Post de Société Royale Forestière de Belgique

Picramnia pentandra : Un arbuste à conserver et à valoriser. Picramnia pentandra est un arbuste natif d'Haïti qui se distingue par sa résilience exceptionnelle face aux défis environnementaux. Sa capacité à se plier sans rompre face aux vents violents des cyclones en fait un symbole de la résilience naturelle des écosystèmes côtiers haïtiens. De plus, ses fruits rouges constituent une source de nourriture vitale pour de nombreuses espèces d'oiseaux, contribuant ainsi au maintien de l'équilibre écologique local. Nos études ont révélé que Picramnia pentandra prospère sur une large bande d'altitude, de 0 à 500 mètres, démontrant une grande capacité d'adaptation à divers environnements. En Haïti, il est particulièrement répandu dans les zones côtières du sud, où il joue un rôle crucial dans la stabilisation des sols et la lutte contre l'érosion. Malgré son importance écologique, Picramnia pentandra est souvent menacé par les projets agricoles et de reboisement qui l'éliminent par méconnaissance de sa valeur. Il est crucial de sensibiliser les populations à son importance et de l'intégrer dans les programmes de restauration des écosystèmes. En plus de son rôle crucial pour la survie des oiseaux et la conservation des sols, Picramnia pentandra offre un potentiel inexploité pour l'aménagement paysager pour créer des villes résilientes et vertes. Sa beauté naturelle et sa résilience en font un atout précieux pour les projets de revégétalisation et de création d'espaces verts. Nous invitons la communauté, les agriculteurs et les professionnels de l'environnement à reconnaître la valeur de Picramnia pentandra et à s'engager à le préserver. En intégrant cet arbuste dans nos efforts de conservation, nous contribuons à un avenir plus durable pour les écosystèmes côtiers et la biodiversité d'Haïti.

La gestion de la biodiversité en ville est un sujet complexe dans lequel nous manquons largement d'outil. La méthode NÉAU (Dufrêne B. et Larrieu L. 2023) publié dans un premier temps dans la "Lettre de l'arboriculture" et aujourd'hui dans la "Garance voyageuse", est un outil simple et rapide d'utilisation accessible à tous, permettant d'évaluer la capacité potentiel des arbres en milieu urbain à porter de la biodiversité. Nous espérons que cela pourra aider les gestionnaires dans ce travail. Note : Certaines pondérations seront néanmoins nécessaires sur les classes de diamètres pour les arbres dans des sols très peu fertiles ou pour des essences n'atteignant jamais de gros diamètres tel que d'écrit dans "L'indice de biodiversité potentiel". Il sera alors nécessaire de les surclasser d'une tranche de diamètres

𝐁𝐢𝐨𝐝𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬𝐢𝐭𝐞́ 𝐞𝐭 𝐠𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐚𝐫𝐫𝐢𝐞̀𝐫𝐞𝐬 L'exploitation industrielle des ressources dans nos régions se fait de manière raisonnée, avec un engagement fort pour la préservation et la valorisation de la biodiversité. Une fois l'exploitation terminée, les carrières sont réhabilitées et réaménagées pour servir soit la collectivité, soit la nature : • Avec l'appui de bureaux d'études spécialisés en écosystèmes et biodiversité, certains sites retrouvent leur vocation d'origine : espaces naturels, agricoles ou forestiers, ou zones humides favorables à la faune, notamment les oiseaux migrateurs. • D'autres sites sont réaménagés, en collaboration avec les collectivités locales, pour accueillir des activités utiles à la communauté, telles que des bases de loisirs ou des zones résidentielles, créant ainsi des emplois. Des recherches scientifiques ont démontré la grande valeur écologique de ces zones, qui deviennent des refuges pour des espèces menacées. En savoir plus : https://lnkd.in/e3db6Cm9

Un bon exemple de méthode permacompatible pour l'évaluation de l'habitat permacole urbain et de l'#urbanismepermacole #habitatpermacole

