Post de Steven Guilbeault

📣 C’est le premier jour de la 16e Conférence des Nations Unies sur la biodiversité (COP16) qui se tiendra à Cali, Colombie jusqu’au 1er novembre. Les représentants d'environ 200 pays sont réunis pour discuter des stratégies mondiales face à la crise de la biodiversité, marquée par la destruction croissante des écosystèmes. 📙 Le dernier rapport Planète vivante du WWF fait état d’une perte de 73 % des populations d’animaux vertébrés sauvages en 50 ans, et alerte sur l’urgence de prendre des mesures drastiques pour éviter des points de bascule irréversibles pour l’écosystème mondial. 💰 La crise de la biodiversité a des répercussions économiques importantes. Un rapport récent de la Banque Centrale Européenne (BCE) met en garde contre les menaces que cette érosion représente pour la stabilité financière de l’Europe. En effet, 72 % des entreprises de la zone euro dépendent des services écosystémiques tels que la pollinisation, la filtration de l’eau ou le maintien des sols. La dégradation des écosystèmes pourrait avoir un effet domino sur l’économie, notamment dans l’agriculture et les ressources naturelles, entraînant une augmentation des coûts de production et contribuant ainsi à l’inflation. 📌 Les entreprises sont largement concernées par ces sujets. Elles sont incitées à participer à la préservation de la biodiversité conformément à la cible 15 de l’accord de Kunming-Montréal (2022). 📈 Rappelons que le reporting de durabilité européen (CSRD) impose aux grandes entreprises et entreprises cotées de publier leurs informations sur des sujets tels que la biodiversité et le climat. Celles-ci devront respecter les  ESRS, critères spécifiques de reporting de durabilité. Ceux qui concernent la biodiversité sont les ESRS E3 : axé sur l'eau et les ressources marines et les ESRS E4 : consacré à la biodiversité et aux écosystèmes : les grandes entreprises doivent analyser leurs impacts sur la perte de biodiversité, l'état des espèces, la préservation des écosystèmes, ainsi que leur dépendance aux services écosystémiques et devront publier ces informations à partir de 2025.   🦋 Besoin d’y voir plus clair sur les enjeux Biodiversité et Entreprise ? (Enjeux, CSRD, taxonomie, impacts, dépendances, risques, stratégie ...) 🦎 Resilience Lab anime une formation Entreprise et Biodiversité en partenariat avec Être et avoir : https://lnkd.in/eNmzv6nT #biodiversite #cop16 #formation #CSRD Jean-Baptiste Maury Annabelle Prin-Cojan 🧭👌Sidonie laban Sylvie Gillet Tristan Rachline Rodolphe Lamour Frédéric Schorgen Armony Reynaud Nicolas Roesch Felicie Chaume Olivier Rovellotti 🌍

#Biodiversité 🍃 🌻 🐇 pourquoi en parler? Pour ceux qui seraient passés à côté, c'est la COP 16 (16e conférence des Parties à la Convention des Nations unies) sur la diversité biologique qui se tient actuellement en Colombie, deux ans après la signature de l’accord-cadre de Kunming Montréal qui prévoit la protection de 30 % des terres et des mers de la planète à échéance 2030. Faire avancer la lutte contre l’effondrement de la biodiversité au niveau mondial; c'est l'objectif de cette COP 16. Pourquoi la biodiversité est-t-elle importante? La biodiversité forme le maillage de vie dont nous dépendons pour tant de choses – nourriture, eau, médicaments, climat stable, croissance économique, etc. Plus de la moitié du PIB mondial dépend de la nature. Plus d’1 milliard de personnes ont besoin des forêts pour assurer leur subsistance. Et les terres et les océans absorbent plus de la moitié de toutes les émissions de carbone (cf site United Nations). Hommes et entreprises en ont besoin et pourtant tous la dégradent. L'IPBES (plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques) a identifié 5️⃣ facteurs de pressions sur la biodiversité liés aux activités humaines : ➡ le changement d’utilisation des terres et des mers (ex artificialisation des milieux naturels ou déforestation) ➡ la surexploitation des ressources ➡ le changement climatique ➡ les pollutions ➡ les espèces exotiques envahissantes Aujourd'hui, 2️⃣ directives européennes obligent les entreprises à rendre compte de l’impact de leur activité sur la biodiversité (CSRD) et limiter (pour les entreprises de plus de 1000 salariés) les atteintes à l’environnement sur l’ensemble de leur chaîne de valeur (CS3D).   Prendre en compte la biodiversité permet aux entreprises de sécuriser leur modèle économique face aux risques de dégradation des écosystèmes mais également d’anticiper/se conformer à la législation. C'est aussi un bon moyen de s'attirer le capital sympathie de consommateurs de plus en plus nombreux et de plus en plus sensibles à l'impact de leur consommation. Pour aider les entreprises à s'engager concrètement en faveur de la biodiversité, la plateforme Entreprises & Biodiversité (lien dans commentaire) met à disposition des ressources et des outils précieux. A consulter sans attendre! Raphaele Leroy Emmanuelle Fenard Philippe Assedo Hélène Deckx van Ruys Entreprise et Progrès PARANGONE - Entreprise à mission Hortense PELPEL Andreas Lambropoulos Miruna Senciuc Carole Destruhaut Blandine Girard People4Impact by Birdeo Orientation Durable Laure Berkovits

