Moins de bullshit jobs, plus de reconversions... Dans une société décroissante, quelle place occuperait le travail dans nos vies ? 💭 Dans notre nouveau hors-série, on s'interroge sur l'évolution du travail dans le cadre d'une société décroissante, respectueuse des limites planétaires et du bien-être humain. Chez les penseurs de la décroissance, les avis divergent sur la marche à suivre. 🧑🏭 👉 L'économiste Baptiste Mylondo propose par exemple le revenu sans condition, « levant en partie le chantage à l’emploi qui surgit aujourd’hui quand on remet en cause la pertinence de telle activité ou telle entreprise ». Pour d'autres penseurs, il faut repenser la manière dont l'emploi est délégué, avec une hyperspécialisation des tâches caractéristique du capitalisme industriel. 👉 Geneviève Pruvost invite par exemple à s'inspirer de la polyactivité qu'elle rencontre dans les alternatives rurales. Dans les structures d'emplois, substituer la coopération aux rapports hiérarchiques permettrait de démocratiser davantage le travail, avec l'exemple des Scop et entreprise autogérées. 🗳️ Les penseurs et penseuses de la décroissance s'entendent sur un objectif : 👉 « le temps libéré est la principale promesse de la décroissance ». Ce temps libéré pourrait être consacré aux liens sociaux, soin et activités culturelles. Retrouvez cet article dans notre hors-série « Décroissance : Réinventer l'abondance », en kiosque, librairie et à la commande. 👇 https://lnkd.in/eG4M6QBK #Decroissance #Travail #BienEtre #Societe #Repos #Productivité
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Jeunes. Motivés. Passionnés par leur métier. Prêts à tout pour une reconnaissance méritée. Des jeunes qui ont la dalle. Des jeunes dont l’cœur s’emballe. Toujours à 1000 pourcents. Dans leur travail, se défonçant. Jeunes. Désabusés. Désillusionnés. Par un travail qu’à pris leur dignité. Harcelés. Épuisés. Dans une voiture, failli crever. Elle est là leur réalité. D’un management toxique, Ils ont tenté de prendre la fuite. Des bullshits jobs de David Graeber, Ils ont pris conscience avec aigreur. Le sens au travail se perd dans le bruit. Tandis que l’humain sombre dans l’oubli. Jeunes. Paresseux. Guidés par l’oisiveté. Dont le seul et unique but est de glander. Quand Maynard Keynes disait qu’en 2030, 15 heures par semaine seraient suffisantes. Pour effectuer notre travail grâce aux machines, Et libérer du temps, tu l’imagines ? Bien loin d’une ode à l’oisiveté. L’ode au bon sens semblait trouvée. Jeunes. Feignants. Guidés par le confort. Qui doivent retrouver le sens de l’effort. On doit remettre les chômeurs au travail. Mais est-ce vraiment la seule bataille ? Quand s’qu’on oublie de dire surtout, C’est que la souffrance a un coût. Que les invalidités maladie coûtent à la Belgique, Le double du chômage, n’y-a-t-il pas un hic ? Si aujourd’hui, la probabilité est plus grande. Que notre santé au travail flambe. Que de ne pas trouver d’emploi. Où est notre bon sens dans tout ça ? Jeunes. Ressources. Ressources humaines. Dans un simple mot, l’ironie même. Penser l’humain comme une ressource, N’est-ce pas cause d’un travail qui s’essouffle ? Alors que l’objectif était de le voir performer. En l’objectifiant, on l’a peu à peu brisé. Humanité individualiste. Matérialiste. Productiviste. À quel moment t’es-tu rendue si égoïste ? Belle voiture, belle maison, gravir les échelons. C’est l’idéal de bonheur qui avait notre adhésion. Toujours plus. Encore plus. Toujours plus vite. Au fond ne laisse qu’une vaine course parasite. Posséder tout ne comble en rien le vide. Marqué d’une solitude pourtant si limpide. Jeune. Utopique. Irréaliste. J’ai pourtant la conviction qu’on mérite. De réinventer un monde meilleur. Où chacun a la même valeur. J’crois qu’au fond on s’est tous usé. En courant après un idéal périmé. Et qu’il est peut-être temps d’avouer. Tout simplement, qu’on s’est planté. Soyons utopiques. Soyons irréalistes. Soyons prêts à prendre des risques. L’inertie n’a jamais amené le progrès, Alors soyons fous, soyons vrais ! Mon utopie à moi rêve d’un nouveau réel, Où on revient enfin à l’essentiel. En cette journée de la poésie, j'avais envie de vous partager quelques vers. Et vous, quelle est votre utopie ?
