Post de Uginox by Aperam

Le pisé : un matériau incompatible avec la modernité ? Et si cette idée reçue était à revoir ? 🤔 Le pisé, avec ses racines millénaires, n’est pas seulement un témoignage du passé, il est aussi une réponse aux défis contemporains de l’architecture durable et performante ! 💡✨ Découvrez notre nouvel article sur notre blog Terrio ! ➡️ Le lien vers ce dernier : https://lnkd.in/eFzJXB6y Vous avez des exemples d’utilisation du pisé dans des projets contemporains ? Partagez-les avec nous en commentaire ! 💬 #ArchitectureDurable #MatériauxÉcologiques #ConstructionModerne #Pisé

Article Paperjam à decouvrir aujourd'hui sur l'extension du campus Op de Fréinen à Junglinster, un projet éco-responsable alliant une nouvelle école de musique et une "naturcrèche". Ce développement, conçu avec une profonde attention écologique, vise une certification DGNB or, intégrant construction en bois, matériaux naturels et systèmes énergétiques innovants. https://lnkd.in/eG452MHa Maître d’ouvrage: Commune de Junglinster Pilotage: LuxStrategy Ingénieur-Conseil génie civil: TR-ENGINEERING Ingénieur-conseil génie technique: SGI GROUPE Aménagement paysager: Ernst + Partner Planification de la cuisine: Schaller Acoustique: A-Tech Protection incendie: Phönix Consult Certification et écologie des matériaux: E3Consult

🚧 𝐄𝐱𝐜𝐞𝐥𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐭𝐞𝐜𝐡𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞, 𝐞́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐭 𝐞𝐧𝐯𝐢𝐫𝐨𝐧𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐥𝐞 : 𝐥'𝐚𝐥𝐥𝐢𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐁𝐞́𝐭𝐨𝐧/𝐄𝐧𝐫𝐨𝐛𝐞́ 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐨𝐮𝐯𝐫𝐚𝐠𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐥𝐥𝐢𝐜𝐢𝐭𝐞́𝐬 🚧 Depuis le début du 20e siècle, les chaussées en béton ont connu une évolution remarquable en France. La technique de construction a progressivement évolué, passant de structures en une seule couche à des systèmes plus sophistiqués, intégrant deux couches avec des interfaces décollées pour éviter les fissures de retrait de la fondation. Un exemple marquant est la déviation des Rassats-Favrauds (RN 141) réalisée en 1998. La structure composite en Béton Armé Continu (BAC) sur grave-bitume (GB3) prouve sa durabilité sans nécessiter d'entretien structurel, même après plus de 20 ans de service. Ces structures, bien que performantes et durables, présentaient des défis économiques et environnementaux. Pour optimiser leur compétitivité, un nouveau concept a émergé en 1995 grâce à la collaboration entre l'industrie cimentière, les entreprises routières et l'administration des routes. Ce concept repose sur l'utilisation du BAC sur une fondation en grave-bitume, exploitant le collage naturel des deux matériaux pour créer une chaussée durable, économique et à faible impact environnemental. Les résultats du projet national FABAC ont confirmé la durabilité du collage béton/grave-bitume. Des projets expérimentaux, réalisés en 1998 et 2001, ainsi que de nombreux autres chantiers jusqu'en 2024, démontrent la pertinence et la pérennité des chaussées composites. Ces structures offrent une durée de vie prolongée avec des réductions significatives d'épaisseur, rendant les chaussées composites compétitives face aux solutions traditionnelles. 𝐀𝐯𝐚𝐧𝐭𝐚𝐠𝐞𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐡𝐚𝐮𝐬𝐬𝐞́𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐞𝐬 1. Durabilité : Les chaussées composites BAC/GB3 montrent une excellente performance sur des routes à fort trafic, avec une durée de service prouvée de plus de 25 ans. 2. Économies : Réduction des épaisseurs de matériaux grâce au collage efficace des couches, diminuant ainsi les coûts de construction. 3. Environnement : Impact environnemental réduit par la longévité des structures et l'optimisation des matériaux utilisés. En savoir plus : https://lnkd.in/eW2zYDhi #Innovation #Infrastructure #Béton #Enrobé #Durabilité #Environnement #Economie

