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Même les habitats marins intacts sont menacés par les impacts humains   Un récent rapport publié par PLOS met en lumière une vérité alarmante : même les animaux marins vivant dans des habitats considérés comme intacts ne sont pas à l'abri des effets de l'activité humaine et du changement climatique.   Selon cette étude, des espèces marines de plus de 21 000 espèces sont menacées par des facteurs tels que la pêche, la pollution, et l’acidification des océans. En particulier, les coraux, les mollusques, les crustacés et les étoiles de mer sont parmi les groupes les plus à risque.  Les résultats sont clairs : les impacts combinés des activités humaines sur terre et en mer, en plus des effets du changement climatique, accélèrent la dégradation des écosystèmes côtiers et marins. Même les zones relativement préservées ne sont pas épargnées. Face à cela, l'étude recommande des mesures de conservation plus ciblées, économiquement viables et socialement équitables. Des interventions telles que la réduction de la vitesse des navires, des restrictions sur certains équipements de pêche et la réduction des effluents agricoles sont parmi les solutions proposées.   Pour lire l’étude : https://lnkd.in/gNrsKkwh #30x30 #ocean Christophe CHEVILLON Aline Schaffar

En septembre, on applaudissait un traité "historique" pour sauver la biodiversité marine : 2/3 de la surface des océans seraient bientôt sanctuarisés ! Retour à la réalité, avec la conclusion d'une étude parue ce jeudi : seul 1/3 des aires marines déjà censées être "protégées" l'est vraiment... Réalisée par des chercheurs du CNRS - Centre national de la recherche scientifique, l'étude porte sur 90 % des 18 000 aires marines protégées dans le monde. Le pire ? Certaines n'ont même pas été crées. 👉 Un travail précieux qui nous rappelle qu'en matière de transition écologique, on mélange trop souvent les intentions et les succès. 🐟 La bonne nouvelle ? Dans les aires marines vraiment protégées, la faune et la flore reviennent de manière étonnante. En France, c'est le cas de la Réserve naturelle marine de Cerbère-Banyuls (Pyrénées Orientales), où une politique efficace est menée depuis 40 ans avec l'Observatoire océanologique de Banyuls-sur-Mer. 🔍 Pour repérer les vrais champions de la protection de la nature, le Comité français de l'UICN publie une "liste verte" des aires protégées. [https://lnkd.in/e6GiPnqK] -------- Votre organisation est engagée dans une démarche #transition écologique et sociale ? Vous cherchez les bons mots, angles et formats pour l'expliquer à vos parties prenantes avec #transparence et sans #greenwashing ? Discutons-en : antoine.lannuzel.pro@gmail.com

Au cœur de l’océan Pacifique, le “Triangle du Corail” abrite l’un des écosystèmes marins les plus riches au monde en termes de biodiversité. Mais aujourd’hui, cette “Amazonie des Mers” est confrontée à une menace grandissante : l’expansion des concessions pétrolières et gazières. Un récent rapport d’un collectif d’ONG tire la sonnette d’alarme sur les risques catastrophiques que fait peser cette exploitation effrénée des ressources fossiles. Un Sanctuaire Marin en Sursis S’étendant sur plus de 10 millions de kilomètres carrés entre l’Indonésie, la Malaisie, les Philippines et d’autres pays de la région, le Triangle du Corail abrite plus de 600 aires marines protégées (AMP). Ces zones sont essentielles pour préserver l’incroyable biodiversité marine locale. Pourtant, près de 16% de leur surface est aujourd’hui chevauchée par des blocs pétroliers et gaziers, pour la plupart encore en phase exploratoire. Selon Florencia Librizzi, directrice de programme du collectif d’ONG Earth Insight, cette expansion des combustibles fossiles dans la région est extrêmement préoccupante : L’expansion des combustibles fossiles dans le Triangle du Corail est dangereuse et menace l’un des écosystèmes marins les plus riches en biodiversité au monde. – Florencia Librizzi, Earth Insight Des Conséquences Désastreuses Au-delà de la destruction directe des habitats marins par les forages, l’exploitation pétrolière et gazière fait courir d’immenses risques de marées noires. Avec l’augmentation du trafic des pétroliers dans la région, les chances d’accidents dévastateurs se multiplient. Une marée noire dans le Triangle du Corail aurait des conséquences catastrophiques pour : Les populations locales qui dépendent des ressources marines L’ensemble de la biodiversité marine (coraux, poissons, mammifères marins…) L’équilibre global de cet écosystème unique Les impacts seraient ressentis pendant des décennies, voire des siècles, sans certitude de retour à la normale pour cet environnement fragile. Des Solutions pour Protéger le Triangle du Corail Face à l’urgence de la situation, le rapport d’Earth Insight propose des pistes pour tenter de sauvegarder le Triangle du Corail et son irremplaçable biodiversité : Instaurer un moratoire immédiat sur les activités pétrolières, gazières et minières dans les zones écologiquement sensibles Classer la région comme “zone maritime particulièrement vulnérable” nécessitant une protection spéciale Renforcer les aires marines protégées existantes en empêchant le chevauchement avec les concessions d’exploitation Pour Florencia Librizzi, ces mesures sont vitales pour l’avenir de la région : Protéger ce réseau naturel vital des griffes de l’exploitation des combustibles fossiles est le seul moyen d’assurer un avenir vivable à la région. – Florencia Librizzi, Earth Insight Le Triangle du Corail est aujourd’hui à la croisée des chemins. Les prochaines décisions qui seront prises pour son avenir et celui des populations qui...

