Depuis 14 ans, l’équipe TETRO défend des valeurs d’indépendance, de liberté, d’ouverture et de diversité. Nous ne pouvons donc pas rester silencieux et nous dérober face à la menace de l’extrême droite au pouvoir... Nous sommes contre le scénario du chaos proposé par une extrême droite qui veut ériger des murs entre nous. Nous sommes contre une vision passéiste et inerte de la création. Notre sommes contre ceux qui ont peur de la différence, de la nouveauté et de l’avenir. Quoi qu’il arrive dimanche, nous continuerons à nous investir pour les créateurs et les créatrices courageuses qui font bouger les lignes. Pour la culture sous toutes ses formes. Pour des projets artistiques ambitieux et accessibles à toutes et tous ! Engageons-nous ! Faisons tous barrage contre l'extrême droite dimanche ! Gardons espoir ! VIVE LA DIFFERENCE ! #liberte #barrage #antiracisme #fraternité #creation #indépendance
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🌍🤝 Commerce Équitable France s'associe à la Ligue des droits de l'Homme 🤝🌍 « Battre l’extrême droite dans les urnes, combattre son projet doit se conjuguer à l’émergence d’un changement profond, de ruptures sociales et écologiques et d’effectivité des droits. » Ensemble, nous disons non à la montée de l'extrême droite ! ✊ En tant que mouvement #citoyen pour la #justice #sociale et #environnementale, nous appelons à l'unité pour un avenir plus juste et durable. Ne laissons pas la peur et l'intolérance dicter notre avenir ! 🤝 #Organisations de la société civile, #entreprises, #dirigeants et #citoyens, rejoignez-nous pour défendre la #justice sociale, l' #inclusion et la #transition écologique ! 👉 https://lnkd.in/eAGMFDsV #JusticeSociale #Solidarité #CommerceEquitable
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Dans ce moment de tumulte, les éclairages pertinents nous sont précieux. Jetez vous sur cette note de François-Xavier Demoures qui offre un autre regard sur la situation politique actuelle.
#Législativesanticipées2024 🔴 La progression de l’extrême droite : une prophétie autoréalisatrice ? 🔴 Comment et par qui les récits anti-démocratiques se sont-ils imposés jusqu’à devenir dominants ? 💡François-Xavier Demoures pour La Grande Conversation de Terra Nova- think tank ➡️ https://lnkd.in/e2xtWqzD
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Voilà des semaines que j'essaie de mettre par écrit une intuition : que dans la "catastrophe à venir", celle de la potentielle accession au pouvoir de l'extrême droite, il y a quelque chose de l'ordre de la prophétie autoréalisatrice. A trois jours du premier tour, Terra Nova a la gentillesse de publier ce travail. Merton disait qu'une prophétie autoréalisatrice, c'est une description erronée du réel, mais qui finit par devenir vraie par les comportements qu'elle suscite. La dissolution a été l'accélérateur d'un processus qui a commencé bien avant elle. Une description erronée du réel : c'est celle qui dépeint une France en majorité intolérante, un pays dont le corps social serait régulièrement pris d'attaques de panique identitaire, aspirant plus que jamais au chauvinisme social. Ce récit, illustré à grands coups de sondages remplis de biais de questionnaire, chacun de nous l'a entendu, jusqu'à plus soif. Mais ce récit n'est qu'un récit. Ce que montrent les études longitudinales les plus sérieuses, c'est que la société est plus tolérante et même plus altruiste qu'elle ne l'était il y a trente ans. Mais ce qu'elles montrent aussi, c'est que les intolérants se sont radicalisés et qu'ils votent plus que les tolérants. Les résultats électoraux nous offrent une vision déformée de la réalité de l'opinion. Les mauvaises enquêtes l'alimentent. Les politiques finissent par en être convaincus. Et ils reprennent, à leur compte, ce récit d'une intolérance croissante. Ils calibrent leurs politiques publiques en conséquence. Ils durcissent leur propre positionnement. Pourquoi ? parce que c'est leur compréhension de "la demande". Le durcissement des élites finit par normaliser l'extrême droite. Et l'extrême droite n'a plus qu'à mettre un peu de flou dans ses propositions pour finir d'élargir son électorat. Et c'est ainsi, qu'in fine, la société se polarise, et que l'extrême droite progresse. C'est toujours l'offre qui crée la demande. C'est elle qui active les grands clivages qui traversent notre société. Les entrepreneurs politiques ont leur part de responsabilité. Les médias et les partis de gouvernement, en contribuant à rendre mainstream des idées autrefois marginales, également. Et aujourd'hui, cette irresponsabilité collective nous explose au visage. Voilà pour le diagnostic. À court terme, c'est la mobilisation différentielle qui permettra peut-être d'éviter la catastrophe. Mais il y aura un chantier de long terme à mener - j'esquisse quelques pistes dans le papier.
