❌🔎 Des catastrophes pas si naturelles à venir ? 🚨 A la suite des inondations dramatiques survenues ces derniers jours dans la région de Valence, en Espagne, certains experts météorologues, urbanistes, hydrologues et climatologues, pointent du doigt une logique d'aménagement du territoire déconnectée et défaillante. Bien que ce drame ait de multiples causes, la bétonisation et la destruction des vergers et zones humides autour de Valence semblent y avoir contribué. 💧🌱 En effet, les #zoneshumides jouent un rôle essentiel dans la gestion des eaux et la prévention des #inondations. Autour de #Valence, la construction et la modification du cours d’un fleuve ont créé une « vulnérabilité » en réduisant les espaces naturels capables de ralentir et d’absorber l’eau. Dans l'article rédigée par Pauline Rouquette pour FRANCE 24, Gaël Musquet, météorologue, rappelle qu’avant l'urbanisation extrême, l'eau était absorbée par les champs et les zones végétales ou humides. Désormais, elle ruisselle sur les surfaces lisses bétonisées, augmentant les dégâts potentiels. D'ailleurs, dans la suite de l'article le climatologue Christophe Cassou 🐿 va plus loin et avertit : la France est aussi menacée par ce genre de catastrophe. Avec le changement climatique, les zones fortement urbanisées du littoral méditerranéen sont exposées à des épisodes climatiques extrêmes. Pour réduire ces risques et éviter de nouvelles tragédies, ces territoires doivent s’adapter en végétalisant leurs villes, perméabilisant les sols et en (re)créant des espaces naturels comme des haies, des zones humides, des forêts, des vergers, ... 📰 https://lnkd.in/ebHd2qWZ
Post de Société nationale de protection de la nature
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🌍 Aujourd’hui, nous sommes tous confrontés aux catastrophes naturelles 🌧️ Ce qui s’est passé la semaine dernière à Valence, avec ses inondations dévastatrices et plus de 200 victimes, est un terrible rappel de notre nouveau paradigme climatique. Que l’on vive en France, en Espagne ou ailleurs en Europe, les catastrophes naturelles frappent désormais sans distinction de lieu. À Valence, des pluies torrentielles ont transformé la ville en un champ de boue en quelques heures. La cause ? Le réchauffement de la Méditerranée est devenu une véritable « dynamite climatique » selon le géologue Antonio Aretxabala. L’augmentation des températures marines agit comme une réserve massive de vapeur d'eau. Lorsque cet air humide rencontre une dépression froide, le choc est explosif : en huit heures, il est tombé 500 litres d’eau par mètre carré, soit l'équivalent d'un an de précipitations ! Cet été, qui n’a pas remarqué la chaleur record de la Méditerranée ? Elle était anormalement chaude, dépassant les 28°C par endroits. Toutes les explications dans l’article du Le Monde en commentaire pour bien comprendre le phénomène. Cette catastrophe met en lumière une autre réalité : l'urbanisation rapide de zones inondables, l’artificialisation de leurs sols, sans toujours prendre en compte les risques climatiques accrus. C'est une question d’adaptation urgente, qui passe par : ✅ Repenser les aménagements : intégrer systématiquement les projections climatiques futures dans les décisions d’urbanisme ; ✅ Renaturer les espaces urbains pour remédier au ruissellement massif : créer des retenues d’eau (des noues par exemple), installer plus de toitures végétales; ✅ Éduquer et sensibiliser pour qu’ensemble, nous puissions faire face à ces enjeux avec des solutions locales et durables. Quelles actions vous semblent indispensables pour renforcer la résilience de nos territoires ?