🔎 Pour illustrer la possibilité de monter des projets exigeants en matière de biodiversité dans le cadre du Label bas-carbone, nous avons choisi de vous présenter un premier projet de réhabilitation d’une forêt dépérissante à Tauves, dans le Puy de Dôme. 🌳 Cette forêt de 7,5 hectares est située à 800 mètres d’altitude, dans la zone Natura 2000 des Gorges de la Dordogne. Le peuplement, déjà affaibli par des parasites, avait été fortement dégradé en 2020 suite à de lourdes chutes de neige et à des tempêtes. Aux manettes de ce projet de réhabilitation, le gestionnaire forestier Charles-Etienne Dupont a actionné 4 leviers clefs pour placer les enjeux de biodiversité au cœur du projet : 👉 Concertation avec la LPO en charge de la gestion de la zone Natura 2000, pour choisir des essences en cohérence avec l’avifaune locale et valider le calendrier d’intervention, 👉 Accompagnement sur 2 hectares de la régénération naturelle, pour favoriser un patrimoine génétique local et adapté qui renforcera la résilience du peuplement à long terme, 👉 Constitution d'un îlot en libre évolution sur 5% de la surface du projet, pour y laisser se déployer la dynamique naturelle de l'écosystème forestier, une action rendue possible grâce à la conviction personnelle du propriétaire, 👉 Marquage et conservation de 100 arbres d'intérêt écologique, morts ou vivants, porteurs d'habitats pour la biodiversité et permettant de renforcer la continuité écologique. Plus largement, et comme sur tous nos projets, nous avons été attentifs au travail des sols (travaillés ici en potets) et au type de gestion envisagée (il est prévu ici une sylviculture mélangée à couvert continu), pour assurer la cohérence écologique globale du projet. Labellisé bas-carbone ✅, ce projet devrait permettre de séquestrer 2896 tonnes de carbone sur 30 ans. Les premiers travaux ont commencé en fin d’année 2023 : ça y est, le projet devient réalité :) #biodiversité #climat #forêt #résilience #labelbascarbone

Gare aux fausses bonnes idées et surtout soyons honnêtes avec nous même! Le végétal contribue directement à la nature du microclimat local. Seules les espèces locales implantées de manière dense, appuyées sur des strates multiples et diverses pourront répondre aux besoins d atténuation des aléas climatiques. Comme tout système de production agricole il nous faut choisir collectivement entre productivisme (monoculture) à court terme au bénéfice de certains ou une production aux rendements moins importants, mordant moins les équilibres biologiques et soutenable à long terme. "La généralisation de la migration assistée risquerait de mettre à mal divers services écosystémiques rendus par les forêts tels que la régulation du cycle de l’eau, le stockage du carbone, la préservation de la biodiversité. Plus grave, cela pourrait même contribuer à accélérer le réchauffement global. Pour résumer, le seul bénéfice à court terme semble être celui de la production de bois, qui est l’objectif affiché par les promoteurs de la migration assistée."

🗞️ La Communauté métropolitaine de Québec à l’heure de la biodiversité 🐦🌼 « Il existe déjà plusieurs typologies de banlieues, souligne le chargé de cours, mais les étudiants ont innové en proposant une typologie basée sur la biodiversité. Cela avait été très peu fait, selon ce qu’indique leur revue de littérature. Les banlieues d’après-guerre ou périurbaines sont des types de banlieues bien connus et documentés. Toutefois, l’ajout de critères de biodiversité, basés sur la couverture végétale par exemple, permet de mettre en lumière des banlieues à prédominance forestière, post-villégiature ou denses à forte canopée. » 🚗🐾💧 « Dans leur rapport, on peut lire que les types de développement qui caractérisent les banlieues présentent à la fois des menaces et des occasions pour la préservation et la mise en valeur de la biodiversité. D’un côté, il y a l’étalement urbain qui contribue à altérer les milieux naturels. Les distances à parcourir, généralement longues, augmentent la nécessité d’avoir recours à l’automobile, laquelle, tout comme le réseau routier, est source de perturbation pour la faune. D’un autre côté, il y a dans les banlieues une disponibilité d’espaces où intégrer des parcs, des zones naturelles et de la végétalisation. Sans parler des cours d’eau sur le territoire étudié. Ces cours d’eau et leurs espaces riverains peuvent être connectés aux autres milieux naturels et agir ainsi comme corridors verts et bleus. » Lire l'article complet [contenu produit par l'Université Laval] 👇 https://lnkd.in/ekhXtfmb