#Législativesanticipées2024 🔴 La progression de l’extrême droite : une prophétie autoréalisatrice ? 🔴 Comment et par qui les récits anti-démocratiques se sont-ils imposés jusqu’à devenir dominants ? 💡François-Xavier Demoures pour La Grande Conversation de Terra Nova- think tank ➡️ https://lnkd.in/e2xtWqzD
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"Hors de question que je vote pour le Front Populaire, trop de casseroles, c'est sans moi", "LFI c'est des antisémites", "Place Publique c'est des capitalistes" ... J'entends des personnes avancer cet argument, depuis une semaine. J'entends même des personnes dire que si il y a tel ou tel parti qui représente l'alliance de gauche dans leur circo au deuxième tour contre le RN, iels auront piscine. J'ai aussi entendu que LFI et le RN c'était pareil. Je sais que parmi vous, la plupart sont déjà dans l'action et ne savent pas comment argumenter face à ces arguments. Je partage mes pistes : 1. Le conseil d'Etat (et c'est pas franchement des anarchistes) considère LFI comme "gauche modérée" et le RN comme "extrême droite". Ce qui devrait nous alerter, déjà. Les militants RN, quand ils sont énervés, ils "cassent du pd" et "des bougnoules" ou défilent dans les rues le bras levés, voire commettent des attentats. Les militant·es de gauche au pire des cas iels cassent du mobilier urbain et s'enchaînent à des arbres. A gauche, on s'en prends aux institutions. A droite, on s'en prends à des individus. 2. Si vous n'avez pas envie de voter à gauche parce que vous ne partagez pas du tout les valeurs de gauche, bah on est pas d'accord sur les valeurs mais c'est pas un problème : on pourrait débattre, échanger, c'est ça la démocratie. Si par contre vous partagez les valeurs communes de la gauche et que la raison pour laquelle vous ne voteriez pas pour elle c'est parce qu'elle n'est pas parfaite, et vu la situation actuelle et ce contre quoi on se bat ... J'ai envie de vous demander pourquoi une telle volonté de marquer contre son camp ???? Vous pouvez aussi le voir comme ça : on ne choisit pas qui on veut au pouvoir, on choisit contre qui on va se battre pour la suite. Et on a que 2 semaines pour sauver les meubles, voire pour aller vers du mieux. Et franchement, vous avez envie de vous battre contre le RN, vous ? Parfois littéralement pour des raisons vitales (coucou les personnes LGBTQIA+, racisées, porteuses de handicap, non européennes ...) ??? Ou contre la macronie, again ? Ou vous préférez vous battre contre la gauche pour qu'elle soit un peu plus exemplaire ? Moi, j'ai fait mon choix. Les 30 juin et 7 juillet, je voterais #NouveauFrontPopulaire. Et dès le 8 juillet, je m'attaque à faire s'aligner la gauche avec ses valeurs. Bon, j'vous laisse, j'ai manif. #EntreprendreCestPolitique #FrontPopulaire #Uniondelagauche #législatives2024
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Quand on lutte contre les discriminations, quand on veut la Paix sociale dans une société écologique et juste, on ne peut pas voter extrême : droite... Et si possible, ne pas recommencer une troisième fois en votant pour l'équipe qui, avec ses décisions anti sociales brutales et à rebours du Développement Durable, mobilisant l'idéologie d'extrême droite, en a facilité la normalisation. "On ne résout pas un problème avec les modes de pensée qui l'ont engendré" Albert Einstein. J'entends aussi : "l'extrême droite, on n'a encore pas essayé ". Si, elle gouverne à certains endroits en France (et on voit les résultats), en Europe et elle nous a laissé un terrible exemple il y a 80 ans avec la Shoah et continue aujourd'hui en Palestine. Ce qu'on n'a pas essayé encore : c'est une véritable union de la Gauche, imparfaite au plan des individu·es, comme partout ailleurs, mais au programme solide, social, écologique et validé par nombre des économistes modernes, comportementalistes. L'extrême droite recule dans certains pays du Nord grâce à des coalitions puissantes de gauche-ecologistes. C'est l'alternative et le président Macron, suivi par les droites traditionnelle et centriste, qui voulait supprimer l'opposition gauche/droite au moyen du positionnement de la FI et NUPES comme "extrême gauche" pour les disqualifier et se poser en 3 ème unique voie de sauveur, l'extrême centre (voir la notion définie par le philosophe Alain Deneault), offre à la France une véritable nouvelle occasion qui oppose deux blocs : la Gauche (les GaucheS-Ecolos réuni·es) VS la Droite (les Droites désunies mais qui resteront quand même à droite, donc, en soutien à l'extrême droite). Le choix est facile parce que l'Extrême, dangereuse, haineuse, pour la guerre, contre les Droits des Femmes, contre les Droits des plus vulnérables, les acquis sociaux, est à droite. Ça n'a jamais été aussi simple de choisir son camp : pour ou contre l'extrême droite.
