Jeudi avait lieu au Sénat un colloque pour défendre l’économie sociale et solidaire face au plan social que lui a annoncé le projet de loi de finances du gouvernement. Une initiative salutaire prise notamment par notre sénateur girondin Hervé Gillé, ainsi qu’Antoinette Guhl et Jean-Jacques Michau en association avec Mahel COPPEY et Anne-Laure Federici du RTES - Réseau des collectivités Territoriales pour une Économie Solidaire. Alors que la ministre a annoncé une hausse de 10 millions d’euros de son budget consacré aux écosystèmes de l’ESS, la mobilisation ne doit pas faiblir. C’est 8 milliards d’euros de coupes budgétaires qui sont promises à l’ESS, soit plus de 180 000 suppressions d’emplois. Au lieu de faire payer à l’ESS la facture de l’incurie de l’Etat, les parlementaires doivent à mon sens proposer 4 réformes d’ampleur : 1) une loi de programmation pour un financement pluriannuel de l’ESS 2) le soutien au développement territorial de l’ESS, allant du renforcement des Chambres régionales de l’ESS aux initiatives de coopération territoriale (PTCE, TZCLD, RTE…) 3) la demarchandisation du secteur social, médico-social et sanitaire, que le nouveau management public a mis en crise 4) la réforme de l’entreprise, par sa démocratisation en vue de partager la valeur et le pouvoir avec les travailleurs, comme le proposent déjà les Scop C’était le sens de mon intervention. La loi ESS de 2014 a reconnu l’ESS, elle lui a surtout permis de se renforcer comme mouvement. Elle est mûre aujourd’hui pour porter le projet d’une économie autrement, qui est aussi un autre projet de société. Merci de l’invitation 🙏
Bravo pour ces propositions pleines de bon sens
Bravo Timothée et merci pour ton intervention
Amei
Banco Comunitário Mumbuca de Maricá
1 moisSuas propostas são claras e factíveis só falta os governos terem vontade política e os atores e atrizes da ESS demonstrarem como são organizados e mobilizados para essa revolução na maneira de planejar essa nova economia do bem viver centrada na vida e não no capital