[LES VENDREDIS DE L’ARCHI] L’architecture en guise de support pédagogique innovant Cette institution éducative, composée d’une école élémentaire et d’un restaurant scolaire, s’érige comme un modèle de construction écologique et pédagogique, répondant aux normes environnementales E+C-. L’édifice se distingue par sa construction en bois et en biofib, matériaux naturels et renouvelables, qui renforcent son caractère écologique. Un ensemble de panneaux photovoltaïques couvre les toits, assurant une production d’énergie renouvelable qui réduit considérablement l’empreinte carbone de l’établissement scolaire.  La gestion de l’eau est également au cœur de la démarche environnementale, avec un système de récupération des eaux de pluie intégré au bâtiment. Le groupe scolaire a été conçu avec une volonté forte de faire travailler des entreprises locales, favorisant ainsi l’économie régionale et la mise en valeur du savoir-faire artisanal. Les menuiseries hybrides de Minco représentent un choix judicieux pour ce projet ambitieux. À l’extérieur, les menuiseries sont dotées d’un coloris noir RAL 7022, conférant à l’édifice une allure moderne et élégante. À l’intérieur, le coloris pin nature offre une ambiance chaleureuse et apaisante, propice à un environnement d’apprentissage serein. Les fenêtres en triple vitrage sont un atout majeur, garantissant une isolation thermique et acoustique de haute performance. Ce choix technique contribue non seulement au confort des usagers mais aussi à l’efficacité énergétique du bâtiment. PERFORMANCES de la fenêtre HYBRIDE : • Uw jusqu’à 1,2W/m².K en double vitrage et jusqu’à 0,9W/m².K en triple vitrage • FDES 61 kg CO² eq/UF • AEV A4 / E600b / V3b • Sur fenêtre de L1450xH1440mm (tableau) avec vitrage VIR 4.16 argon.4 • Apports solaires Sw 0,51 • Transmission lumineuse Tlw 0,62 • Acoustiques 31dB à 40dB (selon vitrage) Architecte : Agence Dodrelot #fenetrehybride #architecture #biosourcés #passivhaus #madeinfrance🇫🇷

[ACTU DU BÂTI - BÂTIMENT & MODERNISATION] Inauguration du nouveau #bâtiment de l'ESPCI 🏛️ Une école historique en pleine modernisation 🎓 Le 30 mai 2024, l’École supérieure de physique et de chimie industrielles (ESPCI) a inauguré un nouveau bâtiment de recherche, conçu par l’architecte Anne Démians. Situé au cœur du campus historique rue Vauquelin, ce projet vise à moderniser une institution phare de la recherche scientifique en France. Un projet ambitieux et complexe   🛠️ Le chantier, lancé par la Ville de Paris en 2011, avait pour objectif de #rénover des laboratoires devenus obsolètes tout en augmentant la surface de l’école. Ce projet a permis de créer des espaces évolutifs et de libérer des bâtiments pour de futures valorisations. 💰 Le budget initial de 176 millions d’euros en 2015 a été largement dépassé, avec une livraison finale en 2024 à 230 millions d’euros, incluant l’équipement des laboratoires. Cette augmentation est liée à divers retards, aux fluctuations du marché du bâtiment, et aux défis posés par la complexité du site. Un chantier technique hors norme   🏗️ Le projet a relevé plusieurs défis techniques majeurs, notamment la démolition de laboratoires en site occupé, la construction de superstructures sur un sous-sol complexe, et la gestion de 7 500 m³ de béton coulé sur des pieux profonds de 26 mètres. Des défis relevés avec succès par les équipes de maîtrise d’œuvre. 🔬 L’essence du projet réside dans la création de laboratoires à la hauteur des ambitions de l’ESPCI. Conçus en collaboration avec les chercheurs, ces espaces sont optimisés pour répondre aux besoins de la recherche internationale. L'école dispose désormais de laboratoires considérés comme parmi les meilleurs au monde. Un projet durable et intégré 🌳 Le bâtiment allie modernité et sobriété avec une façade discrète et des espaces verts repensés, notamment la création de deux jardins en pleine terre. Ce geste architectural permet à l’ESPCI de continuer à attirer les chercheurs tout en respectant l’environnement. Un modèle pour la science et l’architecture   🏅 Avec ce projet, Anne Démians a non seulement modernisé l’école, mais a également su marier tradition et innovation. La structure conçue en spirale, métaphore de l'infini dans la science, symbolise la flexibilité et la performance recherchées pour les laboratoires. https://lnkd.in/en6hNtgm

➡️ Rendez-vous Lunch&Learn de la SIA Vaud ce mardi 4 juin de 12 à 13h sur zoom avec Christophe Prébandier, responsable du secteur materiaux chez SHIFT pour vous parler d'isolations biosourcées 🌻 Construction biosourcée à haute performance énergétique et environnementale, zoom sur la construction en paille Intervenant: Christophe Prébandier, ing. civil epfz, responsable matériaux SHIFT Description: Contexte, potentiel et démocratisation des matériaux biosourcés. Ressource abondante, la paille est de plus en plus employée. Des méthodes traditionnelles à son industrialisation, elle présente des propriétés exceptionnelles et permet une approche régénérative de la construction

#terrecrue #pisé #briquesterrecrue #école #architecture #paris #ateliersenzu Une intéressante construction, tout en terre crue, naturelle (non "stabilisée"), toute ronde, coiffée d'une toiture à festons comme celle d'un manège ou d'un kiosque, pour compléter les bâtiments d'une école parisienne. Un intéressant travail sur l'accoustique et l'esthétique sous toiture avec des liteaux croisés en losanges, un puit de lumière central (comme une yourte) complétant les grandes baies, la forme ronde du bâtiment, accueillante, favorisant les échanges... une belle réflexion d'architecte devenue réalité : https://lnkd.in/eWPVQ2uz Manque quelques infos, qui m'auraient intéressées, dans l'article (ou sur le site du cabinet d'archi) sur l'isolation de la toiture recouverte de zinc, et quelques inexactitudes ("briques de terre cuites" à la place de "briques de terre crue", la force de l'habitude devant un "nouveau" mode constructif ! 😅)