"Hors de question que je vote pour le Front Populaire, trop de casseroles, c'est sans moi", "LFI c'est des antisémites", "Place Publique c'est des capitalistes" ... J'entends des personnes avancer cet argument, depuis une semaine. J'entends même des personnes dire que si il y a tel ou tel parti qui représente l'alliance de gauche dans leur circo au deuxième tour contre le RN, iels auront piscine. J'ai aussi entendu que LFI et le RN c'était pareil. Je sais que parmi vous, la plupart sont déjà dans l'action et ne savent pas comment argumenter face à ces arguments. Je partage mes pistes : 1. Le conseil d'Etat (et c'est pas franchement des anarchistes) considère LFI comme "gauche modérée" et le RN comme "extrême droite". Ce qui devrait nous alerter, déjà. Les militants RN, quand ils sont énervés, ils "cassent du pd" et "des bougnoules" ou défilent dans les rues le bras levés, voire commettent des attentats. Les militant·es de gauche au pire des cas iels cassent du mobilier urbain et s'enchaînent à des arbres. A gauche, on s'en prends aux institutions. A droite, on s'en prends à des individus. 2. Si vous n'avez pas envie de voter à gauche parce que vous ne partagez pas du tout les valeurs de gauche, bah on est pas d'accord sur les valeurs mais c'est pas un problème : on pourrait débattre, échanger, c'est ça la démocratie. Si par contre vous partagez les valeurs communes de la gauche et que la raison pour laquelle vous ne voteriez pas pour elle c'est parce qu'elle n'est pas parfaite, et vu la situation actuelle et ce contre quoi on se bat ... J'ai envie de vous demander pourquoi une telle volonté de marquer contre son camp ???? Vous pouvez aussi le voir comme ça : on ne choisit pas qui on veut au pouvoir, on choisit contre qui on va se battre pour la suite. Et on a que 2 semaines pour sauver les meubles, voire pour aller vers du mieux. Et franchement, vous avez envie de vous battre contre le RN, vous ? Parfois littéralement pour des raisons vitales (coucou les personnes LGBTQIA+, racisées, porteuses de handicap, non européennes ...) ??? Ou contre la macronie, again ? Ou vous préférez vous battre contre la gauche pour qu'elle soit un peu plus exemplaire ? Moi, j'ai fait mon choix. Les 30 juin et 7 juillet, je voterais #NouveauFrontPopulaire. Et dès le 8 juillet, je m'attaque à faire s'aligner la gauche avec ses valeurs. Bon, j'vous laisse, j'ai manif. #EntreprendreCestPolitique #FrontPopulaire #Uniondelagauche #législatives2024
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Jean-Luc Mélenchon, le leader charismatique de La France Insoumise, mène une révolution silencieuse mais implacable dans la politique française. Fidèle à son héritage trotskiste, il déploie des techniques d’infiltration et de manipulation dignes des plus grands stratèges pour prendre le contrôle de la gauche et, à terme, du pays tout entier. Mais quelles sont ces méthodes qui lui permettent d’avancer masqué vers son but ultime : l’instauration d’un régime communiste en France ? Le culte du secret, arme fatale du trotskisme Contrairement aux partis traditionnels qui affichent au grand jour leur programme et leurs ambitions, Jean-Luc Mélenchon cultive l’art du secret. Comme l’explique l’historien Stéphane Courtois, spécialiste du communisme : Les trotskistes excellent dans la pratique de la clandestinité et de l’entrisme. Ils avancent leurs pions discrètement au sein des organisations pour les phagocyter de l’intérieur. Stéphane Courtois Cette culture du secret permet à Jean-Luc Mélenchon de dissimuler son véritable agenda révolutionnaire derrière un vernis de radicalité de gauche. Mais son but n’a pas changé depuis ses débuts en politique : abolir le capitalisme et dynamiter les institutions de la Ve République. L’art de la « construction » d’un mouvement Pour parvenir à ses fins, Jean-Luc Mélenchon applique les recettes trotskistes