Dans une tribune publiée le 21 novembre dans Le Monde, le SLF s'associe à d'autres détaillants du livres pour dénoncer le contournement de la Loi Darcos sur les frais de port par l'entreprise Amazon. Celle-ci a annoncé dans un communiqué qu'elle utiliserait massivement des points de retraits, essentiellement des casiers, situés dans des galeries commerciales d’hypermarchés, pour permettre aux clients de récupérer gratuitement leurs commandes de livres. Enrique Martinez Librairie de Paris - Saint-Étienne
Post de Syndicat de la librairie française
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La revue de presse du retail : La lutte d'influence entre Amazon et libraires plus vive que jamais: La lutte d'influence entre Amazon et les libraires, concernant la régulation du marché du livre, est plus vive que jamais, après une année où l'américain s'est vu imposer des frais de port qu'il combat vigoureusement. Depuis le 7 octobre 2023, toutes les livraisons de livres à domicile en France, jusqu'à 35 euros, s'accompagnent obligatoirement de frais de port de 3 euros minimum. Pour y échapper, c'est très simple: il suffit d'acheter dans un point de vente physique, que ce soit une librairie, un hypermarché ou une maison de la presse. ==> Abonnez vous à la revue de presse du retail #GrandeConso #retail
La lutte d'influence entre Amazon et libraires plus vive que jamais
challenges.fr
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Retour sur la loi Darcos à l'occasion de son premier anniversaire (3€ de frais de ports minimum sur la livraison à domicile de livres neufs) : Amazon relance le débat en commanditant une étude à l'Ifop, qui tend à prouver que cette mesure n'a fait que freiner le marché du livre, en particulier pour les milieux modestes ou ruraux. Et rien ne prouve que les libraires indépendants en aient profité, alors que c'était l'objectif du législateur. Nous aurons le fin mot de l'histoire avec les chiffres de ventes de l'année 2024, mais qui sera surpris de constater qu'il y a une élasticité au prix sur ce marché ? Et que des stratégies de contournement se déploient pour ne pas subir cette inflation (occasion, promotions, piratage...) ? Conclusion : à force de réguler un marché, on peut finir par l'étouffer. Plus de détails ici : https://bit.ly/3UaU1ub
Quelqu’un veut la peau de la loi Darcos…
https://stephaneamiot.fr
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L’Europe pourrait forcer la France à rétropédaler Contre les frais de port obligatoires, Amazon et les consommateurs ne sont pas les seuls à monter au créneau. Il y a quelques mois, la Commission européenne avait, elle aussi, pointé du doigt l’absence d’impact positif qui découlerait de cette mesure après son application. Des prédictions qui semblent aujourd’hui se vérifier : en plus d’acheter moins de livres, les consommateurs ne se sont pas davantage tournés vers les librairies indépendantes. Seuls 26% des Français ont indiqué se rendre plus souvent dans un établissement physique de quartier plutôt que sur un store en ligne. On note quand même quelques enseignes qui parviennent à tirer leur épingle du jeu, Fnac et Cultura en tête. C’était un sacré coup dur porté aux consommateurs français. Depuis octobre dernier, la France impose aux vendeurs de livres neufs un montant de frais de port minimal sur les commandes de moins de 35€. Derrière ce projet de loi, qui se voulait comme l’héritière de la Loi Lang, le gouvernement entendait principalement mettre un coup d’arrêt à l’hégémonie d’Amazon, et à ses frais de port gratuits qui concurrençaient (injustement) les librairies indépendantes. source https://lnkd.in/es3Huut6
Sur Amazon, les frais de port obligatoires sur les livres sont un fiasco
journaldugeek.com
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Et si on parlait (enfin) des lecteurs ? Depuis quelques semaines, c'est un drôle de procès que l'on fait à Amazon. Le réquisitoire : Amazon a annoncé début novembre la livraison gratuite de livres dans 2 500 points de retrait situés dans des commerces qui vendent des livres. Cette initiative en faveur de la lecture est dénoncée par certains professionnels, qui semblent estimer qu’il existe des règles juridiques qui devraient s’appliquer aux uns, mais pas aux autres. Car rappelons-le : le retrait gratuit de livres est une pratique déjà répandue chez de nombreuses enseignes comme la Fnac, Cultura ou E.Leclerc, sans que personne ne s’en soit ému jusqu’à présent. C'est bon pour la lecture, c'est bon les lecteurs, c'est bon pour l'économie du livre ! Mais lorsqu’Amazon fait la même chose, tout à coup, certains s’indignent. Ce deux poids, deux mesures ne serait pas si grave s’il ne détournait pas les regards et le débat des vrais enjeux. Qui pour dénoncer les inégalités d’accès aux produits culturels en dehors des grandes villes ? Qui pour regretter que des millions de Français sacrifient leurs achats culturels pour faire face à l’inflation ? Qui pour réfléchir aux moyens de soutenir les libraires tout en favorisant l’accès aux livres ? Ma contribution dans Le Monde pour remettre l'église au milieu du village, et surtout ... le lecteur et la lecture au centre des préoccupations. #livre #médiateur #darcos #ecommerce #fevad #slf #lang https://lnkd.in/eqk5evSV
