Post de SIMV

La #grippe aviaire, et son #virus H5N1, n’est pas seulement un danger pour l’homme, nos #élevages domestiques, elle l’est aussi pour la faune sauvage et plus seulement les oiseaux. Une nouvelle menace pour la #biodiversité, déjà tellement malmenée. Ce virus, tout en mutant, se répand sur toute la planète y compris aux pôles. Ainsi Une souche particulièrement virulente et plus contagieuse du virus H5N1 a décimé des colonies entières d’oiseaux marins et d’éléphants de mer de l’Alaska à l’Antarctique. En Argentine, environ 17 400 veaux marins sont morts. Les manchots papous des îles Falkland ont été atteint en janvier 2024. Entre octobre 2022 et novembre 2023, le virus aurait tué près de 600 000 oiseaux et plus de 50 000 mammifères appartenant respectivement à au moins 82 et 10 espèces différentes, principalement au Pérou et au Chili. Il en est de même des colonies européennes de fous de Bassan particulièrement décimées en 2022. Dans la plus grande colonie, celle de Bass Rock (Ecosse), l’occupation des nids a chuté de 71 %. En France, après avoir décimé l’unique colonie de fou de Bassan de la réserve des Sept-Îles en 2022 avec une perte de 9000 couples, le virus s’est attaqué en 2023 la colonie de sternes (caugek mais aussi pierregarin et de Dougall) de l'archipel des Glénan. C’est en 1996, dans un élevage d’oies du Guandong, en Chine, que des scientifiques ont identifié pour la première fois le virus de l’influenza aviaire. Son principale vecteur les oiseaux sauvages et sa cible principale les élevages de volailles. Les éleveurs doivent alors procéder à des abattages massifs de leurs animaux pour tenter de contrôler la propagation de la maladie. L’Europe a été touché fortement en octobre 2021 et 50 millions de volailles ont été euthanasiés. Les élevages français ont été contaminés pour la première fois en février 2006. Mais le pic a été atteint entre août 2021 et mai 2022 avec plus de 20 millions de palmipèdes et de #volailles abattus dans le cadre des mesures de gestion de crise. Actuellement dix foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) ont été confirmés en élevage en France entre novembre 2023 et le 16 janvier 2024. Le virus H5N1 semble désormais capable de se transmettre de vache à vache mais aussi à l’homme. 32 élevages dans six Etats américains sont touchés en 2024. Un premier cas de grippe aviaire a été découvert chez un employé de ferme au Texas le 1er avril 2024. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait part le 18 avril 2024 dernier de son "énorme inquiétude face à la propagation croissante de la souche H5N1 de la grippe aviaire à de nouvelles espèces, y compris les humains ». Selon l’institut Pasteur, "à l’heure actuelle, la transmission du virus ne se fait que de l’animal à l’homme, mais les autorités sanitaires redoutent une évolution du virus vers une forme transmissible d’homme à homme, porte ouverte à une pandémie" même s’Il n’y a pour l’heure aucune preuve d’une transmission d’humain à humain du H5N1.

FCO et MHE — Quid de la faune sauvage ? 🦌❓ Nous sommes sollicités par des chasseurs quant aux risques que rencontrent les populations de chevreuils et cerfs dans notre département vis-à-vis de la FCO (Fièvre Catharale Ovine) et de la MHE (Maladie hémorragique Epizootique), deux virus voisins. 🦠 AUCUN CAS de FCO ou de MHE à l’origine de décès d’un ruminant sauvage n’a été remonté par le réseau de surveillance départemental. 🚫 La surveillance nationale ne permet pas non plus d’observer de mortalité sur les ruminants sauvages en lien avec ces deux maladies. 🔬 Ces maladies ne sont pas transmissibles à l’homme et n’ont aucun impact sur la venaison. 👨👩👧👦🍖 Pour la FCO : • Le chevreuil est peu sensible (très rarement contaminé) et ne sert pas de réservoir d’après les études menées à partir de 2008. 🦌📉🔬 Le cerf est assez sensible à la FCO (contaminable), sans pour autant exprimer de symptômes dans la plupart des cas. Son rôle en tant que réservoir est encore discuté. 🦌🤔💭 En Espagne, une récente étude a montré l’infection et le décès de deux cerfs dû à la MHE. 🇪🇸🦌Mais l'enquête sérologique a révélé une propagation limitée dans les groupes de ruminants sauvages espagnols (600 animaux étudiés) au cours de la première année de détection du virus. 📊🔍 #FCO #MHE #FauneSauvage #SurveillanceSanitaire #Chevreuil #Cerf #SantéAnimale #SAGIR #ChasseurComtois #Biodiversité