Agir pour protéger et restaurer la biodiversité : c’est aussi l’affaire des entreprises ! 🙏 Le thème de la biodiversité prend une importance croissante dans le débat public et dans la communication des entreprises et institutions financières, dans un contexte marqué par le déclin dangereux de la nature, qui menace la survie de près d’un million d’espèces 🦆🐝 Alors que la 16ème réunion de la Conférence des Parties (COP16) à la Convention sur la Diversité biologique (CDB) se tient cette année en Colombie, les attentes sont fortes en vue d’une action internationale concertée face à la crise de la biodiversité. Quels sont, pour un acteur financier international comme BNP Paribas, les implications et les leviers d’action afin de préserver la biodiversité ? #financedurable 🌱

Nous partageons l'avis des nombreux signataires de cette lettre ouverte publiée dans le magazine Les Affaires : https://lnkd.in/eP4PDsXp « Plus d’un an après la COP15, qui a reconnu les entreprises comme un maillon essentiel à la protection de la nature, les engagements du secteur privé en matière de biodiversité demeurent insuffisants. » 👉 Pourtant, agir pour la biodiversité est l’une des clés pour atténuer les changements climatiques. ❤️Sans la nature, nous ne sommes rien. C’est le pari que nous avons pris, avec les entreprises membres d’Aventure Écotourisme Québec, en créant le Fonds plein air 1% pour la planète.   Depuis 2020, grâce à l’engagement d’une trentaine d’entreprises à remettre 1% de leurs ventes au Fonds, nous avons soutenu de nombreux projets de protection de la nature au Québec, comme :   💧 Actions pour la préservation des rivières Magpie et Kipawa (Fondation Rivières) 🌲 Création d’éco-corridors (Éco-corridors laurentiens, Fiducie de conservation des écosystèmes de Lanaudière) et d’îlots de biodiversité (Arbre Évolution)   🐋 Protection des mammifères marins et activités de recherche (GREMM) 🐡 Protection de l’habitat naturel du chevalier cuivré (SNAP Québec - Société pour la nature et les parcs) 🌄 Protection de la région des Lacs Cambrien et Nachicapau, territoire traditionnel de la Nation naskapie de Kawawachikamach (SNAP Québec - Société pour la nature et les parcs) Nous invitons le secteur privé à considérer cette option simple et efficace pour les entreprises : investir 1% de ses ventes dans la protection de la nature est une manière très concrète de « payer notre loyer à la planète », comme le dit si bien Yvon Chouinard, fondateur de 1% for the Planet.

