Post de Thomas L.

Désormais, il nous appartient d’apaiser et répondre aux urgences sociales, aux enjeux nationaux et internationaux pour la France. Me concernant je porterais de nombreux sujets sur lesquels je me suis toujours engagée dans mes travaux à l’assemblée nationale depuis 2020. L’enfance doit être une priorité en portant une loi de «Loi de Programmation pour l’Enfance» 🇫🇷 S’entendre pour mettre l’intérêt supérieur des français en priorité, apaiser et porter des perspectives d’avenir dont l’enfance et la jeunesse est une des clés du changement qui devra s’opérer ⚠️ changer un écosystème trop complexe et à bout de souffle, est un défis mais l’enjeu est une responsabilité collective. A n’en pas douter le sujet de l’enfance en France devrait pouvoir rassembler à l’assemblée nationale. Cela nous oblige pour l’avenir de notre société. 🗳️ l’Assemblée nationale

📢 Appel à la mobilisation de toutes et tous ce jeudi 22 février de 8h45 à 10h45 devant l'Hôtel du Département de Loire-Atlantique situé 3 quai Ceineray, 44000 Nantes pour défendre les droits des enfants et jeunes majeurs en Protection de l'Enfance !!! ✊✊✊ Le département de la Loire-Atlantique s'apprête à voter le budget 2024, dont celui de la protection de l'Enfance. Dans ses orientations, il entend : - arrêter la prise en charge des jeunes majeurs au-delà de 21 ans, alors même que la moyenne d'âge de décohabitation des jeunes du domicile familial se situe autour de 24 ans en France, 26 ans en Europe. Par ailleurs, il est un département pilote dont pourraient s'inspirer d'autres territoires. - mettre fin à la prise en charge des jeunes majeurs si ces derniers perçoivent un revenu égal ou supérieur à 850 euros. - orienter les jeunes vers des filières professionnelles courtes, ce qui contraindrait l'accès au choix de la formation et représenterait un déclin pour la lutte face au déterminisme social. - entend augmenter de 0,48% son budget protection de l'enfance alors que l'estimation de l'augmentation du budget liée à l'inflation et aux revalorisations salariales du secteur se voudrait à hauteur de 4, voire 5% pour maintenir l'activité actuelle et éviter la fermeture de services. À la suite de ces annonces, enfants placés d'hier et d'aujourd'hui et acteurs du social et médico-social s'inquiètent pour le futur des jeunes et des professionnels. Ces annonces apparaissent alors même que la question centrale serait plutôt de conquérir de nouveaux droits pour viser une égalité des chances pour toutes et tous. Merci à toutes les associations co-signataires de cette tribune. Ligue des droits de l'Homme Apprentis d'Auteuil Association L'Etape Association Les Eaux Vives EMMAÜS CENTRE EDUCATIF RENE DE TREMEAC Association Départementale d'Accompagnement Éducatif et Social 44 Linkiaa SOS Villages d'Enfants Association Saint-Benoît Labre | ASBL44 ANEF-FERRER Association Horizon Jeunesse MECS Oasis Fondation La Vie au Grand Air I Priorité Enfance Association Oppelia Maison d'enfants Saint Vincent de Paul ASSOCIATION MARIE GUILLET AGI - Maison d'Enfants Les Cèdres Bleus ASSOCIATION SOLIDARITE ESTUAIRE FEDERATION NATIONALE DES LIEUX DE VIE ET D'ACCUEIL Nelson Mandela disait "Rien ne révèle mieux l'âme d'une société que la façon dont elle traite ses enfants", à méditer... Conseil national de la protection de l'enfance (CNPE) @Collectif Cause Majeur Les Oubliés de la République Sarah El Haïry UNICEF Fondation Abbé Pierre Emmanuel Macron CNAPE, la fédération des associations de protection de l'enfant Uniopss ONPE / France Enfance Protégée COJ - Conseil d'Orientation des politiques de Jeunesse FEDERATION ANCREAI Anne Devreese Antoine Dulin Vince Leduc spécial Lyes LOUFFOK Mounir Belhamiti Julie Laernoes Luc Geismar Sandrine JOSSO Matthias Tavel Yannick Haury Conseil économique social et environnemental