🌊 L’Australie en tête de la conservation des océans ! 🌊 Dans une annonce historique, l’Australie s'engage à protéger 52 % de son territoire océanique, dépassant ainsi l'objectif mondial de 30 % d'ici 2030. Cette initiative, portée par l'agrandissement du parc marin des îles Heard et McDonald, représente un pas monumental pour la conservation marine à l'échelle mondiale. Bien que cette décision soit une réalisation majeure, certaines zones critiques, notamment pour des espèces comme les albatros et les pingouins, nécessitent encore une protection au niveau des sanctuaires. Les groupes de conservation continuent de plaider pour des mesures de sauvegarde plus complètes. Alors que les entreprises et les gouvernements s’alignent de plus en plus sur des pratiques durables, il est évident que l’avenir de nos océans est intrinsèquement lié à celui de nos économies et de nos communautés. Travaillons ensemble pour un monde positif pour la nature ! 🌍💧 #ConservationDesOcéans #Durabilité #Australie #ÉcosystèmesMarins #LeadershipEnConservation

🌊🐟 Seulement un tiers des aires marines protégées (AMP) dans le monde offrent une protection réelle à la biodiversité et favorisent l'augmentation de la biomasse de poissons, révèle une étude publiée dans "Conservation Letters". Cette constatation souligne un défi crucial dans la conservation des écosystèmes marins. 🔍 Des chercheurs du CNRS, aux côtés de collègues américains et portugais, ont examiné les 100 plus grandes aires marines, représentant 90% des AMP mondiales. Les résultats sont alarmants : seulement un tiers de ces sites remplissent efficacement leur mission de préservation des écosystèmes. Source : https://lnkd.in/ehUAhgiT 🌐 La faible efficacité des AMP est attribuée en grande partie à des règles d'encadrement ambiguës et à des lacunes dans leur gestion. Un quart des aires marines protégées manquent de réglementation et de gestion, tandis qu'un tiers autorisent des activités industrielles destructrices pour la biodiversité marine. ⚖️ Pour relever ce défi, les chercheurs appellent à une application plus stricte des normes internationales régissant les aires marines protégées. Qualité plutôt que quantité : c'est la clé pour assurer une véritable protection des écosystèmes marins. #Biodiversité #ConservationMarine #Durabilité #Environnement #abonnement #Althiatem #AdaptationClimatique #Sensibilisation 🌍🌡 Alors que les États se sont engagés à protéger 30% des océans d'ici 2030, il est essentiel de prendre des mesures concrètes. Actuellement, seuls 2,6% des océans mondiaux bénéficient d'une véritable protection de la biodiversité marine. Il est temps d'agir pour garantir un avenir durable à nos écosystèmes marins.

