Post de Simon Brenot

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Une prouesse pour Neuralink. Et pour l'Humanité ? Après une première opération qui n’avait pas été un succès, la deuxième a cette fois tapé dans le mille. 🎯 L'implant actuel fonctionne ainsi : 👉 Il a la taille d'une pièce de monnaie (environ 1 cm de large). 👉 Il est relié au cerveau par des fils 20 fois plus fins qu'un cheveu humain. 👉 Des capteurs enregistrent les signaux électriques du cerveau et les transmettent à l'implant principal. Et la suite ? Après le monde du jeu-vidéo, Neuralink souhaite désormais encourager l’interaction de l’implant avec le monde réel, pour que les patients puissent se déplacer et se mouvoir de manière plus autonome en contrôlant un bras robotisé ou leur fauteuil roulant. 𝗔𝗹𝗼𝗿𝘀, 𝗱𝗲𝗺𝗮𝗶𝗻 𝘁𝗼𝘂𝘀 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝘂𝗻 𝗶𝗺𝗽𝗹𝗮𝗻𝘁 ? Au-delà de l’aspect sensationnel du dispositif, de nombreux obstacles techniques, éthiques et sociétaux demeurent : ➡ Quelle sécurité pour les données sensibles sur l’activité cérébrale des patients ? Les risques de piratage ou d'utilisation abusive de ces informations sont présents. ➡ Une possible inégalité sociale due à l’accès ? Quelles implications à long terme sur notre conception de l'humain et de ses fonctions cognitives ? ➡ Quel cadre normatif à l'avenir ? Neuralink sonnera-t-elle le début d'une réflexion vers 𝗹𝗮 𝗿è𝗴𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗻𝗲𝘂𝗿𝗼-é𝘁𝗵𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗲𝘁 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗻𝘀é𝗰𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗻𝗲𝘂𝗿𝗼-𝗱𝗿𝗼𝗶𝘁𝘀 ? Il est évident qu’il y aura besoin d’une innovation responsable dans les neuro-technologies. Car, si la promesse d’une amélioration de notre condition d’Homme est présente, rien ne nous dit qu’il ne s’agira pas d’une chimère avec des conséquences désastreuses pour nos propres identités. 𝘘𝘶𝘦𝘭𝘭𝘦(s) 𝘳é𝘢𝘭𝘪𝘵é(s) 𝘴𝘰𝘶𝘩𝘢𝘪𝘵𝘰𝘯𝘴-𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘭𝘦 𝘧𝘶𝘵𝘶𝘳 ? #AI #éthique #neuralink #innovation #neurodroit

Grâce à un implant Neuralink, un patient paralysé peut rejouer à Counter Strike, son jeu vidéo préféré

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