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Moins de bullshit jobs, plus de reconversions... Dans une société décroissante, quelle place occuperait le travail dans nos vies ? 💭 Dans notre nouveau hors-série, on s'interroge sur l'évolution du travail dans le cadre d'une société décroissante, respectueuse des limites planétaires et du bien-être humain. Chez les penseurs de la décroissance, les avis divergent sur la marche à suivre. 🧑🏭 👉 L'économiste Baptiste Mylondo propose par exemple le revenu sans condition, « levant en partie le chantage à l’emploi qui surgit aujourd’hui quand on remet en cause la pertinence de telle activité ou telle entreprise ». Pour d'autres penseurs, il faut repenser la manière dont l'emploi est délégué, avec une hyperspécialisation des tâches caractéristique du capitalisme industriel. 👉 Geneviève Pruvost invite par exemple à s'inspirer de la polyactivité qu'elle rencontre dans les alternatives rurales. Dans les structures d'emplois, substituer la coopération aux rapports hiérarchiques permettrait de démocratiser davantage le travail, avec l'exemple des Scop et entreprise autogérées. 🗳️ Les penseurs et penseuses de la décroissance s'entendent sur un objectif : 👉 « le temps libéré est la principale promesse de la décroissance ». Ce temps libéré pourrait être consacré aux liens sociaux, soin et activités culturelles. Retrouvez cet article dans notre hors-série « Décroissance : Réinventer l'abondance », en kiosque, librairie et à la commande. 👇 https://lnkd.in/eG4M6QBK #Decroissance #Travail #BienEtre #Societe #Repos #Productivité

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Baptiste Mylondo

Enseignant en sciences sociales | Traducteur | Auteur

6 j.

Je dois avouer que le cadrage de l'article (comme celui de cette rapide présentation) me chiffonne un peu. Étant cité, je m'autorise donc un rapide commentaire. Sur la question du travail, les discussions sont souvent rendues délicates par le choix des mots et la définition qu'on en donne. En l'occurrence, cela peut conduire à opposer malencontreusement deux positions qui me semblent au contraire tout à fait complémentaires: la critique de l'emploi (et de la "valeur travail", entendue comme survalorisation de l'emploi parmi les différents cadres d'activité possibles) d'une part, et l'attention portée aux activités de subsistance d'autre part. Sans pouvoir développer davantage ici, il me semble bien qu'une société antiproductiviste devrait impérativement se soucier des deux.

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