Post de SIRE Conseil

🔍🦢 Le comptage des grues : une mission hivernale de la réserve de Camargue ! Chaque année dans le cadre national du « Réseau Grues France » un recensement des grues cendrées est organisé par la Tour du Valat, avec la contribution de la SNPN. 📄 Tôt le matin, les équipes se déploient discrètement pour compter les grues cendrées dans leurs dortoirs d'hivernage. Les animaux sont recensés lorsqu’ils sont en vol car ils sont plus visibles que lorsqu’ils sont au sol. Les données sont importantes pour mieux comprendre les migrations de ces oiseaux et adapter les mesures de conservation. 🏞️ Les grues cendrées, qui sont parmi les plus grands oiseaux d'Europe, migrent vers le sud de la France à la recherche de nourriture. La Camargue est un lieu de refuge important pour ces oiseaux, dont le nombre augmente chaque année. Environ 42 % d'entre eux choisissent d’hiverner dans la réserve. Lisez l'article sur l'observation des grues en Camargue👉 https://lnkd.in/eXtjJjQh Explorez les techniques de comptage des oiseaux de LPO Alsace 👉 https://lnkd.in/emcghktb Pour vous abonner au Courrier de la Nature 👉 https://lnkd.in/ePsvaNe5 Silke Befeld I Gael HEMERY I Emmanuelle MIGNE

"Écologie des bouts de ficelle", m'a dit un expert très au fait des questions de biodiversité quand j'ai évoqué avec lui la réintroduction des grands tétras dans le Parc naturel régional des Ballons des Vosges. Car oui, cela peut paraître étonnant, mais des associations et des scientifiques sont contre le lâcher de ce gros volatil dans le massif des Vosges d'où il a quasiment disparu (trois ou quatre individus seulement ont été repérés l'an dernier). Pourtant, le parc a procédé vendredi, après validation par Préfet des Vosges et ordonnance de la justice administrative, au lâcher de neuf grands tétras. Le projet, lancé il y a deux ans, prévoit de capturer en Norvège, pays qui compte 200.000 grands tétras, quarante oiseaux par an pendant cinq ans, pour les relâcher dans le massif français. Le budget total s'élève à 200.000 euros. Mais pour les associations, c'est de l'argent mal utilisé. Car, disent-elles, l'animal est réintroduit sans mesures efficaces pour lutter contre les facteurs à l'origine de son déclin. Ceux-ci sont nombreux, et on les trouve notamment dans un avis rendu l'an dernier par le Conseil scientifique régional du patrimoine naturel du Grand Est : "changements climatiques, habitats favorables très insuffisants, fragmentation et rupture des corridors, dérangements humains, dérive génétique, pression de prédation et collisions avec des infrastructures type ligne HT, câbles remontés de ski et clôtures." Ces oiseaux ont besoin de calme (pas toujours compatible avec les activités touristiques du parc) et de neige, six mois par an (un vœu pieu, dans les Vosges). Le dossier ne s'arrête pas là : le recours au fond doit être examiné par la justice administrative dans les semaines qui viennent. LPO France Cédric MARTEAU France Nature Environnement Hervé Berville

🐗 Vous n'avez pas encore été à l' Espace Faune de la Forêt d'Orient? C'est le moment d'y aller faire un saut durant les vacances au coeur du Parc Naturel Régional de la Forêt d'Orient! Mon article pour Le Parisien

Çà fonctionne...

“Mouettes, goélands et albatros : comment les différencier ? À l’approche de l’été vous les croiserez sur les plages, perchés au sommet des arbres ou aux abords des restaurants essayant de dérober les restes de votre repas. Mais saurez-vous faire la distinction entre la mouette, le goéland et l'albatros ? Ces oiseaux côtiers partagent de nombreux attributs dont un plumage à dominante blanche ; il est donc aisé de les confondre. Voici quelques explications qui vous permettront de rapidement différencier ces espèces très proches mais distinctes, lors de vos prochaines excursions. La mouette, plus craintive, est bien moins imposante que le goéland. Facilement identifiable à son cri aigu et rauque, ses pattes et son bec sont toujours plus rouges et elles portent un petit capuchon gris-brun lors de la période de reproduction. La plus connue de nos côtes est la mouette rieuse (Chroicocephalus ridibundus). Concernant les goélands, les plus connus de nos côtes françaises sont le goéland argenté (Larus argentatus) et le goéland Leucophée (Larus michahellis). Leur bec jaune porte une petite tache rouge sur la partie inférieure du bec, ces « oiseaux sociables » selon la ligue pour la protection des oiseaux (LPO), n’hésitent pas à aborder les touristes en toute saison. Leurs longues ailes font d'eux des acrobates des airs mais ils se déplacent aussi très bien dans l’eau grâce à leurs longues pattes et leurs pieds palmés. Si vous êtes en pleine mer, vous aurez plus de chances de croiser l’oiseau possédant la plus grande envergure : l’albatros. Cet animal, qui appartient à la famille des Diomédéidés, peut mesurer jusqu’à deux mètres de haut et peser entre 6 et 12 kilogrammes. Le grand Albatros (Diomedea exulans) est facilement identifiable grâce à son bec crochu qui peut mesurer entre 15 et 18 cm et son envergure qui peut atteindre 3.5 mètres, un record. Réel champion du vol plané sur de longues distances, il passe la majeure partie de sa vie en haute mer. Notez que 18 des 22 espèces d’albatros sont menacées notamment à cause des ingestions de plastique de plus en plus fréquentes.” Source National Geographic #3615docmimi #aubergedelaroseperchée #côtedopale #boulonnais DEPARTEMENT DU PAS DE CALAIS Région Hauts-de-France Photo Côte d’Opale le 4 Nov 17:00