Chien viverrin et civette suspects (Libération, franceinfo), accusés d’avoir propagé le virus du COVID-19 (La Croix), bandits (L'Est Républicain), menaces pour la santé publique (Groupe TF1, La Dépêche du Midi), pangolin innocenté (Centre Presse Aveyron), animaux à l’origine du SarsCov2… Les journalistes ne mesurent pas toujours l'impact des mots qu'ils utilisent, ni les lourdes conséquences que cela peut avoir sur les animaux non humains. Ces deux espèces ont effectivement facilité le passage du virus de la faune sauvage à l'humain, mais non par leur propre volonté : elles ont été chassées, placées sur des marchés dans des conditions déplorables et commercialisées. Elles ne sont en rien responsables de la propagation du virus. L'utilisation de termes accusateurs incite certaines personnes, sans discernement, à vouloir éradiquer les chiens viverrins et les civettes, des animaux qui n'ont jamais demandé à se retrouver sur ces marchés. Par conséquent, s'il vous plaît, faites attention aux mots que vous choisissez et à la manière dont vous les interprétez. Soyons responsables dans notre manière de communiquer sur des sujets aussi sensibles. Voici un lien en français vers le communiqué du CNRS qui explique en détail cette étude : https://lnkd.in/eyMUemCF Photo d'un chien viverrin (tanuki) pris en 2010 à Miyajima, Japon

Connaissez-vous l'animal le plus dangereux au Monde ? 🤔 BBC Wildlife, repris par Statista, a dévoilé récemment la liste des animaux les plus dangereux pour l'Homme. Chaque année, ils sont responsables de milliers de morts et sont toujours plus craints par ceux qui les côtoient. En première position, on retrouve le moustique ! 🦟 Via les parasites mortels qu'il transporte, le moustique est l'animal le plus mortel pour l'Homme. Parmi les plus connus, la Dengue, le Zika, le Chikungunya mais surtout le paludisme. A lui seul, le paludisme est responsable de 600.000 morts par an. D'après l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Agence nationale de sécurité sanitaire - Anses), la France métropolitaine est exposée à « un risque assez élevé » d’épidémies liées au moustique-tigre dans les cinq prochaines années. Pensez à protéger petits et grands des piqûres avec un répulsif Anti-Moustiques efficace. #moustiques #moustiquetigre #maladiesvectorielles #mortel #danger #animaux #Zika #Dengue #Chikungunya #Paludisme #santé #épidémie #bbc

📢 Test en ligne : Sauriez-vous reconnaître une larve de moustique tigre ?   Dans le cadre du travail de recherche ABACUS 📊 mené par ALTOPICTUS et ses partenaires scientifiques, nous développons une méthode de reconnaissance « pour tous » - simple et réalisable à l'œil nu 👀 – des larves de moustique tigre (Aedes albopictus 🦟). Nous souhaitons valider la pertinence et l’applicabilité de cette méthode au moyen de ce test auprès du public le plus large possible. Ce test à faire individuellement comporte 21 photos de larves à identifier à partir de la méthode proposée. 🕐 Temps de réponse estimé d'environ 10 minutes : 🇫🇷 👉 https://lnkd.in/dPzkcJcH 🇬🇧 👉 https://lnkd.in/d4dARgeX Votre score individuel vous sera communiqué à la fin du test. Merci pour votre participation à cette étude, et n’hésitez pas à diffuser le lien du test !   Contexte de l’étude : Le #moustiquetigre (#Aedesalbopictus) est une espèce invasive qui colonise rapidement la France. C’est une source de nuisance majeure et un vecteur d’arbovirus (dengue, chikungunya, Zika) responsable chaque année de transmissions locales en France et en Europe. Cette espèce pond uniquement dans des récipients, et pouvoir détecter et identifier rapidement ses larves aquatiques est d’un intérêt majeur dans le cadre de sa surveillance et de la lutte.

⌛ Prenez quelques minutes de votre temps pour répondre à cette étude sur les larves de #moustiquetigre 🦟

🔎 Surveillance des blattes germaniques : des pièges collants pour une lutte efficace 🔎 Depuis des décennies, les blattes germaniques figurent parmi les nuisibles les plus coriaces en milieu urbain. Mais comment les professionnels de la lutte antiparasitaire s'adaptent-ils aux défis constants posés par ces insectes rusés ? 👉 Points clés abordés par Shep Sheperdigian de Rose Pest Solutions lors de la récente conférence sur la gestion parasitaire de l'Université Purdue : - L’utilité persistante des pièges collants dans la surveillance et la détection des infestations. - Les stratégies de rotation des appâts pour prévenir la résistance des blattes. - L'importance des inspections régulières pour évaluer et affiner les méthodes de contrôle. 🛠️ Ces approches ne sont pas nouvelles, mais leur application et optimisation continues sont cruciales pour rester en avance dans la lutte contre ces nuisibles persistants. #blatte #désinsectisation #piège #nuisible

🦟 Avez-vous déjà entendu parler du moustique tigre ? Il a un petit corps noir avec une bande verticale blanche à l'arrière de la tête et du dos une ligne blanche à l’arrière de sa tête et son dos, 5 rayures blanches sur les pattes et la dernière partie des pattes est entièrement blanche. Depuis 2022, les citoyens peuvent soumettre des photos de moustiques tigres, via https://lnkd.in/eifjY85J. À l'approche de l'été, nous souhaitons mettre une nouvelle fois en avant cet outil pratique. Ce site fait partie du projet MEMO+ (Monitoring of Exotic Mosquitoes), qui se concentre sur la surveillance des moustiques tigres (Aedes albopictus) en Belgique. Ce projet est une collaboration du Plan d’Action National Environnement-Santé (NEHAP) - auquel le SPF Santé Publique contribue - de Sciensano et de l’Institute of Tropical Medicine Antwerp. #MoustiqueTigre #SurveillanceMoustiques #NEHAP BeBiodiversity

