#Sobriété : un discours encore #inaudible ? C’était le titre d’un post écrit par Elodie Guyot, dirigeante de TERRES EFC Occitanie après une formation avec l’ADEME. Et là, surprise : 69 commentaires, 20 republications, 248 likes. Du jamais vu pour notre association ! Qu’est-ce que ça nous apprend ? Ce mot #SOBRIÉTÉ interpelle, il questionne, il intéresse. Une chose est claire : il y a une volonté d’aller vers la sobriété, et une immense question persiste : comment y parvenir ? Continuons à creuser ensemble, car cette conversation ne fait que commencer. Et toi, quelles sont tes pistes pour avancer ?
Dirigeante de TERRES EFC Occitanie / Intermédiatrice / Animatrice d'une communauté de pensée et d'action / Conférencière / Stratégie et innovation managériale / Networking
#Sobriété : un discours encore #inaudible ? L’ADEME Occitanie fait le constat : ces dernières décennies, l’essentiel des efforts a été mené sur la réduction de l'empreinte environnementale, principalement via de l’innovation technologique pour diminuer notre impact. Grâce à ces avancées, notre consommation, par exemple, de CO2 par habitant a diminué : 12 tonnes/pers. à il y a 30 ans à 10 tonnes aujourd’hui. Un progrès ? Oui ! et ?? Pourtant, ce travail montre aussi ses limites : car, malgré ces innovations, les émissions auraient pu être réduites davantage. Pourquoi ? Parce que cette stratégie, focalisée sur l’#efficacité, est passée à côté de la question des #usages. En parallèle, on a observé une augmentation massive des consommations : allongement des distances parcourues dans les transports, augmentation des surfaces habitées, croissance de la consommation de biens. La #sobriété, kesako ? : 3 questions simples pour aller plus loin que l’efficacité 1 - Est-ce que cela vient #requestionnerlebesoin ? Une vraie démarche de sobriété interroge l’essentiel : quel est le vrai besoin ? 2 - Est-ce que cela induit un #changementdecomportement ? La sobriété passe par des pratiques revisitées. 3 - Est-ce que cela réduit l'#impactenvironnemental global en limitant l’effet rebond, dans une logique de #justicesociale ? Car une action sobre doit alléger l’empreinte écologique de façon durable, sans déplacer le problème. 👉 Si c’est un #OUI à chacune de ces questions, alors on est dans une démarche de sobriété. Si ce n’est pas le cas, on est dans une démarche d’efficacité. Et bien sûr, l’efficacité est déjà une bonne chose en soi ! Et bonne nouvelle ! pour aller plus loin dans la réduction de nos impacts environnementaux, il existe d’autres voies et d’autres possibles. Ce soir, Fabre Camille a souligné un point essentiel : pour que la sobriété devienne « désirable » et que son discours devienne audible pour les entreprises, il est indispensable d’y intégrer une #performanceéconomique. Car, sans viabilité économique, pas de pérennité, pas d'emploi. Pour les entreprises, prôner un discours qui ignore cette dimension de rentabilité est tout simplement inaudible. Alors la sobriété, une utopie? Parlons-en jeudi 14 nov. à 19h à TBS Education lors de la conférence «Anatomie d’un récit» organisée avec Toulouse3C, le CJD Toulouse ✨ et TERRES EFC Occitanie. Au programme ? Le témoignage de Julien Da Costa, « #l’imprimeurquin’imprimepas » qui s’engage depuis 10 ans dans une démarche de sobriété et de performance environnementale. Il aide ses clients à réduire de moitié leurs volumes de papier imprimé, génère des économies substantielles pour eux, tout en ayant multiplié par deux ses propres marges. Lien d'inscription en commentaire et venez découvrir comment sobriété et rentabilité peuvent se conjuguer dans une économie de la transition. Un grand bravo à Gaël VIRLOUVET et Emmanuel DAVID pour l'animation de cette journée autour de la thématique de la #sobriété.