Frédéric Duval, DG d’Amazon : « Il n’y aura ni marché ni économie du livre s’il n’y a plus suffisamment de lecteurs »
lemonde.fr
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#Tribunes Entre Amazon et les commerces de proximité, le torchon a brûlé: En tant que quatrième réseau de vente de livres en France, le groupe NAP appelle les pouvoirs publics et les citoyens à défendre les commerces culturels de proximité face à Amazon. Mettant en cause les dernières solutions du géant américain pour contourner la législation, le président Arnaud Ayrolles lance donc un appel au collectif. Leur texte est proposé ici en intégralité.@ActuaLitte
Entre Amazon et les commerces de proximité, le torchon a brûlé
actualitte.com
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“Les conclusions de l’étude semblent d’autant plus préoccupantes que cette modification réglementaire très controversée ne semble pas vraiment atteindre son objectif : aider les libraires indépendants. La grande majorité des acheteurs de livres qui reportent leurs achats dans des points de vente physique en raison de la hausse de frais de port privilégient davantage les hyper et les supermarchés, les grandes enseignes et les maisons de la presse (71 %). Les librairies indépendantes ne gagnent que 26 % de ces transferts, qui se concentrent surtout à Paris.” Le sujet, ce n'est pas le #livre, c'est la #lecture. Protéger les librairies, les auteurs, les éditeurs ne protège pas le lecteur : c'est lui qui paye au bout du compte, et tous les lecteurs n'ont pas les moyens des Parisiens (Paris figure parmi les 10 villes les plus chères du monde)… À moins de vouloir faire du livre un objet de luxe, réservé aux élites (pas forcément intellectuelles : si les plus riches lisaient vraiment, sans doute le monde irait mieux) ? Nous savons pourtant tous que le manque de lecture est un réel danger pour toutes les sociétés humaines. Cent Mille Milliards Eric Helias Gaëlle Tanguy Olivier de Baillenx Stéphane MARC Nathalie DE VERNEJOUL
Selon Amazon, 40 % des acheteurs de livres ont réduit leurs emplettes
lemonde.fr
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Frais de port obligatoires sur les livres : ce que cette mesure sanctionne, c’est la lecture en général…les Français lisent moins et/ou se tournent vers le livre d’occasion. Cet article d’ActuaLitté présente un premier bilan de la loi Laure Darcos. Récapitulons : Les frais de port à 3€ pénalisent les lecteurs. Une étude ifop rappelle à ce titre que « les effets de cette hausse sur la lecture sont tangibles : 40% des acheteurs disent avoir réduit leurs achats, et donc lire moins. Ces modifications des pratiques de lecture impactent bien plus les catégories pauvres et modestes : 53% des catégories modestes et 54% des catégories pauvres lisent moins, contre 23% des catégories aisées » Les frais de port à 3€ pénalisent les auteurs, distributeurs, éditeurs, et plus largement l'ensemble de la filière du livre. Il est facile de comprendre que moins les gens lisent, moins ils achètent de livres.... Dans un contexte où 20 millions de Français, d'après l'ifop, déclarent avoir réduit leur budget alloué à la culture ou prévoient de le faire - il faudrait tout faire pour encourager l'accès aux livres. Cette mesure fait tout le contraire, et sur les cinq premiers mois de 2024, 4 millions de livres de moins ont été vendus en France par rapport à la même période l’année dernière. Tout ça, pour quoi ? Pour soutenir les libraires, argue-t-on. Mais est-ce vraiment le cas ? Déjà, six mois avant la mise en œuvre de la mesure, la Commission européenne alertait sur le fait qu'il n'avait pas été démontré qu'elle atteindrait son objectif, et qu'aucune alternative n'avait été étudiée. Six mois après son implémentation, une étude ifop montre que la grande majorité des acheteurs de livres qui se rendent plus souvent en point de vente physique du fait de la hausse des frais de port privilégient plutôt hyper et supermarchés, grandes enseignes culturelles et maisons de la presse (71 % d’après l’ifop). Et seuls 26 % vont dans des librairies indépendantes, surtout en agglomération parisienne. Une mesure, donc, qui pénalise les lecteurs, les auteurs, la lecture - et qui n'atteint pas ses objectifs. J’ai eu l’occasion de le dire : en se trompant d’objectif et en niant la complémentarité des offres physique et numérique, les politiques publiques culturelles peuvent s’avérer contre-productives. Plutôt que d'alimenter de faux débats, je pense qu'il faut encourager la lecture et se mobiliser pleinement en ce sens. Cela se fera au bénéfice des lecteurs, des auteurs, et de l'ensemble de la filière. #lecture #livre #ecommerce #fraisdeport https://lnkd.in/ewsxA6Z4
Frais de port à 3 € : la vente de livres diminue sur Amazon ?