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En France, 1 emploi sur 10 est un emploi non déclaré. C’est ce qu’on appelle le “travail informel”, ou encore “ le travail au noir” Au sein de cette part, 30% concerne des travailleurs indépendants C’est ce qu’on appelle “l’entrepreneuriat informel” Au quotidien, les équipes de l’Adie sont confrontés à cette réalité Donc, nous avons décidé d’en faire une étude Le 18 juin prochain à 12H00, nous prenons 1H pour vous la présenter. Vous verrez c’est passionnant ! Vous apprendrez à quel point ce sujet est révélateur et permet de : → Lutter contre les préjugés → Comprendre l’économie de la débrouille → Envisager un entrepreneuriat juste et solidaire … Vous verrez aussi que vous avez peut-être un rôle à jouer. Vous nous rejoignez ? Par ici pour vous inscrire : https://lnkd.in/e8mjt-3w
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En France, 1 emploi sur 10 est un emploi non déclaré. C’est ce qu’on appelle le “travail informel”, ou encore “ le travail au noir” Au sein de cette part, 30% concerne des travailleurs indépendants C’est ce qu’on appelle “l’entrepreneuriat informel” Au quotidien, les équipes de l’Adie sont confrontés à cette réalité Donc, nous avons décidé d’en faire une étude Le 18 juin prochain à 12H00, nous prenons 1H pour vous la présenter. Vous verrez c’est passionnant ! Vous apprendrez à quel point ce sujet est révélateur et permet de : → Lutter contre les préjugés → Comprendre l’économie de la débrouille → Envisager un entrepreneuriat juste et solidaire … Vous verrez aussi que vous avez peut-être un rôle à jouer. Vous nous rejoignez ? Par ici pour vous inscrire : https://lnkd.in/e8mjt-3w
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« L’entrepreneuriat, c’est pas pour tout le monde » « Tout le monde ne peut pas entreprendre » Parce que le salariat est adapté à tout le monde peut-être ? Je suis en situation de handicap et ma dernière période de convalescence a duré ➕de 18 mois. Je commence tout juste à m’en remettre. Être salariée à plein temps est devenu impossible pour moi. Le temps partiel ne permet pas non plus d’avoir un niveau de vie décent. Ma seule solution envisageable : des horaires flexibles et des revenus non plafonnés. Parce que ne pas respecter son corps pour obéir à des horaires, c’est loin d’être le truc le plus inclusif du monde, handicap, maladie ou pas. Devoir passer par des process de recrutement interminables juste pour avoir un moyen de subsistance, ça va à l’encontre de la dignité. (Heureusement que ces pratiques commencent à disparaître, grâce à toutes les personnes qui refusent ces traitements, un grand merci à elles d’ailleurs 🙏). Dans un sens Macron n’a pas tort : on peut trouver du travail en traversant la rue, et on trouve plus facilement des clients que des employeurs. Parce que OUI, du travail, il y en a partout. Dans les entreprises, mais aussi dans les associations, et même dans nos foyers et nos vies persos. Mais des emplois salariés, il y en a de moins en moins. On notera aussi que certaines personnes ne devraient pas avoir besoin de travailler : celles qui sont trop malades, celles qui ont des handicaps lourds, les femmes qui ont des grossesses, accouchements et post-partum difficiles etc Et pour le moment, puisqu’il n’y a pas de revenu universel ni de salaire à vie ou allocation suffisante, l’entrepreneuriat c’est la seule solution qui permette de générer des revenus supplémentaires sans augmenter son temps de travail. Or aujourd’hui l’entrepreneuriat qui ne s’apparente pas à du travail dissimulé est encore réservé à une élite. Mais c’est pas parce que ce ne serait pas pour tout le monde car il y aurait un manque de compétences pour entreprendre. C’est parce qu’il s’agit d’une volonté de conserver cette opportunité à une poignée d’individus. Ceux qui tiennent à entretenir la croyance qu’il faut « travailler dur » pour entreprendre et réussir n’ont tout simplement pas envie de réduire le niveau de pauvreté et de précarité.