Au sanctuaire animalier Wild Felid Advocacy Center à Shelton, dans l’État de Washington, vingt grands félins ont succombé en quelques semaines à la grippe aviaire H5N1, un virus initialement transmis par les oiseaux. Ce sanctuaire accueille des félins négligés ou abandonnés. Le fondateur et directeur, Mark Mathews, a confirmé que les premières infections sont apparues en novembre, avec des symptômes pneumoniques détectés chez plusieurs pumas. Malgré des habitats séparés, la maladie s’est propagée rapidement. Le premier décès a été signalé le 23 novembre. Depuis, un tigre du Bengale, quatre couguars, des lynx, des servals et plusieurs chats ont perdu la vie. Trois félins ont survécu, bien que l’un d’eux reste dans un état critique. Le sanctuaire compte désormais 17 survivants et reste fermé au public pour quarantaine et désinfection. Mark Mathews a indiqué que le virus, souvent mortel en moins de 24 heures, représente un défi inédit pour le sanctuaire, où les décès surviennent habituellement par vieillesse. Plus de 3 600 kilos de nourriture ont été détruits par mesure de précaution, et chaque habitat est désinfecté minutieusement. La contamination pourrait provenir d’excréments d’oiseaux sauvages, de viande contaminée ou de félins ayant chassé des oiseaux infectés. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) rapporte que le variant H5N1, apparu en 2020, a provoqué des épidémies inédites touchant d’abord l’Afrique, l’Asie et l’Europe, avant de s’étendre à l’Amérique en 2021. Aux États-Unis, le Département de la pêche et de la faune de Washington a confirmé des cas chez des oiseaux sauvages cet automne, ainsi que chez deux couguars dans le comté de Clallam. À l’échelle nationale, 61 cas humains ont été recensés depuis avril 2024, selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC). Si la plupart présentaient des symptômes bénins, un cas grave a entraîné une hospitalisation en Louisiane ce mois-ci. La grippe aviaire ne se limite pas aux oiseaux et félins : en Californie, des vaches laitières de 645 troupeaux ont été testées positives au virus cette année. L’épidémie souligne la nécessité de renforcer la surveillance et la prévention des zoonoses pour limiter leur propagation et leurs impacts sur les espèces animales et humaines.

🌍 Journée internationale de la préparation aux épidémies : un appel à l'action pour une surveillance renforcée 🦠🔬   Aujourd'hui, à l'occasion de la Journée internationale de la préparation aux épidémies, il est essentiel de rappeler l'importance de la surveillance sanitaire et de la prévention face aux menaces infectieuses. D’après l’OMS, 70% des agents pathogènes ont des réservoirs animaux, et la faune sauvage représente une source importante de risques pour la santé publique. En cette journée dédiée à la préparation aux épidémies, le rôle des laboratoires publics d’analyses comme le nôtre n’a jamais été aussi crucial.   👉 Nos laboratoires, en collaboration avec des acteurs clés tels que l’Office Français de la Biodiversité (OFB), les Groupements de Défense Sanitaire, les vétérinaires sanitaires, les Fédérations des chasseurs, fait partie intégrante du dispositif d'épidémiosurveillance des maladies animales.   🔍 Pourquoi cette surveillance est-elle essentielle ? - Pour les animaux de rente (bovins, porcs, volailles, etc.), la surveillance permet de détecter rapidement des maladies qui peuvent avoir des conséquences économiques et sanitaires majeures. - Pour les animaux de compagnie, les pathologies émergentes sont également suivies afin de protéger nos compagnons à quatre pattes et leurs propriétaires. - Pour la faune sauvage, notre travail de détection de maladies, comme l'influenza aviaire ou la peste porcine africaine, est primordial pour prévenir les risques de transmission à l'Homme ou aux animaux d'élevage. - Dans les parcs zoologiques, la surveillance garantit la sécurité des animaux menacés et permet de contrôler les risques épidémiques dans des environnements clos.   💪 En ce 27 décembre, nous réaffirmons l'importance d'une préparation proactive face aux épidémies, qu’elles concernent les espèces sauvages, domestiques ou d’élevage. Grâce à nos analyses pointues, à l'autopsie des animaux et à une collaboration étroite avec nos partenaires, nous contribuons à anticiper les risques sanitaires avant qu’ils ne deviennent des crises.   Cette journée est l'occasion de souligner l'importance de la prévention et de la collaboration pour un monde plus résilient face aux épidémies. Ensemble, préparons-nous à mieux protéger notre santé, celle des animaux, et de notre environnement.   #JournéeInternationale #Épidémies #SantéPublique #Épidémiosurveillance #Laboratoire #SantéAnimale   Hadjila Yanes Guillaume Mosnier Chantal AUDEVAL Delphine Forestier