actualitte.com
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Les clients d'Amazon bénéficient depuis cette semaine d'une option de livraison gratuite des livres dans des points de retrait éligibles (ceux qui vendent des livres). Cela soulève quelques réactions … Amazon contreviendrait à la loi … Mais non ! Disons-le, nous appliquons la loi Darcos et toute la loi Darcos. Cette pratique existe d'ailleurs déjà chez de nombreuses enseignes, sans que personne n’ait eu à s’en émouvoir jusqu’à présent. C'est le cas à la Fnac, dans les centres E.Leclerc, dans les magasins Cultura. Elle est d’ailleurs prévue et encadrée par la loi, qui précise que le retrait des livres peut être gratuit dans les commerces qui vendent des livres. Le débat est toujours sain, sauf quand il amène à détourner le regard des vrais enjeux. Car qui aujourd’hui pour s’émouvoir des inégalités d’accès aux produits culturels en dehors des grandes villes ? Qui pour regretter que des millions de Français sacrifient leurs achats culturels pour préserver leur pouvoir d’achat face à l’inflation ? Qui pour tirer les conclusions de la baisse de la lecture chez plus de 4 acheteurs de livres sur 10 du fait des frais de port obligatoires ? La France n’est pas Paris, il faut le prendre en compte. L’ambition de notre initiative est claire : rendre la livraison gratuite dans plus de 2 500 points de retrait, dont plus de 70% sont situés dans des petites villes et zones rurales, pour favoriser, concrètement, l’accès aux livres dans ces territoires. A Broons, à Mehun-sur-Yèvre, à Vinon-sur-Verdon, au Plessis-Belleville… comme dans de très nombreuses villes et villages qui ne disposent pas de librairie indépendante – à l’instar de plus de 90% des communes françaises. Le Printemps de la Ruralité initié il y a quelques mois par la Ministre de la Culture a dressé un constat juste sur les difficultés d’accès à la culture en milieu rural. La Ministre y rappelait que la mobilité reste le premier obstacle auquel sont confrontés les quelque 22 millions de Français qui vivent aujourd’hui dans les territoires ruraux. Comme nous l’avions alors souligné dans notre contribution publique à cette consultation nationale, des mesures simples sont à portée de main pour favoriser un accès à la culture plus large, pour tous, partout. Alors oui, notre initiative fâchera peut-être quelques ultra-citadins, mais elle facilitera l’accès aux livres dans les zones rurales et partout sur le territoire, et elle concrétisera l’esprit de la loi Lang, conçue pour assurer « l'égalité des citoyens dans l'accès au livre, qui sera vendu au même prix sur tout le territoire national ». Je remarque d’ailleurs les commentaires des nombreux articles de presse qui sont parus cette semaine, des commentaires de soulagement des internautes, essentiellement ruraux qui voient dans cette mesure le rétablissement d'une égalité à l'accès aux livres et … JE M’EN REJOUIS. #LoiLang #Livre #Amazon #ecommerce #Darcos https://lnkd.in/ezs4aDxV
Amazon teste la livraison gratuite des livres que la loi devait lui interdire
francetvinfo.fr
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➡️ Frais de port du livre : un an après, des résultats partagés 🔎 Un an après l’application du décret sur les frais de port du livre, Amazon dévoile une étude Ifop à l’impact négatif sur la lecture et le pouvoir d’achat des Français. S'il observent eux aussi une évolution dans les pratiques d'acquisition des livres, les libraires sont bien plus positifs sur les effets de la mesure concernant leur activité. #numerique #ecommerce #librairie
Frais de port du livre : un an après, des résultats partagés - Livres Hebdo
livreshebdo.fr
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📚 Acheter des livres, c’est aussi choisir où les acheter. Il est plus que jamais crucial de soutenir les librairies indépendantes, ces lieux de culture essentiels et souvent en grande difficulté. Derrière les vitrines de nos librairies, il y a des passionnés, des experts, qui se battent au quotidien pour promouvoir des auteurs, conseiller des lecteurs, et animer la vie culturelle locale. 📊 Quelques chiffres frappants : en 2023, les librairies indépendantes représentaient environ 35 % du chiffre d’affaires du marché du livre en France, et pourtant, elles sont les commerces les moins rentables de notre pays, avec des marges nettes souvent inférieures à 1 %. Face à des mastodontes comme Amazon, qui absorbent jusqu’à 70 % des ventes de livres en ligne, ces librairies peinent à maintenir le cap. La survie de ces commerces dépend directement de notre choix d’achat. 