RENDU DE PROJET - FIN DE LICENCE TRANSFORMATION ÎLOT N17 - LE HAVRE Le système Camus - De la préfabrication des années 50 à la rénovation énergétique Cette fin de licence en double diplôme Ingénieur-Architecte vient se conclure par la réalisation d'un projet, en binôme avec Victor Bruyninx de transformation de l'îlot N17, à Ville du Havre. On retrouve sur cet îlot les premiers immeubles s'inscrivant dans la période de la reconstruction. Ils sont le fruit d'un procédé de préfabrication lourde imaginé par Raymond CAMUS, c'est-à-dire, de panneaux préfabriqués en béton armé incluant au préalable les éléments de second œuvre, qu'on vient assembler ensuite par levage. L'émergence de la préfabrication lourde fut fortement liée au besoin urgent de logement bon marché, suite à la Seconde Guerre Mondiale et l'importante pénurie de matériaux et de main-d'œuvre qualifiée. Toutefois, dans les années 70, la préfabrication lourde connaît un déclin, menant à la fermeture des usines CAMUS, à la disparition de leurs archives et à la méconnaissance de son travail par le public. C'est pourquoi, ce projet souhaite mettre en exergue ses ouvrages. Tout d’abord, à l'instar de Perret, en y créant un appartement-témoin. Puis, en inscrivant cet îlot dans un parcours architectural sillonnant divers édifices remarquables, tels que l'hôtel de ville, la bibliothèque Niemeyer et l'Église Saint-Joseph… Les passages sont emblématiques du travail des îlots de Perret. Ainsi, on s'en inspirant, l'idée est de transmettre aux passants le côté public du cœur d'îlot en créant un semblant de porte aux entrée et sortie de l'axe Nord-Sud, qui invite donc à le traverser plutôt qu’à le contourner. Ces passages sont créés par des extensions en R+2 et R+3, liant les bâtiments A et D, permettant ainsi de proposer de nouvelles typologies (T4 et T5), anciennement T2 et T3, majoritaires et contraints par la préfabrication. Le bâtiment A, aux abords de la rue Augustin Normand présente côté Nord-Est les espaces servis. Nous souhaitions ainsi réorienter ces derniers côté Sud-Ouest et offrir des espaces extérieurs supplémentaires par la création de loggias qui se grefferaient en façade telles que les jardins d'hiver de la Tour Bois-le-Prêtre de Lacaton Vassal. En RDC, cette structure crée des arcades qui marquent l'axe commercial du lieu. On y retrouve alors sur cette place, un café, un restaurant, un maraîcher... et surtout un espace de lecture semblable à une boîte à livre. Ce dernier permettrait ainsi de profiter de l'aménagement du nouveau cœur d'îlot (actuellement délaissé et à usage de stationnement). Ce lieu viendrait ancrer la dynamique culturelle et artistique instauré par le Havre, au travers notamment de l'évènement : un Été au Havre. Nous souhaitons remercier : - notre enseignante de projet, Heleen HART, HBAAT - La Bâtcave pour les impressions 3D et l’écran blanc - le Fablab de l'Université du Havre pour la découpe laser V.B & T.T, AI4 INSA Rouen Normandie, ENSA Normandie

Le ✨ Défi Structure-Al✨EsT Une ☝️CoMPéTitiOn 💯👩🎓ÉtuDiAnTE De *4*JoURs☀️🌛 En ÉquIPe MultIDIscIPLInaiRe, Les ParTiciPants AurOnT À 🤔 Concevoir🤯Et à DIMenSioNNer Virtuellement un ÉLémENT Bâti (ex. abri, passerelle, etc.) Qui DevrA ConJuGUeR OrigINALiTé, crÉdiBiliTé et iNNoVaTIon tOUt en INtéGRanT le mATériAU ★☀️ALUMINIUM☀️★ Æ VoTRe STrucTurE.

L’architecture est le produit d’une société à une époque donnée se confrontant à un site donné. Certaines époques sont celles de la fabrication dans le temps long, avec la transmission des savoir-faire, et du recours aux ressources locales, ces processus territorialisés ont permis de produire des typologies et des techniques constructives locales. Aujourd’hui le défi de la fabrique urbaine est de savoir dialoguer avec un site sans renier un acte de bâtir exprimant sa contemporannéité dans le contexte de l’accélération des processus mais aussi des défis écologiques et environnementaux. Il ne s’agit donc pas de faire du néo en mode copier-coller avec la centrale à béton. Et de ne pas oublier non plus que les 20e et 21e siècles ont su également produire de l’architecture remarquable, comme en atteste le label ACR. Au 21eme siècle, l’enjeu est celui du recours au déjà-là dès que possible, pour réinterpréter et toujours créer de façon libre en combinant culture savante et culture populaire.