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🌊 Les violentes inondations à Valence rappellent les conséquences de décennies d’aménagements pensés sans considérer le risque climatique. 🔙 En 1957, le fleuve Turia, qui traversait la ville, avait causé de nombreux décès. Pour éviter de nouvelles catastrophes, un vaste chantier a été entrepris pour dévier le fleuve vers le sud, un projet d’ampleur qui a pris plusieurs années. À l’époque, certains envisageaient même de construire une autoroute à la place du lit d’origine. 🚧 Au lieu de cela, un parc et un jardin urbain ont été aménagés pour absorber l’eau en cas de fortes pluies. Mais face à des épisodes extrêmes comme ceux de cette semaine, les solutions actuelles montrent leurs limites : l’eau retrouve toujours son chemin. On ne peut plus espérer vivre “comme avant” en asséchant les fleuves ou en les canalisant, car aujourd’hui, les impacts du changement climatique sont déjà bien réels. 📈 Dans un monde plus chaud, chaque degré supplémentaire ajoute 7 % d’humidité dans l’atmosphère. Cette humidité crée une "baignoire" gigantesque qui, lors de ces épisodes, se déverse avec encore plus de violence sur les villes. Ces pluies intenses deviennent la norme, et nous devons nous interroger : est-il encore possible de vivre à proximité des anciens lits de rivières asséchées, sans prendre en compte le risque d'inondation ? 💡 Le cas de Valence est un avertissement : comme dans de nombreuses villes, dont Paris, la croissance urbaine s’est souvent faite sans réelle préparation face aux risques naturels. Il est essentiel de repenser nos choix d'aménagement pour s’adapter aux réalités actuelles. Assécher, détourner ou maîtriser les cours d’eau n’est plus une solution viable : notre avenir réside dans une cohabitation respectueuse avec la nature. 🌍 Reconstruire pour demain, c’est intégrer le climat d’aujourd’hui dans nos décisions. 👉 C dans l'air en intégralité, Espagne : inondations meurtrières https://lnkd.in/eNBR-trA 👉Pour (re)voir notre enquête de Zone d’impact, la Méditerranée au cœur du dérèglement climatique : https://lnkd.in/eHCHsqbd
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Les inondations à Valence, c'est la triste illustration de ce qui nous frappera de plus en plus fort si on ne limite pas le réchauffement climatique, et si on ne s'adapte pas aux transformations climatiques que nous avons nous-mêmes provoquées. - La réalité, c'est que le réchauffement climatique amplifie les risques d'événements météorologiques extrêmes et multiplie l'intensité des phénomènes de pluies brutales, ce qui nous expose et nous exposera de plus en plus à des risques climatiques. Mais comme l'expliquent l'urbaniste Clément Gaillard, ou encore l'agro-météorologue Serge Zaka, la catastrophe de Valence est aussi liée à la maladaptation de nos villes. Des villes artificialisées, bétonisées, imperméabilisées, où l'eau n'a d'autre possibilité que de s'accumuler et de ruisseler... C'est la recette parfaite pour des désastres sociaux, humains et économiques dans un contexte climatique dégradé. - Pour éviter que ces tragédies ne deviennent régulières, il faut outre la réduction rapide et drastique de nos émissions de GES, mettre en place des stratégies de résilience et d'adaptation. Renaturaliser les villes, réduire l'artificialisation des sols, "sortir de l’idéologie du tout tuyau" comme l'explique Clément Gaillard. Repenser notre urbanisation, notre gestion des espaces et des paysages pour prendre en compte les nouvelles contraintes climatiques, dans une approche systémique. - Malgré les discours émergents sur l'adaptation, on en est loin. Le PNACC 3, mis en discussion il y a quelques jours, est encore insuffisant, comme l'explique Elise Naccarato d'Oxfam France. Peu contraignante, avec des financements lacunaires, notre stratégie d'adaptation ne va pas assez loin. Et quand on voit que le gouvernement entend remettre en cause les objectifs Zéro Artificialisation Nette... On se dit qu'on est décidément pas prêts à ce qui nous attend. Article à lire sur Novethic. https://lnkd.in/eAV4ndXt
Derrière les inondations en Espagne, l'urbanisation à outrance et l'artificialisation des sols
https://www.novethic.fr
