvez suivre vos remboursements, gérer vos correspondances (décomptes, lettres d’accord, géolocalisation de partenaires médicaux etc.). Pour en savoir plus sur nos offres d'assurances santé et comment elles peuvent vous protéger efficacement, abonnez-vous à ma page LinkedIn et n'hésitez pas à engager une conversation. Ensemble, nous pouvons garantir votre santé et votre bien-être.💼💡 #AssuranceSanté #ProtectionComplète #AXA #SantéSécurisée
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Propositions de l'assurance maladie pour 2025: le grand vide Une synthèse du rapport charges & produits 2025 a été diffusée. Elle exprime l'impuissance abyssale des Pouvoirs publics face à la situation critique de l'AMO et du système de santé. Le déficit attendu en 2025 est de 11,4 Mrds€, après les 11,1 Mrds€, ce qui est inédit hors période exceptionnelle de crise. Face à ce déficit hors de contrôle, la CNAM propose des économies (en réalité une moindre croissance des dépenses) à hauteur de 1,6 Mrd€, dont 70% à coup de rabot (baisse des prix sur produits et services), 25% sur les fraudes et 5% sur les parcours ALD. Les ALD représentent 80% de la croissance des dépenses remboursées de santé mais seulement 5% de la maitrise. Le rabot comptable a montré toute sa capacité à générer déserts médicaux et pénurie de de produits de santé mais c'est tellement facile à manier qu'on aurait tort de gêner. Comme la convention médicale 2024, ce rapport a été probablement externalisé à un cabinet de conseil qui a repris le fond et la forme des rapports des années passées, en actualisant les chiffres. On assiste à une litanie de chiffres et de propositions sans réflexion de fond, sans fil conducteur, sans stratégie. Les 30 propositions de maîtrise des dépenses sont toutes plus vides les unes que les autres Deux exemples "Proposition 25: Proposer aux médecins un service « SOS IJ » permettant de saisir l’Assurance Maladie sur des situations complexes d’arrêt de travail. Proposition 26: Réduire les Hospitalisations potentiellement évitables (HPE) : — diffuser à l’ensemble des acteurs de santé un indicateur sur les HPE ; — accompagner les patients, les praticiens libéraux et les établissements sanitaires des territoires ayant un volume important d’HPE." On pourrait en rire mais c'est le rapport sensé inspiré le (futur) gouvernement pour présenter le PLFSS 2025 au Parlement. Il est le reflet d'une gouvernance impuissante, qui ne maitrise ni le diagnostic ni le remède pour sortir de la crise, autre que de renvoyer la responsabilité sur les soignants et les soignés. En revanche, le cabinet de conseil maitrise les fondamentaux d'une mission réussie: valoriser les commanditaires. Les superbes photos des deux premières pages mettent en pleine lumière les deux dirigeants de la CNAM. Faut-il se soucier du reste ?
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Le 10 octobre, à l’occasion de l’annonce du #PLFSS pour 2025 et d’un #Ondam de 2,8%, alors que les besoins sont importants, Les Contrepoints de la Santé ont reçu Thomas Fatôme, Directeur général de l’Assurance Maladie. De fait, le #déficit chronique de l’#Assurancemaladie risque de remettre en cause sa #pérennité ou à tout le moins, ses #missions. Quel #avenir pour celle qui, l’année prochaine, fêtera ses 80 ans ? Quelles actions mener ? Dr Philippe Leduc, PASCAL MAUREL et Renaud Degas, ont fait le point avec leur invité. Source : La Veille Acteurs de Santé
L'Assurance maladie, colosse aux pieds d'argile - La Veille Acteurs de Santé
https://www.veille-acteurs-sante.fr
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Solidarité Nationales ou préserver des intérêts sectoriels. Tel est enjeu le projet de la gouvernance de l Assurance Maladie. Le projet de fusion entre la CNOPS et la CNSS tend précisément à assoir la solidarité entre les secteurs public et privé à travers une meilleure distribution des prestations servies aux assurés. Qu est ce que les assurés peuvent tirer d un tel projet: 1/ reconsidérer la nomenclature grènera le des actes professionnels en vue de sa révision, 2/ porter le tarif de remboursement à un niveau compatible avec les honoraires des médecins, 3/ reconsidérer la liste des maladies chroniques en vue de l exonération du ticket modérateur. Il yaurait à dire beaucoup plus sur le sujet, je retiens pour ma part,l’idée de voir émerger un organisme doté de la personnalité civile, gestionnaire unique de l’ assurance maladie, est un progrès dans la politique de l’AMO. Le projet verrait le jour lorsque les considérations sur sa portee auraient été explicitées aux partenaires sociaux.