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🔝Focus sur notre écosystème : Nous vous partageons ce témoignage de Samuel sur Les Déviations : Un beau témoignage sur la quête de sens au travail et le futur du travail. Ghislaine Tchamkam ca devrait te plaire :)
« Il n’y a pas d’âge pour trouver sa voie”. Samuel Durand, auteur et conférencier sur le futur du travail, démystifie le cliché selon lequel la quête de sens serait réservée aux jeunes. Dans cette première partie, il nous plonge dans les évolutions récentes du monde du travail, débouchant sur une nouvelle forme de salariat, mêlant flexibilisation, autonomie et engagement des collaborateurs. D'autres avis d'experts vous attendent dans nos livres et magazines. À retrouver en librairie et sur notre site internet (lien en bio). #Quêtedesens #Entrepreneuriat #Salariat #TravailModerne #SamuelDurand Laurent Moisson Nicolas Contassot Béatrice Tetukau Eliott Prigent Raphael Levionnois Chloé Robert
Révolution du Travail : le regard de Samuel Durand
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✋Comment travailler autrement? 🧐 Qui connait le fonctionnement de la SCOP, société commerciale démocratique et citoyenne? #travaillerautrement #sens #strongertogether Entreprise libérée, entreprise à mission, #loi de novembre 2023 sur le partage de la valeur, etc. Bien travailler, mieux travailler, travailler autrement, sont des thèmes qui font le buzz dans la médiasphère 😳 mais qui connaît le fonctionnement des SCOP (sociétés coopératives et participatives) 📣 La citoyenneté économique est une troisième voix à connaître et explorer, dans un monde du travail où salariés et entreprises se cherchent. Où le dialogue (social?) et le sens sont essentiels MAIS difficile à mettre (réellement) en œuvre. Le mal travail, la souffrance au travail, la pénibilité, la charge mentale associée aux difficultés du monde du travail, sont des fléaux à étudier, dénoncer et combattre pour le bien être des 27 millions de salariés en France. Non? Les statuts coopératifs de la #scop Les scop et encouragent la convergence entre la performance économique et la performance sociale et durable ❤️ #rse Statut n’est pas vertu 😂 bien sûr, mais ne pas à hésiter à ce sujet à explorer les réalisations de la #scop Alma - Logiciels CFAO ✋👍 qui démontrent la pertinence et l’efficacité du modèle 🎯 Au plaisir d’en discuter avec tout ceux intéressés par le fonctionnement démocratique et participatif de la #scop Laurence Ruffin Les scop et
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Un sujet ou pas, la jeunesse ? Le sujet semble surtout le regard que nous portons sur les autres, ... que ce soit dans nos quartiers, nos ville ou villages, et nos entreprises et associations. Chez Id Est - Les mutations du monde du travail, nous accompagnons chaque jour des dirigeant.es, cadres, salarié.es confronté.es aux défis de leur temps et on aime partager ce genres de lectures pour aider à prendre la distance sur les pratiques managériales.
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𝗘𝘁𝗲𝘀-𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗮𝘃𝗮𝗻𝘁-𝗴𝗮𝗿𝗱𝗶𝘀𝘁𝗲, 𝘀𝘁𝗮𝗯𝗹𝗲 𝗼𝘂 𝗱𝗲́𝘀𝗲𝗻𝗴𝗮𝗴𝗲́ 𝗳𝗮𝗰𝗲 𝗮𝘂 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝗶𝗹 ? Moi j’ai choisi mon camp, devinez lequel 😉 ✨Les 𝗱𝗲́𝘀𝗲𝗻𝗴𝗮𝗴𝗲́𝘀 ont perdu la motivation, la confiance et les compétences Ils sont 12,5% des 200 000 actifs interrogés En difficulté, ils ont besoin d’être accompagnés pour accéder à l’emploi ✨Les 𝘀𝘁𝗮𝗯𝗹𝗲𝘀, majoritaires (49,5%), en CDI, urbains, sont assez employables et intéressent les entreprises Ils recherchent la sécurité juridique du CDI Mais les pauvres se sentent « vieux » dès 39 ans, Ils perdent alors confiance en l’avenir et deviennent pessimistes ✨Les 𝗮𝘃𝗮𝗻𝘁-𝗴𝗮𝗿𝗱𝗶𝘀𝘁𝗲𝘀 (13%) sont une minorité optimiste Ils sont sûrs de leurs compétences Ils ont connu les CDI et les ont quittés pour l’entrepreneuriat Ils définissent leurs propres règles du jeu Leur credo : « travailler où je veux, quand je veux, avec qui je veux » C’est le nouveau baromètre du rapport au travail lancé par Groupe actual & EM Normandie Business School 200 000 actifs français classés selon 2 critères = la 𝗰𝗼𝗻𝗳𝗶𝗮𝗻𝗰𝗲 & l’𝗲𝗺𝗽𝗹𝗼𝘆𝗮𝗯𝗶𝗹𝗶𝘁𝗲́ La responsabilité de l’entreprise est de donner une place à chacun Quel que soit leur âge Réengager les désengagés, rassurer les stables, mobiliser l’esprit entrepreneurial des avant-gardistes ! Dans un contexte où 𝟱𝟴% des entreprises anticipent des difficultés de recrutement [𝐵𝑀𝑂/𝐹𝑟𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙 2024] 𝗠𝗮 𝗾𝘂𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗷𝗼𝘂𝗿 𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗰𝗲𝘂𝘅 𝗾𝘂𝗶 𝗼𝗻𝘁 𝟯𝟵 𝗮𝗻𝘀 ➡️ Vous vous sentez vraiment déjà trop vieux et pessimistes, les gars ? 