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💧Inondations en Espagne : « Si le réchauffement se poursuit au rythme actuel, de nombreux territoires en Méditerranée seront inhabitables » Magali Reghezza-Zitt ENS ancienne membre du Haut Conseil pour le Climat alerte quant aux risques majeurs que l’inaction climatique engendre : chaque dixième de degré supplémentaire augmente de façon exponentielle les extrêmes hydroclimatiques. Les inondations meurtrières qui ont frappé l’Espagne viennent s’ajouter à la longue liste des événements dévastateurs qui ont endeuillé l’Europe et la France depuis plus de trente ans, au moment même où l’ONU publie un nouveau rapport sur l’insuffisance des politiques climatiques et que le troisième plan national d’adaptation au changement climatique vient d’être dévoilé. Pour ceux qui travaille sur les catastrophes depuis deux décennies, la seule chose étonnante est que l’on trouve encore le moyen de s’étonner. Au cours du XXe siècle, le progrès des sciences et des techniques a conduit à mieux prévoir les événements météorologiques, à améliorer l’alerte, à renforcer les digues. Pourtant, chaque année, des catastrophes surviennent. Le coût des dommages augmente régulièrement, et le nombre de victimes reste élevé. Ce paradoxe s’explique de deux manières. D’une part, le nombre de personnes exposées à ces risques a fortement augmenté. Beaucoup de communes ont parié sur le tourisme et l’économie résidentielle, avec l’arrivée continue de nouveaux habitants. D’autre part, le milieu a été profondément artificialisé, avec pour effet de modifier le potentiel d’infiltration et les conditions d’écoulement en surface. En France, depuis plus de quarante ans, les scientifiques et les experts alertent sur les risques liés à l’imperméabilisation des surfaces et l’artificialisation des sols. En 1995, à la suite des catastrophes de Nîmes (1988) et de Vaison-la-Romaine (1992), Michel Barnier, alors ministre de l’environnement, faisait voter une loi portant son nom et instaurant les plans de prévention des risques (PPR) pour contrôler l’occupation des zones inondables. Le réchauffement global dope ces épisodes orageux. En perturbant le cycle de l’eau, le changement climatique augmente la probabilité d’épisodes orageux intenses. Et plus d’eau précipitée, c’est plus de ruissellements, notamment dans les villes, où les réseaux d’évacuation des eaux pluviales débordent à leur tour. Chaque dixième de degré supplémentaire à l’échelle du globe augmente de façon exponentielle les extrêmes hydroclimatiques. La vérité est que si le réchauffement se poursuit au rythme actuel, de nombreux territoires en Méditerranée seront inhabitables, car trop coûteux à protéger. Seule l’atténuation, avec l’atteinte du zéro émission nette de CO2 qui stabilise le réchauffement, rend possible l’adaptation. Adaptation et atténuation doivent être menées de pair. Une fois de plus, on ne pourra pas dire qu’on ne savait pas." Lire la tribune complète dans Le Monde ⤵️
Inondations en Espagne : « Si le réchauffement se poursuit au rythme actuel, de nombreux territoires en Méditerranée seront inhabitables »
lemonde.fr
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Toutes mes pensées et attentions vont aux personnes touchées par les inondations. Certains de nos clients ont pu se protéger grâce à des barrières anti-inondation, et parfois l'eau est montée plus haut que les protections, et a inondé la maison, tellement le volume d'eau était important et le phénomène extrême. Les témoignages que nous recevons nous touchent profondément. Avec l'équipe de 2 L'Eau Protection, nous pensons à vous dans ces moments difficiles. Dans ce contexte, pour comprendre un peu mieux ces phénomènes extrêmes et poser des explications scientifiques sur les évènements dramatiques et personnels, l'écoute du débat animé ce matin sur France Culture, conduit par Guillaume Erner, met en lumière les conséquences de la dégradation climatique à travers les phénomènes météorologiques extrêmes tels que les inondations et les sécheresses. https://lnkd.in/eBxa2fBh Adaptation durable - systèmes d'alerte - collaboration entre les acteurs - résilience - : le réchauffement climatique amplifie les défis que représentent les catastrophes naturelles, forçant ainsi à repenser les approches architecturales et les politiques publiques. Les experts s'accordent à dire qu'il est crucial d'améliorer l'observation et la compréhension des dynamiques hydrologiques tout en développant des infrastructures résilientes. La coordination entre climatologues, urbanistes, et sociologues est fondamentale pour anticiper et réduire l'impact de tels événements jugés de plus en plus inévitables à l'avenir. Les plans post-catastrophe doivent inclure des mesures pour soutenir les populations touchées, revoir les infrastructures pour éviter que les mêmes problèmes ne se reproduisent, et évaluer les effets à long terme des catastrophes sur les écosystèmes.