👉 Land Sharing vs Land Sparing, connaissez vous la #différence?? Ou deux visions différentes possibles pour combiner #nature et #biodiversité. Un débat essentiel pour l’#agroécologie?? ✅ En résumé, les partisans du #Land #Sparing propose de séparer les espaces utiles à l’#agriculture (la biodiversité sauvage et domestique y étant à priori faible). Vs les partisans du #Land #Sharing qui propose de combiner #agriculture avec une #biodiversité plus importante sur l’espace utilisée. Mécaniquement, le Land Sharing demande plus d’espace allouée (par ex, agroforesterie, haies…etc)... 👉 L’#agroécologie s’inscrit dans le Land Sharing pour une approche optimale des terres cultivées et de la biodiversité présente sur ce territoire. Et en acceptant à priori, une diminution des rendements. 🤔 Je viens de le lire « Un été dans la Sierra » de John Muir. Ce qui est surprenant aux Etats-Unis, c’est qu’ils ont accepté légalement (dans la lignée du Land Sparing) de consacrer des #espaces #entiers à la #nature #sauvage. Ce qui a donné, suite aux travaux de John Muir, à la création du célèbre Yosemite. La nature est, dans cette approche, extérieure à l’homme et à la dimension sociale, et doit être protégée de ce dernier. 🌱 Dans le meilleur des mondes, il faudrait combiner approche #agroécologique en agriculture + #création de #réserves pour la nature sauvage. En france, nous entendons dans cette lignée le terme #Réensauvagement (qui pourrait faire penser à la Wilderness* américaine ci-dessus) et qui a notamment donné naissance à la réserve des Monts d’Azur dans les alpes maritimes (et/ou les projets de protection de forêt primaire, cf. @francis halle). 👉 Bref, un partage de réflexion qui, in fine, pose la question de la place allouée à l’#agriculture, la #biodiversité dont la #biodiversité #sauvage et la place qui lui reste (à titre d’exemple, les mammifères sauvages ne représentent plus que 4% des mammifères présents sur terre). nb: je serai curieux de connaitre l’avis de Gaspard Koenig sur ce sujet? / Je ne sais pas si nous avons eu en France (mais c’est aussi lié à notre territoire et notre géologie) des grands penseurs de la nature sauvage, hormis notre Rousseau national se promenant en solitaire romantique dans des parcs 😉?? #agriculture #nature #biodiversité Nathalie Cabel 🐿 Emilie Rousselou Valentine de Ganay Salomé Guilbert Mélanie MARY Didier MOREAU Bastien SACHET Mireille Lizot Sabine Bonnot Marina Poiroux Sébastien Roumegous Opaline 🐓 Lysiak Luis Barraud Thomas Meyer Nathanaël Coste

Thème ONF : Pâturage par des buffles en zones humides et forestières. Merci pour ce travail qui soulève toutefois l’épineuse question de savoir si nous laissons faire les processus écologiques « naturels », ou bien s’il faut, comme la tendance le démontre, intervenir systématiquement pour « aider la nature » comme cela est encouragé dans votre démarche ? Cette question se pose depuis la conférence de Rio en 1992, voilà plus de 30 ans, réunion à laquelle j 'ai eu l'honneur de participer au titre UNESCO. Permettez-moi de vous rappeler que les processus écologiques « naturels », sont dynamiques et en lien avec ce que nous qualifions de « successions écologiques » ; cela débute par les pionniers, puis un certain nombre de phases intermédiaires, dont les milieux humides comme les tourbières, et que le stade « d’équilibre final reste dynamique », il est qualifié de "stade « climax », tout en continuant à évoluer avec le temps ; et ce stade est toujours forestier dans nos régions tempérées de basse altitude !      Lutter contre ce processus, comme vous semblez le proposer, par différentes formes « d’interventionnismes », de bénévoles ou par le pâturage sous toutes ses formes reste transitoire et ne peut régler le problème sur le long terme. Je vous propose donc d’en débattre à l’occasion, si vous le voulez bien. Il s’agit en effet d’agir de concert, entre scientifiques et gestionnaires de la biodiversité pour une préservation réelle et plus efficace de la biodiversité ! Roland 😀