COP16 sur la biodiversité : 5 infos clés ! 👇 Reconnaissance des peuples autochtones, du rôle crucial des arbres, de l’importance de protéger la haute mer…  Les débats ont fait écho à nos combats pour la nature 🌿 : 💚 Reconnaissance des peuples autochtones et communautés locales comme gardiens de la biodiversité : création d’un groupe permanent pour les représenter dans toutes les décisions de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique.  « C’est un moment sans précédent dans l’histoire des accords multilatéraux sur l’environnement. » (Camila Romero, représentante des peuples quechuas du Chili) 🌳Les arbres, essentiels et menacés : les arbres ont été au cœur des débats ainsi que leur rôle crucial pour le climat et l’équilibre des écosystèmes. Pour cause ? Plus d’un tiers des espèces d'arbres sont aujourd'hui menacées d’extinction. Dans notre programme Plant for Life, nous continuons d'œuvrer pour restaurer la biodiversité et l’équilibre, de la France à l'international, en soutenant des écosystèmes essentiels à la biodiversité. 🌊 Protection de la haute mer : accord pour mieux identifier et protéger les zones maritimes internationales, en vue de la conférence sur l’océan en juin 2025 à Nice. 🌐 Interconnexion biodiversité-climat-pollution : Prise de conscience accrue de l’interdépendance entre biodiversité, climat et pollution pour une réponse coordonnée. 🌍 Des avancées pour financer la biodiversité : Le Fonds mondial pour la biodiversité a atteint 400 millions de dollars grâce aux engagements de plusieurs pays. C'est un bon début vers l'objectif de 200 milliards par an, même si des discussions sont à poursuivre. 🧬 Partage équitable des ressources génétiques : Un accord historique pour un partage plus juste des bénéfices liés aux ressources génétiques, notamment via le nouveau Fonds de Cali financé par les entreprises. De quoi réaffirmer notre engagement jusqu’à la COP17, prévue en 2026 en Arménie ! #COP16 #COP16Colombia #biodiversité #peuplesautochtones #arbres #hautemer #climat #FondationYvesRocher Groupe Rocher, Rocher Participations, COP16 Colombia, United Nations

Et si l’érosion de la Biodiversité nous concernait plus qu’on ne le croit ? Sur la photo, c’était moi, pensant tout savoir sur la Biodiversité et persuadé que la protéger se résumait à préserver les espèces menacées… Je participais à ma première Fresque de la Biodiversité et j'ai réalisé, en devenant animateur de cet atelier notamment, que je n’y connaissais...rien. La biodiversité, ce n’est pas seulement une histoire de forêts tropicales ou d’espèces menacées dans des pays lointains ou dans les fonds marins. Nous, humains, faisons partie intégrante de la Biodiversité : notre vie est basée sur cette dernière.   L’érosion de la biodiversité, c’est notre quotidien qui s’en trouve fragilisé, impactant directement nos matières premières (coucou la laine, le cuir, les parfums, les médocs,…), notre alimentation, notre économie : 50% du PIB mondial dépend de la biodiversité. C’est d’ailleurs pour cela que plus de 230 entreprises et institutions financières appellent à agir pour la biodiversité, à la COP16 qui se tient en ce moment en Colombie.. Pourquoi agir vite ? 🙌 L’urbanisation croissante, les monocultures, la pollution, la surpêche…nos activités ont de gros impacts et contribuent à la dégradation des écosystèmes. Ils pourraient conduire à l'extinction de la moitié des espèces terrestres et marines de la planète d'ici 2100, et donc -vous l’avez compris - nous impacter directement 🔁 La première étape d’actions : comprendre et sensibiliser !  Alors pour commencer, je vous invite à lire l’article sur mon blog qui reprend les causes et conséquences de l’érosion de la Biodiversité (lien en commentaire). Profitons de la COP16 pour un élan de sensibilisation : taggez 2 personnes qui doivent lire l'article en commentaire, sur l’érosion de la biodiversité! (Raphaël, 🌱 Alexis, Benoit, Virgile on fait parler un peu 'Biodiversité' aujourd'hui ? 😃) 🏢 Entreprises & Organisations : Vous souhaitez comprendre comment votre activité impacte la biodiversité ? Et quelles conséquences cela peut-il avoir en retour ?  Organisons un atelier de sensibilisation ensemble, et discutons-en ! ——— Sources : IPBES, Banque Mondiale, WWF ———

Très instructif !👏 les CoP régionales ! La force de l’approche intégrée multi-espaces, multi-secteurs, multi-acteurs pour obtenir des résultats durables de préservation de la #biodiversité est totalement partagée par le Fonds français pour l'environnement mondial (FFEM) et les projets qu’il soutient au Sud, quelle que soit la taille des territoires.

Comment passer de l'intention à l'acte en matière de politique pour la biodiversité ? Plusieurs éléments structurants de la 3e stratégie nationale pour la biodiversité (SNB-3) française se retrouvent dans les COP régionales co-pilotées par les Régions de France. C'est l'occasion pour l'ensemble des acteurs d'un territoire donné d'identifier les mesures prioritaires pour qu'une nature restaurée contribue à l'adaptation du territoire aux changements climatiques, y compris dans ses fonctions de production (agriculture, forêt...). C'est aussi réfléchir au cadre de vie des citoyen.ne.s qui bénéficieront d'une diminution des pressions qui pèsent sur leur environnement #OneHealth. Prenant l'exemple de la restauration de la nature dont le règlement européen vient d'être adopté (#NRL), ma collègue Mariam Fofana et moi identifions plusieurs pistes pour améliorer les réflexions des COP régionales en matière de biodiversité. C'est ici : 👉 https://lnkd.in/e83J_BRD La planification écologique - SGPE; IDDRI