Inondations : comment faire des catastrophes locales une politique nationale ?
radiofrance.fr
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Imaginez un instant que votre ville soit engloutie sous des trombes d’eau en quelques heures à peine. Que les rues se transforment en torrents de boue, emportant tout sur leur passage. Que votre maison, votre quartier, soient rendus inhabitables par la force des éléments. Pour de nombreux Français, ce scénario catastrophe est devenu réalité en cette année 2024, marquée par une succession d’intempéries d’une intensité exceptionnelle. 2024, l’année de tous les records De la Bérarde dans l’Isère au Pays Basque, en passant par l’Ardèche et le Gard, c’est une grande partie de l’Hexagone qui a été durement touchée par les pluies diluviennes et les inondations. Rien qu’en octobre, pas moins de 39 départements ont été placés en vigilance orange ou rouge pour des risques de crue et de ruissellement. Mais plus que l’étendue géographique, c’est l’intensité de ces événements qui interpelle. En Ardèche, ce sont près de 500mm de pluie qui sont tombés en seulement 24h, un niveau jamais atteint depuis le début des relevés. Un record pulvérisé qui fait de 2024 l’année la plus humide depuis le début du siècle. Nous faisons face à des événements climatiques exceptionnels, des événements tels qu’on n’en avait jamais vus de mémoire d’homme. Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique La faute au dérèglement climatique Si ces intempéries historiques ont de quoi inquiéter, elles n’ont pourtant rien d’une surprise pour les climatologues. Dès 2007, dans son 4ème rapport, le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) alertait sur le fait que le réchauffement climatique allait rendre les phénomènes météorologiques plus intenses et plus fréquents. En cause, la vapeur d’eau. Le réchauffement, même d’un seul degré, en produit davantage, ce qui se traduit mécaniquement par des précipitations plus abondantes. Un degré de plus, c’est 7% de pluies intenses supplémentaires. Un chiffre qui paraît modeste mais dont les conséquences sont dévastatrices sur le terrain, comme on a pu le constater ces dernières semaines. Des villes et des villages inadaptés Le problème, c’est que nos zones urbaines ne sont pas du tout adaptées à ces nouveaux régimes de précipitations. Trop de béton, trop de surfaces imperméables qui empêchent l’eau de s’infiltrer naturellement dans le sol. Résultat, même des pluies d’intensité moyenne peuvent rapidement transformer les rues en véritables rivières. Pour Amandine Richaud-Crambes, ingénieure en environnement et urbaniste, l’heure est à l’adaptation en urgence de nos espaces urbains : On a déjà certaines villes qui enlèvent le béton, qui remettent du sol à nu pour pouvoir mieux infiltrer, qui plantent des arbres, qui créent des parcs. Malheureusement, il y a des endroits où on ne pourra tout simplement plus habiter. Une situation alarmante quand on sait qu’un Français sur quatre vit actuellement en zone inondable. Si rien n’est fait, ce sont des pans entiers de nos territoires qui...
Imaginez un instant que votre ville soit engloutie sous des trombes d’eau en quelques heures à peine. Que les rues se transforment en torrents de boue, emportant tout sur leur passage. Que votre maison, votre quartier, soient rendus inhabitables par la force des éléments. Pour de nombreux Français, ce scénario catastrophe est devenu réalité en cette année 2024, marquée par une succession...