Je suis outrée de constater que la façon dont on mesure l’impact et la réussite de cette nouvelle loi est de regarder s’il y a une baisse de ces jeunes dans les refuges ou en situation d’itinérance. Le standard est affreusement bas! Avoir un toit sur la tête, c’est la base. Avoir un diplôme qualifiant et développer des compétences, c’est ce qui permet l’épanouissement et une meilleure participation citoyenne. Pourquoi condamner ces jeunes à être misérables ? Ils sont capables de beaucoup lorsqu’on met leurs intérêts au centre de nos interventions et de nos politiques.

📢 Projet de mise en place d'un Conseil d'Administration des Jeunes à #REALISE Le Conseil d’Administration de REALISE a initié une réflexion, sur la participation des mineurs accueillis ou accompagnés au sein de notre Association. Cette réflexion a émergé courant 2023 dans le cadre de la rénovation du Projet Associatif, qui a été validé pour la période 2023-2028 lors de notre Assemblée Générale de Juin 2023. Si la recherche a démontré de longue date tout l’intérêt de favoriser la participation des enfants dans le champ de la protection de l’enfance, nous sommes convaincus qu’elle contribue non seulement à l’amélioration de la qualité de l’accompagnement, mais génère également des effets positifs pour les enfants, sur le plan individuel et dans les rapports qu’ils entretiennent avec les professionnels et les adultes plus largement. Sous l’influence de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) et de plusieurs réformes législatives successives, la participation des enfants constitue désormais une norme d’action publique. Celle-ci s’inscrit aussi dans un mouvement de fond qui traverse l’ensemble des politiques publiques, et plus particulièrement le champ des solidarités et de l’enfance : il s’agit de considérer les usagers comme « acteurs » et non plus bénéficiaires passifs des prestations. Dans ce contexte, et pour compléter nos dispositifs de participation habituels (CVS, réunion de jeunes, etc.) REALISE souhaite créer un Conseil d’Administration des Jeunes ; c’est une démarche que nous souhaitons innovante et constructive pour laquelle notre ambition est d’aboutir en 2024 à la création de cette nouvelle instance dédiée à la participation des enfants et jeunes accueillis ou accompagnés par REALISE. Outre la dimension participative, ce projet répond également à des enjeux d’éducation citoyenne pour nos publics. Merci aux jeunes qui sont intégrés dans notre comité de pilotage 🙏 #social #medicosocial #association #CNAPE #participation

Les femmes à la rue illustrent le sombre reflet d’un système de protection de l’enfance défaillant. Les chiffres révèlent une réalité sociale inquiétante : 25 % des femmes sans-abri sont d’anciennes protégées de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE). Ce pourcentage alarmant met en lumière les failles d’un dispositif censé protéger, mais qui, trop souvent, laisse ses jeunes adultes sans ressources ni soutien pour affronter les défis de l’indépendance. Comment une jeune femme ayant vécu dans les structures de l’ASE peut-elle se retrouver à la rue, privée de droits fondamentaux comme l’accès à un logement ou à un emploi stable ? Pour comprendre les causes et agir avec pertinence, il est essentiel d’analyser la situation. Les études de l’ONPE et de l’INED montrent qu’un parcours en ASE ne garantit pas un passage serein à la vie adulte. Précarité, instabilité des hébergements et ruptures de parcours affaiblissent les jeunes femmes dès leur sortie. La recherche « Sortir et devenir », pilotée par l’Université Paris Nanterre, démontre que l’absence de préparation progressive et d’accompagnement post-ASE contribue directement à la précarisation de ces jeunes. Face à cette urgence sociale, il est primordial de changer de paradigme. Assurer une protection dans l’enfance ne suffit pas si celle-ci est ponctuée de ruptures, préparant certaines jeunes femmes à une autre forme d’exclusion, celle de la rue. Plusieurs initiatives novatrices émergent. Des structures pionnières et des collectivités engagées travaillent pour renverser cette tendance : - Les foyers spécialisés de Solidarité Femmes : ces centres d’hébergement offrent un cadre stable où chaque jeune femme bénéficie de soins et d’un accompagnement vers l’autonomie. - Le programme “jeunes en transition” : financé par des collectivités locales, il offre un suivi jusqu’à 25 ans, avec des formations qualifiantes. - Le mentorat : des associations comme “un toit pour elle” proposent des mentors aux jeunes femmes, facilitant leur insertion professionnelle. Il est crucial d’agir pour garantir un avenir digne à toutes les jeunes femmes. Le passage à l’âge adulte ne devrait jamais signifier un retour brutal à la précarité. Le secteur social et médico-social, les associations et les politiques publiques doivent concevoir des parcours fluides et inclusifs. Ce constat est un appel à l’action collective. Nous ne pouvons tolérer que notre système de protection laisse sur le bas-côté celles et ceux qui en ont été les enfants.