😬😵💫 --------------- Vous ne me connaissez pas encore ? 𝗠𝗼𝗻 𝗰𝗼𝗺𝗯𝗮𝘁 = 𝗿𝗲́𝗰𝗼𝗻𝗰𝗶𝗹𝗶𝗲𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗴𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝐽'𝑎𝑖 𝑐𝑟𝑒́𝑒́ 𝑙'𝑎𝑠𝑠𝑜𝑐𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑐𝑖𝑡𝑜𝑦𝑒𝑛𝑛𝑒 SENIOR FOR GOOD 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑢𝑡𝑡𝑒𝑟 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑙'𝑎̂𝑔𝑖𝑠𝑚𝑒 𝐽'𝑎𝑐𝑐𝑜𝑚𝑝𝑎𝑔𝑛𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒𝑝𝑟𝑖𝑠𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑜𝑝𝑡𝑖𝑚𝑖𝑠𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑝𝑒𝑟𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑅𝐻 & 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑔𝑒́𝑛𝑒́𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒𝑙𝑙𝑒 USKOA Partners
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Parler de management, c'est parler du travail réel, ce n'est pas encore une évidence pour tous mais certaines entreprises commencent à faire des progrès notables et commencent même à voir ces progrès dans leur performance. Parler de travail, c'est parler du chômage et de son management car l'entreprise qui embauche un chômeur l'embauche avec ses stigmates s'il a été minoré dans sa recherche de travail, ce qui ne sera pas neutre dans un collectif de travail : le poids de l’histoire personnelle compte toujours dans un collectif. A l'heure de France Travail et de la quête d'un management dit-on plus responsable dans les organisations, il n'est pas inutile de rappeler d'une part que le chômage, pour beaucoup n'est pas un choix contrairement à une idée répandue, d'autre part, la qualité des collectifs de travail dans les organisations dépend aussi des histoires personnelles de vie donc indirectement de la manière dont on traite les chômeurs. C'est pourquoi je pense que si France Travail veut réussir sa mission, elle ne doit pas être une maison de redressement au service des statistiques mais une maison des singularités au service d'une bonne intégration des personnes dans l'emploi. Les chômeurs méritent d'être managés avec dignité non seulement pour ce qu'ils sont, des êtres humains mais aussi par ce que c'est une exigence pour la bonne gestion de nos organisations. On ne construit pas une société d'Hommes libres avec des moyens d'esclaves, disait Jacques Ellul, il avait raison. On ne construit pas non plus une entreprise qui innove et qui est créative avec des professionnels qui, au chômage, ont été passés sous les fourches caudines d'une bureaucratie qui humilie et qui minore. Nous avons donc à lutter contre le cliché séculaire du chômeur paresseux qu'il faut contraindre par la force de la pauvreté pour le remettre au travail. Une telle généralisation qui est un crime contre l'esprit a peut-être pour terreau notre inconscient collectif si l'on en croit cet extrait du journal le Progrès de Bergerac et de Dordogne daté du samedi 21 juillet 1934.
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Enseignant en sciences sociales | Traducteur | Auteur
6 j.Je dois avouer que le cadrage de l'article (comme celui de cette rapide présentation) me chiffonne un peu. Étant cité, je m'autorise donc un rapide commentaire. Sur la question du travail, les discussions sont souvent rendues délicates par le choix des mots et la définition qu'on en donne. En l'occurrence, cela peut conduire à opposer malencontreusement deux positions qui me semblent au contraire tout à fait complémentaires: la critique de l'emploi (et de la "valeur travail", entendue comme survalorisation de l'emploi parmi les différents cadres d'activité possibles) d'une part, et l'attention portée aux activités de subsistance d'autre part. Sans pouvoir développer davantage ici, il me semble bien qu'une société antiproductiviste devrait impérativement se soucier des deux.