https://viralmag.fr
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🔴 Inondations en Espagne : Un avertissement pour la zone Méditerranéenne Les inondations en Espagne sont un triste rappel de l’urgence climatique. La géographe Magali Reghezza-Zitt, dans une tribune percutante, tire la sonnette d’alarme : chaque dixième de degré de réchauffement amplifie les risques d’inondations extrêmes, menaçant de rendre des territoires méditerranéens inhabitables. 🌍 Le coût de l’inaction : Alors que l’urbanisation et l’artificialisation des sols augmentent, les infrastructures peinent à absorber des phénomènes météorologiques d’une violence croissante. ⚠️ Adapter et Atténuer : Pour la géographe, seule une approche combinée d’atténuation et d’adaptation – incluant l’objectif zéro émission nette – permettra de stabiliser la situation et de protéger ces zones sensibles. 👇Lisez la tribune complète #ChangementClimatique #Inondations #Méditerranée
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🌧️ Nouvelle analyse de #ClimaMeter : Le #DANA ayant causé des inondations dévastatrices en Espagne sud-est est alimenté par le changement climatique d'origine humaine 📊 Le rapport complet est disponible ici : www.climameter.org 📅 En octobre 2024, des orages violents associés à une dépression en haute altitude (DANA) ont frappé la côte est de l'Espagne, causant des pluies sans précédent, avec jusqu'à 630 mm enregistrés en 24 heures à Toris, dans la région de Valence. La Communauté Valencienne a subi de plein fouet ces événements catastrophiques, avec des inondations graves, des tempêtes de grêle et des tornades, entraînant plus de 200 décès, des dizaines de disparus et des dévastations à grande échelle notamment à Valence, Castellón, Málaga et Albacete. 📊 D’après les résultats de ClimaMeter, les dépressions de type DANA sont aujourd'hui jusqu'à 15 % plus humides (environ 7 mm/jour d'augmentation) et les températures dans la région méditerranéenne sont jusqu'à 4°C plus élevées qu'elles ne l'étaient à la fin du XXe siècle (1979-2001), favorisant ainsi la formation d’orages intenses durant ces événements. 🌍 Les résultats indiquent que le changement climatique d'origine humaine est un facteur clé dans cette intensification des précipitations, car la seule variabilité naturelle ne suffit pas à expliquer de tels niveaux de précipitations et d’intensité. ❗️Les inondations en Espagne montrent l'ampleur du changement climatique et notre manque de préparation. Les alertes inondation dans un climat plus chaud sont vitales—elles peuvent sauver des vies. Mais tant que nous continuons à brûler des énergies fossiles, nous resterons vulnérables à des événements extrêmes comme celui-ci. En solidarité avec les personnes touchées par cette catastrophe—nous devons agir ensemble pour limiter ces drames futurs. ✍️ Avec les contributions de M. Carmen Alvarez-Castro (Universidad Pablo de Olavide, de Sevilla), Mireia Ginesta Fernandez (CNRS, France), Erika Coppola (Abdus Salam International Centre for Theoretical Physics (ICTP), Italie), et Flavio Pons (IPSL-Institut Pierre-Simon Laplace, France). 📝 Cette étude, conduite par des chercheurs de ClimaMeter et leurs partenaires, fait partie des projets XAIDA et european weather Extremes: DrIvers, Predictability and Impacts (EDIPI) financé par l'Union européenne et le CNRS. Une méthodologie détaillée est disponible sur notre site et publié dans la revue de Copernicus: Weather and Climate Dynamics.
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Le #changement #climatique c'est ici et maintenant. Ce sont des #vagues de #chaleur, des #sécheresses, des #inondations et des #feux de forêt, mais surtout ce sont des #vies. En 2023 ce sont 63 vies perdues dues aux tempêtes, 44 par les inondations, 44 par les feux de forets. la vague de chaleur de 2023 n'a pas encore rendu son verdict final, mais les dernières de 2003, 2010 et 2022 ont enregistré entre 55 000 et 72 000 personnes décédées. Avec notre tendance à l'#urbanisation (effet ilot de chaleur, le #vieillissement des populations) l'impact du changement climatique n'en est que plus intense. 2023 a été une année record avec la plus grande surface brulée jamais enregistrée en Europe par un feu : en Grèce c'est 960 km2 brulés. Au total c'est 36 000 personnes impactées par les 96 000 ha brulés tout au long de la saison. Un impact financier et sanitaire majeur : Une maison qui brûle c'est un refuge familial qui disparait, un impact majeur sur la #santé #mentale de toute une famille qui peut basculer dans la dépression et l'anxiété généralisée. Idem avec les 1,6 million de personnes impactés par les inondations en Europe en 2023. La tempête Daniel qui a touché la Grèce a traversé la Méditerranée pour gagner en intensité et toucher la Lybie faisant céder un barrage... deux mois plus tard, 8000 personnes étaient toujours disparues. L'#eau est la plus grande #force #destructrice sur Terre. Le changement climatique accélère le rythme du cycle de l'eau et nous soumet à des événements météorologiques extrêmes de plus en plus fréquents... Ce sont autant de vies bousculées, perdues, brisées... Sans oublier qu'à côté de cela, le contexte économique et sociétal n'est pas vraiment très simple, ce qui complexifie la résilience...et nourrit la #colère. Faut-il attendre d'être victime du changement climatique pour s'en préoccuper ? Faut-il attendre d'avoir brulé, être emportée par une coulée de boue, un ruisseau déchainé, ou déshydraté par une canicule pour enfin tisser un nouveau fil d'Ariane à notre société ? En santé, mais aussi avec nos enjeux majeurs du XXI°s, la meilleure action c'est la prévention, l'atténuation..; Ici et maintenant, on se doit de faire différent, à regarder le monde par le prisme de la santé, on pourrait le rendre plus #humain...