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Excellente mise au point de l’assurance maladie sur les élucubration de monsieur Bizard cet économiste de la santé autoproclamé qui après des années de complémentaires santé bashing s’en prend maintenant à l’assurance maladie . La question est : pour qui roule monsieur Bizard ?
Propositions de l'assurance maladie pour 2025: le grand vide Une synthèse du rapport charges & produits 2025 a été diffusée. Elle exprime l'impuissance abyssale des Pouvoirs publics face à la situation critique de l'AMO et du système de santé. Le déficit attendu en 2025 est de 11,4 Mrds€, après les 11,1 Mrds€, ce qui est inédit hors période exceptionnelle de crise. Face à ce déficit hors de contrôle, la CNAM propose des économies (en réalité une moindre croissance des dépenses) à hauteur de 1,6 Mrd€, dont 70% à coup de rabot (baisse des prix sur produits et services), 25% sur les fraudes et 5% sur les parcours ALD. Les ALD représentent 80% de la croissance des dépenses remboursées de santé mais seulement 5% de la maitrise. Le rabot comptable a montré toute sa capacité à générer déserts médicaux et pénurie de de produits de santé mais c'est tellement facile à manier qu'on aurait tort de gêner. Comme la convention médicale 2024, ce rapport a été probablement externalisé à un cabinet de conseil qui a repris le fond et la forme des rapports des années passées, en actualisant les chiffres. On assiste à une litanie de chiffres et de propositions sans réflexion de fond, sans fil conducteur, sans stratégie. Les 30 propositions de maîtrise des dépenses sont toutes plus vides les unes que les autres Deux exemples "Proposition 25: Proposer aux médecins un service « SOS IJ » permettant de saisir l’Assurance Maladie sur des situations complexes d’arrêt de travail. Proposition 26: Réduire les Hospitalisations potentiellement évitables (HPE) : — diffuser à l’ensemble des acteurs de santé un indicateur sur les HPE ; — accompagner les patients, les praticiens libéraux et les établissements sanitaires des territoires ayant un volume important d’HPE." On pourrait en rire mais c'est le rapport sensé inspiré le (futur) gouvernement pour présenter le PLFSS 2025 au Parlement. Il est le reflet d'une gouvernance impuissante, qui ne maitrise ni le diagnostic ni le remède pour sortir de la crise, autre que de renvoyer la responsabilité sur les soignants et les soignés. En revanche, le cabinet de conseil maitrise les fondamentaux d'une mission réussie: valoriser les commanditaires. Les superbes photos des deux premières pages mettent en pleine lumière les deux dirigeants de la CNAM. Faut-il se soucier du reste ?
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Et si… Et si les pouvoirs publics pensaient prévention ! Mais de manière globale car la santé est interdépendante de l’alimentation (sucre, perturbateurs endocriniens, produits transformés…), de l’environnement (stress, pollution, conditions de travail…), l’activité physique… Bref, j’ai l’impression que toutes les études, publications qui sont sorties ces dernières décennies n’ont jamais été lues par nos têtes pensantes ! Alors oui une politique de prévention coûte de l’argent au départ mais sur une réflexion à long terme elle diminue les dépenses lourdes ! Mais pour cela il faut penser Santé et bien commun et non rentabilité et Finances ! En France le monde médical et paramédical est prêt, les acteurs ne demandent qu’à travailler en pluridisciplinarité et parcours de soins/prévention. Alors à quand une politique de santé de prévention !
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