de la « construction » d’une force politique : Imposer une ligne unique en éliminant toute forme de dissidence interne Recruter et former de jeunes militants dévoués corps et âme au chef Tisser des alliances avec d’autres formations de gauche tout en les vidant de leur substance C’est ainsi qu’est né le Nouveau Front Populaire, une coalition hétéroclite rassemblant communistes, écologistes, et socialistes de la tendance Montebourg derrière la bannière des Insoumis. Mais ce rassemblement n’est qu’une façade : tous les partis alliés ont dû se soumettre à la Charte de L’Avenir en commun rédigée par Mélenchon himself. Un parfait exemple d’entrisme idéologique ! L’infiltration méthodique des syndicats et associations Autre terrain de chasse privilégié des trotskistes : les syndicats et le milieu associatif. Depuis plusieurs années, les militants insoumis multiplient les adhésions afin de faire basculer ces structures dans leur orbite. Pôle de radicalité à la CGT, tendance « Front social » à la FSU, collectifs citoyens… La plupart des organisations contestataires sont désormais contrôlées en sous-main par des proches de Jean-Luc Mélenchon. De quoi préfigurer la « grève générale » dont il rêve pour paralyser le pays. La théorie du « grand soir » électoral Fort de ces soutiens, Jean-Luc Mélenchon se croit désormais en mesure de déclencher une révolution par les urnes. Son objectif : remporter les élections présidentielles et législatives de 2027 pour engager immédiatement un processus de changement de Constitution. Inspiré par l’expérience du Venezuela de Hugo Chavez, il entend convoquer une Assemblée co...
Jean-Luc Mélenchon, le leader charismatique de La France Insoumise, mène une révolution silencieuse mais implacable dans la politique française. Fidèle à son héritage trotskiste, il déploie des techniques d’infiltration et de manipulation dignes des plus grands stratèges pour prendre le contrôle de la gauche et, à terme, du pays tout entier. Mais quelles sont ces méthodes qui lui permettent ...
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Ce que l’extrême droite fait au monde (La Vie des Idées 5 juillet) extraits Le nouveau visage que cherche à se donner l’extrême droite en France est trompeur : partout lorsqu’elle est au pouvoir, comme elle l’est ou l’a été dans certains États du monde, elle discrimine, meurtrit et appauvrit. Observer les États qui, ces dernières années, ont appliqué une politique nationaliste permet de mesurer les effets de l’idéologie qui l’inspire. Les situations historiques diffèrent mais les convergences sont fortes : aux États-Unis le trumpisme stigmatise les communautés LGBT, l’Islam, les hispaniques et les Noirs ; en Inde Modi et ses partisans discriminent les Musulmans devenus citoyens de seconde zone. L’autoritarisme, dans un double mouvement, cible les institutions démocratiques et réinterprète l’histoire : Bolsanaro, qui méprise tous les contre-pouvoirs, a minimisé le passé dictatorial du Brésil, le PiS en Pologne a travaillé à instaurer un État centralisé et dégagé des contrôles constitutionnels, et s’est appliqué à réviser les mythes fondateurs de la nation, de même que Poutine en Russie façonne à sa main l’histoire du pays et impose un récit national en censurant la recherche indépendante. Viktor Orban séduit, sur un triptyque travail/famille/patrie et la promesse de défendre l'identité magyare, soi-disant menacée par les migrants. Les discours jouent sur les peurs et les haines, et s’attachent à les entretenir et à les alimenter. Partout en Europe, les partis d’extrême droite déploient une rhétorique identitaire, parfois sous couvert d’un discours social, dénonçant des « flux migratoires » fantasmés, faisant croire que les personnes immigrées constituent un coût plus qu’un atout et mobilisant régulièrement, comme en Espagne ou aux États-Unis, des dogmes