⚠ #𝐬𝐭𝐞𝐫𝐧𝐞𝐬 : 𝐬𝐢𝐭𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚𝐥𝐚𝐫𝐦𝐚𝐧𝐭𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐜𝐞𝐬 𝐞𝐬𝐩𝐞̀𝐜𝐞𝐬 𝐞𝐦𝐛𝐥𝐞́𝐦𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐋𝐨𝐢𝐫𝐞 Tous les ans, le Maine-et-Loire accueille un grand nombre de Sternes naines et Pierregarin qui viennent se reproduire sur nos grèves de Loire. D’avril à septembre, ces oiseaux s’installent en colonie et creusent leurs nids à même le sable. 🐣 Pour ces espèces très farouches, les risques sont importants : crues, prédation, dérangements, piétinement des œufs, divagation d’animaux domestiques… 𝐄𝐭 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐚𝐧𝐧𝐞́𝐞, 𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐫𝐞𝐩𝐫𝐨𝐝𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐬’𝐚𝐧𝐧𝐨𝐧𝐜𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐮𝐥𝐢𝐞̀𝐫𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞́𝐥𝐢𝐜𝐚𝐭𝐞. Les niveaux d’eau élevés du fleuve ont contraint les sternes à retarder leur installation. Depuis plusieurs jours, les premiers couples commencent à se fixer sur les quelques bancs de sable émergés, malheureusement proches des rives. C’est notamment le cas à #Saumur (banc de sable des Ardilliers), à #Gennesvaldeloire (amont de l’Île de Gennes) et à #Montsoreau (grève du pont). Le Parc Loire-Anjou-Touraine, la LPO Anjou et l’État travaillent ensemble pour protéger ces oiseaux : ⛔ du 1er avril au 15 août, l’accès aux bancs de sable, de Saumur à Montsoreau et de La Daguenière au Thoureil est interdit, tout comme l’accostage, le stationnement, la divagation d’animaux domestiques, le bivouac, le camping et les feux ⛔ Après une année 2023 difficile où pour la première fois depuis plus de 20 ans, aucun couple de sternes n’a produit de jeunes à l’envol entre Montsoreau et Saumur, une bonne cohabitation des Hommes et de la nature est alors plus que nécessaire. ✔ Vous aussi agissez pour leur survie : restez sur les espaces aménagés et n’allez pas sur les grèves isolées. ©Coco Productions

"Réserver des espaces de nature en ville : oui, mais gérés pour éviter les désagréments." On parle encore beaucoup de Nature en ville, qui est une bonne chose car préserver des espaces non-bâtis rend de nombreux services (biodiversité, continuités écologiques, infiltration de l'eau, îlots de fraîcheur, etc.) Toutefois, comme le montrent très bien les suivis GPS que nous conduisons à la FDC31 - Fédération Départementale des Chasseurs de la Haute-Garonne, ces espaces, lorsqu'ils sont laissés sans gestion, s'enfrichent et engendrent la présence du sanglier en ville... et des nuisances associées pour les habitants, les activités humaines, les infrastructures de transport... et des tensions entre les riverains, les pouvoirs publics, les collectivités, les associations de défense des animaux. Pire, à de hauts niveaux de populations, cette espèce porte atteinte aux espèces protégées et sensibles que l'on cherche à préserver. Donc, comme souvent en matière d'environnement, lorsque l'on pense au maintien il faut aussi penser à la gestion.

LES OISEAUX CINQUIÈME PARTIE : 71 %, retenez bien ce chiffre, on en parle un peu plus bas. Les flamants roses font partie des oiseaux les plus incroyables que nous puissions observer en France. Il existe plusieurs sites d’observation sur le pourtour méditerranéen qui permettent de ne pas les déranger. Ils sont protégés sur tout le territoire mais subissent, comme les autres oiseaux, un déclin de leurs populations. Il y a plusieurs facteurs qui expliquent ce déclin global : la chasse évidemment, les dérangements des nichées, l’artificialisation des sols, mais la plus grande part est due à l’industrie de l’élevage. Si bien qu’aujourd’hui, sur l’ensemble de la planète, les oiseaux d’élevage représentent 71 % de la totalité des oiseaux mondiaux (il n’y a donc que 29 % d’oiseaux sauvages). Nous pouvons toutes et tous agir chaque jour pour changer cette tendance. Très simplement, arrêtons de manger les oiseaux (ainsi que les autres animaux). Laissons-leur des espaces de vie et d’intimité. Parlons-en autour de nous.