💬 L’impact culturel et social : contrairement aux points de retrait ou aux plateformes en ligne, les librairies indépendantes jouent un rôle bien plus vaste. Elles offrent un espace de découverte, de conseil personnalisé, et participent activement à la diversité éditoriale en mettant en avant des ouvrages que l’algorithme Amazon n’aura jamais l’intérêt de promouvoir. Soutenir ces lieux, c’est défendre la pluralité des voix et la richesse de notre culture. 🚫 Le coût caché d’une livraison “gratuite” : le terme est trompeur. Cette gratuité, ce sont les librairies qui en paient le prix, par la perte de clients et de revenus. En réalité, ces offres ne font qu’accroître la centralisation des ventes vers quelques géants du numérique, au détriment des commerces locaux. Et l’accès aux livres en milieu rural ? Les librairies mobiles, les événements littéraires organisés par des librairies indépendantes, voilà de vraies solutions qui, elles, renforcent le lien social et l’accès à la culture pour tous. 🤝 Acheter en librairie, ce n’est pas juste un acte d’achat : c’est une prise de position pour un modèle culturel durable, solidaire, et diversifié. Chacun de nos choix compte, et notre soutien à ces lieux, aujourd’hui, déterminera le visage de notre accès à la culture demain.
Les clients d'Amazon bénéficient depuis cette semaine d'une option de livraison gratuite des livres dans des points de retrait éligibles (ceux qui vendent des livres). Cela soulève quelques réactions … Amazon contreviendrait à la loi … Mais non ! Disons-le, nous appliquons la loi Darcos et toute la loi Darcos. Cette pratique existe d'ailleurs déjà chez de nombreuses enseignes, sans que personne n’ait eu à s’en émouvoir jusqu’à présent. C'est le cas à la Fnac, dans les centres E.Leclerc, dans les magasins Cultura. Elle est d’ailleurs prévue et encadrée par la loi, qui précise que le retrait des livres peut être gratuit dans les commerces qui vendent des livres. Le débat est toujours sain, sauf quand il amène à détourner le regard des vrais enjeux. Car qui aujourd’hui pour s’émouvoir des inégalités d’accès aux produits culturels en dehors des grandes villes ? Qui pour regretter que des millions de Français sacrifient leurs achats culturels pour préserver leur pouvoir d’achat face à l’inflation ? Qui pour tirer les conclusions de la baisse de la lecture chez plus de 4 acheteurs de livres sur 10 du fait des frais de port obligatoires ? La France n’est pas Paris, il faut le prendre en compte. L’ambition de notre initiative est claire : rendre la livraison gratuite dans plus de 2 500 points de retrait, dont plus de 70% sont situés dans des petites villes et zones rurales, pour favoriser, concrètement, l’accès aux livres dans ces territoires. A Broons, à Mehun-sur-Yèvre, à Vinon-sur-Verdon, au Plessis-Belleville… comme dans de très nombreuses villes et villages qui ne disposent pas de librairie indépendante – à l’instar de plus de 90% des communes françaises. Le Printemps de la Ruralité initié il y a quelques mois par la Ministre de la Culture a dressé un constat juste sur les difficultés d’accès à la culture en milieu rural. La Ministre y rappelait que la mobilité reste le premier obstacle auquel sont confrontés les quelque 22 millions de Français qui vivent aujourd’hui dans les territoires ruraux. Comme nous l’avions alors souligné dans notre contribution publique à cette consultation nationale, des mesures simples sont à portée de main pour favoriser un accès à la culture plus large, pour tous, partout. Alors oui, notre initiative fâchera peut-être quelques ultra-citadins, mais elle facilitera l’accès aux livres dans les zones rurales et partout sur le territoire, et elle concrétisera l’esprit de la loi Lang, conçue pour assurer « l'égalité des citoyens dans l'accès au livre, qui sera vendu au même prix sur tout le territoire national ». Je remarque d’ailleurs les commentaires des nombreux articles de presse qui sont parus cette semaine, des commentaires de soulagement des internautes, essentiellement ruraux qui voient dans cette mesure le rétablissement d'une égalité à l'accès aux livres et … JE M’EN REJOUIS. #LoiLang #Livre #Amazon #ecommerce #Darcos https://lnkd.in/ezs4aDxV
Amazon teste la livraison gratuite des livres que la loi devait lui interdire
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