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Cet automne nous démontre en Europe avec force le passage brutal d’une société de la « moyenne » à une société de « l’écart-type ». La moyenne sera de moins en moins la mesure pertinente pour anticiper et encaisser les chocs climatiques qui arrivent. En température, en pluviométrie, en vent, et dans le temps. 1 an de pluie en 72h, c’est un écart à la moyenne impossible à maîtriser en agriculture, notamment. Et pour les habitats, tout est à repenser. Un vent de 300km/h idem. Et 48 degrés comme en Espagne idem. On s’y met dans les entreprises ou on continue avec des moyennes partout ?
Directeur de recherche CNRS en climatologie, Chef d’Équipe ESTIMR au Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement
🌧️ Nouvelle analyse de #ClimaMeter : Le #DANA ayant causé des inondations dévastatrices en Espagne sud-est est alimenté par le changement climatique d'origine humaine 📊 Le rapport complet est disponible ici : www.climameter.org 📅 En octobre 2024, des orages violents associés à une dépression en haute altitude (DANA) ont frappé la côte est de l'Espagne, causant des pluies sans précédent, avec jusqu'à 630 mm enregistrés en 24 heures à Toris, dans la région de Valence. La Communauté Valencienne a subi de plein fouet ces événements catastrophiques, avec des inondations graves, des tempêtes de grêle et des tornades, entraînant plus de 200 décès, des dizaines de disparus et des dévastations à grande échelle notamment à Valence, Castellón, Málaga et Albacete. 📊 D’après les résultats de ClimaMeter, les dépressions de type DANA sont aujourd'hui jusqu'à 15 % plus humides (environ 7 mm/jour d'augmentation) et les températures dans la région méditerranéenne sont jusqu'à 4°C plus élevées qu'elles ne l'étaient à la fin du XXe siècle (1979-2001), favorisant ainsi la formation d’orages intenses durant ces événements. 🌍 Les résultats indiquent que le changement climatique d'origine humaine est un facteur clé dans cette intensification des précipitations, car la seule variabilité naturelle ne suffit pas à expliquer de tels niveaux de précipitations et d’intensité. ❗️Les inondations en Espagne montrent l'ampleur du changement climatique et notre manque de préparation. Les alertes inondation dans un climat plus chaud sont vitales—elles peuvent sauver des vies. Mais tant que nous continuons à brûler des énergies fossiles, nous resterons vulnérables à des événements extrêmes comme celui-ci. En solidarité avec les personnes touchées par cette catastrophe—nous devons agir ensemble pour limiter ces drames futurs. ✍️ Avec les contributions de M. Carmen Alvarez-Castro (Universidad Pablo de Olavide, de Sevilla), Mireia Ginesta Fernandez (CNRS, France), Erika Coppola (Abdus Salam International Centre for Theoretical Physics (ICTP), Italie), et Flavio Pons (IPSL-Institut Pierre-Simon Laplace, France). 📝 Cette étude, conduite par des chercheurs de ClimaMeter et leurs partenaires, fait partie des projets XAIDA et european weather Extremes: DrIvers, Predictability and Impacts (EDIPI) financé par l'Union européenne et le CNRS. Une méthodologie détaillée est disponible sur notre site et publié dans la revue de Copernicus: Weather and Climate Dynamics.
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3 sem.exacte trop de bétonnage et bitumage et il va bien falloir arriver à une décroissance contrôlée en population pour éviter cette bétonisation.