« La Loi oblige désormais la DPJ à prendre des mesures pour faciliter le passage à la vie adulte des jeunes de moins de 26 ans … » Oh là là! Informez-vous svp! 😅 Qu’est-ce qui arrive si la DPJ ne prend pas les mesures nécessaires pour faciliter le passage à la vie adulte de ces jeunes ? Et bien la réponse est « rien! ». Il n’y a aucune loi qui oblige la DPJ à faire quoi que se soit! C’est l’évidence que notre système de la Protection de l’enfance ne fonctionne pas car une fois adulte, ces jeunes sont vulnérables et démunis. « Les jeunes nous demandent d’aller aux toilettes… » 😣🥺😢 C’est pas une fois rendu adulte que le problème devient existant! C’est avant ça que le problème était déjà existant! Ces enfants placés dans les Centre de réadaptation ne recevant ni soins ni services qui souffrent de violence institutionnelle ayant causé des traumatismes, qu’ils demandent la permission pour aller aux toilettes, et on leur demande d’être autonome et de se soumettre encore une fois au même système qui leur a fait du mal?!?! Ces jeunes, une fois adultes, sont le résultat de ce dont qu’ils ont reçu de la part de notre système de la Protection de l’enfance et du MSSS. En espérant qu’on se réveillera un jour!

Un recul plus que regrettable pour le département de Loire-Atlantique qui met fin brutalement à l'extension des Contrats Jeunes Majeurs jusqu'à 25 ans. Alors que le dispositif semblait plébiscité par tous les acteurs sur le terrain et va dans le sens de ce que demande de nombreuses organisations de protection de l'enfance, notamment le collectif Cause Majeur!, le département annonce subitement faire machine arrière après 4 ans d'expérimentation. Soutien à Repairs!44 - ADEPAPE de Loire-Atlantique et toutes les organisations mobilisées face à cette décision unilatérale qui semble principalement motivée par la volonté de réaliser des économies budgétaires. https://lnkd.in/ekKz5gc5

🌍 Journée Mondiale de l’Enfance 🌍   Le 20 novembre est une date clé pour les droits des enfants : c’est en 1989 que la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) a été adoptée. Aujourd’hui, nous célébrons 35 ans de progrès en faveur des droits fondamentaux des enfants.   Cette charte rappelle une vérité essentielle : les enfants, par leur vulnérabilité, ont besoin d’une protection et d’un soutien spécifiques pour devenir les citoyens engagés de demain. En France, l’actualité nous rappelle les enjeux d’une politique sociale efficace en matière de protection de l’enfance. Le bilan du Conseil économique social et environnemental (CESE) pointe la “crise systémique de la protection de l’enfance” en France et formule 20 recommandations structurées autour de 4 défis principaux : - Appeler l’État et les départements à assumer leurs responsabilités et à coordonner le pilotage. - Protéger efficacement l’enfant malmené par le système. - Faire respecter les droits des enfants. - Garantir, de façon transversale, la prise en charge des enfants par des professionnels suffisamment nombreux et bien formés.   Bravo aux acteurs, notamment associatifs, qui s’efforcent jour après jour de garantir à chaque enfant un avenir radieux.   En cette journée dédiée à l’enfance, nous souhaitons réaffirmer notre engagement en faveur des enfants et des jeunes adultes.   🤝 Vous êtes une association dédiée aux enfants ? Vous souhaitez initier de nouveaux projets en leur faveur ? Vous avez besoin d’une aide financière ? Contactez-nous ! Ensemble, développons des projets concrets pour renforcer l’impact de votre mission.   Continuons à construire un monde où chaque enfant peut s’épanouir pleinement. 🌍✨   #JournéeMondialeDeLEnfance #ProtectionSociale #DroitsDesEnfants #ProtectionEnfance #SoutienJeunes #ProjetAssociatif   📚 Source : CESE Pour lire l’avis complet du CESE : https://lnkd.in/epchNPvt