Alors que la COP16 sur la biodiversité bat son plein à Cali en Colombie, des signes encourageants émergent quant à l’avancée des négociations. Susana Muhamad, présidente de cette conférence cruciale, s’est félicitée des progrès substantiels réalisés à mi-parcours, malgré un ordre du jour initialement chargé. Un constat partagé par Inger Andersen, directrice exécutive du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), qui qualifie ces avancées de « remarquables ». Des points clés en bonne voie Si la présidente de la COP16 reconnaît que certains sujets épineux restent sur la table, à l’instar de la mobilisation des ressources pour la sauvegarde de la nature, elle souligne néanmoins que les principaux points de discussion progressent rapidement. Une dynamique positive qui laisse entrevoir la possibilité d’un accord ambitieux pour enrayer la destruction des écosystèmes et la perte de biodiversité d’ici 2030. Vers un mécanisme de partage des bénéfices L’un des enjeux majeurs de cette COP16 concerne la mise en place d’un mécanisme mondial de partage des bénéfices issus de l’exploitation des ressources génétiques de la biodiversité. Actuellement, ces séquences génétiques numérisées (DSI) profitent quasi-exclusivement aux économies développées, au détriment des pays riches en biodiversité. Si des lenteurs persistent sur ce dossier, Susana Muhamad se veut rassurante, affirmant qu’une vision commune émerge quant à la façon dont ce mécanisme pourrait être déployé. Une crise aux multiples facettes Au-delà de son impact sur la nature, la crise de la biodiversité revêt désormais une dimension sociale, comme le souligne Astrid Schomaker, secrétaire exécutive de ce forum mondial. Une réalité alarmante rappelée par Inger Andersen, qui insiste sur l’urgence d’agir face à une perte de biodiversité à un rythme insoutenable. Pour la représentante du PNUE, les avancées de Cali doivent insuffler un élan positif pour les prochains rendez-vous environnementaux, à l’image de la COP29 sur le climat à Bakou en novembre et de la conférence sur la lutte contre la désertification à Ryad en décembre 2024. Nous constatons de très bons progrès dans les négociations par rapport à ce qui semblait être un ordre du jour très chargé lors de la plénière de lundi. Susana Muhamad, présidente de la COP16 Une lueur d’espoir pour la biodiversité Si le chemin est encore long pour inverser la tendance et restaurer les écosystèmes dégradés, l’optimisme affiché par les responsables de la COP16 à mi-parcours est de bon augure. Les négociations se poursuivent avec l’objectif de parvenir à un accord ambitieux et contraignant, à la hauteur des enjeux colossaux auxquels fait face notre planète. Les prochains jours seront décisifs pour transformer ces progrès encourageants en engagements concrets, afin de préserver ce bien commun inestimable qu’est la biodiversité. Face à l’urgence de la situation, il est impératif que la communauté internationale se mobilise et saisisse...

COP16 : Enrayer la destruction de la biodiversité. 👉 Aujourd’hui 21 Octobre 2024 commence la COP16 à Cali, en Colombie dont l’objectif principal est d’enrayer la destruction de la biodiversité. La 16e conférence des États signataires de la convention sur la biodiversité biologique entend en effet concrétiser les engagements pris deux ans plus tôt, lors de la COP15 : protéger 30 % des terres et océans d’ici 2030, et restaurer 30 % des terres dégradées. 🏝 Selon le rapport mondial de l’IPBES (plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques) en 2019, le taux d’extinction des espèces est aujourd’hui entre 10 et 1 000 fois plus rapide que la moyenne naturelle sur les 10 derniers millions d’années. À un tel rythme, une seule espèce (Homo Sapiens pour les intimes) aura éliminé 75 % des autres représentants du vivant d’ici 500 ans. 🌴 Selon ce même rapport : toutes les causes de l’effondrement actuel de la biodiversité résultent des activités humaines. Leurs conséquences sont déjà ressenties partout par les populations humaines. Elles affectent tous les milieux, tous les pays, toutes les espèces. Les effets sont si marqués que les experts du monde entier se sont réunis pour lister les causes, évaluer les pertes et proposer des solutions. #COP16 #Biodiversité #Climate_change