Lorsqu'on travaille dans la transition écologique ou qu'on milite pour l'environnement, on a les paroles et en principe, les actes qui suivent.
Mieux manger, moins dépenser, peser, mesurer, calculer, freiner, ne rien faire : autant de mots qui hantent notre vocabulaire.
Si simples en théorie, si difficiles en pratique. Que de dissonances, de contradictions, de promesses non tenues.
Puis, on se rappelle le colibri. Faire sa part. Accepter, avec humilité, qu'on ne changera pas le monde seule.
Reconnaître qu'on a besoin d'aide, qu'on peut souffler, s'arrêter un instant. Faire une pause, ou choisir un petit geste, à notre portée.
Accepter ce qu'on ne peut changer et transformer ce qu'on peut, voilà qui ouvre une porte vers une certaine sérénité.
Ces cinq derniers jours, j'ai pris cette philosophie à cœur.
J'ai nettoyé les innombrables courriels non lus et les messages encombrant mon serveur. Saviez-vous qu'un simple courriel sans pièce jointe représente entre 5 et 10 grammes de CO2 ? Ajouter des pièces jointes, et cela grimpe entre 20 et 35 grammes. Multipliez cela par 50 000 – ou bien plus dans mon cas !
Dans un monde où la productivité est reine, vérifier ses courriels passe souvent pour une perte de temps. Résultat : ils s'accumulent, s'entassent, polluent nos serveurs.
Mais aujourd'hui, je me sens bien plus légère.
J'ai calculé le poids numérique dont j'ai délesté ce serveur (même si, quelque part, ce poids persiste dans les limbes numériques) : incroyable !
L'équivalent d'un aller-retour Paris New York, et même un peu plus. Cela représente autant d'émissions de CO2 que parcourir 15 843 kilomètres ou passer 50 jours au ski ou produire 593 kg de cookies aux pépites de chocolat !
Alors, en ce 30 décembre, je me sens un peu plus vertueuse et bien plus heureuse !
Comme quoi, il ne suffit pas de grand-chose, n'est-ce pas ?
Un acte quotidien de sobriété qui fait du bien !
#PoidsNumérique #sobriété #EmissionsdeGES #environnement #climat #sérénité
Circular Economy and Systems Change
3 moisRepenser notre façon de consommer est essentiel. Et pour ne plus céder aux sirènes de la surconsommation, pourquoi ne pas se baser sur la méthode BISOU pour reconsidérer ses achats? 5 questions pour réduire l’impact de sa consommation : · B: besoin : À quel besoin cet achat répond-il chez moi? · I: immédiat : En ai-je besoin immédiatement? · S: semblable : Est-ce que j’ai quelque chose de semblable qui pourrait faire l’affaire? · O: origine : Quelle est l’origine de ce produit? · U: utile : Cet objet va-t-il m’être utile?