#environnement #alouette #chasse Gilles Dreu avait sorti une chanson devenue un tube de l’époque. C’était en 1968. C’était « Alouette , Alouette ». En 2024 le juge s’intéresse de nouveau à l’oiseau des près et des champs. Et annule deux arrêtés concernant sa capture. En cause l'arrêté du 4 octobre 2022 relatif au nombre maximum d'alouettes des champs capturées au moyen de matoles dans les départements des Landes et du Lot-et-Garonne pour la campagne 2022-2023 et l'arrêté du 4 octobre 2022 relatif au nombre maximum d'alouettes des champs pouvant être capturées à l'aide de pantes dans les départements de la Gironde, des Landes, du Lot-et-Garonne et des Pyrénées-Atlantiques pour la campagne 2022-2023 Ces arrêtés, pour faire très court, ayant été justifiés notamment en vue de " favoriser une cohabitation harmonieuse des chasseurs et des autres usagers de la nature "et en estimant que ces méthodes de capture sont " dans la continuité de savoirs et savoir-faire cynégétiques qui appartiennent à l'histoire et au patrimoine de la France et de l'humanité ". Ø Au vu de la directive du 30 novembre 2009 concernant la conservation des oiseaux sauvages, dite directive oiseaux, « telles qu'interprétées par la Cour de justice de l'Union européenne », les motifs de dérogation sont d'interprétation stricte. Jugé ici que «Si les méthodes traditionnelles de chasse sont susceptibles de constituer une exploitation judicieuse de certains oiseaux au sens de la directive, l'objectif de préserver ces méthodes ne constitue pas un motif autonome de dérogation au sens de cet article » Le juge estime notamment que « le caractère traditionnel d'une méthode de chasse ne suffit pas, par lui-même, à établir qu'une autre solution satisfaisante, au sens des dispositions du paragraphe 1 de cet article 9, ne peut être substituée à cette méthode, de même que le simple fait qu'une autre méthode requerrait une adaptation et, par conséquent, exigerait de s'écarter de certaines caractéristiques d'une tradition, ne saurait suffire pour considérer qu'il n'existe pas une autre solution satisfaisante ». Ø Au vu de l'article L. 424-2 du code de l'environnement le juge considère notamment que les arrêtés attaqués « n'explicitent pas dans quelle mesure la capture d'alouettes des champs à l'aide de pantes et de matoles participerait à la conservation et à la protection de la biodiversité, que le motif de la dérogation prévue par le dispositif réglementaire réside principalement dans l'objectif de préserver l'utilisation de modes de chasse constituant une pratique traditionnelle qui, ainsi que l'a jugé la Cour de justice de l'Union européenne, ne saurait à lui seul justifier de l'absence d'autre solution satisfaisante au sens de l'article 9 de la directive du 30 novembre 2009 précitée » L’arrêt est bien plus long dans son raisonnement et sa motivation. On y renvoie le lecteur intéressé, faute de place. Conseil d'État, 6 mai 2024, N°468145.

DES OISEAUX RARES SUR LES TOCS DE #THAU Le premier comptage 2024 réalisé le 6 juin dernier par les experts du #CEN Occitanie, du #SMBT et de Sète Agglopôle a permis de comptabiliser plus de 160 nids de #Sternes pierregarins, Sternes naines et #Avocettes élégantes. Cette semaine, les premières éclosions ont vu naitre 70 poussins ! Il est impératif de rester à distance du secteur règlementé durant la période sensible (jusqu’à fin août). Cette année, 5 bouées oranges ont été ajoutées aux panneaux d'information. Afin de protéger les futurs poussins, la Préfecture maritime a décidé de renforcer la réglementation par un arrêté d’interdiction de la #navigation et d’#accostage sur la zone centrale des TOCS jusqu’au 15 août 2024. Consulter l’arrêté : https://lnkd.in/dSdnDpEW... A noter que ces #larolimicoles sont des espèces protégées car fragiles et menacées à l’échelle de l’Europe et du Réseau Natura 2000. Ils passent l’hiver en Afrique puis rejoignent nos côtes pour s’y reproduire. La réussite de leur reproduction est une étape clé pour la survie de l’espèce à l’échelle de la #Méditerranée. Pour suivre l’arrivée des #oiseaux en temps réel sur la façade méditerranéenne, consultez la #Météo des #Oiseaux et pour en savoir plus sur les espèces et espaces naturels de Thau : www.thaunature.fr. Pour connaitre toutes les règles de navigation sur Thau, téléchargez l’application gratuite Nav&Co. #Natura2000 #larolimicoles #bassindethau #biodiversité #protectiondesoiseaux #Thaunature #Météodesoiseaux #SMBT #CENOccitanie #PréfeturemaritimeMéditerranée #Sèteagglopôleméditerranée #onmarchesurdesoeufs #BrigadeBleue #NAVCO #airemarineprotégée