religieux. Il existe des invariants idéologiques qui couvrent toutes les tendances de l’extrême droite et qui lui donnent son identité, sans faire disparaître ses particularismes ni la confondre avec les autres grandes familles politiques pour autant. Parmi ceux-ci, les extrêmes droites ont une conception organiciste de la communauté, qui reposerait sur les idées d’ethnie, de nationalité ou de race, les trois pouvant d’ailleurs se cumuler. En somme, une vision fermée de la communauté rêvée. Elles affirment vouloir la reconstituer pour remédier à sa destruction lors de l’avènement de la modernité philosophique et politique, dont la Révolution française et la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen seraient l’acmé. L’historien français Michel Winock distingue 9 constantes, qui ne sont ni toujours présentes ni exhaustives, dans leur discours : la haine du présent ; la nostalgie d’un âge d’or ; l’éloge de l’immobilité ; l’anti-individualisme ; l’apologie des sociétés élitaires ; la nostalgie du sacré ; la peur de la dégradation génétique et de l’effondrement démographique ; la censure des mœurs ; et, enfin, l’anti-intellectualisme. https://lnkd.in/efRrecaH
Ce que l'extrême droite fait au monde
laviedesidees.fr
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"Quand les blés sont sous la grêle, fou qui fait le délicat, fou qui songe à ses querelles, au cœur du commun combat", Louis Aragon, 1943 Les législatives déterminent les députés qui voteront les lois de demain. Il peut y avoir parmi eux et elles qui vont voter la destruction de notre sécurité sociale et de notre environnement au nom du sacro-saint capital ou de la “fierté française”, et d’autres qui vont soutenir ce que nous sommes en train de construire, de rêver, à travers nos projets associatifs, militants ou personnels. Ou en tout cas empêcher que nos initiatives alternatives s’asphyxient dans une illégalité qui arrange l’ordre en place. A titre d’exemple, empêcher que le terme éco-terroriste entre dans la loi, amenant définitivement la condamnation de celles et ceux qui se battent pour nos droits, pour la tolérance et la préservation de la vie sur Terre. Pour les plus révolutionnaires d’entre nous, c’est vrai qu’il ne s’agit pas encore de changer la face du monde (pour ça le vote ne sert à rien à lui seul) mais de commencer à démanteler le mur d'impuissance, ou tout du moins à limiter la casse sociale initiée par Macron et qui sera inévitablement accentuée par le FN. Il nous faut le maximum de voix qui s’élèvent dans l’Assemblée Nationale pour dénoncer : les guerres, le génocide en Palestine, le scandale des Mega Bassines et de la A69, la répression policière, la destruction de notre environnement, les multiples inégalités, et j’en passe…Afin de ne pas se sentir seul.es dans nos combats pour le vivant et la beauté de la diversité, pour ne pas se résigner, pour ne pas laisser le pire se produire, pour ne pas perdre un jour tout espoir. Vous l'aurez compris : pour cela, il faut voter pour le Front Populaire qui vient de se former. Certes, cette alliance est fragile, brumeuse, bizarre après tant de guerres internes. Il est difficile de croire en elle. Mais il n'y a pas d'autres alternatives souhaitables et il est certain que ce sera la seule qui se lèvera quand des limites démocratiques seront dépassées, la seule qui défendra les intérêts sociaux avant les intérêts financiers. Faisons pour une fois fi des différences, des personnalités clivantes, face à des enjeux aussi énormes. Certes il y a aura des opportunistes (Fabien Roussel entre autres) ou des plaies (Jean Luc Mélenchon entre autres), mais ne permettons pas à leurs présences de tout gâcher. Et rappelons-nous que nous ne votons pas pour une personnalité mais bien pour un projet de société. Léna Jo https://lnkd.in/dGqDdhSu
Dans notre histoire, quel personnage veux-tu incarner ?