🚨Aujourd’hui, nous avons décidé de révéler au grand jour les manœuvres anti-écologiques INEDITES de la macronie contre l’océan et les animaux marins. Attention, ça explose le compteur de l'hypocrisie. Du jamais vu. Tout commence par une décision du Royaume-Uni il y a près d'un mois : https://t.co/r1CdzBFenI En conformité avec les recommandations scientifiques, le Royaume-Uni a décidé d’interdire le chalutage de fond dans une partie de 13 de ses aires marines protégées (AMP). Ces 13 aires marines protégées (AMP) couvrent environ 4 000 km2 et comprennent une biodiversité marine et des récifs coralliens exceptionnels. Pourquoi interdire le chalutage de fond dans les AMP ? Parce que le chalutage est l’une des pires techniques de pêche au monde : il détruit les fonds marins, les animaux, les juvéniles, les puits de carbone océaniques et le climat. C’est de la déforestation. Une catastrophe. Créer des aires marines « protégées » permet la reconstitution de la vie marine et le stockage de carbone à très long terme pour lutter contre le réchauffement climatique. En apprenant la décision de protection du Royaume Uni, le gouvernement d’ Emmanuel Macron a décidé de s’en mêler. Et c’est à partir de là qu’il faut bien s’accrocher. Devinez pourquoi ? Pour empêcher le Royaume-Uni de protéger ses aires marines protégées. Vous avez bien lu. C’est AHURISSANT. Le ministre délégué à l'Europe Jean-Noël Barrot a déclaré que la France résisterait aux "décisions arbitraires du Royaume-Uni" et demanderait à l'UE de prendre des "mesures de rétorsion" contre… la volonté des Britanniques de protéger l’océan, le climat et donc l’humanité ! Aujourd’hui même, alors que le monde entier est réuni à Athènes pour la conférence "Our Ocean", la France a déclenché une réunion avec les services de l'UE et du Royaume-Uni pour obtenir que le Royaume-Uni RENONCE à la protection de ses eaux. Nous voilà donc dans une situation ubuesque ou le seul pays européen qui commence à mettre en œuvre la directive européenne de protection des habitats marins est… celui qui a quitté l’Union européenne ! Pour être honnête, ce sabotage français nous révolte mais il ne nous étonne pas : Emmanuel Macron refuse obstinément de protéger l'océan. En France, l’immense majorité des aires marines dites "protégées" ne le sont pas le moins du monde. Que la France ne veuille pas protéger ses zones dites "protégées" est une chose, mais qu’elle attaque les États qui veulent REELLEMENT protéger les leurs est absolument scandaleux. 2024 a été décrétée "Année de la Mer" par Emmanuel Macron. Nous ne prenons pas cela à la légère : la France doit interdire le chalutage dans ses aires marines protégées sans plus tarder. Aidez-nous à gagner ce combat. Rejoignez notre coalition citoyenne pour la protection de l’océan : www.coalitionocean.org et agissons jusqu'à la victoire. 📌 Pour comprendre l’intégralité de ce scandale : https://urlr.me/qXPwf Merci de relayer notre alerte autour de vous ! Claire

🌊 Aires Marines Protégées en haute mer : Protéger l’invisible pour l’avenir 🌍La haute mer est essentielle à l’équilibre planétaire et est extrêmement vulnérable. Entre le Traité sur la Biodiversité en Haute Mer (BBNJ) et les objectifs de la Convention sur la Diversité Biologique (objectif 30x30), les aires marines protégées (#AMP) en haute mer sont au cœur des enjeux internationaux. ⁉ Mais, comment transformer ces espaces en véritables refuges pour la biodiversité, et pas seulement des lignes sur une carte ? Face aux difficultés rencontrées en zone côtière, la faisabilité de mesures de protection dans des zones aussi éloignées soulève de nombreuses questions. 🔎 Deux publications récentes de l'Iddri (et al.) apportent des réponses à ces questions : 📄 1. #Surveillance et #contrôle : un défi colossal La haute mer est vaste, lointaine, et souvent hors de portée des outils traditionnels de gestion. Pour que les AMP soient efficaces, des technologies de surveillance avancée telles que les satellites et drones sont indispensables. Selon l'IDDRI, sans une surveillance accrue, les AMP risquent de n'être que des sanctuaires théoriques, incapables de protéger la biodiversité face à des menaces telles que la #pêche illégale (#INN). 💰 2. Coûts de #gestion : un investissement stratégique : Protéger la haute mer a un coût, nécessite des fonds importants, mais c’est un investissement pour l’avenir. Pour que ces zones prospèrent à long terme, la coopération entre États et organisations est cruciale. Un effort collectif est nécessaire pour garantir que la haute mer devienne un espace protégé et durable. 🌱 Pourquoi est-ce si crucial ? La haute mer joue un rôle clé dans le cycle de vie des espèces marines, contribue à la séquestration du carbone, et est un régulateur climatique majeur. En les protégeant, nous ne préservons pas seulement des écosystèmes uniques, nous renforçons aussi la résilience de l’océan face aux crises climatiques à venir. 👉 Pour en savoir plus sur ces travaux essentiels, consultez ces deux publications de l'IDDRI : 👀Coûts de gestion des AMP en haute mer : https://lnkd.in/eAjwzXii 👀 Surveillance des AMP : https://lnkd.in/e_bfqsTx 🌍Les AMP et la protection des écosystèmes (côtiers comme hauturiers) sont des sujets essentiels. Et si on regardait un peu plus loin? #Océan #AiresMarinesProtégées #HauteMer #Biodiversité #Climat #IDDRI CONSULT'OCEAN RespectOcean Julien Rochette Sébastien Treyer Office français de la biodiversité