Réforme de la protection de la jeunesse : une protection ou une dépossession ? "Le monde n’a encore rien vu, le changement s’en vient." Cette phrase, prononcée lors de la Commission Laurent, a marqué une transformation profonde du système québécois de protection de l’enfance. Mais derrière ces mots, une question persiste : jusqu’où peut-on aller pour protéger les enfants sans briser les fondations mêmes des droits parentaux ? Un pouvoir accru pour les institutions. Les réformes mises en place ont considérablement renforcé le pouvoir des institutions, notamment la DPJ, permettant des interventions plus fréquentes et intrusives dans les familles. Mais quand ces institutions décident unilatéralement de ce qui est "dans l’intérêt de l’enfant", les parents sont-ils encore considérés comme des partenaires essentiels, ou sont-ils relégués au second plan ? La primauté parentale : Une liberté detruite. La primauté parentale, ce droit fondamental qui garantit aux parents un rôle central dans les décisions concernant leurs enfants, semble aujourd’hui fragilisée. Peut-on réellement parler de progrès lorsque les familles perdent leur capacité à contester ou même à comprendre certaines décisions prises pour leurs enfants ? Ces changements, bien qu’animés par une volonté de mieux protéger, soulèvent des interrogations troublantes : jusqu’où peut-on justifier un contrôle accru des familles ? À quel moment la protection devient-elle une forme de dépossession ? Et surtout, quelles sont les conséquences à long terme d’un tel déplacement de pouvoir ? Une société transformée. Au-delà des réformes, c’est toute une vision de la société qui est en jeu. Sommes-nous prêts à accepter un modèle où l’État, et non les familles, détient la responsabilité ultime de l’éducation et du bien-être des enfants ? Ce modèle est-il réellement dans l’intérêt des générations futures, ou risque-t-il de créer une société où les familles sont affaiblies et l’autonomie des parents mise de côté ? Un appel à la réflexion. Ces questions ne visent pas à accuser, mais à éveiller. Dans une société démocratique, comment équilibrer la sécurité des enfants et les droits des familles ? Jusqu’où peut-on centraliser le pouvoir sans risquer d’éroder les libertés fondamentales ? Ce moment de transformation doit être un moment de dialogue. Car protéger les enfants ne devrait jamais signifier affaiblir les familles.

C’est officiel! 👏 Le projet de loi n°37, qui permettra la nomination du tout premier Commissaire au bien-être et aux droits des enfants, a été adopté par l’Assemblée nationale du Québec. L’Observatoire des tout-petits avait d’ailleurs déposé un mémoire lors de la consultation parlementaire, rappelant que :   🏡 Agir de façon préventive signifie aussi d’améliorer les conditions de vie.    👩👩👧👧 La promotion et le respect des droits de tous les enfants sont des éléments importants, mais plusieurs tout-petits subissent des inégalités compromettant leur développement.    🤝Il est important d’agir en complémentarité avec les organisations déjà présentes dans l’écosystème. 🔍 À surveiller dans les prochains mois ? La nomination du Commissaire   Pour lire la lettre ouverte de notre directrice et consulter notre mémoire : https://lnkd.in/eyrMRQYS  Consulter l’annonce officielle : https://lnkd.in/gdNqEtAN