blogs.mediapart.fr
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Ordre Maçonnique Mixte International LE DROIT HUMAIN, Fédération belge Europe : La Démocratie en danger ? Ce matin, nous pouvons nous réjouir, le danger d’une France basculant dans les bras de l’extrême droite est écarté. Ce que nos amis français appelle le front républicain a fonctionné. Cependant le danger n’est pas défensivement écarté .Il ne s’agit pas de se mêler de politique politicienne. Ce n’est pas le rôle de la Franc-Maçonnerie. Mais aujourd’hui, se taire n’est plus possible. Dans des circonstances critiques pour la paix sociale, la paix tout simplement, le maintien des libertés fondamentales, il faut joindre notre voix à celle d’autres associations citoyennes pour alerter et résister. La nécessité de faire barrage à ceux qui menacent, c’est un fait, la liberté de penser, de s’exprimer et de s’associer persiste. Car, l’histoire nous apprend qu’une fois au pouvoir ces courants politiques s’attaquent à l’éducation des enfants, à la culture, à la presse, afin de modifier en profondeur les valeurs auxquelles nous Francs-Maçons sommes profondément attachés et qui d’ailleurs fondent toute société démocratique. Leur but sera de rendre leurs idées hégémoniques. A ceux qui disent cet enjeu ne concerne que la France, il faut rappeler que ces idées néfastes percolent dans toute l’Europe, en Italie, en Hongrie, aux Pays Bas et que la Belgique n’est pas à l’abri. La situation en Flandre le prouve. La Fédération belge du Droit Humain appelle donc à poursuivre la résistance. Lucie Aubrac, résistante française célèbre a dit un jour que « le mot résister doit toujours se conjuguer au présent ». Résister comment ? Par le bon usage de notre droit de vote, par la participation comme citoyen aux actions collectives pour défendre les droits et les libertés de tous et de toutes. Mais résister aussi à ce que Jean-Philippe Schreiber nomme « notre lente et insidieuse accoutumance à la perversion de nos principes démocratiques et à l’érosion des droits humains ». En fait résister à la banalisation des idées de ce courant idéologique d’extrême droite. Ce qui s’est passé en France nous a montré que tout être humain a un côté lumineux et un côté sombre. La franc-maçonnerie croit en la perfectibilité des êtres humains et l’un de ses objectifs est d’aider chacun à combattre ce côté sombre, à combattre la banalisation du mal. Partout en Europe, continuons donc à travailler au progrès de nos sociétés en humanité. Daniel Menschaert Grand Maître National mail@droithumain.be www.droit-humain.be
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Nous voyons aujourd'hui en France un jeu politique triangulaire avec trois pôles qui aspirent à leur survie en tant que bloc représentatif d'un tiers des votants, tout en espérant gagner une majorité improbable. Et pourtant, beaucoup de gens s'accrochent à l'imagerie des "extrêmes" qui est issue de la représentation traditionnelle de la chambre, vue du pupitre de l'orateur qui essaie de leur vendre ses propositions. Cette représentation obsolète cache un pouvoir qui a tout intérêt à rester caché. Car l'idée même des extrêmes est l'argument d'un soi-disant "centre", raisonnable et modéré, dont le but n'est pas la protection de la démocratie, mais celle des intérêts financiers. Ils défendent leurs sous, ceux de leurs amis et ceux de leurs actionnaires (mais pas ceux de leurs employés). Il n'y a pas d'extrêmes en réalité, uniquement des pôles attachés à ce que l'on défend : les uns défendent l'identité avec rage et rejettent ce qui ne leur ressemble pas, les autres défendent le peuple et les droits de toutes les personnes d'où qu'elles viennent, et les derniers défendent l'argent et tout le système de calcul et de technique qui permet de l'accumuler. Que les défenseurs de l'Argent-roi se fassent passer pour le "centre", cela en dit déjà long, mais qu'ils rejettent comme délinquants toutes celles et ceux qui commencent à fissurer leur empire destructeur de Vie, cela montre que le règne du pognon est vraiment en péril chez nous (n'en déplaise à la startup nation), sachant que dans d'autres pays, il est en pleine orgie ou en plein essor, mais toujours au bénéfice d'un petit nombre. Bien sûr, on trouve toutes les sortes de combinaisons de deux pôles, des chefs d'entreprises humanistes aux retraités du monde rural en passant par les magnats de la presse identitaire. Mais il n'y a pas de centre et il n'y a pas d'extrêmes. Juste vos valeurs et vos choix. Le centre, c'est le lieu de l'affrontement. (L'image en dessous est celle du jeu "Yalta") #elections #legislatives #triangulaire
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Fondatrice du cabinet Mark & Law - Conseil Propriété Intellectuelle chez MARK & LAW
5 moisMerci tetro de ce message bienvenu. Vive la différence, un bien précieux, énergisant et qui nous augmente. Contre le repli votons et ensuite ouvrons nos oreilles, parlons plus fort que les discours ahurissants que nous entendons en ce moment . La culture reste plus que jamais le lieu de résistance et d ouverture