La cartographie des zones prioritaires pour le développement de l’éolien en mer sur les quatre façades maritimes de la France, a été publiée aujourd'hui au Journal Officiel. Elle doit servir de base à un appel d’offres d’ici la fin de l’année pour déployer une puissance de 8 à 10 GW, dans le cadre de l’objectif national d’atteindre 45 GW en 2050. Plusieurs études absolument nécessaires sont en cours pour améliorer les connaissances sur les impacts environnementaux de l’éolien en mer, très lacunaires sur certains aspects. Dans l’attente de ces éclairages scientifiques, la LPO préconise une approche très précautionneuse du déploiement de l’éolien en mer, tout en privilégiant une stratégie de sobriété énergétique. La planification doit impérativement être assortie d’une démarche volontariste de protection des milieux marins afin d’exclure les localisations les plus sensibles, en premier lieu les aires marines protégées dont certaines restent désignées pour accueillir des éoliennes. C’est notamment le cas en Méditerranée où la biodiversité marine est déjà soumise à de très fortes contraintes et menaces. D’autres sites choisis au large de l’île d’Oléron et en Bretagne Nord sont également susceptibles de dégrader les écosystèmes et perturber les déplacements des animaux migrateurs. Les énergies renouvelables, dont l’éolien en mer, font partie du bouquet de solutions pour notre impérative transition énergétique, mais leur déploiement ne peut se faire à la hâte au détriment de la biodiversité. C’est grâce à leurs espèces vivantes que les écosystèmes marins produisent plus de la moitié de l’oxygène que nous respirons. L’océan représente notre principal rempart contre le réchauffement climatique, ne lui coupons pas le souffle. https://lnkd.in/dHRBcnJ3

🗞️ Un article Le HuffPost pour comprendre pourquoi nous demandons au gouvernement de mettre en place des aires marines RÉELLEMENT protégées ! Actuellement, la majorité de Loïg Chesnais-Girard refuse de voter ce vœu en indiquant que nos eaux sont déjà protégées "à la française" voici ce qu'en disent les scientifiques : « En résumé, ces zones ne servent à rien en termes de protection de la biodiversité », explique au HuffPost Joachim Claudet, conseiller océans au CNRS - Centre national de la recherche scientifique. « Pour donner un ordre d’idée, 60 % de la Méditerranée est classée en aire protégée, pourtant la pêche n’est interdite ou régulée que dans 0,1 % de cette zone ». 🌊 Pour rappel notre vœu qui sera voté le 19 avril au conseil régional de Bretagne demande au gouvernement de réserver 20% des eaux françaises aux pêcheurs artisans, où le chalut et les arts traînants seraient interdits. Nous demandons également 10% sous protection intégrale pour que les écosystèmes et la ressource puissent se régénérer. 🐡 « Lorsqu’on place une zone en protection intégrale, il y a un effet de débordement qui profite aux pêcheurs », explique en effet Joachim Claudet. « On observe dans la zone protégée un retour de biodiversité, qui se voit également dans les zones alentour », poursuit-il. « Dans l’idéal il faudrait autoriser des méthodes de pêche durable dans ces zones, telles que la pêche à la ligne ou au filet dans des proportions raisonnables ». 🎣 Ce vœu nous ne le portons pas seuls, mais avec la coalition citoyenne pour la protection de l'océan qui rassemble notamment LPO France, Greenpeace, BLOOM Association, ou encore des personnalités comme François Gabart ou Emmanuelle Périé-Bardout. Pour en savoir + 👉🏻 https://lnkd.in/ebQGy-3V #AMP #Pêche #Océan #Bretagne

Les aires marines protégées... ne préservent pas toujours la biodiversité ! Une nouvelle étude choc du CNRS - Centre national de la recherche scientifique publiée dans "Conservation Letters" (lien dans le premier commentaire) révèle que seul 1⁄3 des aires marines protégées dans le monde offrent réellement une protection efficace pour sauvegarder la riche biodiversité des océans 🐟🐢 En analysant les 100 plus grandes zones désignées comme "protégées", représentant 90 % des surfaces totales, les scientifiques ont mis au jour des lacunes inquiétantes : ▶ 25% de ces aires n'ont en réalité aucune réglementation ni gestion concrète sur le terrain. De simples "aires sur le papier" ! ▶ Plus d'1⁄3 autorisent encore des activités industrielles très dommageables comme la pêche commerciale intensive, principale cause d'appauvrissement de la vie marine. ▶ Les rares zones réellement bien protégées se concentrent surtout dans des territoires ultra-marins, délaissant les écosystèmes menacés près des côtes. Résultat : malgré les objectifs affichés, de nombreuses "aires protégées" continuent à subir des pressions majeures, compromettant la préservation de la biodiversité océanique. Cette étude remet en cause les méthodes actuelles d'évaluation, trop axées sur la quantité. La qualité de la protection doit désormais être la priorité pour atteindre les objectifs mondiaux de 30% des océans sous protection d'ici 2030. Je détaille davantage sur 🦋 Imago - Le Blog 🌱 : https://lnkd.in/ebrmDe3Y Un signal d'alarme de plus sur l'urgence d'agir concrètement pour nos océans ! 🌊 #AiresMarinesProtegees #Biodiversite #Oceans #EtudeScientifique